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Chapitre III

LE QUINZIÈME SIÈCLE

De la renaissance de Mont Senario (1404) à la mort de frère Antonio Alabanti (1495).

Un siècle aux mille et un visages. La renaissance de Mont Senario. La Congrégation de

à la fin du 15e siècle.

Un siècle aux mille et un visages

reprise matérielle et spirituelle de Mont Senario. Puis, en 1430, le mouvement spécial appelé de

opposition aux couvents traditionnels, si non juridiquement, du moins par leurs orientations de vie religieuse. de nouveaux Ordres séparés du groupe originel. 1570.
(Davide M. Montagna OSM). politique du 15e siècle.

Dans le domaine économique et social, cette époque est caractérisée par un grand

développement économique, grâce à la valorisation des terres agricoles. Non seulement les grands,

Ferrare ± Florence ± Rome, et même davantage. Dans le domaine culturel, le 15e siècle est celui de

15e siècle italien est comme coupé en deux à partir de la paix de Lodi (1454) qui atténuera les

commencera avec la descente de Charles VIII (1494) en Italie et la "dite guerre de plâtre». Au cours de ce siècle, comme on le verra, les Servites de Marie participent activement à la Copyright © CURIA GENERALIZIA OSM, Piazza San Marcello, 5 Roma mouvements de pensée et les courants spirituels qui furent multiples et vivaces.

avec plus de vivacité dans le vaste monde ecclésiastique. En effet, les premiers évêques servites

datent de cette époque, même si on ne peut encore en faire une liste sûre.

La renaissance de Mont Senario

Le couvent de Mont Senario qui apparaissait, durant les années 1249-1256, comme le chef

Florence.

Pour la reconstitution même sommaire de ce qui suit, nous nous référons au vocable Monte Senario, décrit par Franco Andrea Dal Pino dans le Dizionario degli Istituti di Perfezione.

frères», dont le titre populaire et le récit de Boccaccio en attestent une vie pauvre, vécue "dans la

prière et le jeûne». Antonio de Bologne, en pleine période de schisme. Sur une suggestion du prieur du couvent de

matérielle de Mont Senario. Cette même année, le premier à y monter fut frère Antonio de Sienne,

frères au cours des deux années suivantes, puis de deux autres; presque tous de la Toscane. Dans cette nouvelle communauté, on y propose explicitement une observance fidèle de la

Règle de saint Augustin. On adopte aussi tout de suite, à partir de 1405, la complète abstinence de

viande. En 1412, on y accueille les premiers novices. Les travaux de restauration du couvent sont

économique de la noble famille Della Stufa qui fit arborer son propre blason à la porte du temple.

Le Chapitre général de 1413 est tenu à Pise sous le généralat de frère Stefano de

survivre et de ne pas déroger à ses objectifs. On décide de mettre le couvent sous la juridiction

immédiate du prieur général; le prieur provincial de la Toscane, tout en y accomplissant les visites

le prieur local sera élu tous les deux ans par la communauté elle-même et sera confirmé directement

par le prieur général qui en précisera ses droits et devoirs.

De tels privilèges, en dépit des difficultés subséquentes, seront entérinés par le Chapitre

général de Cesena sur demande de frère Bartolomeo de Florence, "vicaire général» et prieur du

qui étendra ces privilèges à toutes les dépendances du couvent. Frère Niccolò de Pérouse est alors le

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mouvements de réforme en son sein, il est utile de distinguer attentivement les points suivants: une

1613 pour se terminer effectivement en 1907.

terminologie.

Lombardie-Venise et de Mantoue.

rapprocher avec la restauration matérielle et morale du couvent de Mont Senario, se dessina

justement au cours du premier triennat du gouvernement de frère Niccolò de Pérouse. Les plus

Nous ignorons quelles circonstances concrètes poussa le prieur général à envoyer les

(1426). Chanoines Réguliers de s. Augustin. Nous connaissons au moins le nom de deux frères du premier Bitetto. Le premier provient sûrement de la communauté de Mont Senario. La communauté de Maria de Monte Berico à Vicence en 1435 et de s. Cataldo à Crémone en 1439.

Dès 1435, le prieur général avait nommé un vicaire général pour les fondations

"observantes». La bulle Viris sanctae religionis (27 juin 1440) du pape Eugène IV confirmait les

dispositions de toute la précédente décennie et donnait désormais libre cours irréversible à la

jusque vers l450. La bulle pontificale précitée reconnaissait aux frères de Brescia, de Monte Berico et de

celle du prieur général qui seul pouvait exercer à leur endroit le droit de visite. La bulle leur

confirmer. Le prieur général ne pourra cependant pas assigner des frères dans ces couvents, ni en

en 1413 et confirmés en 1436 par ce même pontife.

Au cours des années immédiates qui suivirent, il semble que le pape Eugène IV et le

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août: le relâchement de la vie régulière serait le motif de cette décision. Il nomme prieur, frère

frère Antonio. En 1442, Mont Senario est aussi agrégé contre son gré à la Congrégation du nord de

doge. (1461-1478) et de s. Maria in Via (1512). Notons que ces deux couvents desservait chacun une paroisse! plus de soixante avant sa suppression en 1570. Parmi les bienheureux et bienheureuses servites du 15e siècle, on remarque la bienheureuse

Elisabeth Picenardi de Mantoue (1428 env.-1468) qui mène une vie de solitude et de prière non loin

Bonaventure de Forlì (+ 1491), prédicateur austère de pénitence, qui fut aussi vicaire de la

Constitutiones antiquae (recueil confectionné autour des années 1295-1304), et à peine augmentées

de quelques Constitutiones novae promulguées durant les Chapitres généraux des Servites du 14e

siècle. On peut légitimement supposer que les frères de la Congrégation sont demeurés fidèles aux

manuscrits furent sûrement employés, sans même les transcrire, pour des usages communautaires

(liturgie de profession, lecture au cours des Chapitres et des repas)... Cette fidélité aux

décrets (Constitutiones novae) provenant des Chapitres généraux annuels de la Congrégation... La

première édition qui apporta quelques changements aux Constitutiones antiquae fut celle de Venise

jour et publié en plusieurs exemplaires».

aura une brève tentative de reprise au début du 16e siècle. En même temps se multipliaient les

on réorganisa en Allemagne et en Italie quelques-uns de ses couvents sur la "primitive observance»;

Copyright © CURIA GENERALIZIA OSM, Piazza San Marcello, 5 Roma de son organisation. Cependant, contrairement aux autres Ordres religieux dont les "Observances»

respectives se détachèrent pour former des institutions séparées, chez les Servites de Marie,

Une image expressive de cette vision est représentée par la "Mater misericordiae»: une fresque découverte en 1964 dans le couvent de la Santissima Annunziata de Florence et qui date de la seconde moitié du 15e siècle. Sur cette fresque, la Vierge rassemble sous son manteau deux

groupes de Servites de Marie: sept à droite et six à gauche. Cette iconographie reflète ce moment

aurait pris naissance grâce à la participation de six ermites.

remarquable durée. Au Chapitre général de Trévise (1461) où se trouvaient rassemblés 400

capitulaires, frère Cristoforo de Giustinopoli (Capodistria) fut élu prieur général. Il gouvernera

travail, nous retenons les engagements de réforme assumés surtout lors des Chapitres généraux de

Une certaine continuité avec le généralat précédent ± tous deux recouvrent une période de

éléments suivants: le développement des mouvements féminins, les fruits de sainteté, la

importants.

1424) que commencent à apparaître les noms de quelques "bienheureuses". Le noyau principal se

forme sous les généralats de frère Niccolò de Pérouse et de frère Cristoforo de Giustinopoli». Nous

avons ainsi Jeanne de Crémone, Élisabeth Picenardi de Mantoue, Marie de Gênes, une autre

Élisabeth de Mantoue (Recordati), Bionda de Verucchio, etc.

Trinité de Spoleto, de Ste-Marie de la Paix de Brescia, de Ste-Marie de la Miséricorde de Mantoue

et autres.

On pourrait souligner la "règle» (riegola) du célèbre théologien et prédicateur servite,

féminins de la Vénétie. de plusieurs bienheureux: Benincasa de Montepulciano en 1426; Élisabeth Picenardi de Mantoue en Copyright © CURIA GENERALIZIA OSM, Piazza San Marcello, 5 Roma en 1491 et Jean-Ange Porro de Milan qui mourut en 1505.

austère et retirée, ou dans leur propre demeure (Élisabeth Picenardi), oiu dans leur propre couvent

(Jérôme et Jacques Philippe Bertoni), ou dans un ermitage. Le bienheureux Bonaventure de Forlì,

alors prieur de saint Marcel de Rome, obtint du pape Sixte IV en 1483 la permission de se retirer

comme ce sera le cas pour le bienheureux Jérôme, et surtout avec les bienheureux Bonaventure de

Forlì et Jean-Ange Porro.

°Xvre de pionnier grâce à ses initiatives touchant la catéchèse pour les enfants de Milan. Sans

Ranucci, était prêtre et détenait aussi le titre de bachelier. Il fut vicaire de la Province romaine, alors

appelée la Province du Patrimoine, et fondateur du groupe de "moniales» (peut-être simples

remarquable monographie du bienheureux, où Rosella Barbieri donne un aperçu historique bien

découvrit des instruments de pénitence sur son corps. Son père était un noble de Crémone au

dans le monde; mieux encore, une "tertiaire» servite de Marie. En plus des bienheureux dont on a reconnu un culte liturgique, on pourrait rappeler de

nombreuses autres figures de frères et aussi de femmes unies à la famille des Servites et

remarquables par leur sainteté.

1420, il nous manque des données historiques solides pour en parler.

nous pouvons rappeler les Servites de Marie qui devinrent évêques à cette époque. Parmi eux, en

Italie, frère Alberto Boncristiani de Florence, évêque de Forlì (1413) et puis évêque de Comacchio

(1418), frère Matteo et frère Mariano de Florence, tous deux évêques de Cortone (respectivement en

Sont plus significatives encore les nominations dans des diocèses du Proche et de

Zaitun o Tsian-tchou, suffragant de Péchin en Chine. Au 15e siècle, nous avons aussi frère

archevêque de Durazzo en Albanie (1458), et frère Francesco de Sienne, archevêque de Raguse (Dubrovnik) en Yougoslavie (1460). Copyright © CURIA GENERALIZIA OSM, Piazza San Marcello, 5 Roma

mais aussi dans les villes où les Servites de Marie avaient des couvents. Une chose dont on ne peut

cependant pas parler, ce sont les missions. Contrairement aux autres Ordres religieux, ce sera

beaucoup plus tard que les Servites de Marie assumeront des engagements apostoliques dans des territoires dits missionnaires. couvents. Bologne, sont également Padoue et Pise, pour ne pas parler de Rome et de Naples. Des couvents

servites, comme celui de la Santissima Annunziata de Florence ou de S. Maria dei Servi de

fréquentent les universités. Plusieurs se distinguent aussi en dehors de leur propre milieu. Certes,

y perçoit le présage de ce que sera plus tard une situation plus généralisée. Il suffirait de rappeler les

les frères Galvano de Padoue et Jacopo Soldi de Florence qui publièrent tous deux une °Xvre individuelle; enfin, frère Ambrogio Spiera de Trévise qui composa le Quadragesimale imprimé autres éditions en 1481 et en 1485. nous parlerons ci-après.

commission étaient au nombre de 16. Parmi eux se trouvait aussi le prieur général des Servites de

Marie, frère Antonio Alabanti de Bologne. La commission termina ses travaux le 13 mars 1487.

Le généralat de frère Antonio Alabanti de Bologne (1485-1495) et la bulle pontificale "Mare

Magnum» (1487)

À peine élu, frère Antonio Alabanti de Bologne se mit au travail pour faire appliquer une des

décisions prises par le Chapitre général de 1485, tenu à Vetralla, dans la résidence du cardinal

protecteur. La décision avait pour but de faire retourner dans les couvents les nombreux frères qui,

pour une foule de circonstances, vivaient seuls et disséminés hors du cloître. Pour réaliser cette

lesquels frère Paolo Attavanti, prédicateur et écrivain, ainsi que les futurs bienheureux Bonaventure

de Forlì et Jean-Ange Porro de Milan. Copyright © CURIA GENERALIZIA OSM, Piazza San Marcello, 5 Roma En 1486, le prieur général veut participer lui-même à tous les Chapitres provinciaux. Il plaça sous la juridiction de son "assistant» en Allemagne. fameuse bulle Apostolicae Sedis intuitus du pape Innocent VIII, appelée Mare Magnum en date du

27 mai, 1487. Ce document pontifical est aussi appelée Mare magnum omnium privilegiorum (=

Recueil de tous les privilèges). La bulle est la "ré-affirmation et la déclaration amplifiée de

et reproduits dans Mare Magnum sont au nombre de 16. Parmi ces documents pontificaux, on

comme la bulle de la fondation officielle du Tiers-Ordre des Servites de Marie, et dont la règle se

trouve aussi incluse dans le même document.

Gaspare Nadi (1418-1505) parle même de 1302 frères présents au Chapitre. Il y a procession dans

les rues de la ville, chant, musique, débats, prédications. Frère Bonaventure de Forlì, vicaire général

Parmi les décisions les plus significatives, il y a: la reprise du procès de canonisation de sermons de frère Ambrogio Spiera et les prédications de Carême de frère Paolo Atavanti.

Cela vaut aussi la peine de mentionner le Chapitre général suivant, célébré à Vérone en

généraux eut à subir une réforme graduelle qui en changea sa physionomie (une conséquence du

limitait en effet la participation aux Chapitres généraux et provinciaux seulement aux

général de Vérone, le nombre des participants avait ainsi été réduit à 300.

Alabanti ait quitté Bologne, une ville non compromise dans les événements politiques de ces

relations avec Piero, fils de Laurent, dit le Magnifique, qui avait succédé à son père en 1492; il

novembre en 1494. On dit même que ce fut lui qui sauva les deux enfants, Lorenzo et Clarice, fils Copyright © CURIA GENERALIZIA OSM, Piazza San Marcello, 5 Roma de Bologne les envoyés de la Seigneurie de Florence. Le couvent devint un lieu de rencontres et comme informateur en faveur du duc de Milan, Ludovico il Moro, avec qui il quitta Bologne au empoisonné par les ennemis des Médicis semble sans fondement.

justement au cours des dernières années de sa vie frère Alabanti envisageait sérieusement la

découvert depuis peu par Christophe Colomb. sur des éléments sûrs, tirés des actes des Chapitres généraux de 1491 et de 1494. Aucun doute sur ce que les documents énumèrent alors unanimement comme les six

douzaine de couvents, quelques-uns très anciens, séparés de la province de Lombardie) et la Marche

La province nommée au huitième rang par le Chapitre général de 1491 est celle de

Une nouvelle province mentionnée pour la première fois au Chapitre général de 1491 est de Fabriano, qui avaient autrefois appartenu à la province du Patrimoine.

Dates à retenir

1404 Chapitre général de Ferrare, qui décide de la restauration temporelle et spirituelle de

Mont Senario.

1410-24 Généralat de frère Stefano de Sansepolcro.

1413 Chapitre général de Pise. Statut juridique spécial pour Mont Senario.

oecuménique: celui de Constance. Copyright © CURIA GENERALIZIA OSM, Piazza San Marcello, 5 Roma

Tiers-Ordre des Servites.

1426 Mort du bienheureux Benincasa à Montepulciano

1430 Le prieur général, frère Niccolò de Pérouse envoie un groupe de frères ouvrir un

Brescia (1430), Monte Berico de Vicence (1435) et Crémone (1439).

1441-47 Le couvent de la Santissima Annunziata de Florence fait partie de la Congrégation de

1461-85 Généralat de frère Cristoforo de Giustinopoli.

1468 Mort de la bienheureuse Élisabeth Picenardi de Mantoue.

Spiera de Trévise (+ 1455).

1480 Fondation du couvent de Sieti (Salerne), début de la future province de Naples ou du

Royaume.

1483 Mort du bienheureux Jacques Philippe Bertoni de Faenza. Fondation du couvent de

Moustiers-Sainte-Marie en France, le premier de la future province de Provence ou de

Narbonne.

1485-95 Généralat de frère Antonio Alabanti de Bologne.

1487 Bulle pontificale connue sous le nom de Mare Magnum.

1488 Chapitre général de Bologne, le plus grandiose et le plus représentatif en nombre de

1489 env. Fondation du monastère féminin de Sagonte (autrefois Murviedro), en Espagne.

1491 Mort à Udine du bienheureux Bonaventure de Forlì.

1497 Fondation du couvent de Las Cuevas (Aragon) en Espagne.

Anthologie

Un texte poétique tiré des Triomphes, sonnets et laudes de la glorieuse Vierge Marie, Mère

de Dieu, composés pour le révérend père Gasparino Borro, vénitien du saint Ordre des

Servites...(1498).

La communauté des Servites

Là, on honore Marie, là on entend chanter ses louanges, là on voit chacun se tourner vers elle.

Au bienheureux Philippe des Servites

Salut à toi, Philippe, Serviteur de Marie; salut, miroir de lumière et de pureté; salut, rempli

de science et de vertu; salut, ô bel exemple, mon guide pour le ciel.

Salut, ô Père, de haute noblesse; salut, fleuve de toutes vertus; pour nous tes fils, vraie lampe

Copyright © CURIA GENERALIZIA OSM, Piazza San Marcello, 5 Roma allumée, claire et resplendissante dans le ciel. Ô Père, fais que le manteau de Marie, ta Mère recouvre avec amour tes Serviteurs, encore en danger sur la route du monde.

Que fais-tu, Mère..?

Que fais-tu là-haut, Mère si gracieuse? Voici que ton Fils est mort sur la croix; tu pleures de

douleur, sans réconfort.

Regarde son corps qui est devenu la risée, regarde aussi son côté qui répand sang et eau; ses

yeux sont fermés, son visage a pâli.(...) procura la vraie vie du ciel.

Toi, épouse et humble reine, entourée de milliers de saints, le trône céleste deviendra ton

siège. de grand prix, la première entre les mortels.

Réjouis-toi, Marie, vénérable Mère, avocate du monde par ton intercession: Dieu le Père le

Il dit et disposa de la Mère reconnaissante; il la remplit de force pour le chemin du ciel; plusieurs fois elle fut visitée par les anges.

Me voici enveloppé dans ton noir manteau, indigne serviteur devant ta majesté, prête

attention à mes soupirs et à mes pleurs; fais-le par bonté, puisque mes °Xvres sont sans mérite.

Tu vivais maintenant dans le péché

faible et endommagée est plus inconfortable que je ne crois. Le temps change en été et au printemps, ou la pluie, ou le soleil, ou la neige, ou les vents orgueilleux; le ciel déploie ici toutes les intempéries. angoisses et grands tourments? Seigneur, que fais-tu? Montre que tu es mon guide.

Notes: Ces compositions poétiques de Borro, publiées après sa mort, sont tirées directement

Faculté pontificale de théologie "Marianum» de Rome, (respectivement ff. 68v 69r, 67v (sonnets

xxxvi), 69r (sonnets xxxvii, 31v et 32r (du 4e "triomphe», chapitre 4), 67v (sonnet xlviii). Cf. aussi

Maria, XX, 1970, pp. 46-107.

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