[PDF] Lanalyse spatiale en géographie humaine

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l'analysepatial engéographiehumaine 'UIl0:0

PeterHaggett,

sitairedeLondreset àl'Universitéde surlesaspectsnouveauxde larecherche géographique;ceux-cifurentd'ailleurs l'ébauchedecertainschapitresde cet ou vrage.IlrencontraBrianJ.L.Berryà naleàl'UniversitédeBerkeley.Revenu

Grande-Bretagne,il futplusieursannées

Auteurdenombreuxarticlesdegéographie

quantitative,il arédigéencollaboration avecR.Chorleytroisouvragessurla

àLondresGeography.Amodernsynthests.

l'O.R.S.T.O.M.

Yanalysespatiale

engéographiehumaine

PeterHaggett

l'analysespatiale engéographiehumaine traductionde

HubertFréchou

ArmandColin

1°3bdSaint-Michel,Paris5e

Locationa/Ana/ysisinHumanGeography

©LibrairieArmandColin,Paris,1973.

PRÉFACE

celivre.Ilasenti depublicationsconsacréesauxtendancesrécentes delagéographie.Beaucoup d'entre taientlelecteur.Il présenterlesméthodes

LocationalAnalysis

cetteéditionfrançaise.

Depuislapremièreéditionanglaise,

des derecherche,lestechniques ouvragedemeurent. des parmilesquels lesfrançaisne sontpaslesmoinscités,sontnombreuses. matiques.Cestechniques de maiscontrastées: 5

PRÉFACE

l'homme-habitant. deréseaux etlesautres gradients,rythmes jouentunrôleimportant. traditionnelle, perfectionnés. utilisées;ellesaussinesontpas isolées. decesfacteurs unprogrèsscientifiqueconsidérable. A inductive,lesrecherches ciation explicationsdelocalisation,deforme, naturelles,del'histoiredesvolontés inhérentesà les etscientifiques. duprogrès.

Leprogrèsrésidedansl'emploi

ment. laproblématiqueàlaméthodologie. 6

Préface

etspatiale, sant enélémentssimples.

Leplusgranddangerseraitque

de

Carlagéographieplusque

etlenon-prévisiblesemélangentdans chaquefaitgéographique.

Septansaprèsla

mesures'imposedavantage apports,demieuxcomprendre Son domaine, cetteinitiationà terrestre.

Philippe

PINCHEMEL.

7

AVANT-PROPOS

lesétudes révèlent,ilsesavait pourvérifiersesthéories, nevoulantpassacrifier unerécolte qu'ilnepouvaitmoissonnerlui-même.

Depuisla

onttoutàlafoisstimuléettroublé lesgéographes humainetraditionnelle,attachéeà enbranchestelles troublé ceproblème,etde nonsans hésitations,unesériedecoursoùj'essayaid'exposermesidéessurlesaspects nouveauxde méthode. etrelues,leschapitres santà 9

AVANT-PROPOS

dessynthèses etlonguementmédité ansdeplus tionnels.Autrefois.

Lesfinancesfamilialesetle

préceptede région, tard,cespremièresexpé riences

àétudier

et

PeterHall,

celivre, nisationlogique. lourdes, et sources et

àéclaircir

surlesméthodesquantitatives.

Jedédiecelivreà

Presque

expériencemesurerontl'étenduede madetteenverselle.

PeterHAGGETT.

Stapleford,Cambridgeshire.Printemps1965.

10

Alarecherchedel'ordre

Lagéographie

Systèmesetmodèles

Déterminismeetprobabilisme

Chapitrel

GÉNÉRALITÉS

riencede rapidement. l'Europeet enAmériquedu etasiatiques résultatsobtenus wardena,1964) sociaux cheznous.

àl'analysequantitative.Iciaussi,

Si,faisantl'histoire

d'"extravagancemathématique», parunephasedecegenre(Woolf,1961); cherstructureetordredans pourlesdécrire,etau typed'explicationemployé pourinterpréterlesrésultats. 11

1.ALARECHERCHEDEL'ORDRE

partie chaosneressortentpasdela "ily aplus véritéque attiré reçu pourtomberjuste sur la

Enpsychologie,destests

de ceciest d'unetrèsgrande importancepourlagéographie.Carlagéographie,parmi defois, notreéquipementscien tifique, et commentlechercher. lisationsétudiées ladémarchetraditionnellede poserdesquestionsdenaturebiographique cipline, généralede

àtouslesniveaux;ilinstalleinévi

tablement

êtredifférentedelarégion

B. 12

Alarecherchedel'ordre

en estvert,

1896,chap.3).L'explicationque

TomSawyerdonnepatiemmentdutravaildu

regardes,n'est-ce caractéristiques cettedifférenciation sontexposéesauchapitre9. régionalesqui

LaFrancede

(1931)-fontpartie

études

nalea satisfaisante soutenantqu'iln'existeaucun decraie objets choses mentdesphénomènesuniques.Ce goriesnouvelles,plus

Bungefait

d'undomaineessentiel lementthéorique. 13

Échelleetthéorie

autre tainement lemillion.

Certainsaspectsdece

mitants

THÉORIE

DÉDUCTIVE

deviennentdeplusenplussignificatifs

àmesurequelesrégionsdeviennentplus

petites; aucontraire,lorsquelesrégionsdeviennentplusgrandes,ily amoinsdecas enplus,reposersurdesanalo giesexternes. de climatiques 14

Alarecherchedel'ordre

passe tantdanssesaspectsphysiquesqu'hu référer, d'étudedontlataillevadecelledes continents(environ1 à

1 à

férentesunités, restepeucommodeetdifficile. (fig.1.2 30
10- 50
mesurées jusqu'ici(soit,respectivement,environ10 27
et10- 13 cm).Al'intérieurde cettegamme,la médiane,quivade4,01 X10 9 cm(lacirconférencedelaterre)à10 3 cmenviron.

Unequestionsepose:

pourremplacerlesunités l'idéeque (lefentometer)définie aucune commeétalon.Aussiadéquatquepuisseêtrecetétalon naturelpourlessciences physiques, ily alàunebonneoccasiondeconsidéreruneunitéégalementfonda mentale-lasurface engéographie.

Haggett,

sente 15 10 0 10z 10'1 10z 10" 10' 10. 210'
10'z 10 0 IC' 10' 10' 10' lOT lOT 10' \0'

10'Cfj

'UJ 10' a:a: 10"" U

1000Cfj

UJa:a:

10'U 1-

10·W

10& 0 10' 10 0

ÉTALONSTRADITIONNELS

Ci)

ÉCHELLELINÉAIRE

ÉCHELLES

LOGARITHMIQUES

1·968.IO!o.

...-TERRE

180000000·

a._ ._ _ _{_ .160000000:. ::1i··2

140000000

eS'",.:: 120

OOOOOO

C CI: CI: -'b0.' a:: iOO 000 000.<

40000.000

CalI '(1\\\ URSS o

ÉTALONSNATURELS

o

ÉCHELLEDE

ÉCHELLE-G

BRILLOUIN

1

0'°

années-lumières -1 milecarré (8.29) -1 kilomètrecarré (8.71) 9 -10 hectares (9,71) 10 -10 acres (10,10) Fig. 1.2 -Relation entre l'échelle

Getles

mesures traditionnelles.

L'échelle

de

Brillouin

(C) est linéaire, etne peut donc

être

comparée directement aux

échellesA,B

et

D.Leschiffres

entre parenthèses placés lasuite des régions indiquées sur "échelle D donnent les valeurs G propres ces régions.

Source:

HAGGETT,CHORLEYetSTODDART,1965,

p. 845.

Alarecherchedel'ordre

TABLEAU1.1

CALCULDESVALEURSDEG

ValeursdeG

o 1 2 3 n

Divisions

delasurface delaterre(Ga) Ga

Ga(10)-1

Ga(10)-2

Ga(10)-3

Ga(10)-n

Surface

enmilescarrés

1,968.108

1,968'10'

1,968'10

6

1,968.10

5

1,968.10(8-n)

1965,p.846.

G =log(Ga/Ra) plus de surfacehabituellementemployées.

TABLEAU1.2

CALCULDESVALEURSDEGCORRESPONDANT

AUXUNITÉSDESURFACECOURANTES

Unitésdesurface

traditionnelles

Milescarrés. .

Kilomètrescarrés

Acres.

Hectares.

Source:

Ibid.,p.846.

Formuleconvenantaucalcul

deG

8,2941-logRa(mile

2)

8,7074-logRa(km

2)

11,1003-logRa(acre)

10,7074-logRa(ha)

L'avantagedel'échelleG,entantquesystèmede référencegéographique,provientquotesdbs_dbs16.pdfusesText_22

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