Coefficients de réflexion et transmission air / verre
tan ?iB = n2/n1=3/2=> ?iB = 563°. R// ? 0 pour une large plage autour de ?iB la réflexion devient importante en incidence rasante. ? Verre / air (n1 > n2
4 Caractéristiques du verre et expressions clés du domaine de la
Le verre se distingue par sa grande perméabilité au rayonnement dans le spectre solaire. Dans la pratique Transmission
Chapitre III Optique Physique
réflexions (ou les transmissions) successives des deux dioptres de la lame. coefficient de réflexion du dioptre air/verre est négatif:.
VERRE POUR FAÇADES 2020
Plus le coefficient d'ombrage est faible moins il y a de gain de chaleur et donc moins de risque de surchauffe. Sélectivité (Se). Rapport entre la transmission.
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coefficient de réflexion du dioptre air/verre est négatif: Ce signe – se traduit par un déphasage supplémentaire (?) qui contribue dans le chemin optique de
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Pour minimiser des déperditions d'énergie et donc obtenir une isolation thermique maximale il faut que le coefficient de transmission thermique U du vitrage
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du verre Le « matériau verre » dans son utilisation en tant que quantifiée par le coefficient de réflexion du verre en fonction de
Quel est le R du verre ?
CouchesUnités m2.°C / W Matériaux R = 1/z 1 verre 0,174 2 air 0,667 Comment calculer le verre ?
On fait donc le calcul suivant : Superficie x Épaisseur x Masse volumique du verre = 1.5 m² de superficie x 8 mm x 2.5 = 30 kg. Si vous ne savez pas prendre les mesures de votre vitrage, vous pouvez vous référer aux exemples ci-dessous.Qu'est-ce qu'un vitrage 4-16 4 ?
Quant au format 4/16/4, il signifie qu'il y a 2 vitres de 4mm d'épaisseur, séparées par 16mm d'air, d'Argon ou d'un autre gaz selon le type de vitrage.- La conductivité thermique du verre vaut 1 W/(m K). Il ne s'agit donc pas d'un matériau isolant puisque sont considérés comme tels des matériaux dont la conductivité thermique est inférieure à 0,065 W/(m K).
Les verres à couches, 2ème partie
Serge Etienne, Laboratoire de Physique des Matériaux, UMR CNRS 7756, NancyPôle Verrier/Cerfav, février 09
Les verres à couches, 2ème partie
Par Serge ETIENNE
Laboratoire de Physique des Matériaux, UMR CNRS 7756, NancySommaire
1 - Les verres à couches pour l'isolation thermique renforcée et le contrôle
solaire1.1 - Le verre et le rayonnement solaire
1.1.1 - Introduction et définitions
1.1.2 - Les vitrages à faible émissivité (appelés aussi peu émissifs)
1.1.3 - Mode de dépôt et performance
1.1.4 - Les produits industriels
1.1.5 - Quelques produits commercialisés
1.1.6 - Les économies d'énergie
1.1.7 - La transmission spectrale
1.2 - Aspects théoriques
1.2.1 - Notions sur les transferts thermiques
1.2.2 - Le problème du transfert de chaleur à travers un vitrage
1.2.3 - Emissivité, absorbance et rayonnement thermique du 'corps noir'
1.2.4 - Principe de l'écrantage au rayonnement par un film peu émissif
2 - Les vitrages électrochromes
2.1 - Introduction
2.2 - Les vitrages 'obturateurs' à cristaux liquides
2.3 - Le vitrage électrochrome 'assombrissant'
3 - Les vitrages thermochromes : vers un contrôle solaire 'intelligent'
3.1 - Introduction : la thermochromie
3.2 - Les dépôts et couches thermochromes pour vitrages
3.3 - Autres variétés de vitrages thermochromes
4 - Modification des propriétés optiques du verre par dépôts multicouches
diélectriques (transparents)4.1 - Introduction
4.2 - Applications pratiques des traitements 'anti-reflets'
4.2.1 - Dans le domaine du bâtiment et de l'architecture
Les verres à couches, 2ème partie
Serge Etienne, Laboratoire de Physique des Matériaux, UMR CNRS 7756, NancyPôle Verrier/Cerfav, février 09
4.2.2 - Dans le domaine de l'optique
4.2.3 - Dans le domaine des énergies renouvelables
4.3 - Applications pratiques des traitements 'semi-réfléchissants' et 'réfléchissants'
4.4 - Applications pratiques des traitements réfléchissants sélectifs
4.5 - Aspects théoriques : le coefficient de réflexion d'une surface de verre
4.6 - Aspects théoriques : les dépôts simples 'monocouches'
4.6.1 - Traitement antireflet
4.6.2 - Traitement réfléchissant
4.7 - Les dépôts 'multicouches'
4.7.1 - Traitement anti-reflet
4.7.2 - Couches à fort coefficient de réflexion:
4.7.3 - Traitement pour réflexion sélective
5 - Le vitrage autonettoyant
5.1 - Introduction
5.2 - Principe d'un vitrage autonettoyant
5.3 - Caractéristiques et techniques de dépôt du film autonettoyant TiO
25.4 - Quelques produits industrialisés
5.5 - Aspects théoriques des effets photocatalytique et hyperhydrophile de l'oxyde de
titane6 - Les miroirs
6.1 - Introduction
6.2 - Historique
6.3 - Fabrication des miroirs
6.4 - Les miroirs 'sans tain'
Les verres à couches, 2ème partie
Serge Etienne, Laboratoire de Physique des Matériaux, UMR CNRS 7756, NancyPôle Verrier/Cerfav, février 09
1 - Les verres à couches pour l'isolation thermique renforcée et le
contrôle solaire1.1 - Le verre et le rayonnement solaire
1.1.1 - Introduction et définitions
L'énergie du rayonnement solaire reçu sur Terre est constituée approximativement de 43% de lumière visible (longueurs d'onde comprises entre 400nm et 800nm), de 52% de rayonnement InfraRouge (longueurs d'onde supérieures à 800nm) et de 5% d'UltraViolet (longueurs d'onde inférieures à 400nm).Figure 1: Puissance spectrale du
rayonnement solaire reçu sur Terre.En encart : puissance spectrale rayonnée
par des corps à différentes températures (loi de Stefan). L'essentiel de la puissance est rayonnée en InfraRouge lointains (grandes longueurs d'onde).Les verres à couches, 2ème partie
Serge Etienne, Laboratoire de Physique des Matériaux, UMR CNRS 7756, NancyPôle Verrier/Cerfav, février 09
Pour réduire l'échauffement à l'intérieur des locaux (et des véhicules) dû au rayonnement
solaire (surtout pendant les mois d'été) on utilise depuis longtemps des vitrages absorbantpréférentiellement le rayonnement infrarouge (IR). C'est le cas des vitres 'teintées' utilisées
dans le domaine du bâtiment mais aussi des transports. L'absorption du rayonnement infrarouge par les verres teintés est due aux ions Fe 2+ dans la masse du verre, qui leur donne une coloration verdâtre. L'inconvénient de cette méthode est que le verre absorbant lerayonnement s'échauffe et, puisque sa température s'élève, réémet un rayonnement IR vers
l'intérieur des locaux ce qui produit un échauffement supplémentaire qui s'ajoute à celui
produit par conduction et convection dans l'air du local.Une méthode plus efficace, qui a tendance à se généraliser, pour contrôler le transfert
d'énergie par rayonnement à travers un vitrage est d'utiliser des verres revêtus d'une couche à
faible émissivité. Les dépôts à faible émissivité contribuent à l'isolation thermique déjà
obtenue grâce à la structure en doubles (et éventuellement triples) vitrages (diminution de la
conduction et de la convection) : c'est l'isolation thermique 'renforcée'.Les caractéristiques d'un vitrage sont :
- le coefficient de transmission lumineuse (lumière visible) TL - le facteur solaire g (ou FS) - le coefficient de transmission énergétique U - l'émissivité La valeur du coefficient U est essentiellement déterminée par la structure du vitrage (double ou triple, l'épaisseur des vitres et des espaces et la nature du gaz de remplissage). Les couches à faible émissivité participent à l'isolation thermique.1.1.2 - Les vitrages à faible émissivité (appelés aussi peu émissifs)
Dans le domaine du bâtiment, les couches à faible émissivité (réfléchissant préférentiellement
l'IR mais transparents dans le domaine visible) permettent d'éclairer une pièce par la lumière
du soleil tout en limitant l'échauffement en été ainsi que les déperditions d'énergie en hiver.
Pour produire des vitres à faible émissivité, on utilise généralement des verres clairs (de type
'float') qui sont revêtus d'un dépôt (soit de type pyrolytique, soit par procédé PVD magnétron) d'un métal ou d'un oxyde métallique qui réduit l'émissivité du verre.Ainsi:
- dans les climats froids, la chaleur générée par le rayonnement solaire et les appareils de
chauffage est gardée à l'intérieur. - dans les climats chauds, le transfert de chaleur depuis l'extérieur est réduit. En contribuant à la réduction de la valeur du coefficient U (voir normes et standards), lesdépôts à faible émissivité participent aux économies d'énergie en réduisant la consommation
de chauffage en hiver et de climatisation en été. Pour optimiser les économies d'énergie, il
faut tenir compte non seulement de l'émissivité mais aussi du facteur solaire ainsi que du choix de la face du vitrage (face 2 ou 3) qui doit recevoir la couche.Les premiers vitrages à faible émissivité ont été réalisés plutôt pour minimiser les dépenses de
chauffage. Ils présentaient un facteur solaire g et un facteur de transmission lumineuse TLLes verres à couches, 2ème partie
Serge Etienne, Laboratoire de Physique des Matériaux, UMR CNRS 7756, NancyPôle Verrier/Cerfav, février 09
élevés. Ces vitrages des vitrages à basse émissivité et haute transmission. Ils devaient donc
transmettre les longueurs d'onde du rayonnement solaire (visible et proche InfraRouge, voir figure 1) mais arrêter le rayonnement InfraRouge lointain à grandes longueurs d'onde produits par les appareils de chauffage et autres corps terrestres (voir figure 1).Actuellement, dans les immeubles dédiés au secteur d'activité tertiaire (bureaux) on recherche
à minimiser les gains solaires, tout en gardant une bonne transmission lumineuse et une bonneisolation. Les vitrages correspondant doivent donc transmettre la lumière visible, mais arrêter
(donc réfléchir) les InfraRouges du rayonnement solaire et les InfraRouges lointains (voir Figure 1). Il s'agit de vitrages à faible émissivité sélectifs.Si en outre la couche à faible émissivité sélective est déposé sur une vitre teintée ou si le
coefficient de réflexion de la couche est augmentée, on obtient un vitrage à basse émissivité
sélectif et à basse transmission.1.1.3 - Mode de dépôt et performance
Comme expliqué en introduction, un verre revêtu d'une couche à faible émissivité réfléchit la
partie du spectre à grande longueur d'onde (IR). Le dépôt à faible émissivité est un mince film
métallique ou d'oxyde métallique. Ce dépôt peut être de type pyrolytique (CVD) ou obtenu
par pulvérisation (PVD). Le dépôt pyrolytique est plus résistant, plus commode à manipuler et
à fabriquer. Le dépôt obtenu par pulvérisation est plus fragile mais présente de meilleures
performances. Le dépôt pyrolitique est appelé 'couche dure' et le dépôt PVD est appelé
'couche tendre' ou encore 'couche douce'. Par dépôt, on obtient facilement des valeursd'émissivité faibles e = 0,2 (et même 0,04 pour des couches 'tendres') alors que l'émissivité
d'un verre usuel non traité est de l'ordre de 0,8 à 0,9 (typiquement 0,89).1.1.4 - Les produits industriels
Il existe deux familles de vitrage à faible émissivité (low-e glazing en anglais) : - Les verres à couches classe CLa couche est déposée sous vide (dépôt PVD magnétron). Il s'agit d'une couche dite 'tendre'.
Pour obtenir un vitrage de sécurité à faible émissivité, le verre est trempé mais la trempe doit
avoir lieu avant le dépôt de la couche afin de ne pas détériorer celle-ci. Ces couches sont plus
performantes en termes d'isolation thermique que les couches dites 'dures' mais elles doivent être utilisées uniquement en double vitrage car elles sont délicates. - Les verres à couches classe ALa couche est de type pyrolytique, déposée 'en ligne' à chaud pendant que la température du
verre est encore au voisinage de 600°C. Ce dépôt est appelé couche 'dure'. Le verre peut être
trempé après le dépôt de la couche. La trempe thermique de ces verres classe A de type pyrolytique est plus délicate que celle deverres classiques non traités. En effet, la trempe thermique pose des problèmes engendrés par
la dissymétrie de rayonnement des deux faces (revêtue et non revêtue). La chauffe symétrique
nécessaire pour éviter une déformation du verre impose des consignes de chauffagedifférenciées sur les deux faces. De plus, pour ne pas dégrader la couche à faible émissivité, la
Les verres à couches, 2ème partie
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température atteinte avant refroidissement ne doit pas dépasser 600°C (contre près de 650°C
pour la trempe thermique d'un verre clair classique). Il en résulte qu'un refroidissement plus rapide s'impose pour obtenir un verre trempé. Tableau récapitulatif des propriétés comparées des deux types de couches / revêtement 'dur' (pyrolytique) avantages - bonne durabilité, manutention facile - la vitre traité peut être trempée - utilisation possible en simple vitrage inconvénients - valeur de U plus élevée - diffusion optique légèrement plus visible - coefficient de gain solaire plus élevé revêtement 'tendre' (dépôt PVD) avantages - transmission dans le visible élevée - bonne clarté, peu de diffusion - des coefficients U plus faibles (meilleure isolation) - jusqu'à 70% de transmission UV en moins comparée au vitrage standard - disponible en verre trempé et feuilleté inconvénients - fragile à la manipulation, précautions nécessaires pendant la fabrication du vitrage - doit être utilisé exclusivement en double (ou triple) vitrage1.1.5 - Quelques produits commercialisés
Plusieurs manufacturiers produisent des vitrages à faible émissivité. Citons par exemple : - AGC : gamme 'Planibel Low-E', trempable. La gamme 'Sunergy' est un verre à faiblefacteur solaire et à isolation thermique renforcée (la couche 'dure' à faible émissivité est
obtenue par pyrolise). - Pilkington : gamme 'Suncool'. La couche 'tendre' est déposée sous vide par procédémagnétron. Verre 'K Glass' (vitrage de faible émissivité à couche 'dure' qui peut être trempé
thermiquement) et verre 'Optitherm SN' (vitrage de très basse émissivité dont la surface, 2 ou
3 est recouverte d'argent et d'oxydes métalliques par pulvérisation cathodique sous vide).
- Velux : gamme 'Velux Low E 2 ', classe C. Les dépôts multicouches (diélectriques à base d'oxydes et métalliques) sont obtenus par pulvérisation cathodique sous vide. - PPG : gamme 'Sungate Low-E' - Guardian : gamme 'Clima-Guard' Le double vitrage 'low-e 1.1 neutralite' présente les caractéristiques: transmission lumineuse = 78%, facteur solaire = 65% (daprès la norme EN 410) et un facteur U = 1,1 W/m 2 .K (4/16/4 argon). La couche est de classe C. - Glaverbel : 'Planibel Low-E' - Saint-Gobain Glass (SGG) : gammes 'Planitherm', 'Cool-Lite K' et 'Planistar'.Les verres à couches, 2ème partie
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Dans ce cas, il s'agit d'un dépôt hors ligne par pulvérisation cathodique. Ces produits sont de
classe C. - Films plastiques métallisés réflecteursSi un vitrage est déjà en place sur un immeuble, il est encore possible d'obtenir un vitrage à
faible émissivité et réflecteurs en appliquant sur ce vitrage un film plastique mince revêtu
d'une couche à faible émissivité et à contrôle solaire. Ces films sont en principe utilisés
seulement pour la rénovation.1.1.6 - Les économies d'énergie
Près de 25% de la facture énergétique (chauffage et rafraîchissement) sont dus à la mauvaise
qualité des vitrages en termes d'isolation thermique. L'efficacité des vitrages en ce quiconcerne l'énergie est caractérisée par le coefficient U et le coefficient g (appelé SHGC pour
'Solar Heat Gain Coefficient' en anglais). Le coefficient g est exprimé par un nombre compris entre 0 et 1. Un faible coefficient g signifie moins d'apport de chaleur par le rayonnement solaire et plus d'effet d'ombrage. Les performances d'un vitrage isolant sont caractérisées par sa valeur U. Le coefficient U, exprimé en W/(m 2 .K) (watts par m 2 et par degré) représente le niveau de déperdition de chaleur. Ainsi la valeur U d'un simple vitrage classique est 5,8. La valeur U est 2,8 pour undouble vitrage ordinaire et 1,9 pour un double vitrage avec couche isolante à faible émissivité
déposée sur la face 3 (figure 2). La valeur de U est abaissée à 1,1 si la l'air entre les feuilles de
verre est remplacée par de l'azote. L'épaisseur totale d'un tel double vitrage est 24mm. Laquotesdbs_dbs42.pdfusesText_42[PDF] rapport jury concours adjoint administratif education nationale
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