La scolarité de lenfant à lhôpital de jour
associatif L'école à l'hôpital
La scolarité à lhôpital. Octobre 2007
La question de la scolarité à l'hôpital a rapidement préoccupé les médecins les enseignants mais aussi les religieux qui entendent se partager les soins du
La scolarisation de lenfant ou de ladolescent hospitalisé
Du connu (son cadre familier) vers l'inconnu ( l'hôpital) La place de l'enseignant à l'hôpital ... •Scolarisation multiple (école hôpital maison).
La scolarisation des enfants malades
9 dic 2014 je pense qu'il peut exister une relation entre le maintien d'une scolarisation à l'hôpital et une éventuelle guérison.
Les enfants avec un et leur scolarité
et scolarité. 1. Qu'est-ce que c'est que le TDAH ? scolarité et. 3 formes distinctes de TDAH : ... de l'hôpital Robert-Debré (Assistance.
Accompagner la scolarité dun jeune souffrant de troubles
Coordinatrice de la scolarité au sein de l'association L'Ecole à l'Hôpital partenaire de l'Education Nationale
Centre scolaire Unité denseignement
22 mar 2016 Hôpital des Enfants www.chu-bordeaux.fr. COM0168 ... Ces enseignant(e)s l'aideront à continuer sa scolarité en liaison avec.
SI ON RÊVAIT…
continuité de leur scolarité afin de redonner à chacun son statut d'élève. 3. L'école dans l'hôpital structure la communauté d'enfants.
RAPPORT ANNUEL 2020-2021
2 sept 2021 Coordinatrice de scolarité à l'hôpital de Poissy et au centre hospitalier intercommunal de Meulan- les-Mureaux (78).
ENFANTS MALADES ET SCOLARITÉ LE PARCOURS DU
2 may 2018 Hospitalisation maladie
![ENFANTS MALADES ET SCOLARITÉ LE PARCOURS DU ENFANTS MALADES ET SCOLARITÉ LE PARCOURS DU](https://pdfprof.com/Listes/20/22667-20Enfants-malades-et-scolarit__.-FDS-02-05-2018.pdf.pdf.jpg)
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France De Staercke
Fédération des Associations de Parents de l'Enseignement Officiel - ASBLRue de Bourgogne, 48
1190 Bruxelles Tel. : 02/527.25.75 Fax : 02/527.25.70
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Avec le soutien de la Fédération Wallonie-BruxellesAnalyse FAPEO 2014
- 7/15Analyse FAPEO 2018
- 3/15 1I·ANALYSE EN UN COUP D·°HI
MOTS-CLEFS
+RVSLPMOLVMPLRQ PMOMGLH 7\SH D VŃROMULVMPLRQ j GRPLŃLOH pŃROH j O·O{SLPMO pŃROH G·RULJLQH
ceUPLILŃMPLRQV UHPRXU j O·pŃROH accompagnement, pédagogues hospitaliers, suivi, troubles psychiTXHV HP SV\ŃOLMPULTXHV MIIHŃPLRQV ŃRUSRUHOOHV" " Pour ne pas alourdir le texte, nous nous conformons à la règle qui permet d'utiliser le masculin avec la valeur de neutre. Dans ces pages, l'emploi du masculin pour désigner des personnes n'a d'autres fins que celle d'alléger le texte. »Autour de la maladie ou GH O·MŃŃLGHQP les inquiétudes, les traitements, les déplacements et de
PRXPHV OHV VLPXMPLRQV TXH YLP O·HQIMQP VH SRVH OM TXHVPLRQ GH OM VŃROMULVMPLRQB I·HQIMQP PMOMGH
est aussi un élève. Un enfant qui est hospitalisé peut continuer ses apprentissages et, dans tous
OHV ŃMV LO HVP HQ RNOLJMPLRQ VŃROMLUH GqV O·kJH GH 6 MQVB Pas toujours simple ! Garder les liens,
UHPRXUQHU j O·pŃROH passer les examens, retrouver sa SOMŃH GMQV VRQ pŃROH G·RULJLQH, etc.
FH Q·HVP TXH ORUVTXH OH SMUHQP RX OH ÓHXQH HVP ŃRQIURQPp j ŃHPPH UpMOLPp TX·LO SUHQG OM PHVXUH GX
problème. Certaines écoles tiennent compte de ces élèves absents de la classe et collaborent
SRXU TXH OM PUMQVLPLRQ VH SMVVH NLHQ" G·MXPUHV SMVBEt pourtant, continuer ses apprentissages, rester connecté avec les autres élèves, les
professeurs et la structure scolaire peut se révéler être un moyen pour surmonter les épreuves.
Les maladies et diagnostics de plus en plus variés et les enfants RULHQPpV YHUV O·HQVHLJQHPHQP
de Type 5, ont changé la donne : trouve-t-on une place pour chacun dans ce système de scolarisation ? Concrétement, pourquoi donc les acteurs de terrain voient-ils arriver de plus en plus de jeunes et de plus en plus de très jeunes enfants souffrant de troubles psychiques tels que les phobies scolaires ? L·pŃROH MXUMLP-elle pJMOHPHQP NHVRLQ G·XQ NRQ GRŃPHXU ?8QH MQMO\VH V·LPSRVHB
2TABLE DES MATIERES
I·MQMO\VH HQ XQ ŃRXS G·±LO ................................................................................................................. 1
Introduction ........................................................................................................................................... 3
FOMUPH HXURSpHQQH SRXU OH GURLP j O·HQVHLJQHPHQP GHV HQIMQPV HP GHV MGROHVŃHQPV j O·O{SLPMO HP
à domicile .............................................................................................................................................. 4
I·HQVHLJQHPHQP GH 7\SH D SRXU TXL SRXU TXRL ? ........................................................................... 5
Apprendre pour guérir aussi .......................................................................................................... 5
GHV SURJUqV PpGLŃMX[ TXL QH VLPSOLILHQP SMV O·RUJMQLVMPLRQ ..................................................... 6
Scolarisation des élèves souffrant de maladies psychologiques et troubles psychiatriques . 6Un nouveau public ? ........................................................................................................................ 7
Souplesse et flexibilité pour cet enseignement particulier ! ....................................................... 8
Un combat de plus OHV OLHQV MYHŃ O·pŃROH G·RULJLQH ........................................................................ 9
Transmission des données .............................................................................................................. 9
(P TXMQG O·pŃROH QH ŃROOMNRUH SMV" ............................................................................................. 10
En 2018, communiquer, encore un problème ? .......................................................................... 10
([MPHQV" ŃHUPLILŃMPLRQ" ........................................................................................................... 11
$SUqV OH VpÓRXU j O·O{SLPMO OH UHPRXU j O·pŃROH : tous égaux ? ......................................................... 12
Information, prévention et formation .............................................................................................. 13
Bibliographie ....................................................................................................................................... 15
Liens utiles ........................................................................................................................................... 15
3INTRODUCTION
I·RUJMQLVMPLRQ GH O·HQVHLJQHPHQP GH 7\SH D M pPp PLVH HQ SOMŃH SRXU JMUMQPLU XQH ŃRQPLQXLPp
Depuis le décret du 3 mars 20041 RUJMQLVMQP O·HQVHLJQHPHQP VSpŃLMOLVp et les circulaires de 2010
et 20142 OH FRQVHLO 6XSpULHXU GH O·(nseignement Spécialisé (CSES) a émis plusieurs avis
concernant le Type 53. LH V\VPqPH V·MGMSPH HP IRQŃPLRQQH VXU OH PHUUMLQ.Cependant, les textes légaux offrent-ils un vrai cadre et une vraie flexibilité qui permette à tous
OHV HQIMQPV O·MŃŃqV j O·pGXŃMPLRQ SHQGMQP HP MSUqV XQ MŃŃURŃ SO\VLTXH RX SV\ŃOLTXH " Les
professionnels du secteur constatant une évolution du public et les difficultés pour les services
hospitaliers de collaborer avec les établissements scolaires, tirent en quelque sorte " une
VRQQHPPH G·MOMUPH ».
Dans ce domaine qui touche à la santé et à la scolarité, des limites apparaissent et nous nous
posons dès lors ŃHUPMLQHV TXHVPLRQV VXU OHV U{OHV GH O·pŃROHB 4X·H[LVPH-t-il comme moyen de
prévention pour soutenir les écoles ? FRPPHQP PLHX[ MUPLŃXOHU OHV PLVVLRQV GH O·pŃROH MYHŃ les
structures de santé mentale ?Les enseignants et encadrants du milieu scolaire sont-ils armés pour faire face à des élèves en
souffrance ? Pour pallier le PMQTXH GH VPUXŃPXUH HP GH VRXPLHQ GH O·LQVPLPXPLRQ VŃROMLUH,
NHMXŃRXS G·MŃPHXUV VH PRNLOLVHQP GH IMoRQ YRORQPMLUH HP HQŃRUH PURS VRXYHQP NpQpYROHPHQP MX
sein des associations.Comment peuvent-ils collaborer avec les structures existantes et spécialisées dans ces
situations particulières et délicates qui touchent le jeune dans son corps et dans sa tête ? I·pŃROH
elle-PrPH SHXP V·MYpUHU rPUH la maladie. Les raisons de se sentir mal dans le système scolaireactuel ne manquent pas. Et là aussi, interviennent des équipes pluridisciplinaires qui
travaillent à ce que les jeunes restent socialisés, se raccrocheQP j O·pŃROH HP UHPURXYHQP XQH santé
scolaire .1 Décret du 3 mars 2004 organisant l'enseignement spécialisé :
Art 8, § 5. " Le type 5 est destiné aux élèves qui, atteints d'une affection corporelle et/ou souffrant d'un trouble
psychique ou psychiatrique, sont pris en charge sur le plan de leur santé par une clinique, un hôpital ou par une
institution médico-sociale reconnue par les Pouvoirs publics. Ce type d'enseignement est organisé en étroite
collaboration avec l'école ordinaire ou spécialisée dans laquelle l'élève est inscrit. Seule l'école d'origine est
habilitée à délivrer les certificats, diplômes ou attestations concernant ces élèves. »
Art 12, §1er, 2° " Pour le type 5, sur la base d'un examen médical dont les conclusions sont consignées dans un
rapport d'inscription et qui est effectué par un pédiatre ou le médecin référent du service de pédiatrie, de la clinique,
de l'hôpital ou de l'institution médico-sociale reconnue par les pouvoirs publics. »2 Circulaire 3292, du 14-10-2010 et Circulaire 5088, du 12-12-2014.
3 Avis n° 121 du CSES du 02-04-2014: La Typologie, Avis n° 148 du CSES du 12-02-2014 : Enseignement
de Type 5. 4IM UpIOH[LRQ PRXŃOH PMQP O·HQVHLJQHPHQP RUGLQMLUH TXH O·HQVHLJQHPHQP VSpŃLMOLVp tous les
degrés et toutes les formes. Il est primordial que les partenaires tant hospitaliers que scolaires
TX·HQ HVP-il réellement ?
CHARTE EUROPÉENNE POUR LE DROIT À L·ENSEIGNEMENT DES ENFANTS ET DES ADOLESCENTS À L·HÔPITAL ET ÀDOMICILE 4
1. Tout enfant * PMOMGH M GURLP j XQH SULVH HQ ŃOMUJH VŃROMLUH j O·O{SLPMO RX MX GRPLŃLOHB
2B I·RNÓHŃPLI GH O·HQVHLJQHPHQP MX[ HQIMQPV PMOMGHV HVP G·MVVXUHU OM ŃRQPLQXLPp GH OHXU scolarité
3B I·pŃROH GMQV O·O{SLPMO VPUXŃPXUH OM ŃRPPXQMXPp G·HQIMQPV HP QRUPMOLVH OM YLH TXRPLGLHQQHB
4. Les activités scolaires sont organisées en classe soit en groupe soit individuellement ou au
chevet.5. I·HQVHLJQHPHQP j O·O{SLPMO RX MX GRPLŃLOH GRLP UpSRQGUH MX[ NHVRLQV HP ŃMSMŃLPpV GH O·HQIMQP
HQ ŃRRSpUMPLRQ MYHŃ O·pŃROH G·RULJLQH SRXU SUpSMUHU VRQ UHPRXUB6B IH OLHX G·HQVHLJQHPHQP O·HQYLURQQHPHQP HP OH PMPpULHO VŃROMLUH GRLYHQP rPUH MGMSPpV MX[
besoins des enfants et adolescents malades. Les nouvelles technologies (les techniques de ŃRPPXQLŃMPLRQ GRLYHQP MXVVL rPUH XPLOLVpHV SRXU pYLPHU O·LVROHPHQP GH O·HQIMQPB7B I·HQVHLJQHPHQP GpSMVVH OH VPULŃP SURJUMPPH RIILŃLHO HP LQŃOXP GHV VXÓHPV UHOMPLIV MX[ NHVoins
VSpŃLILTXHV GH O·HQIMQP PMOMGHB IHV PpPORGHV GH PUMYMLO GRLYHQP rPUH GLYHUVLILpHVB8B IHV HQVHLJQMQPV PUMYMLOOMQP j O·O{SLPMO RX MX GRPLŃLOH GRLYHQP rPUH TXMOLILpV HP NpQpILŃLHU
G·XQH IRUPMPLRQ SHUPMQHQPHB
9. Les enseignants hospitaliers sont membres j SMUP HQPLqUH GH O·pTXLSH SOXULGLVŃLSOLQMLUH HP
sont reconnus comme référents scolaires. Ils sont aussi le lien entre le monde hospitalier deO·HQIMQP HP VRQ pŃROH G·RULJLQHB
10. Les parents sont informés du droit à la scolarité de leur enfant malade, de la conduite du
programme éducatif et sont considérés comme des partenaires responsables. professionnel et le respect de ses croyances.4 Charte approuvée lors de l'A.G. de l'association européenne des pédagogues hospitaliers - H.O.P.E.
- à Barcelone, le 19-05-2000.* Tout au long de la charte, le terme "enfant" doit être compris au sens "enfant et adolescent" ² et le terme
"élève" au sens "élève, étudiant, apprenant". 5 I·ENSEIGNEMENT DE TYPE 5, POUR QUI, POUR QUOI ?I·HQVHLJQHPHQP GH 7ype 55 est destiné aux enfants malades ou convalescents ; j OM VXLPH G·une
affection corporelle (cancer, maladie chronique, accident" HPCRX XQ PURXNOH SV\ŃOLTXH JUMYH(anorexie, boulimie, phobies, tentatives de VXLŃLGH" UpŃOMPMQP XQ VXLYL SV\ŃOLMPULTXHB
FRPPH SRXU O·enseignement ordinaire, le Type 5 accueille les enfants à partir de deux ans etGHPL ÓXVTX·j OM ILQ GX VHŃRQGMLUHB 6HXOHV OHV JURVVHV HQPLPpV VŃROMLUHV SRVVqGHQP RIILŃLHOOHPHQP
le niveau fondamental et secondaire.Le Type 5 comporte deux catégories :
Type 5A : les élèves hébergés en institution de cure de longue duréeType 5B : les élèves hébergés en hôpital pour des séjours plus brefs mais risquant de provoquer
des retards préjudiciables dans leur scolarité. IHV SXNOLŃV SULV HQ ŃOMUJH SURYLHQQHQP GH O·HQVHLJQHPHQP IRQGMPHQPMO GX VHŃRQGMLUH SRXUPRXV P\SHV G·MIIHŃPLRQV HP O·HQVHLJQHPHQP SHXP rPUH GLVSHQVp MX VHLQ GH O·O{SLPMO j GLVPMQŃH RX
à domicile. Certains établissements fonctionnent en centres de jour. Le Type 5 HVP LQŃOXVLI Ń·HVP-
à-dire que, conformément au décret " Missions », il doit répondre aux besoins de tout élève
SRXU OXL SHUPHPPUH GH V·LQVPUXLUH GH VH IRUPHU GH V·pSMQRXLU HP GH VH ŃRQVPUXLUH HQ PMQP TXH
citoyen à part entière.Apprendre pour guérir aussi
3RXUVXLYUH VM VŃROMULPp j O·O{SLPMO Ń·HVP MXVVL SRXU OH ÓHXQH un moyen de se valoriser par
O·MŃTXLVLPLRQ GH QRXYHOOHV ŃRPSpPHQŃHV GMQV GLIIpUHQPV GRPMLQHV GH se socialiser et de rester
en contact autant que possible avec les autres dans des petits groupes de classes composésG·MXPUHV ÓHXQHV ŃRQIURQPpV j GHV VLPXMPLRQV GLYHUVHVB 8QH MŃPLYLPp LQPHOOHŃPXHOOH HVP pJMOHPHQP
une opportunité pour le malade de se distancier par rapport à son état, ses douleurs, sestraitements, seV MQJRLVVHVB I·RNÓHŃPLI GH O·HQVHLJQHPHQP GH 7\SH D YLVH j UHQGUH OH ÓHXQH SOXV
MXPRQRPH HP j OH SUpSMUHU MX PLHX[ j VRQ UHPRXU GMQV VRQ pŃROH G·RULJLQHB En Communauté française, on dénombre vingt-deux écoles de Type 5B avec environ septante implantations au service des enfants hospitalisés. Chaque établissement fonctionne demanière particulière selon les situations des élèves qui sont également particulières. Chaque
école a ses spécificités et V·HVP MGMSPpe selon les besoins et la proximité des établissements
ORVSLPMOLHUV VSpŃLMOLVpVB IHV SURÓHPV G·pPMNOLVVHPHQPV RQP GHV RNÓHŃPLIV TXL VH UHÓRLJQHQP PrPH
5 Décret du 3 mars 2004, op cit.
6 si les contenus sont adaptés aux différents publics ; on retrouvera un enseignement individualisé, des rythmes de travail adaptés, des apprentissages ordinaires dans des classesdes ateliers créatifs divers adaptés j O·kJH HP MX[ potentiels des jeunes, la préparation aux
examens et épreuves externes (CEB, CE1D, F(66" GHV MPHOLHUV SOLOR GHV SURÓHPV HP SMUIRLV même du jardinage. Certaines activités se font aussi en dehors des structures hospitalièresSRQH\ MPHOLHU GH ŃLUŃRPRPULŃLPp YLVLPHV MX PXVpH". Tout est mis en place pour continuer à
apprendre, pour maintenir un rythme de travail, pour se socialiser, communiquer et êtreconsidéré comme un élève et non comme une " pathologie ». Certaines limites sont quand
même ressenties : ce sont surtout dHV SURNOqPHV RUJMQLVMPLRQQHOV HP ORJLVPLTXHV TXMQG LO V·MJLP
G·MSSUHQPLVVMJHV HP GH PUMYMX[ SUMPLTXHV PHŃOQLTXHV HP SURIHVVLRQQHOVB (P Oj les équipes ne pourront TX·HVVM\HU GH UHPHPPUH OH ÓHXQH HQ VHOOH SRXU UpLQPpJUHU XQ SURJUMPPH VŃROaireordinaire ou dX VSpŃLMOLVp PMLV TXL VH VROGH PURS VRXYHQP SMU XQ pŃOHŃ GMQV O·RSPLRQ ŃORLVLHB
GHV SURJUqV PpGLŃMX[ TXL QH VLPSOLILHQP SMV O·RUJMQLVMPLRQDans son Avis n° 1486, le CSES évoque les progrès de la médecine qui diminuent fortement le
PHPSV G·ORVSLPMOLVMPLRn et allongent le temps de convalescence à domicile. Cela entraine un SOpQRPqQH G·MOOHUV-UHPRXUV UpJXOLHUV HQPUH O·O{SLPMO HP OH GRPLŃLOHBCes avancées médicales mettent au jour une plus grande diversité de pathologies et de
problématiques ayant une incidence sur la scolarité, comme les troubles envahissants du GpYHORSSHPHQP OHV PURXNOHV GX ŃRPSRUPHPHQP OHV PURXNOHV LPSRUPMQPV G·LGHQPLPp OHV\QGURPH GpSUHVVLI OHV SORNLHV VŃROMLUHV "
Ce changement de publics a nécessité notamment la création de nombreuses implantations G·HQVHLJQHPHQP GH 7ype 5 au sein de structures psychiatriques. Scolarisation des élèves souffrant de maladies psychologiques et troubles psychiatriques psychologiques et de troubles psychiatriques peuvent être pris en charge et accompagnés dansle Type 5. Sont répertoriés dans ces affections : les troubles alimentaires, les phobies scolaires,
le retrait scolaire anxieux, les troubles psychotiqueV HP O·MXPLVPH QRPMPPHQPB Le Conseil
supérieur porte une attention particulière aux enfants avec autismeB I·MXPLVPH HVP considéré
comme XQ OMQGLŃMS HP ŃHV ÓHXQHV UHOqYHQP GH PRXP P\SH G·HQVHLJQHPHQP RUGLQMLUH RX VSpŃLMOLVpB
uniquement VXU NMVH GX GLMJQRVPLŃ G·MXPLVPHB6 Avis n° 148 du CSES, op cit.
7fréquenter une école mais qui sont couverts par un médecin spécialisé en santé mentale.
O·MŃŃURŃOMJH VŃROMLUH OHV 66$6 POpUMSHXPLTXHV 6PUXŃPXUH 6ŃROMLUH G·$LGH j OM 6RŃLMOLVMPLRQ RX
à la Resocialisation), comme par exemple " L·(QPUHOLHQV » au sein de " L·(VŃMOH ». Ce projet
SSAS vise à proposer à des jeunes présentant des troubles structurels du comportement et/oude la personnalité une structure " resocialisante » et " restructurante » HQ YXH G·une
réintégration dans une structure classique d'apprentissage. Cette structure prend en chargedes jeunes de manière momentanée pour qu'ils puissent retrouver l'équilibre nécessaire pour,
d'une part définir un projet personnel, et d'autre part mobiliser des savoirs, des savoir-être et
des savoir-faire pour atteindre les objectifs qu'ils se sont fixés avec l'aide de l'équipe éducative.
Les enfants souffrant de troubles du comportement fréquentent, TXMQG Ń·HVP SRVVLNOH
O·HQVHLJQement de Type 3, mais parfois, lorsque leurs troubles ne peuvent être gérés dans ces
établissements, les élèves sont dirigés vers un hôpital ou un centre de jour. Les jeunes
présentant des troubles autistiques sont cependant présents dans différents types G·HQVHLJQHPHQP OHXU RULHQPMPLRQ QH VH IMLVMQP SMV uniquement sur base du seul diagnostic mais se faisant également sur base des compétences qui peuvent varier fortement. QUI EST MALADE : L·ÉLÈVE OU L·ÉCOLE ?La situation a fort évolué ces dix dernLqUHV MQQpHV HQ ŃH VHQV TXH OH QRPNUH G·élèves
présentant des troubles phobiques, par exemple, est en augmentation constante, à tous lesQLYHMX[ G·HQVHLJQHPHQPB
Un nouveau public ?
Avec cette augmentation, SRXU GHV PRPLIV G·RUGUH SV\ŃOLTXH © G·MUUrP VŃROMLUH », il serait bien
légitime de se poser la question de savoir si tous ces jeunes ne souffrent pas de la " maladieG·pŃROH ». %LHQ VU ŃH Q·HVP SMV O·pŃROH TXL HVP UHVSRQVMNOH GH PRXPHV OHV PMOMGLHV SV\ŃOLTXHV HP
psychosomatiques mais il est fréquemment question de pression scolaire, de contraintes, deharcèlement, de stéréotypes, G·identité, de culture, G·exclusion, de décrochage, G·échecs, etc.
Certains jeunes ne se retrouvent pas dans le système scolaire existant et ressentent ou subissent une certaine violence institutionnelle GH SMU OH IRQŃPLRQQHPHQP PrPH GH O·école.Les causes GH ŃHPPH YLROHQŃH SHXYHQP VH PURXYHU MX QLYHMX GH O·MŃŃXHLO scolaire et extrascolaire,
des relations pédagogiques, des horaires, des déplacements, des relations avec les pairs, de la
JHVPLRQ GHV ŃRQIOLPV GH OM ŃRPPXQLŃMPLRQ GH O·pYMOXMPLRQ GH O·RULHQPMPLRQ GH la sélection, des
attentes des adultes, de la pression ou de la charge familiale, des ambitions personnelles dujeune GH VM UHŃOHUŃOH G·LGHQPLPp GH O·MŃŃHSPMPLRQ GHV GLIIpUHQŃHV LQGLYLGXHOOHV, etc.
8 Ces situations sont difficilement détectables et les souffrances des jeunes restent silencieusesÓXVTX·j ŃH TXH OHV V\PSP{PHV YLVLNOHV IMVVHQP OHXU MSSMULPLRQB ŃH VPMGH OH PMO-être est déjà
On entend parfois que des jeunes sont " inadaptés » au système, mais faut-il obligatoirement
TXH ŃH VRLP O·HQIMQP TXL V·MGMSPH MX système et soit formaté pour rentrer dans les rangs ou
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