[PDF] GESTION DES RISQUES OPÉRATIONNELS - Approches





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La typologie des risques - INERIS

risques traditionnels et les nouveaux risques pour la sécurité et la santé au travail et formule des recommandations d’action à l’attention de tous les représentants des travailleurs concernés Les thèmes abor-dés vont du risque élevé d’accidents qui persiste dans l’agriculture

Quels sont les risques sociaux traditionnels ?

Les risques sociaux « traditionnels » : précarité, exclusion, dépendance des personnes âgées, instabilité des structures familiales, chômage de longue durée, déclassement social, accidents de travail et maladies professionnelles…

Quels sont les différents types de risques ?

On distingue par exemple les risques individuels des risques collectifs, les risques militaires des risques civils, les risques économiques/financiers des risques sociaux et des risques politiques, les risques professionnels (monde du travail) des risques de la vie courante (sphère privée), les risques technologiques des risques naturels, etc.

Qu'est-ce que la gestion des risques ?

Le processus de gestion des risques proposé dans le cadre s’applique à la gestion de tous les risques à la santé de la population, peu importe que ceux-ci représentent ou non une menace au sens de la LSP 9. Qu'est-ce que la perception du risque? Par ailleurs, un risque représente également un construit social (IRGC, 2005).

Qu'est-ce que la chaîne de risque ?

La chaîne de risque illustre la séquence des étapes causales qui peuvent aboutir à des conséquences négatives pour la santé d’une population. Les différents types de probabilité, définis à la section Qu'est-ce qu'un risque à la santé de la population?, peuvent être associés à différentes étapes de la chaîne de risque.

44Revue Banque nº670 Juin 2005RISQUES&RÉGLEMENTATION

GESTION DES RISQUES OPÉRATIONNELSApproches traditionnellesinsuffisantes

Les exigences réglementaires

portent autant sur le caractère exceptionnel que sur le caractère attendu des risques opérationnels. ndemandant aux établisse- ments d"appréhender non seu- lement les risques courants (attendus risques exceptionnels (inat- tendus), le cadre réglementaire in- troduit une évolution majeure dans la gestion des risques opérationnels.

D"une part, les méthodologies tra-

ditionnelles issues de l"audit se fo- calisent sur la gestion des risques courants et d"autre part, l"effort né- cessaire à leur application est tel qu"il adissuadé de nombreux établisse- ments de mettre en oeuvre une poli- tique ambitieuse de gestion des risques opérationnels. Il est urgent qu"une prise de conscience se fasse sur l"objectif à atteindre.DE L"INSUFFISANCE DE L "APPROCHE TRADITIONNELLE...

Auto-évaluation, cartographie des

risques, COSO (

Committee of sponso-

ring organizations of the treadway com- mission ), cartographie des proces- sus... toutes ces méthodes utilisées par les auditeurs depuis des années visent à estimer les risques opéra tionnels et l"efficacité des contrôles mis en place.Outre l"aspect prudentiel, ces mé- thodes ne semblent pas pertinentes dans le cadre d"une politique globa- le de gestion des risques opération- nels pour plusieurs raisons :

Les difficultés liées à la définition

des risques opérationnelsLa première d"entre elles provient de la définition même des risques opérationnels, par conséquent de son évaluation. S"agit-il de la perte attendue ou de la perte exception- nelle ?

Les risques opérationnels sont in-

hérents à l"activité bancaire et nous pensons que l"enjeu majeur est d"ap- préhender également la perte ex- ceptionnelle, tandis que les méthodes traditionnelles se concentrent sur la valeur moyenne de la perte attendue.

Dès lors, il est très préoccupant de

voir que les résult ats fournis par une approche traditionnelle en vue d"éva- luer le risque opérationnel s"oppo- sent à la réalité.

Eneffet, les méthodes traditionnelles

estiment les risques opérationnels par une évaluation en fréquence (pro babilité qu"un événement survien- ne) et en sévérité (valeur moyenne attendue de cet événement de risque).

Cette évaluation vise à appréhender

la valeur moyenne des risques qu"un

établissement connaît sur une pé-

riode donnée. Or les résultats four- nis sont inexacts. En effet, comme nous allons le développer ci-après, ils inversent les expositions : là où le risque est jugé élevé, il est en fait faible; pire encore là où il est jugéfaible, ce risque peut être maximal.

Les approches traditionnelles créent

des risques fantômes et sous-esti- ment l"importance des risques réels pour les établissements, ceux-là même qui doivent être une priorité dans la stratégie de gestion (schéma1).

L"erreur commise par les méthodes

traditionnelles dans l"estimation de la sévérité est de résumer un risque

àun point en lieu et place d"une dis-

tribution ( cas pratique de l"accident de voiture ). Le risk management vise à gérer et donc à identifier les risques

élevés. Ces risques sont caractérisés

par une sévérité élevée et une fré- quence faible.?Les difficultés liées à la subjecti- vité des méthodes traditionnelles

La seconde vient du manque d"ob-

jectivité des méthodes d"auto-éva- luation : est-il raisonnable que le doc teur demande au patient de se dia- gnostiquer ? Le risk manager doit se comporter en docteur qui maîtrise l"ensemble des maladies basées sur une connaissance des pertes que l"on apu recenser à travers le monde.

Prenons l"exemple de deux risques

opérationnels liés l"un au transfert d"argent, l"autre à une activité de négociation non autorisée. Dans la plupart des cas, les méthodes d"au- to-évaluation révéleront un risque très important sur les activités liées au transfert d"argent et plus faible sur les activités de négociation non autorisée.

Or, une analyse des pertes enregistrées

dans les dernières années révéleraE

Ali Samad-Khan

Président

OpRisk

Advisory LLC

Stéphane Le Blévec

Bertrand

Moncelet

Consultants

OpRisk

Advisory France

qu"aucune perte conséquente liée à un transfert d"argent n"a mis en difficulté un établissement car les pratiques font, qu"en cas d"erreur, un transfert d"un montant opposé sera effectué. Au contraire, l"exemple de la Barings montre que les conséquences liées aux activités de négociation non autori- sées peuvent être catastrophiques pour un établissement. ... VERS UNE APPROCHE

GLOBALE ET PRAGMATIQUE

Àl"instar des établissements leaders

en matière de gestion des risques opérationnels, la mise en place d"une approche basée avant tout sur l"ana- lyse des pertes nous paraît essen- tielle. Dès lors, une estimation cor- recte des risques permettra de réali- ser des arbitrages sur les contrôles

àeffectuer basés sur une analyse en

coûts/bénéfices. ?La quantification des risques opé- rationnels

Les pertes sont les seuls éléments fac-

tuels de l"environnement de la ges- tion des risques opérationnels. Leur analyse, qu"elles proviennent de don- nées internes ou externes, permet non seulement d"aboutir à une quan- tification économique mais donne

45Juin 2005 nº670 Revue Banque

Prenons l"exemple d"un accident de voiture, risque que les assureurs parviennent à évaluer avec préci- sion. Si vous avez 10% de chance d"avoir un accident dont le coût est de 10000euros alors vous évaluerez votre risque comme suit :

Probabilité * impact = risque

Risque 1:10% * 10 000 =1 000

En réalité, le problème est plus complexe. En effet, les

10 % de probabilité ne correspondent qu"à un risque

dont la valeur est de 10000euros. Vous pouvez être exposé à des risques plus élevés : vous vous apercevez que le risque d"avoir un accident dont le coût est de

50000euros a une probabilité de 1%. Ainsi, nous ob-

tenons deux estimations distinctes du risque " acci- dent de voiture » :

Probabilité * impact = risque

Risque 1 : 10 % * 10000 = 1 000

Risque 2 : 1% * 50000 = 500

Ce qui paraît immédiatement évident est que deux

évaluations correctes peuvent produire deux résul-tats différents. La réalité est encore plus complexe car

lenombre de combinaisons fréquence - impact est quasiment infini :

Probabilité * impact = risque

Risque 1 : 10% * 10000 = 1 000

Risque 2 : 1% * 50000 = 500

Risque 999 : 5 % * 25000 = 1 250

Risque 1 000 : 20% * 6 000 = 1 200

Combiné à la fréquence, cet exemple montreque le risque le plus important (risque d"une perte de

50000euros) ne ressort pas comme le risque le plus

élevé mais comme le risque le plus faible si l"on ap- plique une méthode d"auto-évaluation des risques classique. Un argument fourni par les prescripteurs de ces ap- proches pourrait êtrequ"il ne s"agit pas d"évaluer les risques en multipliant l"évaluation des fréquences et des impacts. Pourtant, chercher à diminuer des risques dont la fréquence et la sévérité sont évaluées comme élevées (3 et 3 dans le schéma 1)revient exac- tement à cela.

CAS PRATIQUE

L"exemple d"un accident de voiture

1. VISION RISKMANAGEMENT VERSUS COSO

Vision risk management

n/a n/a n/a Ele vée (3 Ele vé (3Moyenne(2) Mo yen (2Faible (1 F aible (1

Fréquence

Im pact Impact Appr ochetraditionnelle 3 2 16 4 29
6

3Elevée (3)

Elev

é(3Moyenne(2)

Mo yen (2Faible (1 F aible (1

Fréquence

Risques

fantômes Ris ques réels

46Revue Banque nº670 Juin 2005

RISQUES&RÉGLEMENTATION

également la possibilité aux métiers

d"apprécier les risques encourus en fonction des différentes catégories de risque.

L"approche actuarielle provenant du

monde des assurances semble la plus pertinente. Ces pertes seront dé- composées à la fois en fréquence et en sévérité. Chacune de ces compo- santes (fréquence et sévérité

étudiée statistiquement.

Si l"on reprend l"exemple de l"acci-

dent de voiture, nous n"avons étudié qu"une seule de ces composantes : la sévérité, qui est un niveau de risque associé à une probabilité : combien risque de me coûter un accident de voiture ? La deuxième composante du risque est la probabilité de sur- venance d"un accident de voiture : combien d"accidents peuvent m"ar- river dans l"année qui vient ?

Les réponses à ces questions suivent

des lois de distribution. Afin d"esti- mer ces lois, seules les données his- toriques de pertes internes et externes donnent, à l"heure actuelle, une fia- bilité suffisante. Les données ex- ternes jouent un rôle prépondérant face au manque d"historique, car elles servent à enrichir les données in- ternes (à travers une analyse de scé- nario par exemple).

Une fois ces lois de distribution

connues et leurs paramètres esti- més, une simulation basée sur un tirage aléatoire à deux niveaux (nombre d"accidents de voiture pos-sible et coût pour chacun d"entre eux) permet d"obtenir une valeur agrégée des risques opérationnels pour chaque quantile (Bâle deman- dant pour le calcul des fonds propres un intervalle de confiance de 99,9%, soit la perte agrégée annuelle maxi- male obtenue une fois par millé- naire) ( schéma 2).

Enfin, la prise en compte du dispo-

sitif qualitatif permet d"ajuster l"es- timation quantitative en fonction des changements apportés au disposi- tif de contrôle (dont les fruits ne por- teront que dans le temps). L"évalua- tion du dispositif de contrôle est la deuxième pierre angulaire de notre programme de gestion des risques opérationnels. ?La mise en place d"un dispositif de contrôle basé sur une analyse coût/bénéfice

Une fois les risques exceptionnels

potentiels connus, il est désormais possible de déterminer les risques opérationnels qui nécessitent un pi lotage précis.

Le principal moyen d"action est la

mise en place de contrôles. Les mé thodes traditionnelles sont proches de la démarche qualité et ont ten- dance à multiplier les contrôles et donc le coût lié à la gestion des risques opérationnels (sans compter les coûts de mise en oeuvre dus à une analyse systématique des processus). Il nous semble très important de mettre en place ces contrôles en prenant encompte les risques exceptionnels, ce qui implique de se concentrer sur les zones réellement sensibles.

Reprenons l"exemple lié au transfert

d"argent et aux activités de négocia- tion non autorisées. Une auto-éva- luation des risques classiques met- tra l"accent sur la diminution du risque transfert d"argent. Celui-ci passera par exemple par le rempla- cement d"un système de back-offi- ce, dont le coût annuel estimé serait de 5millions d"euros.

L"amélioration des contrôles concer-

nant les activités non autorisées pas- serait quant à elle par l"embauche de deux auditeurs et la mise en oeuvre d"une séparation des pouvoirs au sein de l"organisation. Le coût an- nuel estimé serait de l"ordre de

600000euros. Seule la prise en comp-

te de la partie exceptionnelle du risque opérationnel mènera à la décision non pas de remplacer le système de back-office, mais de mieux contrô- ler les activités non autorisées.

L"utilisation d"une méthode coûts/bé-

néfices implique une fois de plus une appréciation correcte des risques. Après avoir établi le profil de risques des différentes activités par catégorie d"événements, il de- vient possible de déterminer les contrôles cibles à effectuer. Dès lors, l"évaluation des contrôles devient essentielle en vue de la mise en pla ce d"un programme efficace de ré- duction des risques.

Extrait du CP3

?Une banque doit être à même de démontr er que son appr oche prend en compte les

événements

exceptionnels générateurs de pertes potentiellement sévères.

EN DEUX MOTS

2. APPROCHE ACTUARIELLE

Ev

énements

d eperte individuelsMatrice des pertes

Métiers

Typesdefraudes

I nternesExternes D istribution despertes Calcul de la Valueat RiskDistribution a grégée despertes 7

4712 345

7

4603 709

7

4457 745

7

4345 957

7

4344 576

1

67 245

1

42 456

1

23 345

113 342

9 4458
01234

0-1010-2020-3030-4040-50

F réquence des événements

Calcul de

V aR

Simulation

de Monte CarloSévéritédes pertes R isque M oyenne P erteannuelle agrégée (99,9th P ercentile

2590 459

34 589

290 546

4 390

1390 450

39 568

2

00 546

7390

3390 450

3 9568

356 789

4 390
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