[PDF] Génétique formelle lutte génétique et structures des populations de





Previous PDF Next PDF



Polycopié du cours Génétique formelle des eucaryotes S4

Exemple : Chez l'homme : 2n= 46 (23 chromosomes homologues dont 22 paires d'autosomes et 1 paire de gonosomes). La génétique doit intégrer deux forces opposées 



Cours de Génétique

génétique partant de la structure de l'ADN et ses variations



poly-genetique-medicale.pdf

Génétique formelle et clinique 14 Les tests génétiques présymptomatiques et la médecine prédictive ... Support de Cours (Version PDF) -. Génétique des ...



TRAVAUX DIRIGES DE GENETIQUE DES POPULATIONS Niveau

2) Prenez le temps de relire le cours correspondant aux exercices (A télécharger dans la partie génétique des 1 RÉVISIONS DE GÉNÉTIQUE FORMELLE.



GENETIQUE

Analyse de la transmission des gènes. UE : Génétique/ Microbiologie. ECUE : Génétique Formelle. Niveau L1-S2. Responsable du cours. KHOUAJA Fattouma.



1 Résumé de cours Chapitre 01 : Rappels de génétique générale

Processus de la division cellulaire d'une cellule mère asexuée qui donnera lieu a deux cellules filles génétiquement identiques (copies de la cellule mère). C' 



DIPLÔME DÉTUDES SPÉCIALISÉES DE GÉNÉTIQUE MÉDICALE

enseignement numérique : cours cas cliniques. la génétique formelle (nomenclature pour la réalisation d'un arbre généalogique



Génétique des populations

Support de Cours (Version PDF) -. Génétique des populations. Collège National des Enseignants et Praticiens de Génétique Médicale. Nicole Philip.



Génétique formelle lutte génétique et structures des populations de

La génétique formelle des insectes vecteurs ou nuisibles en est en général encore à ses premiers a) Mecanismes agissant au cours de la méiose ou du déve.



Exercices de génétique et correction. • Exercice 1 À partir du

impliqués dans la transmission des allèles au cours du deuxième croisement. Document : Introduction. La diversité génétique des populations résulte du fait 



[PDF] Polycopié du cours Génétique formelle des eucaryotes S4

La génétique doit intégrer deux forces opposées : le côté hérédité (transmission fidèle) et le côté variation observée (polymorphisme) A-1 Cycles de vie de la 



[PDF] Polycopié du cours Génétique formelle des eucaryotes S4

GÉNÉTIQUE FORMELLE des EUCARYOTES Plan du cours : A- Rappels A-1 Définitions A-2 Mitose et méïose A-3 Cycles de vie B- Génétique Mendélienne des 



[PDF] Cours de Génétique

génétique partant de la structure de l'ADN et ses variations en passant par la synthèse protéique et jusqu'à la génétique formelle comprenant la génétique des 



[PDF] GENETIQUE - ISBST

GENETIQUE Analyse de la transmission des gènes UE : Génétique/ Microbiologie ECUE : Génétique Formelle Niveau L1-S2 Responsable du cours



[PDF] Cours 3 génétique formelle - BDE Valrose

Génétique formelle Cours 3 25/09/2019 Comment les chromosomes sont ils peu à peu associés Si les gènes sont indépendants on attend un ratio 1:1:1:1 



[PDF] I Génétique Formelle ou génétique Mendélienne

Complément du cours Chapitre : Génétique I C'est quoi la génétique Mendélienne ou Formelle ? graine jaune » et 1/4 le phénotype « graine verte »



[PDF] Génétiquepdf

Rappels de cours exercices et problèmes corrigés SCIENCES SUP postulés par la génétique formelle sont portés par les chromosomes les généticiens



ue génétique formelle – ecue 2 : génétique formelle des diploïdes i

UE GÉNÉTIQUE FORMELLE – ECUE 2 : GÉNÉTIQUE FORMELLE DES DIPLOÏDES I RÉPUBLIQUE DE CÔTE D'IVOIRE L3 BIOCHIMIE-GÉNÉTIQUE-BIOLOGIE CELLULAIRE COURS MAGISTRAL 



[PDF] GENETIQUE FORMELLE: LES PRINCIPES DE BASE DE LHEREDITE

L'aptitude à varier au cours de la reproduction est en effet 1 gène 1 phénotype 1 phénotypes plusieurs génotypes possibles Plusieurs gènes



[PDF] Documents pour le cours de génétique formelle - Numilog

de notre cours de Génétique- formelle Nous en utilisons aussi quelques Cette édition numérique a été fabriquée par la société FeniXX au format PDF

  • C'est quoi la génétique formelle ?

    génétique formelle l.f.
    Partie de la génétique consacrée à l'étude de la transmission des gènes et leurs variations au sein des familles et à l'analyse d'autres types plus complexes d'hérédité.
  • Quels sont les différents types de génétique ?

    Caractères héréditaires

    la couleur des yeux ;la couleur des cheveux ;la couleur de peau ;la forme du nez, du visage, des oreilles ;le groupe sanguin (A, B, AB, O) ;les maladies génétiques (hémophilie, diabète de type 1, myopathie), etc.
  • Quelle est la génétique ?

    La génétique est la science de l'hérédité. Elle étudie la transmission des caractères biologiques héréditaires notamment dans les maladies génétiques et les gènes et l'ADN supports de cette hérédité.
  • Le gène est un morceau de cet ADN qui correspond à une information génétique particulière qui code pour une protéine unique. C'est une très petite portion de chromosome. Comme les chromosome, chaque gène est également présent en double dans nos cellules.
Annales de Parasitologie (Paris), t. 46, 1971, n° 3 bis, pp. 103 à 115 Génétique formelle, lutte génétique et structures des populations de Moustiques par H. LAVEN

Résumé

La génétique formelle des insectes vecteurs ou nuisibles en est en général encore à ses premiers pas. Un résumé des connais sances sur cette question a été publié récemment dans le livre " Genetics of Insect Vectors of Disease ». Si on la compare à

celle des insectes comme Drosophila, on se rend compte à quel point la génétique des insectes nuisibles est peu connue malgré leur importance. Le peu que l'on sait à ce sujet sur les espèces les mieux étudiées comme Aedes aegypti ou Culex pipiens démontre cependant qu'il est possible d'étudier la génétique formelle qui

servira de base nécessaire à des études plus élaborées, particulière ment dans le cadre du développement et de l'évaluation des méca nismes de lutte génétique. Les expériences d'irradiation constituent un moyen de produire des mutations visibles. On peut s'étonner de la rareté des ca,s où l'irradiation a été utilisée dans ce but. Une autre façon d'obtenir des résultats fondamentaux sur la génétique d'une espèce est représentée par l'étude de la génétique des populations. L'intercroisement des descendants d'animaux iso lés sur le terrain a. révélé l'importance de la charge mutation

nelle ; elle a été démontrée pour la première fois chez Aedes aegypti et Culex pipiens. Cette seconde méthode présente en même temps le grand avantage de fournir une première indication sur la plasticité d'une espèce dans les conditions naturelles. Connaître la forte variabilité d'une population naturelle est d'une importance

primordiale pour appliquer des mesures de lutte. Les recherches sur la nature et l'incidence des gènes responsables de la résistance aux insecticides dans les populations naturelles en fournissent un exemple récent. C'est un fait qui, dans une certaine mesure, est d'une importance égale ou même supérieure pour l'application des

mesures de lutte génétique.Article available athttp://www.parasite-journal.orgorhttps://doi.org/10.1051/parasite/1971463s103

104

H. LAVEN

Pour apprécier l'efficacité de toutes les mesures possibles de contrôle génétique, il est utile de les diviser d'abord en deux groupes principaux :

1) Mécanismes qui agissent entre les espèces : mortalité gamé- tique, mortalité zygotique, non viabilité ou infériorité des hybrides, stérilité des hybrides ;

2) Mécanismes qui agissent dans la même espèce : incompatibilité cytoplasmique, létalité dominante, aberrations chromosomiques, gènes nuisibles de différentes catégories.

Le premier groupe, agissant entre deux espèces ou davantage, est d'une valeur douteuse pour la lutte sur le terrain. Les barrières entre deux espèces se brisent rarement dans la nature, mais peuvent disparaître facilement en captivité ou dans certaines circonstances et ce fait est suivi des phénomènes indiqués dans ce groupe. Les observations faites sur des animaux captifs n'indiquent jamais ce qui se passe dans la nature. Un exemple en est l'échec récent de la lutte contre Anopheles gambiae par utilisation de la stérilité des hybrides.

On peut diviser à nouveau en deux groupes les autres mécanismes possibles qui agissent dans les limites d'une seule et même espèce :

a) Mecanismes agissant au cours de la méiose ou du développement embryonnaire : incompatibilité cytoplasmique, létalité dominante, aberrations chromosomiques conduisant à une semi- létalité.

b) Mécanismes agissant à tous les stades ultérieurs jusqu'à l'adulte : létalité larvaire, nymphale ou adulte, subviabilité ou infériorité dues à un gène létal, gènes subvitaux ou nuisibles, y compris les létaux conditionnels et la distorsion du taux des sexes.

Dans ce cadre, le premier groupe de ces mécanismes ne peut être contrebalancé par aucun gène ni système génique de la population naturelle car ils empêchent la, méïose normale et produisent par la suite la mort du nouvel individu. En revanche, le second groupe de mécanismes agit après la méïose, c'est-à-dire après leur introduction à simple dose dans un animal diploïde. De nombreuses constatations prouvent que l'effet nuisible de gènes particuliers ou de systèmes multifactoriels peut être contrebalancé par la sélection naturelle. Un exemple est fourni par les découvertes de laboratoire sur le facteur déterminant le sexe mâle chez Aedes aegypti.

On peut conclure de l'étude de tous les mécanismes théoriquement utilisables que ceux qui opèrent durant la, méïose sont les plus efficaces pour la lutte génétique.

uAIASctVA ÉDCOAPPA AS PVSSA uAIASctVA'J» n4éétrN ÉeRMN yQ.QmHF, eG wQFmeR, N.ç 3Q,m H.,QFm, H. yQ.QRN H, ,mH

H. Hm, H.GN.Fvr E ,UMMNRv eG eUR ±.eWQçyQ H. mxH, GHQç xN, 8QQ. 3U8H,xQç RQFQ.mv H. mxQ weUMQ 6 uQ.QmHF, eG c.,QFm lQFèmeR, eG TH,QN,Q 5r cG FeM3NRQç WHmx H.,QFm, H±Q O.CqCP'-VB mxQ çH,FRQ3N.Fv 8QmWQQ. mxQ HM3eRmN.FQ eG 3Q,m H.,QFm, N.ç eUR ±.eWèQçyQ eG mxQHR yQ.QmHF, 8QFeMQ, e8wHeU,r SxQ GQW H. mxH, RQ,3QFm 8QmmQR ±.eW Me,sUHme ,3QFHQ, H±Q Eo,oq BoégPQ- eR RGVoh P-P-oHq çQMe.,mRNmQ mxQ 3e,,H8HHmv me çQwQe3 GeRMN yQ.QmHF, N, N .QFQ,è,NRv 8N,Q GeR MeRQ NçwN.FQç ,mUçHQ,d Q,3QFHNv GeR mxQ çQwQe3èMQ.m N.ç QwNUNmHe. eG yQ.QmHFN Fe.mRe MQFxN.H,M,r D.Q WNv me 3ReçUFQ wH,H8Q MUmNmHe., H, mxQ HRRNçHNmHe. Q43QRHMQ.mr cm H, N,me.H,xH.y mxNm HRRNçHNmHe. xN, 8QQ. U,Qç GeR mxH, 3UR3e,Q e.v H. wQRv GQW FN,Q,rE.emxQR WNv GeR yQmmH.y GU.çNMQ.mN H.,Hyxm H.me mxQ yQ.QèmHF, eG N ,3QFHQ, H, mxQ 3e3UNmHe. yQ.QmHF, N33ReNFxr c.8RQQçH.y eG mxQ eGG,3RH.y eG ,H.yQ GHQç N.HMN, xN, RQwQNQç N xHyx NMeU.m eG MUmNmHe.N eNçd NyNH. çQMe.,mRNmQç GeR mxQ GHR,m mHMQ H. Eo,oq BoégPQ- N.ç RGVoh P-P-oHqn SxH, ,QFe.ç N33ReNFx xN, Nm mxQ ,NMQ mHMQ mxQ yRQNm NçwN.mNyQ mxNm Hm yHwQ, N GHR,m H.çHFNmHe. eG mxQ 3N,mHFHmv eG N ,3QFHQ, U.çQR .NmURN Fe.çHmHe.,r SxQ xHyx wNRHNè8HHmv eG N .NmURN 3e3UNmHe. N.ç mxQ ±.eWQçyQ eG Hm H, eG eUmMe,m HM3eRmN.FQ GeR Fe.mRe MQN,URQ,r SxH, xN, RQFQ.mv 8QQ. Q4QMè3HGHQç 8v RQ,QNRFx e. mxQ .NmURQ N.ç H.FHçQ.FQ eG yQ.Q, GeR H.,QFèmHFHçQ RQ,H,mN.FQ H. .NmURN 3e3UNmHe.,r Se ,eMQ Q4mQ.m Hm H, eG mxQ ,NMQ eR QwQ. xHyxQR HM3eRmN.FQ GeR mxQ N33HFNmHe. eG yQ.Qi mHFN Fe.mRe MQN,URQ,r

ÉeR N. U.çQR,mN.çH.y eG mxQ QGGHFHQ.Fv eG N mxQ mxQeRQmHFNv 3e,,H8Q yQ.QmHFN Fe.mRe MQN,URQ, Hm WH 8Q xQ3GU me çHwHçQ mxQM GHR,m H.me mWe MN°eR yReU3, é

f7 OQFxN.H,M, e3QRNmH.y 8QmWQQ. ,3QFHQ, é yNMQmHF MeRmNèHmvd 2vyemQ MeRmNHmvd xv8RHç H.wHN8HHmv eG H.GQRHeRHmvd xv8RHç ,mQRHHmv &

k7 OQFxN.H,M, e3QRNmH.y H. N ,H.yQ ,3QFHQ, é Fvme3N,MHF H.FeM3NmH8HHmvd çeMH.N.m QmxNHmvd FxReMe,eMN N8QRRNmHe.,d çQmRHMQ.mN yQ.Q, eG ,QwQRN ±H.ç,r

SxQ GHR,m yReU3d e3QRNmH.y 8QmWQQ. mWe eR MeRQ ,3QFHQ,d H, eG wQRv çeU8mGU wNUQ GeR Fe.mRe H. mxQ GHQçr SxQ 8NRRHQR, 8QmWQQ. ,3QFHQ, FN. 8RQN± çeW. H. RNRQ FN,Q, H. .NmURQ eR FN. 8Q 8Re±Q. çeW. H. FN3mHwHmv QN,Hv eR e.v U.çQR FQRmNH. FHRèFUM,mN.FQ, N.ç NRQ GeeWQç 8v mxQ 3xQ.eMQ.N MQ.mHe.Qç U.çQR mxH, yReU3 N8ewQr D8,QRwNmHe., H. FN3mHwHmv FN. .QwQR 8Q H.çHèFNmHe., GeR QwQ.m, WxHFx FeUç xN33Q. N,e H. .NmURQr SxQ RQFQ.m GNHURQ eG Fe.mRe eG EHCP'oVoq éBt&-Bo WHmx xv8RHç ,mQRHHmv FN. ,QRwQ N, N. Q4NM3Qr

106

H. LAVEN

The remaining possible candidate mechanisms operating within the limits of a single species can again be divided into two groups:

a) Mechanisms operating during meiosis or during embryonic development: cytoplasmic incompatibility, dominant lethality, chromosomal aberrations leading to semisterility;

b) Mechanisms operating in all stages up to the adult: larval, pupal or adult lethality, subvitality or inferiority due to lethal, subvital or detrimental genes, including conditional lethals and sex ratio distortion.

The first group of mechanisms under this heading cannot be counterbalanced by any gene or gene systems of the natural population, because the effect they bring about is the prevention of regular meiosis and subsequent death of the new individual. In contrast, the second group of mechanisms come into operation after meiosis, i.e. after they have been introduced in single dosis into a diploid animal. There is ample evidence that the detrimental effect of single genes or multifactorial systems can be counterbalanced by natural selection. Laboratory findings with the male-producing factor in Aedes aegypti may serve as an example.The conclusion can be drawn that of all theoretically possible mechanisms the ones operating during meiosis have the highest efficiency for genetical control.

La lutte génétique, qui représente la voie la plus récente en matière de lutte contre

les insectes nuisibles, en est encore à ses premiers pas. En dépit des spectaculaires

contributions que la génétique moderne a apportées à l'agriculture, à la médecine et à

d'autres domaines, nos connaissances en génétique fondamentale des insectes nuisibles sont encore très limitées. Une des raisons de ce retard est la conviction que l'on avait et que l'on a encore jusqu'à un certain point que les insecticides résoudraient tous les problèmes en matière de lutte. Une revue de nos connaissances sur la génétique de certains insectes nuisibles a été publiée récemment dans le livre " Genetics of Insect Vectors of Disease ». Si l'on compare ce que l'on sait de la génétique formelle des espèces de mousti ques les mieux connus comme Aedes aegypti ou Culex pipiens par exemple, avec nos connaissances sur un insecte tel Drosophila, on constate l'existence de lacunes très importantes. Ces deux espèces de moustiques montrent néanmoins ce que l'on peut accomplir dans ce sens, en tant que base nécessaire pour des recherches plus poussées, particulièrement celles concernant l'extension, l'expérimentation et l'évaluation de l'effi cacité des mécanismes de lutte génétique.

L'étude de la génétique formelle d'une espèce d'insecte, quelle qu'elle soit, peut

s'effectuer dans deux directions, la première par la production artificielle de mutations uAIASctVA ÉDCOAPPA AS PVSSA uAIASctVA 'J)

( hNHçQ çQ RNçHNmHe., He.H,N.mQ, eU çhNUmRQ, NyQ.m, MUmNy-.Q,d N ,QFe.çQd 3NR hH.mQRi

FReH,QMQ.m çQ N çQ,FQ.çN.FQ H,,UQ çhH.çHwHçU, FN3mURg, çN., N .NmURQr PN 3RQMH-RQ

3e,,H8HHmg .hN gmg UmHH,gQ sUQ çN., sUQsUQ, FN,r oxQ2 Q, MeU,mHsUQ,d N 3U3NRm çQ,

MUmNmHe., e.m gmg MH,Q, Q. gwHçQ.FQ FxQ2 çQ, H.çHwHçU, çhgQwNyQ H,eg,d MNH, çN., Q

FN, ,0Eo,oq BoégPQ- Qm çQ RGVoh P-P-oHqs hgmUçQ ,v,mgMNmHsUQ çQ, N.HMNU4 ,NUwNyQ, çU 3eH.m çQ wUQ çQ QUR FN3NFHmg çQ MUmNmHe.d 3NR N mQFx.HsUQ çQ hH.mQRFReH,QMQ.md N Rgwgg U.Q 3N,mHFHmg yg.gmHsUQ Fe.,HçgRN8Qr A. 3U, çQ FQ, RQFxQRFxQ, ,UR N wNRHN8HHmg

MeR3xeeyHsUQd he8,QRwNmHe. çU çgwQe33QMQ.m çQ N Rg,H,mN.FQ NU4 H.,QFmHFHçQ,d çQ,

mRN.,GeRMNmHe., çU FeM3eRmQMQ.m ( N ,UHmQ çQ, MQ,URQ, çQ UmmQd çQ, çHGGgRQ.FQ, mReè

3xHsUQ, Qm çQ N FN3NFHmg çQ mRN.,MQmmRQ çQ, MNNçHQ,d N 3QRMH, çQ çgçUHRQ çhNUmRQ,

RQ.,QHy.QMQ.m, ,UR N 3N,mHFHmg çQ, 3e3UNmHe., .NmURQQ, çQ MeU,mHsUQ,r TQ RgFQ.mQ, gmUçQ, ,UR N wNRHNmHe. ygeyRN3xHsUQ çU MHHQU yg.gmHsUQd sUN.m NU çgwQe33QMQ.m çQ N Rg,H,mN.FQ NU4 H.,QFmHFHçQ,d e.m Me.mRg hHM3eRmN.FQ çQ, RQFxQRFxQ, ,UR N yg.gè mHsUQ çQ, 3e3UNmHe., Q. wUQ çQ hN33HFNmHe. çQ MgmxeçQ, çQ UmmQr oQmmQ N33ReFxQ Q,m çhU.Q HM3eRmN.FQ gyNQd weHRQ M)MQ ,U3gRHQURQ 3eUR hgwNUNmHe. çQ, MgmxeçQ, çQ UmmQ yg.gmHsUQr SeUmQ, Q, MgmxeçQ, çQ UmmQ yg.gmHsUQd ,eHm sUhe. Q, NHm çg°( Q,,NvgQ,d ,eHm sUhe. Q, NHm ,HM3QMQ.m ,UyygRgQ,d çeHwQ.m )mRQd Q. wUQ çQ hgwNUNmHe. FRHmHsUQ çQ QUR, FxN.FQ, RQ,3QFmHwQ, çQ ,UFF-,d Fe.,HçgRgQ, ,eU, çQU4 N,3QFm, é 3RQMH-RQMQ.md Q. FQ sUH Fe.FQR.Q QUR QGGHFNFHmg çN., U. ,v,m-MQ yg.gmHsUQ çe..gd Qm çQU4H-MQMQ.m Q. mQ.N.m FeM3mQ çQ N 3N,mHFHmg çN., Q, Fe.çHmHe., .NmURQQ,r peUR FeM3RQ.çRQ hQGGHFNFHmg çQ meUmQ, Q, MgmxeçQ, mxgeRHsUQ, 3e,,H8Q, çQ UmmQ yg.gmHsUQd H Q,m mR-, H.çHsUg çQ Q, ,g3NRQR çhN8eRç Q. çQU4 yRN.çQ, FNmgyeRHQ, qFGr SN8QNU f7 é f» OgFN.H,MQ, NyH,,N.m Q.mRQ Q,3-FQ,r k» OgFN.H,MQ, NyH,,N.m ( hH.mgRHQUR çhU.Q ,QUQ Qm M)MQ Q,3-FQr D. ,NHm FeMMU.gMQ.m sUQ Q FReH,QMQ.m çQ çQU4 Q,3-FQ, çHGGgRQ.mQ,d NU,,H 8HQ.

çN., Q, Fe.çHmHe., .NmURQQ, sUhQ. FN3mHwHmgd 3QUm Fe.çUHRQ ( hH.mQRRU3mHe.d ( çHwQR,

,mNçQ,d çU FeURN.m yg.gmHsUQr O)MQ ,H Q, çHGGHFUmg, H.xgRQ.mQ, ( hH.çUFmHe. Qm ( N

RgNH,NmHe. çQ N Fe3UNmHe. 3QUwQ.m )mRQ ,URMe.mgQ,d çQ .eM8RQU4 FReH,QMQ.m, H.mQRè

,3gFHGHsUQ, gFxeUQ.m ( çHGGgRQ.m, MeMQ.m,d eR, çQ, ,mNçQ, UmgRHQUR, çU çgwQe33Qè

MQ.m çQ hxv8RHçQr TQ mQ, gFxQF, ,e.m çU, ( N MeRmNHmg çQ, yNM-mQ,d ( FQQ çU

2vyemQd ( N .e.iwHN8HHmg çQ, xv8RHçQ, eU ( hH.GgRHeRHmg Qm N ,mgRHHmg çQ, xv8RHçQ,r

aHQ. sUQ FQ, 3xg.eM-.Q, RQ3Rg,Q.mQ.m Q, MevQ., Q, 3U, QGGHFNFQ, 3eUR N ,U33RQ,è ,He. çQ N RQ3ReçUFmHe.d QUR UmHH,NmHe. gwQ.mUQQ Q,m çN., N 3U3NRm çQ,

FN, HM3e,,H8Qd Qm çN., FQU4 sUH RQ,mQ.m çhQGGHFNFHmg mR-, çeUmQU,Qr PQ, 8NRRH-RQ, H.mQRè

,3gFHGHsUQ, ,e.m mR-, RNRQMQ.m 8RH,gQ, çN., N .NmURQd Qm Q, e8,QRwNmHe., Q. FN3mHwHmg .Q

3QUwQ.m )mRQ 3RH,Q, FeMMQ 3RQUwQ, sUQ FQ, 8NRRH-RQ, 3QUwQ.m NU,,H ,Q ReM3RQ çN.,

N .NmURQd ,H e. Q, UmHH,Q çN., U.Q Q43gRHQ.FQ çQ UmmQr PQ RgFQ.m gFxQF çhU. Q,,NH

çQ UmmQ Fe.mRQ EHCP'oVoq éBt&-Bo 3NR UmHH,NmHe. çQ N ,mgRHHmg çQ, xv8RHçQ, Q. Fe.,mHmUQ

U. Q4QM3Qr

tUQsUQ, RQMNRsUQ, ,QM8Q.m ,hHM3e,QR HFH Fe.FQR.N.m N wNQUR Qm hH.mQR3RgmNmHe.

çQ, Q43gRHQ.FQ, çQ FeM3gmHmHe. çN., Q, Fe.çHmHe., çQ N8eRNmeHRQr PN 3U3NRm çQ, e8,QRi

icl

H. LAVEN

vations sur les croisements interspécifiques ont été faites au laboratoire, mais, dans

la nature, les hybrides sont extrêmement rares. On a pu estimer que, chez les oiseaux, où l'on connaît de nombreux cas d'hybrides fertiles, seul un des 60.000 oiseaux sau vages est un hybride. La raison des différences entre ce qui se passe dans la nature et ce qui se passe en captivité ne peut qu'être due au fait que, en captivité, certaines barrières interspécifiques se réduisent ou disparaissent complètement. Il semble que ce soit également le cas chez les moustiques. Ainsi il est possible de croiser en cage sN3Hh PbPbHDM avec sN3Hh EIbELHDbSI09DA0NM et sN3Hh PbPbHDM avec

Cc1Rqcf .

Mécanismes génétiques et lutte contre les moustiques

1° 1RALDbMUHM bDEHI7MPRAb&bGNHM . - mortalité des gamètes, - mortalité du zygote, - non viabilité des hybrides, - infériorité des hybrides, - stérilité des hybrides.

yw 1RALDbMUHM bDEIL7MPRAb&bGNHM .

L) Agissant lors de la fécondation ou de la méiose : - incompatibilité cytoplasmique, - létalité dominante, - semistérilité.°) Agissant lors des stades ultérieurs du développement : - létalité ou infériorité larvaire, nymphale ou imaginale, dues à des gènes récessifs létaux, subvitaux ou autres, - systèmes polyfactoriels, par exemple distorsion du taux des sexes.

sN3Hh ELIML3bM, mais rien ne prouve que ceci se passe aussi dans la nature. Les espè ces très proches parentes du complexe, FDSP0H3HM BLU°bLH, mentionné précédemment, copulent facilement en cage et donnent une descendance viable, mais la plupart du

temps stérile pour le sexe mâle, mais jusqu'à présent on n'a jamais observé d'hybrides

dans la nature. On ne peut que présumer que, dans ces cas, les barrières ont disparu. Chez la plupart des espèces de moustiques, les mâles et les femelles nouvellement nés ne sont pas capables de copuler immédiatement. Il existe un délai d'au moins 24 heures à plusieurs jours, avant qu'ait lieu effectivement la copulation. Durant cette phase

initiale de la vie des moustiques, les deux sexes s'éloignent du gîte dans toutes les

directions. Mais, lorsque les femelles deviennent réceptives sexuellement, une sorte de signal entre les deux sexes doit permettre leur rassemblement. Très vraisemblablement le son produit par la femelle en vol est le signal qui guide le mâle à la recherche d'une partenaire. Dans le cas des expériences en cage, le besoin de cette orientation à longue distance a probablement été supprimé. Des sons de sources nombreuses ayant une fréquence déterminée stimuleront l'envol des moustiques, mais le son ne semble pas uAIASctVA ÉDCOAPPA AS PVSSA uAIASctVA 'J4 NyHR Q.,UHmQ FeMMQ U. GNFmQUR çQ çH,FRHMH.NmHe.r TN., U.Q FNyQd 1eRHQ.mNmHe. ( FeURmQ çH,mN.FQ 3eUR N Fe3UNmHe. 3NRN"m )mRQ NwN.m meUm ç1eRçRQ e3mHsUQr LH .eU, mReUwe., MNH.mQ.N.m sUQ sUQsUQ, Q,3-FQ, çQ MeU,mHsUQ, 3QUwQ.m Fe3UQR NwQF ,UFF-, çN., çQ, FNyQ,d MNH, sUQ FQ .hQ,m 3N, Q FN, çN., N .NmURQd .eU, 3eUwe.,

,U33e,QR sUQ .eU, Nwe., gHMH.gd çN., Q, Fe.çHmHe., çQ FN3mHwHmgd Q, GNFmQUR, çQ

çH,FRHMH.NmHe.d .Q NH,,N.m ,U8,H,mQR sUhU. 3QmHm gwQ.mNH çQ ,mHMUH çQ .NmURQ yg.gRNQr ohQ,m 3eURsUeHd .eU, .Q 3eUwe., Fe.FURQ çQ, Q43gRHQ.FQ, Q. FNyQ Qm çQ, Rg,UmNm, e8mQ.U, sUQ Q, M)MQ, 3xg.eM-.Q, ,Q 3ReçUH,Q.m çQ MN.H-RQ HçQ.mHsUQ çN., Q, Fe.çHè mHe., .NmURQQ,r oQFH ,hN33HsUQ NwN.m meUm NU4 Q43gRHQ.FQ, UmHH,N.m çHGGgRQ.mQ, Q,3-è FQ,r ONH, H Q,m gyNQMQ.m 3e,,H8Q sUQ çQ, Fe.mRNçHFmHe., Q.mRQ çQ, e8,QRwNmHe., GNHmQ, ,UR Q 3eUweHR FeM3gmHmHG çQ, MôQ, ,mgRHQ, çN., çQ, FNyQ, Qm çN., N .NmURQ 3UH,,Q.m ,hQ43HsUQR çhU.Q GNâe. N.NeyUQr PQ, MôQ, ,mgRHQ, 3QUwQ.m )mRQ FN3N8Q, çQ Fe3UQR

çN., Q, Fe.çHmHe., RQ,mRHFmHwQ, çQ N FN3mHwHmgd MNH, H, .Q Q 3eURRe.m 3N, çN., N

.NmURQd ( FNU,Q çQ QUR GNH8Q,,Q yg.gRNQr

0Q FReH, sUhH .Q ,QRN 3N, 3e,,H8Q çhUmHH,QR U.Q Q,3-FQ Fe.mRQ U.Q NUmRQd Q. wUQ çQ

N UmmQ Fe.mRQ U.Q Q,3-FQ eU ,e. gRNçHFNmHe.r TN., N 3U3NRm çQ, FN,d N .NmURQ 3NRmHè FUH-RQ çhU.Q Q,3-FQd NwQF ,Q, FNRNFmgRH,mHsUQ, gmxeeyHsUQ, Qm ,Q, 3RgGgRQ.FQ, sUN.m ( hg3esUQ Qm ( hQ.wHRe..QMQ.md QM3)FxQRN hxv8RHçNmHe.r EH.,Hd .eU, .Q 3eUwe., Q,3gRQR UmHH,QR Q, 3xg.eM-.Q, çQ MeRmNHmg çQ, yNM-mQ,d çQ MeRmNHmg çQ, 2vyemQ,d çQ N .e.i

wHN8HHmg çQ, xv8RHçQ, eU çQ QUR H.GgRHeRHmg FeMMQ GNFmQUR, çQ çHMH.UmHe. çhU.Q 3e3Uè

NmHe. Q4H,mN.mQr

D. 3QUm GeRMUQR Q, M)MQ, Rg,QRwQ, NU ,U°Qm çQ hUmHH,NmHe. çhxv8RHçQ, ,mgRHQ, FeMMQ çN., Q FN, ç5EHCP'oVoq éBt&-Bon PQUR N3mHmUçQ ( Fe3UQR Q. FN3mHwHmg .Q

3ReUwQ 3N, QUR QGGHFNFHmg çN., N .NmURQr A. GNHmd °hNURNH, Q,3gRg U.Q FQRmNH.Q H.GgRHeRHmg

çQ, xv8RHçQ, çU GNHm çQ QUR FeM3eRmQMQ.md sUH 3eURRNHm )mRQ ,eHm H.mQRMgçHNHRQ Q.mRQ FQU4 çQ çQU4 Q,3-FQ, 3NRQ.mNQ,d ,eHm U. MgN.yQ çQ FNRNFmgRH,mHsUQ, gmxeeyHsUQ, ,he33e,N.m Q, U.Q, NU4 NUmRQ,r TN., FQmmQ e3mHsUQd e. 3eURRNHm )mRQ NMQ.g ( 3NRQR çhH.çHwHçU, .QUmRQ,r ONH, FQFH çQMQURQRN U.Q ,3gFUNmHe. NU,,H e.ymQM3, sUQ .eU, .Q

Fe..N"mRe., RHQ. NU ,U°Qm çQ hxgRgçHmg çQ, FNRNFmgRH,mHsUQ, gmxeeyHsUQ, ,3gFHGHsUQ,r

IgN.MeH.,d Q MgFN.H,MQ sUH QM3)FxQ hxv8RHçNmHe. çeHm )mRQ xgRgçHmNHRQ Qm çeHm )mRQ NmgRg çhU.Q MN.H-RQ eU çhU.Q NUmRQ 3NR hxv8RHçNmHe.r PN wHyUQUR xv8RHçQd sUH N gmg e8,QRwgQ çN., çQ .eM8RQU4 FReH,QMQ.m, H.mQR,3gFHGHsUQ, Qm gyNQMQ.m çN., Q FN,

5EHCP'oVoq éBt&-Bos 3eURRNHm )mRQ RQ,3e.,N8Q çQ N FeM3gmHmHwHmg çN., hNFFeU3QMQ.m

çN., Q, Fe.çHmHe., RQ,mRHFmHwQ,d MNH, .Q 3eURRNHm 3QUmi)mRQ 3N, FeM3Q.,QRd çN., Q,

Fe.çHmHe., .NmURQQ,d Q MN.sUQ çQ RgNFmHe., gmxeeyHsUQ, ,3gFHGHsUQ,d .gFQ,,NHRQ, 3eUR N RQ.Fe.mRQ çQ, çQU4 ,Q4Q, ,UR çQ e.yUQ, çH,mN.FQ,r SeUR.e.,i.eU, MNH.mQ.N.m wQR, Q ,QFe.ç yReU3Q çQ MgFN.H,MQ, yg.gmHsUQ, 3Rg°Uè çHFHN8Q,d sUH NyH,,Q.m ( hH.mgRHQUR çhU.Q ,QUQ Qm çhU.Q M)MQ Q,3-FQr D. 3QUm Q, ,g3Nè RQR gyNQMQ.m Q. çQU4 yReU3Q,d Q. Ge.FmHe. çQ QUR MeMQ.m Qm çQ QUR MeçQ çhNFmHe. é Bê OgFN.H,MQ, NyH,,N.m NU FeUR, çQ N MgHe,Q eU çQ N GgFe.çNmHe.r c ,hNyHm çQ hH.FeM3NmH8HHmg Fvme3N,MHsUQd çQ N gmNHmg çeMH.N.mQ Qm çQ N ,QMHi,mgRHHmgr

110H. LAVEN

b) Mécanismes agissant lors des stades ultérieurs du développement, tels que la

létalité larvaire, nymphale ou imaginale, ou l'infériorité due à des gènes réces

sifs létaux, subvitaux, ou autres gènes préjudiciables, y compris les létaux conditionnels. Les mécanismes du premier groupe ont ceci en commun qu'ils empêchent la formation d'une nouvelle génération, soit totalement, soit partiellement. L'incompati bilité cytoplasmique est un mécanisme particulier, qu'on ne peut comparer aux autres du même groupe mais qui a le même résultat, la mort de toute descendance. Il n'a été observé jusqu'à présent que dans les complexes Culex pipiens et Aedes scutellaris, et en outre chez la guêpe parasite Mormoniella et chez le chironomide Clunio. L'absence totale de descendance dans de nombreux croisements entre des populations de Culex pipiens est due à des facteurs extra-chromosomiques, qui empêchent la fusion du noyau du spermatozoïde avec le noyau de l'ovule, après la fécondation. Il est faux de

considérer ce phénomène comme une sorte de stérilité, comme l'ont fait quelques

auteurs. Aussi longtemps que les différents types de croisement ou que des populations se reproduisent séparément, ils restent complètement interfertiles. L'échec dans la produc tion de descendance viable n'existe qu'après croisements entre populations différentes de types de croisement opposés. Les avantages de ce mécanisme, qui intervient de façon naturelle, sont manifestes : d'une part, il n'y a pas production de descendance, et

d'autre part aucun effet délétère n'est lié à la différence du type de croisement. Comme

on le montrera, ce mécanisme a déjà été utilisé avec succès dans un essai de lutte sur

le terrain contre une population de Culex. Les deux autres mécanismes de ce groupe, qui empêchent en partie ou en totalité la production de descendants, sont dus à des altérations de l'équipement chromoso mique des gamètes, ce qui conduit à la mort de l'embryon. Celui de ces mécanismes, qui est dû à une létalité dominante et plus connu sous le nom de technique des mâles stériles, est produit à l'aide d'irradiations ou par application de mutagènes chimiques.

Ces deux opérations conduisent à différentes sortes de distorsions des chromosomes,

de mutations létales, de déficiences, de délétions ou d'autres aberrations des chromo

somes dans les gamètes, si bien qu'après la fécondation le nouvel individu possède un lot chromosomique incomplet et meurt. Ceci arrive également lorsque l'individu est porteur d'une translocation ou d'une inversion péricentrique. Une partie des gamètes aura alors un équipement chromoso mique incomplet et une partie de la descendance sera de ce fait non viable. A ce phénomène on a donné le nom de semi-stérilité. Il y a des ressemblances entre la stérilité causée par une létalité dominante induite et la semi-stérilité causée par des translocations ou des inversions, mais également des différences profondes et très importantes en ce qui concerne leurs applications pra

tiques. Dans la technique des mâles stériles, la stérilité doit être produite par le traite

ment de chaque individu qui sera relâché, alors que la semi-stérilité, si elle apparaît

chez un seul individu, sera héréditairement transmise. La stérilisation artificielle par

irradiation ou par emploi de chimiostérilisants s'accompagne, dans de nombreux cas, uAIASctVA ÉDCOAPPA AS PVSSA uAIASctVA

çhU. QGGQm .e. çg,HRg é RgçUFmHe. çQ N wHyUQUR Qm çQ N FeM3gmHmHwHmgr tUQsUQ, Q,,NH,

çQ UmmQ Fe.mRQ çQ, 3e3UNmHe., çQ MeU,mHsUQ, ( hNHçQ çQ FQmmQ mQFx.HsUQ e.m gFxeUg memNQMQ.m eU e.m çe..g çQ, Rg,UmNm, N,,Q2 3QU 3ReMQmmQUR,r cFH Q.FeRQd H N33NRN"m UmHQ çQ Fe.,HçgRQR NwQF 3RUçQ.FQ N wNQUR çQ, e8,QRwNmHe., GNHmQ, Q. FNyQ NwQF çQ, N.HMNU4 ,mgRHH,g,r SeUm çhN8eRçd e. .Q 3QUm 3NRQR çQ mQ,m, çQ FeM3gmHmHwHmg sUQ eR,sUhH, çe..Q.m U.Q Rg3e.,Q wRNHQ ,UR N wHyUQUR çQ, çQU4 mv3Q, çQ

MôQ, UmHH,g, çN., çQ mQQ, Q43gRHQ.FQ,d FhQ,mi(içHRQ Q, MôQ, .eRMNU4 Qm Q, MôQ,

,mgRHQ,r D. .Q 3QUm MQ,URQR N FeM3gmHmHwHmg sUQ eR,sUQ FQ, MôQ, Q.mRQ.m Q. FeM3gè mHmHe. ( U. FQRmNH. mNU4d 3NR Q4QM3Q U. MôQ .eRMN Qm U. MôQ ,mgRHQ 3eUR U.Q GQMQQr LH Q .eM8RQ memN çQ, çQU4 mv3Q, çQ MôQ, Q,m gyN NU .eM8RQ çQ GQMQQ,d FeMMQ FQN N gmg sUQsUQGeH, Q FN, çN., çQ mQQ, Q43gRHQ.FQ,d e. .Q MQ,URQ 3N, N

FeM3gmHmHwHmgr V.Q Q43gRHQ.FQ sUH .Q MQm Q. 3Rg,Q.FQ sUQ çQ, MôQ, ,mgRHQ, Qm çQ,

GQMQQ, .eRMNQ, .Q .eU, çHm RHQ. ,UR N FeM3gmHmHwHmgr PN ,QMHi,mgRHHmg çUQ ( çQ, mRN.,eFNmHe., eU ( çQ, H.wQR,He., 3gRHFQ.mRHsUQ, ,QM8Q .Q 3N, )mRQd NU 3RQMHQR N8eRçd U. MgFN.H,MQ mR-, 3ReMQmmQURd çU GNHm sUhH .hQ.mRN".Q

sUhU.Q RgçUFmHe. 3NRmHQQ çQ N çQ,FQ.çN.FQr V. mRNwNH RgFQ.m ,UR N ,QMHi,mgRHHmgd

Fe.çUHm çN., .emRQ N8eRNmeHRQ N MH, Q. gwHçQ.FQ Q, 3eH.m, ,UHwN.m,d sUH e.m RQ.GeRFg .emRQ Fe.wHFmHe. sUQ FQ MgFN.H,MQ Q,m 3QUmi)mRQ NU,,H H.mgRQ,,N.md weHRQ M)MQ MQHQURd sUQ hH.FeM3NmH8HHmg Fvme3N,MHsUQ é

f» PQ, mRN.,eFNmHe., 3QUwQ.m )mRQ GNFHQMQ.m 3ReçUHmQ, Qm H,egQ,r EwQF FQRmNH., 3ReFgèçg,d U. ,3QRMNme2e - çQ ,UR çQU4 çhU. MôQ HRRNçHg Q,m 3eRmQUR çhU.Q mRN.,eFNmHe.r

k» PQ 3eURFQ.mNyQ çQ gmNHmg çQ, QM8Rve., çX ( FQ mv3Q çhN8QRRNmHe., FxReMe,eMHsUQ, wNRHQ çQ f' _ ( z' _ Qm 3U,d Q. Ge.FmHe. çQ N mNHQ çQ, ,QyMQ.m, çQ FxReMe,eMQ, HM3HèsUg, çN., N mRN.,eFNmHe.r

àd oxNsUQ mRN.,eFNmHe. Q,m mRN.,MH,Q ,eHm ( N memNHmgd ,eHm ( N MeHmHg çQ N yg.gRNmHe. ,UHwN.mQd Q 3eURFQ.mNyQ gmN.m Ge.FmHe. çQ, FxReMe,eMQ, HM3HsUg, çN., N mRN.,eFNmHe.r

9» oxNsUQ mRN.,eFNmHe. 3ReçUHm U. mNU4 çgGH.H çQ gmNHmgd NwQF U. gFNRm çQ c f' ( f' _r oQ mNU4 RQ,mQ 3RNmHsUQMQ.m Fe.,mN.m çhU.Q yg.gRNmHe. ( hNUmRQr

'» PQ, N.HMNU4 3eRmQUR, çQ mRN.,eFNmHe., .Q Me.mRQ.m 3N, çQ ,Hy.Q çhH.GgRHeRHmg 3NR RN33eRm NU4 N.HMNU4 .eRMNU4r EU Fe.mRNHRQd H Q4H,mQd H.xgRQ.m ( FQ ,v,m-MQd U. MgFN.H,MQ çQ ,gQFmHe. çQ, H.çHwHçU, Q, 3U, NçN3mg,r

j» TN., U.Q ,eUFxQd çQU4 mRN.,eFNmHe., çHGGgRQ.mQ,d Qm 3QUmi)mRQ çNwN.mNyQd 3QUwQ.m ,Q FeM8H.QR ( N ,UHmQ çQ FQRmNH., FReH,QMQ.m,r TN., FQ FN,d Q, 3eUweHR, gmNU4 çQ, çQU4 mRN.,eFNmHe., ,hN°eUmQ.md 3eRmN.md çN., FQRmNH., FN,d N gmNHmg ( 3R-, çQ f''_r

:» pNR N FeM8H.NH,e. çQ FQRmNH.Q, mRN.,eFNmHe., NwQF FQRmNH., GNFmQUR, RgFQ,,HG,d e. 3QUm e8mQ.HR çQ, Hy.gQ,d sUH .Q çe..QRe.m sUQ çQ, MôQ,d N3R-, FQRmNH.Q, FeM8H.NH,e., çQ FReH,QMQ.m,r

z» A.GH.d çQR.HQR GNHmd MNH, .e. Q MeH., HM3eRmN.md Q, mRN.,eFNmHe., 3QUwQ.m )mRQ e8mQ.UQ, FxQ2 meUmQ, Q, Q,3-FQ, N.HMNQ,d Qm 3N, ,QUQMQ.m FxQ2 Q, MeU,mHsUQ,r A. GNHmd Q, MeU,mHsUQ,d 3e,,gçN.m ,QUQMQ.m mReH, 3NHRQ, çQ FxReMe,eMQ,d .hNçMQmmQ.m sUhU. .eM8RQ HMHmg çQ mv3Q, çQ mRN.,eFNmHe.,r TQ, N.HMNU4 ( .eM8RQ çQ FxReMe,eMQ, 3U, gQwg çe.è.QRNHQ.m U.Q wNRHN8HHmg 3U, GeRmQ sUN.m NU4 mv3Q, çQ mRN.,eFNmHe.,r

112

H. LAVEN

Des expériences en cage et des calculs sur ordinateur nous ont montré que le lâcher de mâles porteurs d'une translocation, à raison d'un de ces mâles pour un mâle normal, amènera une population stable à 25 % de sa taille initiale, et ceci pour des lâchers pendant une seule génération, à 2,4 % après des lâchers pendant deux généra

tions, à 1,1 % après des lâchers pendant trois générations, mais seulement à 7,5 % de

la taille initiale après lâchers pendant quatre générations. Aussi, on ne pourra faire les

lâchers que pendant trois générations. La vitesse avec laquelle on obtiendra la taille

minimale de la population dépend du degré de létalité en relation avec le type de trans

location utilisé. Avec un degré de létalité de 50 %, cela nécessitera environ douze

générations ; avec un degré de 80 %, quatre générations. On peut obtenir un résultat

encore meilleur par des lâchers à des taux plus faibles, par exemple un mâle porteur d'une translocation pour deux mâles normaux. Le lâcher au cours d'une seule généra

tion de trois translocations différentes, ayant toutes un degré de létalité de 50 %, à

raison d'une translocation pour deux mâles normaux, conduirait à l'éradication totale en six générations. Des mâles porteurs de deux translocations différentes, chacune avec

un degré de létalité de 50 %, entraîneront la disparition totale d'une population en à

peu près quatre générations. Il reste à savoir, par les essais sur le terrain, si ces calculs et ces prévisions se

confirmeront dans les conditions naturelles, mais, d'après nos différentes expériences

en cage avec des petites populations, nous sommes certains qu'ils se confirmeront. Le dernier groupe de mécanismes génétiques, ceux qui agissent à l'intérieur d'une espèce lors des stades ultérieurs du développement, ne nécessite que quelques remar

ques. Des gènes isolés, à effet délétère au cours de la vie larvaire, nymphale ou ima-

ginale, ne peuvent être introduits dans une population qu'à l'état récessif dans la

condition hétérozygote, sinon les animaux lâchés montreraient rapidement l'effet pré

judiciable et seraient ainsi plus faibles ou non viables. Un très faible pourcentage de

la seconde génération matérialisera ce caractère, à savoir la partie de la population

devenue homozygote pour ces gènes. On peut considérer également les létaux conditionnels comme des mécanismes de

lutte possibles. Si la létalité est produite par des gènes récessifs, les mêmes remarques

que pour tous les gènes récessifs s'appliquent alors. Nous ne pouvons espérer obtenir un plein succès, par une telle méthode, que si nous trouvons des létaux conditionnels dominants. Mais, dans ce cas, les conditions d'élevage en laboratoire doivent être telles que les dominants puissent faire l'objet d'une production de masse, sans effet délétère. En dernier lieu, nous citerons les mécanismes dus à des systèmes polyfacto- riels. Le phénomène de distorsion du taux des sexes peut servir d'exemple. Des obser

vations relatives à un tel cas chez Aedes aegypti ne peuvent être interprétées qu'en

supposant que l'effet de ce que l'on appelle la dérive génétique puisse être contrebalancé

par d'autres facteurs. Si, par exemple, il a été possible d'introduire le facteur de distor sion du taux des sexes dans une population en cage pour une durée indéfinie, dans une deuxième population, pour quelques générations seulement, et pas du tout dans une troisième population le contrepoids dû aux autres facteurs est alors manifeste. On doit considérer encore avec une grande prudence de telles observations en cage. Les souches uAIASctVA ÉDCOAPPA AS PVSSA uAIASctVA ''p çQ N8eRNmeHRQ .Q Fe.mHQ..Q.m sUhU.Q GRNFmHe. çQ N wNRHN8HHmg .NmURQQ çQ hQ,3-FQr c ,QM8Q wRNH,QM8N8Q sUQ N ,Q.,H8HHmg çQ N 3RQMH-RQ 3e3UNmHe. çQ N8eRNmeHRQ NU

GNFmQUR çQ çH,meR,He. çU mNU4 çQ, ,Q4Q, Q,m çUQ ( hN8,Q.FQ memNQ çN., U.Q 3e3UNmHe.

çQ GNFmQUR, çQ RgyUNmHe.d sUQ N çQU4H-MQ 3e3UNmHe. .Q Fe.mHQ.çRNHm sUhU.Q 3NRmHQ çQ FQU4iFH Qm sUQ N mReH,H-MQ Q, NURNHm Fe.,QRwg, Q. memNHmgr oeMMQ.m 3eUwe.,i.eU, )mRQ ,XR, çQ N ,mRUFmURQ ç1U.Q 3e3UNmHe. .NmURQQ RQNmHwQMQ.m ( FQ, GNFmQUR, çhgsUHH8RQ ·

0Q .Q ,QRNH, 3N, ,UR3RH, ,hH ,Q mReUwNHm sUQ N GRgsUQ.FQ çQ FQ, GNFmQUR, e33e,g, wNRHQ

çhU. N.HMN ( hNUmRQr PhH.mReçUFmHe. çhU. GNFmQUR çQ çH,meR,He. çU mNU4 çQ, ,Q4Q, çN.,

U.Q 3e3UNmHe. NURNHm 3eUR Rg,UmNm sUhU.Q 3NRmHQ çQ N 3e3UNmHe. ,QRNHm H.GUQ.FgQ

3NR UHd Qm .e. hNUmRQd MNH,d N3R-, U. .eM8RQ H.Fe..U çQ yg.gRNmHe.,d N 3e3UNmHe.

Q.mH-RQ RQmeUR.QRNHm ( hgmNm .eRMNd çU GNHm sUQ N 3NRmHQ çQ N 3e3UNmHe. sUH .hQ,m 3N, H.GUQ.FgQ 3NR Q GNFmQUR çQ çgR-yQMQ.m Q,m NwN.mNygQr PQ mN8QNU k ,Q 3Re3e,Q çQ Rg,UMQR U. FQRmNH. .eM8RQ çQ, Fe.,HçgRNmHe., yg.gRNQ, GNHmQ, °U,sUh( 3Rg,Q.m Q. FQ sUH Fe.FQR.Q Q, çHGGgRQ.m, ,v,m-MQ, yg.gmHsUQ,

Tableau 2

1+iéoilSfq %u6 %SRR2euqlu6 .2lhf%u6 %u éollu m2q2lSaou qoe.çHmHe., é U. ôFxQR çQ MôQ,d NwQF U. mNU4 çQ fef7

OgFN.H,MQ

lNQUR çQ N gmNHmg N3R-, U. ,QU FReH,QMQ.mPgmNHmg QGGQFmHwQ ( N fRQ eU NkQ yg.gRNmHe.SQFx.HsUQ (N33HsUQRoeXm,FeM3NRg, c.FeM3NmH8HHmg rrrrrrrrrf'' ù'' _d fQR yg.rPôFxQR,Fe.mH.U,o

LmgRHHmg H.çUHmQ qRNçHNè

mHe. eU FxHMHe,mgRHH,Ni mHe.7 rrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrf''_'d:' _d RQ yg.rPôFxQR,Fe.mH.U,o o o

LQMH,mgRHHmg qmRN.,eFNèmHe.,7

rrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrà'i f'' _f'i'' _d fQR yg.rON4HMUM à ôFxQR,o u-.Q, gmNU4 rrrrrrrrrrrr$fd9 _d kQ yg.rPôFxQR,Fe.mH.U,o

3e,,H8Q, UmHH,N8Q, FeMMQ mQFx.HsUQ, çQ UmmQr PQ, çHGGgRQ.mQ, Fee..Q, çe.è

.Q.m N MQ,URQ çQ N gmNHmg e8,QRwgQ 3eUR FxNsUQ ,v,m-MQ ( N ,UHmQ çhU. ,QU FReHè ,QMQ.md N gmNHmg QGGQFmHwQ ( N 3RQMH-RQ eU ( N ,QFe.çQ yg.gRNmHe. N3R-, U. ôFxQR

çQ MôQ, çN., U. RN33eRm çQ fefd Qm Q 3RH.FH3Q sUH çeHm )mRQ N33HsUg çN., çQ,

MgmxeçQ, çQ UmmQ QGGQFmHwQr oQ mN8QNU MQ.mHe..Qd çQ 3U,d çN., N çQR.H-RQ Fee..Qd U.Q H.çHFNmHe. N33Re4HMNmHwQ Fe.FQR.N.m Q, çg3Q.,Q, RQNmHwQ, ( FxNsUQ 3ReFgçgr PhH.è FeM3NmH8HHmgd N ,QMHi,mgRHHmg Qm Q, y-.Q, gmNU4 ,e.m çQ, mQFx.HsUQ, N,,Q2 3QU FeXè mQU,Q,d FNR QQ, .Q .gFQ,,HmQ.m sUhU.Q 3ReçUFmHe. çQ MN,,Qr SN.çH, sUQ N mQFx.HsUQ çQ, MôQ, ,mgRHQ, eU ,mgRHHmg H.çUHmQ RgFNMQ çQ, çg3Q.,Q, ,U33gMQ.mNHRQ, qgsUH3QMQ.m, EHHBVoq ,o LB.Bq-QCVCé-o 'GtB-Ho oQ ICtPB.:o qpNRH,7d mr 9jd .» à &-qz 114

H. LAVEN

à rayons X et à radiations y et à fonctionnement continu). Une donnée de ce tableau

pourrait provoquer un certain étonnement, sinon l'incrédulité, à savoir la valeur de

la létalité effective à la première génération, après un lâcher de mâles stériles. Cette

valeur est tirée d'une récente publication de Patterson, Lofgren et Boston, concernant un essai, dans une cage placée sur le terrain, de lutte contre Culex pipiens fatigans, par

utilisation de mâles chimiostérilisés (Mosq. News, 28, 1968, 540). Ils lâchèrent pendant

deux mois, ce qui correspond à peu près à trois générations, des mâles dans une popu

lation quasi naturelle, à raison de vingt mâles stériles pour un mâle normal. Après

deux mois de lâchers, ils trouvèrent 52 % des pontes qui étaient stériles. S'ils avaient

effectué leurs lâchers pendant tout ce temps, à raison d'un mâle stérile pour un mâle

normal, ils n'auraient obtenu par cette méthode qu'une simple réduction de 2 % de la productivité. En supposant que l'expérience ait été poursuivie sans accident pendant

trois générations, le pourcentage de 0,75 pour une génération est déjà quelque peu

surestimé.

Nous avons jusqu'ici considéré les méthodes de lutte génétique théoriquement

possibles sous les aspects suivants : tout d'abord, nous les avons distinguées compte

tenu de leur efficacité probable sur le terrain. Nous étions arrivés à la conclusion que

des mécanismes interspécifiques ne seront guère utiles pour la lutte, car les barrières

interspécifiques sont si complexes qu'on ne peut pratiquement pas les manipuler.

Ensuite, nous avons comparé les mécanismes intraspécifiques suivant leur efficacité

pour réduire une population. Les chances d'utiliser des gènes délétères particuliers

sont très faibles, et les systèmes polyfactoriels ne peuvent très probablement exercer

qu'une influence passagère sur une population, voire même aucune. La technique

des mâles stériles a une valeur limitée, lorsque la perte de vigueur et de compétitivité

des animaux stériles ne peut être maîtrisée. Cependant, des aberrations chromosomi

ques produites artificiellement, telles que des translocations ou des inversions, peuvent être considérées comme des mécanismes prometteurs. Personnellement, je pense qu'ils

sont d'efficacité aussi bonne ou seulement légèrement inférieure à celle du phénomène

naturel d'incompatibilité cytoplasmique. Le troisième aspect, celui des dépenses, n'a

été abordé que très rapidement, mais il ne devrait pas être négligé, particulièrement

dans les programmes de lutte dans les pays en voie de développement. Intentionnelle ment, je n'ai pas considéré la possibilité de corriger les désavantages de l'une ou de l'autre méthode en effectuant des lâchers à des taux supérieurs à 1/1, comme on l'a quelquefois suggéré. De telles suggestions ne sont pas réalistes si l'on tient compte du

nombre très élevé d'individus déjà nécessaire pour un lâcher à un taux de 1/1.

Peut-être ne serait-il pas superflu de mentionner que l'opération, dans tous les cas de

lutte génétique, est toujours la même, à savoir des lâchers répétés de nombres appro

priés d'animaux préparés génétiquement. Dans certains cas, on n'utilise que des mâles,

par exemple pour la plupart des moustiques, car les lâchers de femelles augmenteraient la nuisance ou le danger de la transmission de la maladie. Si on a découvert ou exploité un mécanisme efficace de lutte génétique, dans le cas d'une espèce nuisible déterminée, il faut prendre en considération un dernier aspect du problème, celui de l'époque des lâchers, compte tenu des densités de la population. uAIASctVA ÉDCOAPPA AS PVSSA uAIASctVA''»

0Q .Q weUçRNH, 3N, Q.mRQR çN., çQ, Fe.,HçgRNmHe., mxgeRHsUQ, ,UR Q, mNU4 çQ RQ3Reè

çUFmHe. Qm Q, 3emQ.mHQ, çQ RQ3ReçUFmHe. çhU.Q Q,3-FQ çN., N .NmURQr 0Q weUçRNH, 3UmYm

HU,mRQR sUQsUQ, GNHm, ,HM3Q, Fe.FQR.N.m Q, GUFmUNmHe., çQ 3e3UNmHe. FxQ2 Q MeU,è mHsUQ RGVoh P-P-oHq 1BQ-éBHq Qm QUR, Rg3QRFU,,He., ,UR N UmmQr D. ,NHm mR-, 8HQ. sUQ FQ MeU,mHsUQd FeMMQ ( 3QU 3R-, meU, Q, NUmRQ,d .Q 3Rg,Q.mQ 3N, N M)MQ çQ.,Hmg çQ

3e3UNmHe. meUm NU e.y çQ hN..gQr TN., Q ,Uç çQ hc.çQd 3NR Q4QM3Qd N çQ.,Hmg N

3U, gQwgQ Q,m e8mQ.UQ Q. çgFQM8RQr pQ.çN.m Q, ,H4 MeH, ,UHwN.m,d Q .eM8RQ çQ,

FN3mURQ, çN., Q, MNH,e.,i3H-yQ, çHMH.UQ 3ReyRQ,,HwQMQ.m Qm 3N,,Q çhU. MN4HMUM çQ k9dk ( 'd9z H.,QFmQ 3NR xeMMQ Qm 3NR xQURQr V.Q FxUmQ ,QM8N8Qd MNH, 3N, NU,,H HM3eRmN.mQd 3eUR ,H4 MeH, Fe.,gFUmHG,d N gmg e8,QRwgQ ( CN.yee.r TQ, Fe.çHmHe., Q4mgè RHQURQ, çgGNweRN8Q, ,e.m gwHçQMMQ.m N FNU,Q çQ FQ çgFH.d mR-, 3Re8N8QMQ.m N çHMHè .UmHe. çQ, y"mQ, NRwNHRQ, eR, çQ N ,NH,e. ,-FxQr ThU.Q GNâe. yg.gRNQd N 3ReçUFmHe. .QmmQ çN., FQ, 3e3UNmHe., Q,md çhU.Q MN.H-RQ Fe.,mN.mQ Qm 3eUR U.Q e.yUQ 3gRHeçQd H.GgRHQURQ ( fr AQ .Q 3eURRNHm )mRQ NUyMQ.mgQ sUQ 3NR ,U33RQ,,He. çQ, GNFmQUR, gFeeè yHsUQ, çgGNweRN8Q,r c ,QM8Q N,,Q2 HM3Re8N8Q sUhU.Q RgçUFmHe. UmgRHQURQ 3NR U.Q

MgmxeçQ çQ UmmQd sUQQ sUhQQ ,eHmd 3UH,,Q GNHRQ H.mQRwQ.HR çQ, GNFmQUR, çg3Q.çN.m çQ

N çQ.,Hmgr ohQ,m 3eURsUeHd ,H e. Q.wH,NyQ çQ, ôFxQR, Fe.mRQ RGVoh çN., FQ, Q.çReHm,d

H, çQwRe.m )mRQ QGGQFmUg, eR, çQ N e.yUQ 3gRHeçQ çQ çgFH. çQ N 3e3UNmHe.r V. mQ ,URFRe"m çQ çHMH.UmHe. çQ N 3ReçUFmHe. .g çQ hQ,3-FQ NURNHm NeR, ,N 3QH.Q QGGHFNFHmg NU FeUR, çU çgFH.r TN., Q, FN, Fe.,HçgRg, HFHd H ,QM8Q wRNHMQ.m 3e,,H8Q çQ 3NRwQ.HR ( hgRNçHFNmHe. memNQ NwQF U.Q MgmxeçQ sUH HM3e,Q ,QUQMQ.m U.Q GNH8Q gmNHmg NççHè mHe..QQ çN., N 3e3UNmHe.r TQ, FNFU, ,UR eRçH.NmQURd ,HMUN.m 1UmHH,NmHe. çhU.Q mRN.,eFNmHe. ( '' _ çQ gmNHmg Qm çQ, ôFxQR, 3Q.çN.m mReH, yg.gRNmHe.,d Rgw-Q.m hgRNè çHFNmHe. N 3U, RN3HçQ Q. çQU4 MeH, Q.wHRe.r c RQ,mQ ( çgMe.mRQR ,H FQ,

3RgwH,He., ,Q RgNH,QRe.mr 0Q ,UH, 3QH.QMQ.m Fe.,FHQ.m çU GNHm sUQ FQ, FNFU, mxgeRHsUQ,

.gFQ,,HmQ.m FQRmNH.Q, FeRRQFmHe., NwN.m sUhH, 3UH,,Q.m )mRQ N33HsUg, ( çQ, Q,,NH, ,UR Q mQRRNH.r A. 3RQMHQR HQUd çN., FQ, FNFU,d U. GNHm .hN 3N, gmg 3RH, Q. Fe.,HçgRNmHe.d ( ,NweHR sUhU.Q 3e3UNmHe. .NmURQQ FeM3RQ.ç çQ, GQMQQ, çg°( GgFe.çgQ,r oQQ,iFH .Q ,QRe.m 3N, meUFxgQ, 3NR Q, ôFxQR,r ohQ,m 3eURsUeH hHM3NFm çQ, N.HMNU4 ôFxg, .Q ,Q MN.HGQ,mQRN 3QH.QMQ.m sUQ eR,sUQ FQ, GQMQQ, çH,3NRN"mRe.mr CQ,mQ N sUQ,mHe. çQ ,NweHR °U,sUh( sUQ 3eH.m FQm HM3NFm 3QUm )mRQ N..Ug 3NR Q, GNFmQUR, çg3Q.çN.m çQ N çQ.,Hmgr TN., FQRmNH.Q, ,HmUNmHe.,d FeMMQ FQQ, MQ.mHe..gQ, 3U, xNUmd QUR RYQ 3QUm )mRQ MH.HMQ & çN., çhNUmRQ, ,HmUNmHe.,d H 3QUm RQ.çRQ N8,eUMQ.m .U hQGGQm çQ, MQ,URQ,

çQ UmmQr

quotesdbs_dbs42.pdfusesText_42
[PDF] genetique des haploides cours pdf

[PDF] génétique formelle dihybridisme

[PDF] coefficient de reflexion et transmission en puissance

[PDF] coefficient de réflexion formule

[PDF] coefficient de réflexion onde électromagnétique

[PDF] coefficient de réflexion verre

[PDF] génétique formelle définition

[PDF] rapport jury concours adjoint administratif education nationale

[PDF] oral adjoint administratif interne education nationale

[PDF] rapport jury adjoint administratif externe

[PDF] concours adjoint administratif education nationale 2016

[PDF] rapport de jury adjoint administratif 2eme classe

[PDF] reflexion totale definition

[PDF] génétique moléculaire exercices corrigés pdf

[PDF] circuit de refroidissement moteur diesel pdf