[PDF] Le Rift est-africain : une singularité plurielle





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Annale0 SVT srieS Partie2-2 exemple1

Thème 1-B : Le domaine continental et sa dynamique Document 2 : Domaines de stabilité de quelques associations de minéraux de la croûte océanique.



Le Rift est-africain : une singularité plurielle

croûte est-il à l'origine du « blocage » du Rift africain comme le suggère Paul l'Afrique

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Le Rift

est-africain

Une singularité plurielle

tat tata ta tata

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Ouvrage publié avec le soutien

du Centre français des études éthiopiennes (CFEE) dAddis-Abeba, institut de recherche du ministère des Affaires étrangères et du CNRS

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Sous la direction de

Bertrand Hirsch

Bernard Roussel

Le Rift

est-africain

Une singularité plurielle

Avec la collaboration de François Verdeaux (partie 3) et de François-Xavier Fauvelle-Aymar (partie 4)

IRD Éditions

Institut de recherche pour le développement

Publications scientifiques du MNHN

Marseille, 2009

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Photo de couverture

Chris Johns/National Geographic Image Collection

Vue sur le village dAdi Caieh, vallée du Rift, en Érythrée.

Préparation éditoriale, coordination

Corinne Lavagne

Infographie

Bill Production

Mise en page

Bill Production

Correction

Marie-Odile Charvet Richter

Maquette de couverture

Michelle Saint-Léger

Maquette intérieure

Catherine Plasse

La loi du 1

er

juillet 1992 (code de la propriété intellectuelle, première partie) nautorisant, aux termes des alinéas 2

tet 3 de larticle L. 122-5, dune part, que les " copies ou reproductions strictement réservées à lusage du copiste et

tnon destinées à une utilisation collective » et, dautre part, que les analyses et les courtes citations dans le but

dexemple ou dillustration, " toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consente-

ment de lauteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite » (alinéa 1 er de larticle L. 122-4).

Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon passible

des peines prévues au titreIII de la loi précitée.

©IRD, 2009

ISBN IRD : 978-2-7099-1663-9

ISBNMNHN:978-2-85653-636-0

De nombreuses photos de cet ouvrage sont issues de la Base Indigo, banque dimages de lIRD (http://www.ird.fr/indigo).

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Préface..........................................................................................p. 9

Yves COPPENS

Introduction.................................................................................p. 13

Bernard ROUSSEL,Bertrand HIRSCH

Partie 1

Lagrande déchirure de la Terre..............................................p. 19 Introduction..............................................................................p. 21

Thomas MOURIER

Géophysique du Rift...................................................................p. 23

Paul DAVIES

Le point chaud de lAfar..............................................................p. 41

Vincent COURTILLOT

Séismes et volcans dans le Rift....................................................p. 53

Geoffrey KING

Évolution des grands lacs du Rift................................................p. 63

Françoise GASSE

Partie 2

Le Rift, laboratoire des origines..............................................p. 79 Introduction..............................................................................p. 81

Brigitte SENUT

LeRift, un laboratoire pour lévolution géobiologique................p. 83

Brigitte SENUT,MartinPICKFORD

Le Rift, le plus grand conservatoirepaléontologique dAfrique ...p. 95

Martin PICKFORD

Le kaléidoscope des paléoenvironnements...............................p. 117

Martin PICKFORD

Les grands singes et leur évolution............................................p. 135

Brigitte SENUT

L"évolution de l"homme.............................................................p. 151

Brigitte SENUT

5

Sommaire

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Partie 3

Lhomme et la nature dans le Rift...........................................p. 167 Introduction.............................................................................p. 169

Bernard ROUSSEL,François VERDEAUX

Flore et végétation du Rift.........................................................p. 183 Contrastes, diversité et continuité transcontinentale

Henry Noël LEHOUÉROU

Les larmes de la reine................................................................p. 189

Myrrhes et encens dans la Corne de lAfrique

Esther KATZAA

La végétation des montagnes du Rift.........................................p. 195

Jean-Louis GUILLAUMET

Les Éthiopiens, des hommes qui plantent des arbres.................p. 205

Alain GASCON

Les poissons des grands lacs dAfrique de lEst...........................p. 213

Yves FERMON

La faune des mammifères et des oiseaux...................................p. 223

Jacques CUISIN

Tourisme de nature...................................................................p. 231 Quête de l"Éden et malentendus en Afrique de l"Est

Estienne RODARY

Le rôle du Rift dans l"origine des plantes cultivées.....................p. 235

Un creuset méconnu

Michel CHAUVET

L"arLLchipel des jardins du Rift......................................................p. 243

Diversité et continuité

Hubert COCHET

Le café arabica en Afrique de lEst..............................................p. 251 L"exceptionnelle histoire dune plante indigène

Bernard CHARLERYDELAMASSELIÈRE

L"élevage dans le RiftLL.................................................................p. 259

Tradition et modernité

BernardFAYEAA(avec la contribution de C. MEYER)

Le lait, le sang et la viande du désert..........................................p. 271 L"élevage camélin dans la Corne de lAfrique

Bernard FAYE

Les pentes du Rift......................................................................p. 279

Une complémentarité à multiples facettes

Élisabeth CHOUVIN

Les Konso du sud-ouest de l"Éthiopie.........................................p. 287 Des montagnards à la conquête des basses terres

Élise DEMEULENAERE

LE RIFT EST-AFRICAIN6

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Partie 4

Les sociétés du Rift, peuplement et histoire........................p. 295 Introduction.............................................................................p. 297

François-Xavier FAUVELLE-AYMARAA

Leberceau dÈve.......................................................................p. 301

François BON,Asameraw DESSIE

Anciennes sociétés de pêcheurs

dans lAfrique " médiane » et dans le Rift...................................p. 317

John E.G. SUTTON

Le mégalithisme dans le nord du Rift.........................................p. 333

Roger JOUSSAUME

Les arts rupestres dans le Rift....................................................p. 343

Jean-Loïc LEQUELLEC

Jeux d"échelle dans lespace et dans le temps............................p. 359 Le rôle du Rift dans lensemble est-africain

Jean-Pierre RAISON

Langues et histoire dans le Rift..................................................p. 367

Gérard PHILIPPSON

Les royautés des Grands Lacs.....................................................p. 377

Traditions, pouvoir et religion

Jean-Pierre CHRÉTIEN

Les sociétés déleveurs du Rift...................................................p. 389

John GALATY

Sociétés à classes d"âge et de génération..................................p. 399

Anne-Marie PEATRIKAA

Les appuie-tête de lAfrique orientale........................................p. 409

Un témoin culturel

Christian BADER

Conclusion..................................................................................p. 417

Bernard ROUSSEL,Bertrand HIRSCH

Liste des contributeurs.................................................................p. 421

SOMMAIRE7

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LE RIFT EST-AFRICAIN8

Cette œuvre collective n"aurait pu voir le jour sans la collaboration active de nombreuses ins- titutions et personnes : lInstitut de recherche pour le développement, le ministère des Affaires étrangères, le Muséum national dhis- toire naturelle, le Centre français des études

éthiopienne. Nous tenons tout particulière-

ment à remercier Yves de la Croix (ministère des Affaires étrangères), qui a été à lorigine du projet, Eric Lavertu et Jean-Luc François (ministère des Affaires étrangères) ainsi que

Thomas Mourier et Corinne Lavagne (Institut

de recherche pour le développement), qui ont constamment soutenu louvrage et activement oeuvré à son édition.

Bertrand HIRSCH

Bernard ROUSSEL

Les éditions de lIRD remercient vivement

tous ceux et celles qui ont gracieusement contribué à liconographie de cet ouvrage :

Catherine Henriette (photographe), Anne-Marie

Mollet (université de Clermont-Ferrand), Paul

Tapponnier (IPGP), Christian Bader (MAE),

Bernard Faye (Cirad), Yves Fermon (consul-

tant), lAssociation volcanologique européenne (LAVE), les photothèques du CNRS et de lIfremer, ainsi que Marjolaine Huot et Natalia Hirsch pour leur appui à la collecte des textes et de liconographie.

Remerciements

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"Rift », terme anglais utilisé également en français, signifie "faille », "fossé», " cas-

sure ». Mais lorsquon lui adjoint un simple article, quil soit dailleurs masculin ou féminin (le ou la Rift, sous-entendu laRift Valley,ou vallée du Rift), il sagit toujours du Grand Rift est-africain.

Ce Rift dont nous parlons sétend de lÉthiopie au Mozambique, ses deux bras sépa-

nouissant autour du lac Victoria. La cassure de la mer Rouge qui nest déjà plus tota- lement est-africaine se poursuit quant à elle par le golfe dAkaba, la mer Morte, le

Jourdain

, lOronte, qui ne sont plus du tout est-africains, et voilà le prolongement de notre Rift jeté à la mer, mais à la mer Méditerranée !

Lors d

une émission à la Télévision suisse romande, un cosmonaute a méricain me dit sur une planète qui nen fait que 20000 en projection, cela ne ma pas étonné, mais cela ma Quelle belle idée de faire un livre sur le Rift, un sujet dont la cohérence apparaît immédiate dans ses parties géophysique, géologique et par suite paléontologique, moins évidente à première vue mais intéressante à cerner dans ses parties écologi-

que, archéologique, ethnologique. Lessentiel a été de faire écrire ensemble les meil-

leurs connaisseurs du Rift, cétait là sans doute le plus bel élément unificateur que lon puisse imaginer.Il faut saluer ici les initiateurs de ce projet, Yves de la Croix, du

ministère des Affaires étrangères, à lorigine de cette aventure, et à sa suite Thomas

Mourier, de lIRD, qui a porté le projet éditorial. Je ne vais évidemment pas résumer cet ouvrage sans précédent , mais je voudrais en saluer les quatre parties, en commençant par la très belle, très

érudite première par-

tie géophysique et géologique que ses cinq auteurs, grâce à leurs démonstrations, ont ren due si intelligemment accessible. Je voudrais y mettre mon " petit grain de séisme » , sans prétention aucune. Jai pré- sidé quelques années le Comité scientifique international de l

État djiboutien; je me

suis alors rendu assez souvent dans cette Corne de lAfrique (que je préfère pour ma part appeler " hanche »); jai eu plaisir alors à rendre visite aux collègues de la sta

tion géophysique de Harta, une très belle installation à lécoute de la Terre. Zone de

confluence de trois grands systèmes de failles, dorsale du golfe dAden, dorsale de la Mer rouge et Rift est-africain, Djibouti est en effet joliment placé pour mesurer les tensions de la région et ma curiosité a chaque fois été comblée : aux alentours de 1

00secousses par jour et une concentration spectaculaire des secousses tout

le long de la faille qui ouvre le golfe de Tadjourah denviron 2centimètres par an! Consacrée à la paléontologie et à la paléoanthropologie, s ciences si généreusement alimentées par les découvertes faites dans les dépôts sédi mentaires fluvio-lacustres

accumulés dans le Rift, la deuxième partie de louvrage a été rédigée par deux " com-

pagnons du Rift» de troisième génération. 9

Préface

DÉBUT 13/10/09 18:28 Page 9

J"adresse ici à Brigitte Senut et Martin Pickford, auteurs exclusif s de cette deuxième partie, mes " compagnons du Rift », un clin doeil flatteur et mérité. Cette Afrique de lEst a vu défiler un certain nombre de grands anciens , allemands ou anglais en fonc- tion des vicissitudes politiques de la région, qui ont véritableme nt ouvert la voie de l a recherche des fossiles et des " pierres taillées » : citons Hans Reck, Ludovic Kohl Larsen, Arthur Tindell Hopwood, Camille Arambourg, Louis et Mary Leakey, les com- pagnons de la première génération. Et puis, sous limpulsion de Louis et Mary Leakey, asuivi une deuxième vague, particulièrement active vingt ans durant et dont jai eu lhonneur et le bonheur de faire partie (dix ans de campagne dans la vallée du fleuve Omo , six ans en Afar, en Éthiopie); Bill Bishop, Yves Coppens, Francis Clark Howell, Glynn Isaac, Donald Johanson, Richard Leakey, Maurice Taieb, nous tous, nous avons été ces compagnons du Rift de la deuxième génération. Brigitt e Senut ... qui ma dit combien de fois, étudiante, elle rêvait devant nos récits dexpédition ..., Martin Pickford, Friedemann Schrenck, Yohannes Hailé Selassie, Berhane Asfaw, Tim White, Hélène Roche, Meave Leakey, Henry de Lumley ont pris notre relais et représentent

donc depuis les années 1980, 1990 la troisième génération. La quatrième génération,

Après avoir introduit un petit grain de séisme, je voudrais à p résent ajouter mon " peti t grain fossile». Dabord, saluer la mémoire de Louis Leakey et par la même occasion t oute sa famille, sans qui lAfrique de lEst ne se serait pas offerte si génér eusement à la recherche internationale et naurait pas livré en cinquante ans la moisson que lon connaît. Je voudrais ensuite rappeler que lEast Side Story que jai proposée un jour de 1982 lors dun congrès à Rome comme une solution simple au problème qui se posait alors

ànous est évidemment à abandonner. Selon cette hypothèse, née de linégale répar-

tition des fossiles de grands singes et dhominidés de part et d autre du Rift, les populations de grands singes qui vivaient à louest de la fracture, dans un milieu arboré, auraient donné naissance aux grands singes africains actuels, alors que les populations à lest du Rift, qui vivaient dans un milieu de plus en plus sec, proche de la savane, auraient été contraintes de sadapter en se redressant. Ces bipèdes auraient enclenché alors la longue ligne dune évolution menant jusquà lhomme moderne. Les découvertes de Michel Brunet au Tchad montrent bien les limites de cette hypothèse. Le Rift, superbe monument tectonique que lon ne peut certes pas barrer dun trait de plume, a dû jouer successivement et simultanément le r

ôle dune

vraie barrière, mais aussi dun filtre ou dune mauvaise passoire, en fonction des épo- ques et des groupes zoologiques considérés. Une autre hypothèse, que jai appelée lévénement de l

Homo ou(H)Omo event,est

toujours debout. Formulée à partir des données collectées dans les sédiments de la basse vallée de lOmo, elle associe lorigine de lhomme et l e Rift et démontre que

lémergence du genre Homoest due à la nécessité dadaptation dun préhumain à un

changement climatique. La troisième partie est, quant à elle, consacrée à la faune, à la flore et aux hommes dans leurs liens avec lenvironnement. Des thématiques fascinantes pour moi parce que jy ai retrouvé, au moins un peu, ce paradoxal mélange de li ens et disolement que lhistoire des dix derniers millions dannées de cette ré gion ma enseigné. Même

LE RIFT EST-AFRICAIN10

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si le Rift a subi des phases d"extension qui remontent au Trias (200 millions dan- nées), louverture de la mer Rouge, il y a 12millions dannées, laffaissement qui

sétend sur 2 500 kilomètres de lÉthiopie à la Tanzanie il y a 11 millions dannées, et

le début du rehaussement (1 000 mètres) de certains blocs il y a 8 millions dannées découpent les écosystèmes , créent les isolats et les phénomènes dendémisme qui en découlent, ainsi que le couloir qui parfois les réunit. Je souhaite glisser ici un " grain de vicariance ». La mise en place des phylums moder- nes et la multiplication des espèces de Suidae, Bovidae, Proboscidea, Hippopo- tamidae, et dans une certaine mesure, Homininae ... ce que jappelle ailleurs des "bouquets » ... au cours du Miocène, du Pliocène et du Pléistocène trouve son expli- cation dans cette enfilade de bassins et dans les coupures de flux gé niques qui font les spéciations ; quant aux mouvements de ces espèces vers louest (ou à parti r de

louest) et vers le sud, ils trouvent leur explication dans le fait que ces bassins ségrè

nent parfois en corridors. Lexcellente et généreuse introduction et les communica- tions de cette troisième partie dévoilent avec compétence et talent les endémismes botaniques et le rôle de barrière que joue parfois la topographie dans leur conserva- tion, les endémismes animaux, celui extraordinaire des poissons par ex emple, mais aussi la manière dont laltitude (par les divisions classiques en étages mais parfois aussi " en lanières » perpendiculaires aux étages) est intervenue dans la distribution des espèces. Les hommes ont bien sûr,comme souvent, subi ces situations naturelles mais ont su aussi les mettre à profit dans leurs activités agricol es, horticoles, déle- vage et dans lécoulement de leurs productions. Les liens avec le prolongement pro- che-oriental du Rift ne sont d ailleurs pas les moins intéressants. Pour beaucoup de

sujets traités, la spécificité du Rift, même si elle nest pas aussi évidente quen géolo-

gie et en paléontologie, représente tout de même ici encore une certaine réalité. La quatrième partie est totalement consacrée à l homme " culturel », à ses sociétés, ses langues, ses activités, sa protohistoire, son histoire politique, religieuse et intel- lectuelle, architecturale et artistique. Comme à chaque fois que lhomme intervient, apparaissent mouvements, luttes dinfluence, conflits, débordements ou contrac- tions de territoires. En un mot, il devient impossible de contenir lhomme dans le Rift et le Rift dans le livre ! Si on cherchait à colorier les niches ethnologiques, économi ques, territoriales, on ne parviendrait pas à maîtriser à la fois les couleurs et leurs limites; les unes déborderaient sur les autres comme dans une mauvaise impres sion.

Pourtant, la qualité de l

impression nest pas en cause, les hommes ont bel et bien tendance à sagiter au-delà des bornes que leur propose la natur Après avoir profité de ma position privilégiée de préfacie r pour glisser mon grain de science, dabord un tout petit grain de séisme, puis un plus gros grain fossile, un grain opportuniste de vicariance, je finirai par un nouveau petit grain fossile ou sub- fossile, comme on dit bien maladroitement. Jadore lAfrique, jadore lAfrique de lEst, je suis devenu " Riftien » et " riftologue », mais je ne suis pas totalement convaincu par lÈve africaine que lon veut aussi offrir au Rift. Je ne vois pas bien les Hom osapiensouHomo sapiens sapienspartir du même berceau que le premier Homo,reprendre, il y a 200000 ans, le même chemin que celui emprunté deux mil- lions dannées plus tôt, et cette fois se trouver confronté dans tout lAncien Monde aux peuplements antérieurs. Mais ce nest là quun regard;le débat nest pas clos, même si la ma jorité plaide pour Ève à grand renfort de génétique.

PRÉFACE11

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Quoi qu"il en soit, allez voir la vallée du Rift, elle est somptue use ! Allez la découvrir entre Nairobi et Nakuru et plongez dedans, allez voir la muraille qui jai llit le long du sombre lac Tanganyika, les immenses perspectives du lac Asal, tout blanc de sel et de chaleur, progressez vers louest jusquà apercevoir les escarpements qui vous bar- reront la route, le somalien et léthiopien. Àlissue de cet ouvrage, le Rift déborde de ses limites et en sort encor e grandi. Il nest plus simplement saignée de la Terre , mais décor, il nest plus limite, mais hori- zon, il nest plus effondrement, mais érection. Cest, nen d outons plus, le plus beau de nos fuseaux, la plus belle de nos méridiennes.

Yves COPPENS

professeur honoraire au Collège de France

LE RIFT EST-AFRICAIN12

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