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Après que la discipline historique se soit constituée au XIXème siècle en s'appuyant sur les sources écrites et en rejetant les témoignages oraux jugés 

  • Quelles sont les sources orales de l'histoire ?

    Les sources orales sont les vieillards, les anciens, les sages, les griots, les contes et les légendes. Les contes et les légendes sont des faits souvent imaginaires, qui ne sont pas toujours vrais. Les sources orales permettent aux peuples sans écriture de retracer les faits et événements de leur passé par la parole.
  • Quelles sont les importances des sources orales ?

    Les sources orales, en montrant que les choses auraient pu être différentes de ce qu'elles sont aujourd'hui, permettent de mettre en lumière l'historicité du présent. »
  • Quelles sont les 3 sources de l'histoire ?

    Organisation des sources historiques
    Les documents archéologiques (armes, outils, bijoux, ossements, vaisselle, etc.) Les documents écrits (journaux, livres, inscription, édit, etc.) Les documents iconographiques (gravures, statues, portraits, dessins, caricatures, etc.)
  • Permet de retrouver l'"original" pour y rechercher des informations. Exemple : un témoin est anodin à la première lecture. Plus tard le témoin anodin peut devenir un personage important sur le plan généalogique. La citation de la source permettra de retrouver des détails.

Avant-propos

La fin du XIX

e siècle et le XX e siècle ont vu naître et se développer dans la société, à côté du support écrit et imprimé, des nouveaux moyens de communication, d"information et de transmission: la photographie, l"enregistrement et la transmission du son et de la parole,la radio,la télé- vision, le cinéma, l"audiovisuel en général... Il est résulté de ces succes- sives révolutions technologiques une multiplication exponentielle des " traces » des activités humaines et sociales. L"historien du XX e siècle pouvait-il ignorer ces innovations et restreindre son corpus de sources aux sources écrites et archivistiques traditionnelles? Toute l"histoire de la disci- pline historique au XX e siècle témoigne de la découverte de ces nouvelles sources, de leur apprivoisement, de leur progressive maîtrise et de leur lente intégration dans la panoplie des outils de l"historien. Parmi elles, il faut faire une place distincte à la parole enregistrée, qui a une histoire longue en France mais qui n"a conquis que tardivement son statut de source historique. Dans le cadre de cet ouvrage, nous nous attacherons plus particuliè- rement à la méthode consistant à faire appel à la parole des acteurs et des témoins,et ce,dans un objectif de compréhension,de connaissance de la société ou de préservation de la mémoire.Il ne sera donc pas question ici des sources radiophoniques ou audiovisuelles produites par les institu- tions dans l"exercice normal de leurs activités,mais uniquement de paroles humaines " provoquées », c"est-à-dire suscitées a posterioripar rapport aux faits dont elles témoignent, dans un but patrimonial, culturel, scien- tifique ou pédagogique. Un premier chapitre introductif général sera consacré à l"acclimatation de la source orale dans le paysage historiographique français,à la consti- tution d"un large patrimoine oral en France et à la place prise par le témoi- gnage oral en histoire contemporaine.Retrouver ce titre sur Numilog.com Dans un second temps,alors que le recours au témoignage oral se fait omniprésent sur les écrans de télévision ou de cinéma,il a semblé utile de rappeler aux étudiants les précautions méthodologiques à prendre, dans le cadre dun travail scientifique, pour susciter, constituer, analyser, interpréter et restituer des sources orales, ainsi que les difficultés et les enjeux qui entourent leur utilisation. Linitiation à la constitution et à lexploitation des sources orales devrait,en effet,faire partie de la forma- tion de tout apprenti-historien en histoire contemporaine,à linstar de ce qui se fait depuis longtemps dans les autres sciences sociales.Un deuxième chapitre est donc consacré aux questions de méthode. Mais,pour aller plus loin dans la compréhension des spécificités et de lintérêt de la source orale, il a semblé utile de proposer un parcours documentaire et thématique permettant la confrontation directe du lecteur avec la parole des témoins, dune part sous une forme écrite par le truchement de transcription dentretiens, dautre part sous une forme sonore par le biais dextraits dinterview placés sur le site de Bréal www.editions-breal.fr). La seconde partie de louvrage présente donc une série de " documents », assortis dun commentaire visant à expliciter les apports du témoignage, ses lacunes,sa fragilité ou sa force.Les indications bibliographiques ou la mention de sources complémentaires sont destinées à attirer lattention sur le nécessaire croisement des sources et la non moins nécessaire discussion des hypothèses et des résultats. Dernière remarque,il ne sera pas question dans cet ouvrage de témoi- gnages oraux concernant les situations-limites de lexistence humaine: guerres, déportation, torture, violences, souffrancesƒ Ce type de témoi- gnages,même sil est aujourdhui très présent dans les travaux historiques, au sein des musées dhistoire et sur les écrans de télévision, nous semble mériter un traitement particulier que le présent ouvrage ne permettait pas. Je remercie tous les auteurs pour leur contribution et pour leur bien- veillance à légard des contraintes qui leur ont été imposées; je forme le souhait que cet ouvrage fasse naître beaucoup de vocations dhistoriens et darchivistes oraux en histoire contemporaine. Florence DESCAMPSRetrouver ce titre sur Numilog.com

1.Les sources orales et l"histoire :

une difficile et tardive reconnaissance par Florence DESCAMPS La relation qu"entretient l"historien avec ses sources est souvent marquée d"une certaine ambivalence:d"un côté,désir,fascination ou bouli- mie et de l"autre, méfiance, distanciation ou tout simplement regard critique. La source orale n"échappe pas à cette règle, mais en France, elle a suscité et suscite encore des attitudes particulièrement contrastées, de sorte que ce n"est qu"au terme d"un long processus d"acclimatation et d"apprivoisement qu"elle a réintégré la boîte à outils de l"historien. En France, il s"est pourtant précocement constitué un important " patrimoine parlé » et enregistré 1 , empiriquement accumulé depuis le début du XX e siècle, très diversifié et doté d"un volume non négligeable, puisque les collections atteignent sans doute plusieurs dizaines de milliers d"heures.C"est ainsi que dans le

Guideen six volumes du Patrimoine sonore

et audiovisuel français paru en 2005 et réalisé sous la direction d"Agnès Callu et Hervé Lemoine,sont recensés quelque 845 détenteurs de collec- tions sonores ou audiovisuelles,et que,parmi eux,près de la moitié possè- dent des collections de témoignages oraux à vocation patrimoniale, culturelle, scientifique ou pédagogique. Mais ce patrimoine immatérielreste en grande partie méconnu,voire méprisé, en tout cas sous-exploité. Comment expliquer cette mécon- naissance et cette sous-exploitation? Il faut dire en premier lieu que ces " archives parlées » ont été constituées par des disciplines de sciences humaines et sociales distinctes (ethnologie, sociologie, anthropologie, linguistique,ethnographie,histoire,psychologie etc.),qui se sont consti- tuées séparément au XX e siècle et qui encore aujourd"hui s"ignorent trop souvent, ou du moins ignorent leurs réalisations respectives. D"autre part,ce patrimoine oral est dispersé pour ne pas dire éparpillé sur l"ensemble du territoire national et, à l"exception des grandes masses conservées par les trois ou quatre grandes institutions patrimoniales natio- Chap. 1. Les sources orales et l"histoire : une difficile et tardive reconnaissance9Retrouver ce titre sur Numilog.com nales (Bibliothèque nationale de France, Archives, Musée national des Arts et Traditions Populaires, Musée de lHomme), il est cloisonné en petits corpus thématiques spécialisés de quelques centaines voire de quelques dizaines dheures. Ensuite,il est placé entre les mains dacteurs institutionnels dimpor- tance et de statut très divers (services darchives nationaux ou départe- mentaux, bibliothèques ou phonothèques, associations, collectivités locales, administrations centrales, entreprises, musées, sociétés savantes) qui nont pas toujours lhabitude de travailler ensemble. Enfin, pendant longtemps mal recensé, ignoré du grand public, regardé parfois avec condescendance par les institutions patrimoniales traditionnelles restées attachées au support écrit et imprimé,il est souvent minoré ou méconnu par les chercheurs eux-mêmes, et notamment par les historiens. De fait, les archivistes et les historiens se sont montrés en effet long- temps réticents à lendroit des témoignages oraux et ne leur ont accordé une reconnaissance archivistique et scientifique que tardivement,dans le dernier quart du XX e siècle 2 ; même aujourdhui, à rebours des milieux médiatiques et audiovisuels qui se montrent particulièrement friands de témoignages parlés,il subsiste encore des réserves à leur égard au sein des milieux académiques et savants.Il reste que,même si les débats persis- tent autour des questions méthodologiques et épistémologiques, un dialogue fécond avec les sciences sociales, une rigoureuse réflexion sur le statut du document en histoire et lapprivoisement des successives tech- nologies du son ont permis la réintégration de la source orale dans la boîte

à outils de lhistorien.

Le discrédit de la tradition " orale » (fin XIX e s.) La période clef pour le rejet de la source orale est sans doute ce moment où, à la fin du XIX e siècle, à coup de manuels et de manifestes méthodo- logiques,se constitue lhistoire méthodique en France,dite aussi " histoire positiviste », sous la direction de Gabriel Monod, Charles Seignobos et Charles-Victor Langlois, pour ne retenir que les chefs de file les plus emblématiques de cette école historique. Ces historiens excluent de la science historique ce quon appelle à lépoque la tradition orale quils

10Chap. 1. Les sources orales et l"histoire : une difficile et tardive

reconnaissanceRetrouver ce titre sur Numilog.com assimilent à la rumeur, à lanecdote, au folklore, à la petite histoire ou à la légende et ne retiennent parmi les sources de lhistoire que le docu- ment écrit,rien que le document écrit,et ce dans le but de constituer une histoire-science, obéissant à des méthodes scientifiques et rigoureuses. Ce bannissement de la tradition orale constitue une rupture dans lhistoriographie, puisque depuis lAntiquité les historiens ont utilisé les témoignages de leurs contemporains: Hérodote et Thucydide ont forgé le concept de témoin oculaire et auriculaire,inventé les premières enquêtes orales ainsi que le croisement des témoignages. Les historiens de lAntiquité juive et surtout chrétienne ont quant à eux accordé une place centrale aux témoins et à la chaîne de transmission de la parole.Le témoin martus ) est en effet celui qui atteste, authentifie et se montre garant de

la réalité et de la vérité des faits quil relate,et ce,jusquà verser son propre

sang par le martyr ( marturion ). Apôtre et vicaire à la fois, il est celui quiquotesdbs_dbs4.pdfusesText_7
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