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La littérature en langue française est riche de plusieurs espaces Hautes Etudes (EPHE) et l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS).



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étrangère ou seconde

47-48 | 2012

Voix Féminines. Ève et les langues dans l'Europe moderne

Édition

électronique

URL : https://journals.openedition.org/dhfles/3112

DOI : 10.4000/dhfles.3112

ISSN : 2221-4038

Éditeur

Société Internationale pour l'Histoire du Français Langue Étrangère ou Seconde

Édition

imprimée

Date de publication : 1 juin 2012

ISSN : 0992-7654

Référence

électronique

Documents pour l'histoire du français langue étrangère ou seconde , 47-48

2012, "

Voix Féminines. Ève et

les langues dans l'Europe moderne » [En ligne], mis en ligne le 25 novembre 2015, consulté le 25 mars

2023. URL

: https://journals.openedition.org/dhfles/3112 ; DOI : https://doi.org/10.4000/dhfles.3112 Ce document a été généré automatiquement le 25 mars 2023.

Tous droits réservés

NOTE DE LA RÉDACTIONNuméro coordonné par Irene FINOTTI et Nadia MINERVA Responsable de l'édition en ligne: Javier Suso López Documents pour l'histoire du français langue étrangère ou seconde, 47-48 | 20121

SOMMAIREPrésentationPrésentationIrene Finotti et Nadia MinervaLa grammaire des damesÀ propos d'une histoire des " Grammaires des Dames ». Réflexions théoriques et approchesempiriquesGabriele Beck-BusseAvec quels ouvrages les femmes apprenaient (et enseignaient) les langues ? Bibliographieraisonnée(XVe-XIXe siècles)

Maria Eugenia Fernández Fraile

Le rôle des Grammaires destinées aux dames dans la disciplinarisation du français (XVIIIe siècle)

Javier Suso López

Femmes grammairiennes ? Les Lettres de Mademoiselle*** à Monsieur*** Professeur de Rhetorique [...] sur la Langue Françoise (1756)

Nadia Minerva

Représentations du féminin

Liber iste vocatur femina... Le français et les dames dans l'Angleterre du XVe siècle

Maria Colombo Timelli et & Giovanni Iamartino

Représentations du féminin dans les ouvrages pour l'enseignement du français aux Pays-Bas (XVIe-XIXe siècles) : les élèves

Madeleine Van Strien-Chardonneau

Les discours de et sur la femme éducatrice dans les ouvrages pour l'enseignement du français aux Pays-Bas (XVIe-XIXe siècles)

Marie-Christine Kok Escalle

Le modèle éducatif et les langues

Femmes lectrices / femmes apprenantes : le rôle et la place de la femme dans l'enseignement du français en Espagne aux XVIIIe et XIXe siècles

Alicia Piquer Desvaux

Enseignement féminin et apprentissage du français en Grèce au XIXe siècle

Despina Provata

Documents pour l'histoire du français langue étrangère ou seconde, 47-48 | 20122 L'enseignement du français au féminin au Portugal au XIXe siècle

Ana Clara Santos

L'éducation de l'élite féminine dans l'Empire Ottoman au XIXe siècle : Le Pensionnat de filles

de Notre-Dame de Sion d'Istanbul (1856)

Suna Timur Agildere

Littérature, féminisme et connaissance de langues : à propos d'Emilia Pardo Bazán

Juan Francisco García Bascuñana

Méthodes au féminin

Quelle " méthode » pour enseigner le français aux jeunes filles flamandes dans les Pays-Bas autrichiens ? Les choix de l'abbé Taffin dans sa Grammaire française de 1727

Michel Berré

Les cahiers d'exercices de français de la grande-duchesse Marie-Caroline de Habsbourg-

Lorraine

Maria Luisa Cappello

Influence des méthodologies françaises et suisses sur l'enseignement des langues dans les écoles de jeunes filles en Hongrie au tournant du XIXe et sur l'École Nouvelle (1914-1949)

Helga Zsák

Femmes et traduction

Femme et bilinguisme : La Institutione di una fanciulla nata nobilmente / L'institution d'une fille de noble maison (Anvers, 1555)

Irene Finotti

Poil de Carotte et ses traductions italiennes au féminin : l'évolution d'un classique littéraire

Chiara Elefante

Femmes et lexicographie

Les dénominations de la femme dans la lexicographie francophone du XIX e siècle (Suisse et

Belgique)

Cristina Brancaglion

L'image de la femme à travers des portraits de femmes dans le Grand Dictionnaire Français-Italien et Italien-Français de C. Ferrari et J. Caccia (1874)

Michela Murano

Femmes lexicographes dans la première moitié du XXe siècle

Jacqueline Lillo

Documents pour l'histoire du français langue étrangère ou seconde, 47-48 | 20123

Présentation

Documents pour l'histoire du français langue étrangère ou seconde, 47-48 | 20124

PrésentationIrene Finotti et Nadia Minerva

1 Quelles ont été les compétences linguistiques des femmes ? Quelles modalités

d'enseignement de la langue maternelle ou des langues étrangères ont été conçues pour elles ? Quelles ont été les finalités implicites ou explicites de cet apprentissage ? Dans quels lieux (couvents, collèges, institutions publiques ou privées) ont-elles été formées ? Quels manuels ont été spécialement élaborés pour elles ? Et, comment ces textes ont-ils véhiculé et accentué les stéréotypes sur les femmes ?... Autant de questions qui ont animé les journées d'étude de Gargnano dont ce numéro double de Documents réunit la plupart des communications, ainsi qu'une conférence plénière, ayant trait au français.

2 Ce Colloque international - " Voix féminines : femmes et langues étrangères dans

l'Europe moderne » - s'est tenu les 6-8 juin 2011. Il a été organisé conjointement par le

Département d'études linguistiques et littératures comparées de l'Université de Milan et le CIRSIL (Centro Interuniversitario di Ricerca sulla Storia degli Insegnamenti

Linguistici), en collaboration avec la SIHFLES

et d'autres associations soeurs faisant partie du réseau de recherche sur l'histoire de l'enseignement/apprentissage des langues étrangères en Europe : le PHG néerlandais, l'APHELLE portugaise et la SEHEL espagnole.

3 Les femmes en tant qu'apprenantes, locutrices ou professionnelles de la langue

étrangère ont été au coeur de ce Colloque. Et, un des résultats que nous tenons à anticiper est que les femmes ont contribué de manière essentielle à la francisation de leur milieu familial et social.

4 Les femmes ont toujours été considérées comme particulièrement douées pour leslangues, à un tel point que les compétences linguistiques sont devenues un attribut de

la féminité. Dans la sphère féminine un rôle de premier plan a été joué par l'oralité dans

les dynamiques sociales ; et sur l'oral miseront les stratégies d'enseignement/ apprentissage : les femmes ont appris et parfait les langues par imitation, en parlant, sur les genoux de leurs mères ou de leurs gouvernantes, en jouant, en se promenant, en les pratiquant dans les salons, où la femme est recherchée pour ses aimables entretiens. Ce type d'apprentissage avait pour but de leur fournir une éducation/formation convenable, correspondant au standard requis par le milieu social d'appartenance : une Documents pour l'histoire du français langue étrangère ou seconde, 47-48 | 20125 bonne connaissance des langues étrangères était un ornement nécessaire pour une vie mondaine réussie. C'est ainsi que la connaissance du français devient un signe d'appartenance sociale. Plus tard, un autre modèle s'impose : la facilité de parole et le

bon goût qui leur permettent de briller en société ne suffit plus. Bientôt, on reconnaîtra

qu'elles nécessitent d'une éducation linguistique formelle, et, se méfiant du

spontanéisme qui leur avait valu l'appréciation des grammairiens du XVIIe siècle, on leur apprendra la grammaire.

5 Si des textes de pédagogie linguistique qui ont des femmes pour destinatairesexistent

déjà à partir du XIV e siècle - que ces femmes soient elles-mêmes les apprenantes envisagées ou qu'elles soient les enseignantes de leurs enfants - c'est surtout aux XVIIe- XVIII e siècles que leur nombre devient considérable. À cette époque, naît le genre appelé " grammaire des dames » qui vise à soulager leur apprentissage - dans un cadre sécurisant où est banni tout pédantisme, ennemi de la légèreté, vertu majeure des femmes. Habile dosage d'expédients commerciaux et de qualités particulières ayant trait à la forme et au contenu, la grammaire des dames propose une sorte d'élagage des aspects " savants », en misant, plutôt que sur le technicisme grammatical, sur la communication et la sociabilité, domaines où, comme on sait, la femme excelle.

6 Mais faisons un pas en arrière. On s'est interrogé d'abord sur le droit des femmes aux

études. Est-il convenable d'embarrasser leur raison avec un bagage culturel inapproprié à leur faiblesse d'esprit et probablement déstabilisant ? Peu à peu l'éducation des femmes se met en place. Un tournant se situe aux XVII e-XVIIIe siècles lorsqu'elle est au coeur des préoccupations des pédagogues et la germination des idées suscite un vif débat : tout en mettant en avant les devoirs du foyer, on aspire à en faire aussi des êtres suffisamment cultivés pour devenir de bonnes institutrices pour leurs enfants et pour briller en société, et plus tard dans un but professionnel, pour les employer dans l'enseignement. Mais, au préalable, il a fallu définir leurs dispositions naturelles et

établir le rôle que la femme est appelée à jouer dans la société. On s'est demandé

quelles seraient les disciplines ou les activités propres à former de bonnes mères, des épouses habiles à conduire les ménages, à secourir utilement les hommes dans leurs occupations. Parmi les activités proprement féminines, il y a, bien sûr, les travaux d'aiguille, mais aussi la langue maternelle et les langues étrangères, domaine où se définit le rapport monde féminin / langues. L'éducation linguistique est rarement dissociée de l'éducation morale et sociale, voire religieuse. Ainsi, le " doux troupeau » aura-t-il ses maîtres, ses grammaires, ses livres de lecture. L'utile et l'agréable, formule chère aux pédagogues de l'adolescence du XIX e siècle, sont préconisés partout. Si les textes sur les femmes s'adressent souvent, mais pas forcément, à elles-mêmes, ils ne sont que rarement rédigés par des femmes. D'ailleurs, des listes de textes convenables ou interdits aux filles circulaient déjà depuis le Moyen Âge par les soins d'instituteurs et pédagogues.

7 L'éducation féminine n'est évidemment pas sans rapport avec l'image que chaque

époque et chaque société se font de la femme. Victimes d'un déterminisme naturel et social, les femmes, bonnes ménagères, épouses vertueuses, maîtresses de maison impeccables, tendres mères, accèdent partout assez tard à une formation culturelle complète.

8 Les allusions explicites aux apprenantes dans les intitulés ou à l'intérieur des préfaces

des manuels qui leur sont destinés renvoient à un public certainement ample et varié : des demoiselles pensionnaires dans des collèges religieux des régions francophones aux Documents pour l'histoire du français langue étrangère ou seconde, 47-48 | 20126 étudiantes des High Schools aux États-Unis ; bien sûr, des jeunes filles de différentes langues maternelles et de niveaux scolaires distincts, mais il reste le fait que les

méthodes pour les femmes se démarquent de celles qui étaient consacrées à

l'apprentissage de la langue française de la part des condisciples hommes. Pour

continuer à sonder ce terrain, il faut alors considérer et définir les spécificités de ce

type d'enseignement aux différentes époques et latitudes. Il suffit de rappeler par exemple que l'Europe de la seconde moitié du XIX e siècle préférait destiner aux femmes la méthode naturelle, alors que les hommes continuaient à suivre traditionnellement l'ancienne méthode grammaire-traduction. Si l'une des questions fondamentales est de comprendre pourquoi nos prédécesseurs enseignaient le français langue étrangère aux jeunes filles, il ne faut pas oublier que ce problème est intimement lié à celui de la scolarisation.

9 De même, le côté pédagogique est aussi très souvent l'enjeu de la traduction au féminin.

Les traductions sur les femmes, pour les femmes et des femmes, parfois se mélangeant dans leur visée éducatrice plus ou moins cachée, ne forment pas en revanche un domaine fermé à l'homme. Lorsque les traductions n'ont pas été l'oeuvre directe d'une femme, elles ont été souvent commanditées par l'une d'entre elles : des dédicaces, des lettres, des attestations de payement témoignent de l'intérêt de grandes dames pour la circulation de certaines traductions littéraires, dont par exemple celles des romans chevaleresques ou sentimentaux. Doit-on enfin revenir à la conclusion que certains genres, et donc certaines traductions, correspondent davantage aux femmes qu'aux hommes ? Si encore aujourd'hui l'on confie souvent aux traductrices des textes qui leur 'ressemblent' ou qui leur 'appartiennent', dans une logique de partage d'une certaine sensibilité, où se trouve la limite entre traduction de femmes, traduction au féminin et traduction féministe ? Et par conséquent, éternelle question : jusqu'à quel point la personnalité du traducteur - dans ce cas, de la traductrice - a le droit de conditionner, voire d'altérer le texte de départ ?

10 Si, dans le domaine de l'éducation et de la traduction, la femme s'est frayé un chemin,

la lexicographie, elle, est restée l'apanage des hommes (sauf dans de rares cas), d'où les représentations traditionnelles de la femme - reflet des stéréotypes idéologiques et culturels en vigueur - relevables dans les analyses dictionnairiques : dans la plupart desquotesdbs_dbs42.pdfusesText_42
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