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fig. 1

Dossier réalisé par Stéphane Verjux, professeur de sciences physiques missionné par la DAAC

Besançon Février 2020

Time is Tomi Tomi Ungerer, le temps en héritage

Exposition du 22 février au 28 juin 2020

À la mort du grand mécanicien et horloger Jean-Baptiste Schwilgué, les Ungerer reprennent la fabrique

s, sur attachée à se diversifier pour maintenir son activ

Après la participation de Jules-Albert et de son frère Auguste-Théodore à la construction de

cathédrale de Strasbourg, chacune des générations suivantes a réalisé à son tour une horl

-Michel de Hambourg, la fabrique Ungerer installe une horloge des minutes mesure près de 5 mètres de long. Inaugurée en 1933, constitue le fait de gloire de la fabrique.

Considérée comme la plus haute horloge astronomique du monde, elle est toujours en fonctionnement

e à attirer les curieux venus assister au ballet des 54 automates dessinés par Théodore

Ungerer, le père de Tomi.

astronomique à carillon dans le tout nouvel pays nordiques, le carillon joue toutes les heures une mélodie différente sur 49 cloches. -frère de Tomi Ungerer, poursuit la tradition familiale. Il développe plusieurs projets astrolabes que des millions de passagers peuv

Construite de 1973 à 1976, la Cité Administrative de la ville de Strasbourg abrite au premier étage un astrolabe

el,

Jacques Quinet, architecte.

Première partie Une origine lointaine

une sphère armillaire mise à plat. Comme cette dernière, il es

1. Représentations du monde

elle évolue, pour mieux vivre, mais e trique

de Copernic. Dessins, cartes représenteront différents modèles : visions de la terre avec ses continents, ses

1.1. Les globes de Berthoud, conçus vers 1785 et présentés au musée du Temps, forment un couple,

comprenant un globe céleste et un globe terrestre. Sur le globe terrestre figurent les continents, les mers et les

insi que le méridien

longitude de Paris. Le globe céleste présente les positions des étoiles et les différentes constellations visibles

dans le ciel. fig. 2 & 3 Paire de globes mécaniques, Ferdinand Berthoud, vers 1785, musée du Temps

1, réalisé à la fin du XVIIIème siècle,

du système solaire dans une vision héliocentrique : le soleil est, en effet, au centre de cette représentation. La terre et les planètes du système présente tourne autour de la terre. Le grand disque horizontal, portant des céleste. fig. 4 Sphère astronomique héliocentrique, Antide Janvier, 1771, musée du Temps

1.3. La sphère armillairende

nipulation. La sphère est par ailleurs un instrument fig. 5 Sphère géocentrique, XVIIe siècle, musée du Temps fig. 6 armillaire nomme " la sphère locale : horizon,

méridien local. Les éléments mobiles permettent de reproduire la rotation apparente de la sphère céleste autour

de la terre.

2. Projection de la sphère

Les représentations précédentes sont des modèles en volume, en 3D dirait-

produire des représentations " à plat » (en 2 dimensions) de ces modèles. La mappemonde est un exemple de

mise à plat du globe terrestre sphérique.

fig. 7 & 8 Mappemonde de Guillaume Delisle, après 1707 et planisphère céleste mobile de Camille Flammarion

opération mathématique appelée projection. Il existe de nombreuses techniques de projection. Lprojection stéréographique de la

ôle sud. Le plan de projection sera le plan de

fig. 9 Projection stéréographique de pôle sud

La projection stéréographique utilisée dans les astrolabes, est dite de pôle sud, car toutes les droites de

Capricorne.

Astre céleste réel

Projection stéréographique

" Observateur » au pôle sud fig. 10 fig. 11 Astrolabe assemblé

Le tympan

représente la projection de la sphère locale. On y voit des lignes qui permettent de repérer la position des étoiles, de la lune, du soleil. Le tympan est fixe. Il faut un tympan pour chaque latitude. représente la projection de la voûte céleste. Cette partie est mobile et peut e central de la matrice. La pièce sur laquelle reposent les autres parties matrice ou mère. Sa face est creusée pour recevoir les tympans. Le bord est gradué en 24h.

Dutarte Philippe, Les instruments de l'astronomie ancienne : de l'Antiquité à la Renaissance, Paris, Editions Vuibert, 2006, p. 117.

Dutarte Philippe, Les instruments de l'astronomie ancienne : de l'Antiquité à la Renaissance, Paris, Editions Vuibert, 2006, p. 120.

En 1933, l'entreprise Ungerer construit la plus grande horloge astronomique du monde dans la cathédrale de

-astrolabe que nous allons décrire et expliquer. fig. 12 & 13 fig. 14 & 15 -astrolabe fig. 16 Cadran astrolabe de la cité administrative de Strasbourg fig. 17 Notice Ets Ungerer fig. 18 Cadran astrolabe de la cité administrative de Strasbourg fig. 19 - cité administrative de Strasbourg fig. 20 fig. 21

Tropique du cancer

Tropique du capricorne

Sens de rotation

du ciel

Méridien local

Equateur

Ecliptique

Horizon

fig. 22 : intersection des orbites solaire et lunaire fig. 23 Vision du ciel sans repère fig. 23 - grille » permettant de repérer les positions des astres en hauteur et en azimut.

fig. 24 - grille » locale, permettant de repérer les positions des astres en hauteur et en azimut.

Tropique du cancer,

Kr

Tropique du capricorne,

St hauteur ou almicantarats

Equateur, E

Ecliptique

Horizon, H

fig. 25 & 26 Tracé du tympan Notice Ets Ungerer & schéma géogebra H Kr E St N Na fig. 27 Tracé du tympan ou Safiha

Fig. 28

fig. 29 administrative de Strasbourg

Langue du dragon,

noeud ascendant

Araignée & les 12

signes du zodiaque

Aiguille Solaire

Cadran horaire 2 x 12h

Queue du dragon,

Lune avec ses phases

Tympan avec lignes

Ecliptique

Étoile argentée fixée

au point gamma de l'araignée Terre

Crédits photographiques

© Geneviève Boutry (couverture)

© Musée du Temps, Laurence Reibel : n°16, n°18, n°19, n°31© Musée du Temps, Pierre Guenat : n°2, n°3, n°5 © musée du Temps : n°4

© Dantor [CC BY-SA

https://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0] : n°6 © Classiccardinal [CC BY-SA https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.en] : n°8 © Logiciel GéoGebra, Stéphane Verjux : n°9, n°21, n°24, n°26

© Logiciel Stellarium : n°23

© Evan Bench [

https://creativecommons.org/licenses/by/2.0/deed.fr] : n°10 © Archives départementales du Bas-Rhin : n°12 (73J644) http://www.patrimoine-horloge.fr : n°13, n°15 : n°17, n°22, n°23, n°25, n°27, n°28, n°29, n°30

© Steve Ryan, Stars around Polaris - Day 62 [https://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0/deed.fr] : n°20

https://en.wikimedia.org/wiki/Public_domain : n°7 © Sage Ross [Creative Commons CC-BY-SA-3.0] : n°11 Jean Paul Alandry [https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr] : n°14

Bibliographie

Centre administratif de la ville et de la communauté urbaine de

Strasbourg, , brochure imprimée, 7 p.

Comité de Liaison des Enseignants et Astronomes (CLEA), Les Cahiers

Clairaut, n°144, hiver 2013.

Dutarte Philippe, Les instruments de l'astronomie ancienne : de l'Antiquité à la Renaissance, Paris, Editions Vuibert, 2006, 294 p. Entreprise Ungerer, Une horloge à la mesure des étoiles, années 1980. Entreprise Ungerer, Notices relatives au fonctionnement des astrolabes Ungerer, 73J149, Archives départementales du Bas-Rhin.quotesdbs_dbs42.pdfusesText_42

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