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La responsabilité sociétale des entreprises et la médiation

1 déc. 2014 période 2011-2014 Bruxelles



BROCHURE DE CONVOCATION

20 févr. 2019 En 1998 il devient directeur des investissements de. CNP Assurances. Du 15 décembre 2010 au 1er septembre 2016



“le soleil ne se couche jamais sur lisFa !”

18 oct. 2018 J'ai effectué mon alternance chez AXA france au sein de l'équipe réassurance & modèle In- terne. Je m'occupais principalement de la modélisation ...



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19 sept. 2001 Un courtier réconforte l'un de ses collègues en attendant la reprise lundi 17 septembre

[LE_MONDE - 1] LE_MONDE/PAGES<UNE>  19/09/01 www.lemonde.fr âO e

UNNÉW - Nº 5Oî5è -7,90 F - 1,20 EURO FRANCE MÉTROPOLITAINE -- FONDATEUR : HUBERT BEUVE-MÉRY - DIRECTEUR : JEAN-MARIE COLOMBANIMERCREDI 19 SEPTEMBRE 2001

SOMMAIRE

bLes marchés financiers à l'épreu- ve :Wall Street perd plus de O j et redoute une récession américai- neC 8a ked et la ùVW baissent leurs taux de concertC Notre analyse des valeurs1 secteur par secteurC p. 2 et 3 bL'enquête aux Etats-Unis et en

Europe :6eux des kamikazes repé-

rés par la V9U et perdus par le kù9C" Ben Laden mort ou vif »D l"es- calade verbale du président ùushC

Reportage dans la communauté

afghane de New YorkC p. 4 et 5 bLe réseau financier des Ben

Laden :Notre enquête sur les inté-

rêts croisés du clan ùen 8aden et de la famille royale saoudienneC 8a spéculation de mystérieux initiés avant les attentatsC p. 6 et 7 bLa diplomatie internationale :

8es Wuropéens s"interrogent sur

leur participation à la riposte améri- caineC MC Vhirac aux Wtats-UnisC p. 8 bUne tragédie et sa représenta- tion :Vomment s"est organisée l"autocensure des imagesC 8e premier documentaire du drame réalisé par deux krançaisC 8"ana- lyse du psychanalyste Serge Tisse- ronC p. 10 bHorizons-Portrait :Reporter au au quotidien londonienThe Indej pendent1 spécialiste du monde ara- be1 Robert kisk est l"un des rares journalistes occidentaux à avoir rencontré à plusieurs reprises ùen

8adenC Wn exclusivité pourLe Monj

de1 il dresse le portrait inattendu d"un homme modeste qui rêve de transformer l"Umérique en" l"omj bre d"ellejmême »C p. 12 et 13 bHorizons-Débats et Analyses :

6eux points de vueC 8"analyse

d"Ulain krachon et la chronique de

ùertrand Poirot-6elpechC Notre édi-

torial D " ùen 8aden and VoC » p. 14 et 16 L"égérie de l"islamisme marocain : " Si c"est Ben Laden, il nous a joué un sale tour »

France-Société............. 17

Régions......................... 23

Entreprises................... 24

Communication........... 25

Tableau de bord .......... 26

Aujourd"hui.................. 29

Météorologie............... 31Jeux................................ 31

Culture .......................... 32

Guide culturel.............. 34

Carnet............................ 35

Kiosque ......................... 36

Abonnements .............. 36

Radio-Télévision......... 37

RABAT de notre envoyé spécial

Au Maroc non plus," le monde n"est plus le

même depuis le 11 septembre ». En même temps, il n"a pas totalement changé. Bien qu"Ab- dessalam Yassine, le septuagénaire chef du prin- cipal mouvement islamiste du royaume, Justice et Bienfaisance, ne soit plus assigné à résiden- ce, il ne souhaite pas recevoir de journalistes " pour ne pas faire de politique ». C"est donc sa fille, Nadia Yassine, depuis longtemps la touriè- re de l"islamisme radical au royaume chérifien, qui s"exprime à sa place." Si c"est Ben Laden qui en est responsable, il nous a joué un sale tour », explique-t-elle.

Dans la bouche de Nadia Yassine, la condam-

nation du terrorisme qui a frappé l"Amérique est sans appel." Abasourdie »," sous le choc des images comme tout le monde », elle n"a pas de mots assez durs ni pour les auteurs des atten- tats ni pour les talibans au pouvoir à Kaboul, qui lui inspirent" une réaction de répulsion ».

Tout en estimant que, désormais," chaque fois

qu"un islamiste critiquera les Etats-Unis, on va dire qu"il est avec Ben Laden », Nadia Yassinedénonce" l"effet boomerang »de la puissance américaine. Les morts du World Trade Center et du Pentagone ne seraient que" les dernières victimes »du pouvoir américain, qui," notam- ment en Palestine », écrase les musulmans."La mondialisation a une tête et une adresse : les Etats-Unis, siège d"un pouvoir économique énor- me », explique-t-elle. Face à l"unification du monde, à" l"américanisation qui ne tolère même plus une exception européenne », l"égérie de l"is- lamisme marocain trouve naturel" le repli iden- titaire des musulmans ».

Si l"Occident ne veut pas faire de l"islam"la

foi des sous-développés et des barbares », il devra choisir" le musulman en face de lui : un islamis- te avec un couteau entre les dents ou un interlocu- teur dans un dialogue de civilisations ». Dessina- trice à ses heures perdues, la fille du " guide » islamiste marocain a résumé sa pensée dans une caricature : au-dessus du World Trade Cen- ter, deux fusées s"entrechoquent, l"une chevau- chée par un intégriste saoudien, l"autre par un cow-boy américain." Le clash de deux sim- plismes »,affirme la légende. La réalité est com- plexe, aussi au Maroc. Ces jours-ci, il a suffi queNadia Yassine réunisse sa famille devant une caméra de télévision allemande pour que sa plus jeune fille, âgée de quatorze ans, résume le sentiment général dans son collège plutôt que le message de sa mère." Nous sommes tous contents qu"ils aient puni les Américains »,adit l"adolescente, aussitôt tancée de" petit tali- ban »par Nadia Yassine.

Pour autant, Nadia Yassine ne se berce pas

d"illusions :" Pour le musulman de base, Ben Laden est un héros. »Au Maroc, où les autorités ont fermement condamné" l"agression horri- ble »contre l"Amérique, une fois de plus, diman- che soir, lors d"un office oecuménique réunis- sant chrétiens, musulmans et juifs à la cathé- drale Saint-Pierre de Rabat, l"opinion publique est partagée. Ce n"est pas dans un journal isla- miste, mais dans l"hebdomadaireAl Ousboue (La Semaine), qu"ont été évoqués, à côté d"une photo du World Trade Center," les oiseaux de Babylone qui ont frappé », une référence corani- que à une victoire miraculeuse sur des mécréants.Stephen Smith

Le successeur

de Nicole Notat

APRÈS QUINZE ANSde dis-

cussions, PÈkin et les pays mem- bres de líOrganisation mondiale du commerce (OMC) sont parvenus ‡ un accord, lundi 17 septembre : la

Chine deviendra membre de líOMC

dÈbut 2002. Les autoritÈs chinoises se sont engagÈes ‡ libÈraliser leur

Èconomie, soit en privatisant cer-

tains secteurs, comme líÈnergie, soit en permettant ‡ des capitaux

Ètrangers díaccroÓtre leur participa-

tion dans certains secteurs sensibles comme les tÈlÈcommunications, les assurances ou líautomobile. MalgrÈ les efforts de PÈkin, la libÈralisation rÈelle de líÈconomie chinoise est loin díÍtre acquise.

Lire page 24CINÉMA

La Bosniede Tanovic

STYLES-VOYAGES

Au fil

de l"eau

POINT DE VUE

LíEtat-Unipar Francis Fukuyama

A

LORS que nous regar-

dions, incrÈdules, ‡ la tÈlÈvision les tours du

World Trade Center

síÈcrouler mardi dernier, quel- quíun montra par la fenÍtre de notre bureau du centre de Wash- ington un grand panache de fumÈe qui síÈlevait de líautre rive du Potomac. Quelques instants plus tard, la tÈlÈvision annonÁait que le Pentagone avait ÈtÈ touchÈ lui aussi. Mes premiËres pensÈes, en apprenant quíun avion síÈtait

ÈcrasÈ sur le b'timent, allËrent aux

amis proches qui y travaillaient.

Les heures qui suivirent furent

occupÈes ‡ essayer de les joindre et, níy parvenant pas, ‡ localiser líemplacement de leurs bureaux par rapport ‡ líendroit o˘ les jour- nalistes indiquaient que líappareil avait explosÈ. Ce níest quíune fois certain quíils avaient tous, par bon- heur, ÈchappÈ ‡ líattentat que je pus commencer ‡ rÈflÈchir au fait que le monde allait dÈsormais Ítre irrÈvocablement changÈ, et que ce terrible ÈvÈnement pourrait avoir pour ma gÈnÈration líimportance de Pearl Harbor pour celle de mon pËre. Le 7 dÈcembre 1941 eut des consÈquences particuliËres pour ma famille. Dans les deux semai- nes qui suivirent, Roosevelt signait un ordre imposant aux" personnesd"ascendance japonaise »de se fai- re connaÓtre des services de reloge- ment. Mon grand-pËre, qui avait montÈ avec peine une affaire de quincaillerie ‡ Los Angeles dans les annÈes 1920 et líavait sauvÈe de la Grande DÈpression, dut la vendre pour une somme dÈrisoire et partir avec sa famille dans un camp du Colorado pour la durÈe de la guerre.

Mais les changements consÈcu-

tifs aux attentats du 11 septembre ne feront pas, je pense, de líAmÈri- que un pays plus rÈpressif, plus intolÈrant, plus xÈnophobe, un pays brisÈ et isolationniste. Il y a, au contraire, certaines raisons de croire que cette tragÈdie pourrait, en rÈalitÈ, rendre la sociÈtÈ amÈri- caine plus forte et plus unie ‡ líintÈ- rieur du pays, et plus impliquÈe de faÁon constructive sur le plan international. Les soupÁons sem- blant, pour líheure, síorienter vers líislamisme fanatique au Proche-

Orient, il est naturel de síinquiÈter

de rÈactions visant les musulmans en tant que communautÈ.

Lire la suite page 14

Francis Fukuyamaest pro-

fesseur d"économie politique interna- tionale à l"université Johns Hopkins.

AVEC " THE NEW YORK TIMES »

US Marketsre-open

Vujourd"huiT les reporters nous font

partager les premières impressions des traders de la Wourse et l"émotion de la foule qui vient se recueillir non loin du

World Trade zenter3

àpC 5â

Allemagne, 3 DM ; Antilles-Guyane, 10 F ; Autriche,25 ATS ; Belgique, 48 FB ; Canada, 2,50 $ CAN ; CÙte d"Ivoi-re, 900 F CFA ; Danemark, 15 KRD ; Espagne, 250 PTA ;Gabon, 900 F CFA ; Grande-Bretagne, 1 £ ; GrËce, 500 DR ;Irlande, 1,40 £ ; Italie, 3000 L ; Luxembourg, 46 FL ; Maroc,10 DH ; NorvËge, 14 KRN ; Pays-Bas, 3,30 FL ; PortugalCON., 300 PTE ; RÈunion, 10 F

;SÈnÈgal, 900 F CFA ;SuËde, 16 KRS ; Suisse, 2,20 FS ; Tunisie, 1,4 Din ; USA(NY), 2 $ ; USA (others), 2,50 $.

"epuis plusieurs annéesT le succès des croisièresT maritimes et fluvialesT ne se dément pas3 Une séduction qui s"expli: que par la diversité de l"offre 9 paque: bots ludiques et felliniensT grands voi: liers et vieux gréements bretonsT croisiè: res sur le ?il ou sur le QékongT esca: pades outre:Qanche3 "es propositions

à découvrir dans les BG pages de notre

" Styles voyages »3 à6emandez notre supplémentfwww3lemonde3fr5cinema

Budget2002

FRANÇOIS CHÉRÈQUE

La Chine

rejoint líOMC z"est un premier film empreint d"une colère contenue qu"a réalisé "anis

TanovicT ancien combattant en Wosnie3

No Man"s Landmet face à faceT dans

une tranchéeT en B11LT des hommes devenus soldats contre leur volonté3

Vutre grande sortie de la semaineT un

Vidocqavec "epardieuT tourné en

numérique3àpC HM à Hz D. R.

LE MONDE INTERACTIF

aLe haut dÈbit pour tous aVidocq en numÈrique

Demandez notre supplément

fwww3lemonde3fr5chine

EnquÍte sur Ben Laden, la cible des Etats-Unis

bFeorge WC ùush veut s"emparer d"Oussama ùen 8aden " mort ou vif »b8"enquête du " Monde » sur les réseaux financiers

islamistes du suspect numéro un

b8e témoignage de Robert kisk1 journaliste britannique1 qui l"a rencontré à plusieurs reprises

bWall Street cède O15H j et redoute une récessionb8es marchés européens résistentb8a ked et la ùVW baissent leurs taux

aLaurent FabiusprÈsente au conseil des ministres le projetde loi de finances 2002 aIl ne prend pas en compte les rÈcentes difficultÈsÈconomiques aFonction publique :

15 900 nouveauxagents recrutÈs

aEducation nationale,police et justice restent prioritaires

Lire notre dossier pages 17 à 19

NICOLE NOTAT, secrÈtaire gÈnÈ-

rale de la CFDT, a líintention de " passer la main »en mai 2003. Son successeur sera FranÁois ChÈrËque, quarante-cinq ans, patron de la puissante fÈdÈration santÈ-sociaux.

M. ChÈrËque a, au sein de la centra-

le, une solide rÈputation díefficacitÈ.

Lire page 20

3:HJKLOH=UU\^U\:?a@j@l@t@a;

M 0147 - 919 - 7,90 F - 1,20 EBy DEAN E. MURPHY

They came Monday in streams of

thousands, from faraway places like

South Carolina, England and Italy and

nearby ones like Wall Street, Long Is- land and the Upper West Side. They carried cameras and video equipment, and a mix of emotions about why they felt drawn to this awful place and whether their coming was something shameful or oddly necessary.

They were directed like a funeral

procession down Nassau Street south of City Hall toward Liberty Street, where they stopped briefly before con- tinuing south. Two speakers, mounted bl f h Fd lR

ÔÔI feel guilty in some way taking a

picture of this, but I donÕt know what else to do,ÕÕ said David Roemer, 25, who works several blocks away and hd k 20 h h b l f here. Everyone else please keep mov- ing on the sidewalk.ÕÕ

And they did.

ÔÔMy kids donÕt even listen to me like

hi ÕÕ id Offi Mik K

By ALESSANDRA STANLEY

with DIANA B. HENRIQUES

Barricaded, its stone pillars ban-

daged in American flags, dust lapping its sidewalks, the New York Stock Ex- change re-opened Monday in a burst of patriotism and closed at a sharp low, its rallies and deeper dips mirroring its patrons" mixed mood of defiance and fear. ''People felt they were doing what they should do, doing their duty,""

Richard Rosenblatt, a floor trader on

the exchange and veteran of financial crises going back to the 1970"s, ex- plained as the market closed. ''This was about getting the markets open and keeping them orderly and showing the world that we"re not beaten. This wasn"t about making good trades. It was about going on.""

Even before market jitters set in,

there was a kind of physical anxiety, or perhaps just a dread of reliving Tues- day, all around the ghostly financial district, as brokers gingerly stepped out from downtown subway stops at

7:30, walked past police barriers, rows

of masked rescue workers and breathed in the disaster. ''The smell is everywhere, it stinks,"" an aghast trader in an elegant gray suit, decked with a red, white and blue lapel ribbon, whispered into his cell- phone as he made his way to the stock exchange. He listened, then blurted out that which seemingly motivated thou- sands of others to return to work Mon- day. ''I guess I just wanted to be here.""

Another pause. ''I love you.""

For him, like so many others, just

getting back to work was the real prof- it of the day. Traders took subways in- stead of black limousines, trudged on foot from the Staten Island Ferry, andbegan lining up at 7:30 to have their bags searched and ID tags checked.

Jeffrey Atwood, 49, a staff manager

for Syscore, a technology company that serves finance companies, took his laptop, alarge white pail and a mop on the subway to his dust-filled office building at 15 Maiden Street. ''I just want everything to be as normal as possible,"" he explained.

Business executives, investors, bro-

kers, subway workers and hotdog ven- dors all seemed to agree on at least one thing - after four edgy days when thequotesdbs_dbs33.pdfusesText_39
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