[PDF] Leçon 915 : Classes de complexité. Exemples





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  • Quel est l'intérêt de l'échelle logarithmique ?

    Les échelles logarithmiques sont utiles lorsque les données que vous affichez sont nettement inférieures ou supérieures au reste des données ou lorsque les différences de pourcentage entre des valeurs sont trop importantes.
  • Qu'est-ce qu'une progression logarithmique ?

    Une échelle logarithmique est un système de graduation en progression géométrique. Chaque pas multiplie la valeur par une constante positive. De ce fait, la position sur l'axe d'une valeur est proportionnelle à son logarithme.
  • Si l'échelle décimale de Monoyer est très précise pour mesurer les acuités élevées, elle manque de sensibilité pour les basses acuités. Une échelle logarithmique est préférable pour décrire la fonction visuelle et facilite les statistiques.
Leçon 915 : Classes de complexité. Exemples

Leçon 915 : Classes de complexité. Exemples

Julie Parreaux

2018 - 2019[1]Carton, Langages formels, calculabilité et complexité.

[2]

Cormen, Algorithmique.

[3]

Floyd et Biegel, Le langage des machines.

[4]

Kleinber get T ardos,Algorithm design.

[5]

Papadimitriou, Comptutational complexity.

[6] Sipser ,Introduction to the Theory of Computation.Références pour la leçon

Le problème PSA est NP-complet

Théorème de SavitchDéveloppements de la leçon

Plan de la leçon

Introduction2

1 Classes de complexité 2

1.1 Problèmes de décisions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

2

1.2 Complexité d"une machines de Turing . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

3

1.3 Classes de complexité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

3

2 Complexité en temps :PvsNP3

2.1 Robustesse des classes temporelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

4

2.2 Notion deNP-complétude et conséquences théoriques . . . . . . . . . . . . . . . .4

2.3 Conséquence de laNP-complétude en pratique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4

2.4 Au delà de laNP-complétude : la classeEXPTIME. . . . . . . . . . . . . . . . . .5

3 Complexité en espace :PSPACE5

3.1 Robustesse des classes spatiales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

5

3.2 Notion dePSPACE-complétude et conséquences pratiques . . . . . . . . . . . . .5

3.3 Exploration de la classeP. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5

4 Hiérarchie6

Ouverture6

1

Motivation

Défense

Une première classification des problèmes en informatique est sa décidabilité ou non. Ce-

pendant, cette classification est grossière et une question naturelle a été de classifier les pro-

blème décidable en fonction de leur dureté : l"accessibilité dans un graphe et Presburger ce

n"est pas tout à fait le même problème. Les machines de Turing sont un outils permettant de réaliser cette classification : elles per-

mettent de définir la complexité d"un problème. Nous allons donc étudier les classes de com-

plexité en temps et en espace (les familles de problèmes qui ont des complexités équivalentes)

et leurs hiérarchies. Remarquons que nous nous intéressons à la complexité d"un problème et

non d"un algorithme et même si les deux notions sont très liées, l"étude précise d"une implé-

mentation ne nous intéresse pas (on souhaite uniquement mettre le problème dans une case).

Ce qu"en dit le jury

Le jury attend que le candidat aborde à la fois la complexité en temps et en espace. Il faut naturellement exhiber des exemples de problèmes appartenant aux classes de complexité in- troduites, et montrer les relations d"inclusion existantes entre ces classes, en abordant le carac-

tère strict ou non de ces inclusions. Le jury s"attend à ce que les notions de réduction polyno-

miale, de problème complet pour une classe, de robustesse d"une classe vis à vis des modèles

de calcul soient abordées. Se focaliser sur la décidabilité dans cette leçon serait hors sujet.

Introduction

Motivation: Classer les problème décidable en fonction de leur difficulté(la dif ficultéest de

définir la difficulté et la notion de problème plus dur qu"un autre)

Cadre: Problème décidable

Pré-requis: Machine de Turing (déterministe, non déterministe, à plusieurs rubans(elles ne

servent que pourNL(hors programme), si on en parle pas, on peut tout faire avec un seul ruban) ), exécution, configurations

1 Classes de complexité

Pour définir les classes de complexité, nous devons définir les problèmes de décision et

surtout soulever le problème du codage des entiers. Ensuite, nous définissons la complexité pour notre modèle de calcul qui sert d"échelon : les machine de Turing (déterministe, non déterministe, à plusieurs ruban).

1.1 Problèmes de décisions

Un des points subtile dans la théorie de la complexité est le codage des entrées de notre

problème. En effet, selon le codage choisi, la complexité de notre problème peut être différente

(ou la preuve plus ou moins difficile). -Définition: Problème de décision -Problème: Codage des entrées -Exemple:PrimesetUnaryPrimes 2

1.2 Complexité d"une machines de Turing

La complexité d"une machine de Turing est sa consommation d"une ressource donnée lors de son exécution. Cette ressource est temporelle ou spatiale. Comme on ne se concentre que sur des problèmes décidables, on peut supposer que les exécutions de notre machine sont finies. On utilise la taille des configurations : il nous faut faire attention dans le cadre d"une machine

à plusieurs rubans.

-Définition: SoientMune machine de Turing,wune entrée etCwl"ensemble des suites de configurations des exécutions possibles surw. La complexité d"une exécutioncen temps et en espace estt(c) =nets(c) =max0injcij. -Remarque: Dans le cas d"une machine de Turing à plusieurs rubans, la taille des confi- gurations ne prend pas en compte les rubans lecture ou en écriture seul dont la tête de lecture se déplace qu"à droite (on ne compte que les r ubansqui ont un rôle de mémoir e) -Définition: SoientMune machine de Turing,wune entrée etCwl"ensemble des suites de configurations des exécutions possibles surw. La complexité pour une entrée est alors t(w) =maxc2Cwt(c)ets(w) =maxc2Cws(c). -Définition: SoientMune machine de Turing,wune entrée etCwl"ensemble des suites de configurations des exécutions possibles surw. La complexité d"une machine est alors t:n=maxjwj=nt(w)ets:n=maxjwj=ns(w)(fonction en fonction de la taille de l"entrée) -Proposition(Lien entre espace et temps). SoitMune machine de Turing, il existeK2R+ tel ques(n)max(t(n),n)ett(n)2Ks(n). -Théorème: Accélération temporelle et spatiale

1.3 Classes de complexité

Nous allons maintenant définir la complexité d"un problème de décision et les classes de

complexités usuelles. On choisit des machines de Turing à une seule bande. Grâce au théorème

d"accélération, on sait que les constance ne sont pas nécessaire dans l"étude de la complexité.

-Définition: Famille de problème en espace et en temps -Définition: Classes de complexité usuelles -Remarque: Implication de l"encodage (exemplePrimesetUnaryPrimes) -Exemple: Logique dans chacune des classes au programme(on commence à poser l"idée que la logique est une bonne porte d"entrée pour résoudre des problèmes difficile). -Proposition: Hiérarchie -Définition: Fonction constructible -Proposition: Rupture dans la hiérarchie -Corollaire:P6=EXPTIMEetPSPACE6=EXPSPACE

2 Complexité en temps :PvsNP

Nous allons nous intéresser à la complexité en temps et notamment aux classesPetNP. Nous allons étudier leur robustesse en fonction du modèle. Puis nous allons étudier la com- plétude et son impacte sur la question ouverteP=NPou non. Enfin, nous allons regarder au-delà avec la classeEXPTIME. 3

2.1 Robustesse des classes temporelles

Les classes temporelles sont robustes à l"ajout ou à la suppression de ruban. Cependant, elles ne le sont pas au passage au non-déterministe. Cela implique que nous ne savons toujours pas siPégale ou nonNP. -Proposition: Toute machine àk2 bandesMest équivalente à une machine à une bande M

0telle quetM0=O

tM)2 -Interprétation: L"utilisation d"une machine à plusieurs bandes n"influe pas sur la classe de complexité (on peut donc utiliser plusieurs bandes sans soucis) -Proposition: Toute machine non-déterministeMest équivalente à une machine détermi- nisteM0telle quetM0=2O(tM). -Interprétation: Les classesPetNPouEXPTIMEetNEXPTIMEne sont à priori pas équi- valent : on prend une exponentielle en passant de l"une à l"autre (on ne p eutdonc pas déterminiser facilement sans impacter la complexité une machine non-déterministe)

2.2 Notion deNP-complétude et conséquences théoriques

Afin d"étudier les spécificités de la classeNP, nous allons définir une famille de problème

qui sont plus durs que tous les autres de cette classe. On définit alors la notion de complétude.

Dans le cas de ces classes, nous devons définir la notion de réduction polynomiale. -Définition: Réduction polynomiale -Définition: ProblèmeNP-dure etNP-complet -Théorème: Cook -Application: Montrer que d"autres problèmes sontNP-complet -Exemple: Le problème PSA estNP-completDEV -Exemples: 3-coloration, set-cover, ... -Corollaire: Si il existep2NP-complet etp2PalorsP=NP. -Corollaire: SiP6=NPalors il existep2NPtel quepne soit pas complet.

2.3 Conséquence de laNP-complétude en pratique

Un problèmeNP-complet peut se traiter en pratique. On peut alors jouer : le temps, l"ex- pressivité ou l"exactitude (si on a un problème d"optimisation). -Méthode: Backtracking ou Branch and bound -Exemple: DPLL -Méthode: Approximation -Exemple: Approximation du problème du voyageur de commerce -Méthode: Restriction des entrées -Remarque: Baisse de l"expressivité du problème -Exemple: Logique de Horn 4

2.4 Au delà de laNP-complétude : la classeEXPTIME

Les classesPetNPne sont pas les seules classes temporelles (même si elles sont très inté- ressantes). Les classesEXPTIMEetNEXPTIMEcontiennent des problèmes dont la résolution

n"est pas aisée car ce sont des tours d"exponentielle. Notons qu"il existe des problèmes encore

plus difficile : les problèmes non-élémentaires : qui sontEXPTIMEpour toutkde tour d"expo- nentielle. La généralisation de Presburer est un tel problème. -Exemple(admis): Pr esburger -Proposition: SiEXPTIME6=NEXPTIMEalorsP6=NP(argument de padding) -Définition: Problèmes non élémentaires -Exemple: Presburger et généralité

3 Complexité en espace :PSPACE

Nous allons nous intéresser à la complexité en espace et notamment aux classesPSPACEet

NPSPACE. Nous allons étudier leur robustesse en fonction du modèle. Puis nous allons étudier

la complétude. Enfin, nous étudierons l"impacte de la complexité en espace dans l"étude de la

classeP.

3.1 Robustesse des classes spatiales

Dans le cas de la complexité spatiale, les classes sont robustes si on déterminise la machine (théorème de Savitch). Cependant, elles ne le sont pas nécessairement face aux multibandes comme nous le verrons plus tard (même si ça ne change rien pourPSPACE). -Théorème: SavitchDEV -Corollaire:PSPACE=NPSPACE -Corollaire:EXPSPACE=NEXPSPACE

3.2 Notion dePSPACE-complétude et conséquences pratiques

La complétude dansPSPACEse défini à l"aide d"une réduction polynomiale. On peut alors définir des solveurs qui viennent résoudre l"ensemble des problèmesPSPACE. -Définition: ProblèmePSPACE-dur etPSPACE-complet. -Proposition: Le problème QBF estPSPACE-complet. -Application: Montrer que les problèmes sontPSPACE-complet. -Exemple: Le problème d"universalité algébrique estPSPACE-complet. -Remarque: De manière analogue aux SAT-solver, on produit des QBF-solver.

3.3 Exploration de la classeP

La complexité spatiale permet d"explorer la classePest définissant une complexité log-

space, la réduction qui va avec et les sous-classes qu"on en déduit. Nous définissons alors la

classeNL, laNL-complétude et laP-complétude avec la réduction log-space. -Définition: ClassesNLetL -Exemple: Accessibilité dans un graphe est dansNL -Définition: Log-space réduction 5 -Définition: ProblèmeNL-dur etNL-complet -Proposition: Le problème d"accessibilité dans un graphe estNL-complet -Application: Montrer que d"autre problème le sont. -Exemple: Le problème 2-SAT estNL-complet -Remarque: Théorème de Savitch -Définition: ProblèmeP-dur etP-complet -Proposition: Le problème Horn estP-complet

4 Hiérarchie

Nous pouvons conclure avec le dessin de la hiérarchie telle que nous la connaissons au- jourd"hui.

Conclusion sur la hiérar chiedes classes

Ouverture

On utilise les machines de Turing pour effectuer l"échelle de notre classification. Cepen-

dant, il existe d"autre modèle de calcul nous permettant d"étendre, de compléter, de raffiner ou

de changer de points de vu sur cette classification. Machines de Turing alternantesEn fonction de leur degrés d"alternance, elles définissent la hiérarchie polynomiale qui étend les classesP,NPetcoNP.

CircuitsLes classesACi(classe de problèmes résolus à l"aide d"un circuit de taille polynomiale

(nombre de porte) et de profondeurO login ) de la hiérarchieACcommeAC0NL dont on sait l"inclusion stricte dansP. Machines de Turing à oraclePermet de classer les problèmes dansEXPTIMEet même dans les problèmes indécidables. LogiqueLa logique permet de définir des classes de complexité : c"est ce que nous appelons la complexité descriptive. Par exemple la classeNPcorrespond à la classe des problèmes exprimables en la logique du second ordre existentielle, c"est-à-dire la logique du second ordre où on interdit de quantifier universellement sur les prédicats et fonctions.

Quelques notions importantes

Réductions

Pour montrer qu"un problème apparaît dans une certaine classe de complexité (et même

sa dureté) ou qu"il est indécidable, nous utilisons une technique de preuve : la réduction. Pour

appliquer le principe de réduction il nous faut connaître un premier problème possédant les

propriétés que l"on souhaite montrer sur le deuxième.

Nous présentons ici le principe de la réduction dans sa généralité puis nous verrons com-

ment le spécialiser pour en faire ce que nous souhaitons. Définition.Une réduction d"un problèmeAà un problèmeB(Figure 1) est une fonctiontr calculable telle que pour toutwinstance deA,west une instance positive deAsi et seulement sitr(w)est une instance positive deB. On noteAB. 6 On dit queAse réduit àBs"il existe une réduction deAàB(intuitivement,Aest plus facile queB).

Remarque :En fonction des propriétés sur la fonctiontr, on obtient différentes réductions qui vont nous permettre

de spécialiser la réduction au résultat que nous souhaitons montrer.

Théorème(Principe de la réduction).Si A

se réduit à B, alors si P est une propriété sur

B alors P est une propriété sur A

(dans notr e cas, P peut être l"appartenance à une classe de complexité ou être le caractère indécidable d"un problème, ...) Démonstration.On raisonne par l"absurde et grâce à la fonction de traduction, on obtient une contradic- tion.Réductiontrtr(w)BwA

FIGURE1 - Schéma du principe de réduc-

tion du problèmeAau problèmeB. Nous allons donner quelques réductions deAàBet leurs propriétés. On noteCune classe de complexité telle quePC.RéductionPropriétésConséquences

Calculabletrest calculable par une machine de TuringAindécidable)Bindécidable(variante de MT : équivalence)Bdécidable)AdécidableTempstrest calculable par une machine de TuringAestC-dur)BestC-dur (C6=P)polynomialdéterministe en temps polynomialB2C)A2CEspacetrest calculable par une machine de TuringAestD-dur)BestD-durlogarithmiquedéterministe en espace logarithmiqueB2D)A2D(D6=P)(la MT a trois rubans)avecD2 fL,NL,coNL,PgRemarque :La réduction en espace logarithmique est une réduction très spéciale car une machine qui travail en

espace logarithmique a au moins deux rubans (il ne faut pas que l"entrée rentre dans la calcul). Mais pour la

réduction, la sortie n"est pas non plus dans la borne de la mémoire utilisé (notons qu"elle est polynomiale (car

une réduction en espace logarithmique s"exécute en temps polynomial)), il nous faut donc un troisième ruban. La

machine de Turing effectuant la réduction a donc trois rubans : un ruban contenant l"entrée en lecture seule et en

une seule passe; un ruban de travail logarithmique et un ruban de sortie polynomial en écriture seule et en une

seule passe. Proposition.Une réduction en espace logarithmique est une réduction en temps polynomial.

Le théorème de Cook

Le théorème de Cook est un théorème historique car c"est le premier résultat de NP-

complétude. Ce résultat n"applique donc pas une réduction polynomial à partir d"un problème

NP-dur mais il explique quel est la réduction polynomiale à partir d"un problème NP quel- conque. Quelques rappels sur la NP-complétude [Papadimitriou?] Définition.La classePest l"ensemble des problèmes de décision (vu comme un langage) dé- cidé par une machine de Turing (ou un algorithme) déterministe en temps polynomial en la taille de l"entrée.

Remarque :Une définition alternative existe : elle fait apparaître la robustesse de cette classe. En effet,Pest la

réunion (surN) de tous les problèmes (langages) qui sont décidés par une machine de Turing déterministe en

tempsO(nk). Définition.La classeNPest l"ensemble des problèmes de décision (vu comme un langage) décidé par une machine de Turing (ou un algorithme) non-déterministe en temps polynomial en la taille de l"entrée. 7

Réductiontrtr(w)BwA

FIGURE2 - Schéma du principe de réduc-

tion polynomiale du problèmeAau pro- blèmeB.RéductiontrjSATwAquotesdbs_dbs28.pdfusesText_34
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