Guide de légistique (3e édition mise à jour 2017)
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JURISPRUDENCE CONSTITUTIONNELLE: La hiérarchie des
La hiérarchie des actes réglementaires en droit pu- blic français a déjà fait l'objet de droit ; des textes généraux auxquels le Conseil consti-.
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PRESIDENCE DU CONSEIL ---- Secrétariat Général du
l'intervention des textes législatifs ou réglementaires rappeler les règles générales à observer quant à la hiérarchie des textes à intervenir.
GUIDE POUR L ELABORATION DES TEXTES LEGISLATIFS ET
Quel que soit son niveau dans la hiérarchie un texte juridique – loi
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Les différents textes réglementaires
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Hiérarchie des normes en droit fran?is (inspiré de Hans Kelsen et du normativisme) : le bloc de constitutionnalité, le bloc de conventionnalité (traités et conventions internationales, droit communautaire), le bloc de légalité (lois ordinaires, lois organiques, ordonnances, règlements autonomes,)- La Constitution est considérée comme la norme qui est au sommet de la hiérarchie des normes nationales. La Constitution peut entrer en concurrence avec des règles internationales.
Version du 6 juin 2005
GUIDE POURL' ELABORATION
DES TEXTES
LEGISLATIFS ET
REGLEMENTAIRES
Version du 6 juin 2005
2Introduction
L'objet du présent guide est de présenter l'ensemble des règles, principes et méthodes qui doivent être observés dans la préparation des textes normatifs : lois, ordonnances, décrets, arrêtés.Il s'agit de faciliter la tâche des rédacteurs aux différentes étapes de leur travail par
des rappels théoriques, des conseils pratiques et des exemples ou contre-exemples. Ont été rassemblées, en un instrument unique, les réponses aux questions qu'ils rencontrent le plus souvent, en puisant dans la jurisprudence du Conseil constitutionnel, dans celle du Conseil d'Etat ainsi que dans les avis de ses formations administratives, dans les circulaires du Premier ministre et dans les usages validées par la pratique. Elaboré conjointement par des membres du Conseil d'Etat et des fonctionnaires du secrétariat général du Gouvernement (1) , ce guide sera un ouvrage de référence pour tousceux qui participent, à un titre ou à un autre, à la préparation des textes normatifs. Il fera
l'objet de mises à jour périodiques et peut être consulté sur le site Légifrance. Le guide comprend une centaine de fiches regroupées autour des parties suivantes: - Conception des textes : cette partie introductive, qui comprend quelques rappelssur la hiérarchie des normes et les différentes catégories de textes, vise surtout à inciter les
auteurs de textes à s'interroger d'abord sur l'utilité et l'efficacité de leur projet de réglementation. - Etapes de l'élaboration des textes : cette partie traite des questions de procédure en reprenant pour une large part des instructions du Premier ministre. - Rédaction des textes : les règles ou bonnes pratiques de rédaction des textes comme des solutions aux problèmes qui se posent à l'occasion de la rédaction ont été recensées et organisées autour d'une dizaine de thèmes. - Règles propres aux textes internationaux et communautaires et aux mesures individuelles : il a paru nécessaire de consacrer des développements particuliers auxquestions liées à l'élaboration, au suivi et à l'introduction en droit interne des normes
internationales et communautaires et de présenter les particularités procédurales des décisions
individuelles, assorties du rappel des règles de compétence en la matière. - Schémas logiques et cas pratiques: plusieurs schémas sont proposés dans le butde synthétiser les réponses aux principales questions - de fond, de forme, de procédure - que
doit se poser l'administration au moment où elle élabore un texte. Pour des catégories de textes- ou parties de textes - très fréquentes, des fiches présentent un vade-mecum :Version du 6 juin 2005
3considérations juridiques, questions à résoudre et, dans toute la mesure du possible, modèles
de rédaction. Ne faire que des textes nécessaires, bien conçus, clairement écrits et juridiquement solides, telle doit être l'ambition des administrateurs et des légistes. Le présent guide y apporte sa contribution par l'énoncé et l'illustration des techniques de conception et derédaction des textes et des principes juridiques qui les inspirent : la maîtrise de ces techniques
et le respect de ces principes sont en effet les conditions nécessaires de tout effortd'amélioration de l'efficacité, de la sécurité et de l'intelligibilité de la règle de droit.
Le secrétaire général du Gouvernement Le vice-président du Conseil d'Etat
Jean-Marc Sauvé Renaud Denoix de Saint-Marc
(1) Le guide a été réalisé sous la supervision d'un groupe de travail, présidé par M. Jean-Pierre
Leclerc, président de section au Conseil d'Etat, assisté de M. Rémi Bouchez, conseiller d'Etat et M.
Nicolas Boulouis, maître des requêtes.
Ce groupe de travail était composé de MM Bernard Pêcheur et Marcel Pochard ,conseillers d'Etat, Mme Aurélie Robineau-Israël et MM Frédéric Béreyziat, Jean Courtial, François
Loloum, François Seners, Yves Struillou, maîtres des requêtes. Ont également contribué à la
réalisation du guide, MM. Jean-Marie Woehrling, président de tribunal administratif, les membres du
secrétariat général du Gouvernement et des fonctionnaires du ministère de l'outre-mer.Version du 6 juin 2005
4SOMMAIRE
page1. CONCEPTION DES TEXTES
1.1 Nécessité des normes
1.1.1 Questions préalables
1.1.2 Études d'impact : les procédures, les finalités
1.2 Efficacité des normes
1.2.1 Concevoir une réglementation dans son ensemble
1.2.2 Application dans le temps (considérations générales)
1.2.3 Application dans l'espace (considérations générales)
1.3 Hiérarchie des normes
1.3.1 La hiérarchie des normes (considérations générales)
1.3.2 La répartition loi/règlement (considérations générales)
1.3.3 Les différentes catégories de décrets
1.3.4 Les lois de finances
1.3.5 Les lois de financement de la sécurité sociale
1.3.6 Les arrêtés
1.3.7 Les circulaires, directives et instructions
1.4 Accès au droit
1.4.1 Sources documentaires : Légifrance
1.4.2 Codification (considérations générales)
2. ETAPES DE L'ELABORATION DES TEXTES
2.1 Règles générales
2.1.1 Le rôle du SGG et du Conseil d'Etat dans la procédure d'élaboration des textes
(considérations générales et synthèse)2.1.2 Les consultations préalables
2.1.3 Signatures et contreseings
2.1.4. Publication au Journal officiel
Version du 6 juin 2005
52.1.5 Publication au(x) Bulletin(s) officiel(s)
2.2 Loi
2.2.1 Le travail et la discussion interministériels
2.2.2 La consultation du Conseil d'Etat
2.2.3 Le choix du texte et le passage en Conseil des ministres
2.2.4 La discussion au Parlement (procédures, amendements)
2.2.5 Le Conseil constitutionnel
2.2.6 Promulgation et publication
2.2.7 Textes d'application
2.2.8 Particularités (lois organiques, lois de finances, lois de financement
de la sécurité sociale, lois de programme)2.2.9 Calendrier prévisionnel
2.3 Ordonnance
2.3.1 Le travail et la discussion intra et interministériels
2.3.2 La consultation du Conseil d'Etat
2.3.3 Le choix du texte et le passage en Conseil des ministres
2.3.4 Signature et publication (procédure)
2.3.5 Ratification
2.3.6 Textes d'application
2.3.7 Calendrier prévisionnel
2.4 Décret
2.4.1 Décret simple
2.4.2 Décret en Conseil d'Etat
2.4.3 Décret en Conseil des Ministres sans consultation du Conseil d'Etat
2.4.4 Décret en Conseil des Ministres et en Conseil d'Etat
2.4.5 Décret de l'article 37 alinéa 2 de la Constitution
3. REDACTION DES TEXTES
3.1 Le contexte
3.1.1 Exposé des motifs d'un projet de loi
3.1.2 Rapport de présentation d'un projet d'ordonnance ou de décret
3.1.3 L'intitulé d'un texte
3.1.4 Les ministres rapporteurs d'une ordonnance ou d'un décret
3.1.5 Les visas d'une ordonnance, d'un décret ou d'un arrêté
Version du 6 juin 2005
63.2 L'organisation du texte
3.2.1 Les différents types de plan
3.2.2 La division du texte
3.2.3 Les annexes
3.3. La langue du texte
3.3.1 Syntaxe, vocabulaire, sigles et signes
3.3.2 Le choix des termes et les locutions juridiques
3.4 Modifications, insertions, renvois
3.4.1 Modifications et insertions
3.4.2 La technique des renvois au droit positif
3.5 Renvoi à des normes d'application
3.5.1 Le renvoi par une loi à des textes réglementaires
3.5.2 Le renvoi à un acte conventionnel
3.5.3 La subdélégation
3.6 Application et applicabilité des textes Outre -mer
3.6.1 Elaboration et contreseing des textes comportant des dispositions
relatives à l'outre-mer3.6.2 Les départements et régions d'Outre-mer
3.6.3 Saint-Pierre et Miquelon
3.6.4 Mayotte
3.6.5 Polynésie Française
3.6.6 Wallis et Futuna
3.6.7 TAAF
3.6.8 Nouvelle-Calédonie
3.6.9 Iles Eparses et Clipperton
3.7 Application et applicabilité dans certaines parties du territoire métropolitain
3.7.1 Application et applicabilité des textes en Alsace-Moselle
3.7.2 Application et applicabilité des textes en Corse
3.8 L'entrée en vigueur
3.8.1 Techniques d'entrée en vigueur
3.8.2 Application aux situations en cours
3.8.3 Les abrogations
Version du 6 juin 2005
73.9 Signatures et contreseings
3.9.1 Les actes du Président de la République
3.9.2 Les actes du Premier ministre
3.9.3 Délégations de signature
3.9.4 Interim
4. REGLES PROPRES A CERTAINES CATEGORIES DE TEXTES
4.1 Textes internationaux et communautaires
4.1.1 Elaboration, conclusion et publication des textes internationaux
4.1.2 Procédure de transposition des directives et décisions-cadres
4.1.3 Rédaction des textes de transposition d'actes communautaires
4.2 Mesures individuelles
4.2.1 Répartition des compétences entre les différentes autorités et règles générales
4.2.2 Contenu et présentation
4.2.3 Nomination des membres des cabinets ministériels
4.2.4 Nomination des dirigeants des établissements publics et des entreprises
publiques5. SCHEMAS LOGIQUES ET CAS PRATIQUES
5.1 Schémas logiques
5.1.1 Questions de conception
5.1.2 Questions de compétence
5.1.3 Questions de procédure
5.1.5 Questions de cohérence et d'efficacité (projet de loi)
5.1.6 Questions de cohérence et d'efficacité (projet d'ordonnance)
5.1.7 Questions de cohérence et d'efficacité (projet de décret)
5.2 Cas pratiques
5.2.1 L'organisation des services de l'Etat
5.2.2 Créer, modifier ou supprimer un organisme consultatif
5.2.3 Créer, modifier ou supprimer un établissement public
5.2.4 Les groupements d'intérêt public
5.2.5 Créer, modifier ou supprimer un régime d'autorisation ou de déclaration
5.2.6 Prévoir des sanctions administratives ou pénales
5.2.7 Créer, modifier ou supprimer une taxe fiscale
5.2.8 Créer, modifier ou supprimer une redevance
5.2.9 Créer un traitement automatisé
5.2.10 Statuts et rémunérations des personnels de l'Etat
Version du 6 juin 2005
8 IndexVersion du 6 juin 2005
9 1.CONCEPTION
DESTEXTES
Version du 6 juin 2005
10FICHE 1.1.1
QUESTIONS PREALABLES
1. L'édiction d'une norme unilatérale - loi, décret, arrêté - est soumise au respect de règles
juridiques de fond et de procédure ainsi qu'à des principes de bonne rédaction qui font l'objet de ce guide.
Mais elle doit avant tout avoir pour objet de résoudre un problème clairement identifié, en vue
d'atteindre un résultat précisément défini pour lequel des solutions non normatives apparaissent
manifestement inappropriées.Une connaissance précise de l'état du droit en la matière constitue évidemment un élément
indispensable de l'identification du problème comme du choix de la solution. Le concepteur d'un texte
dispose, à cet égard, de nombreux outils (voir fiche 1.4.1 Sources documentaires)Toutefois, au-delà de la connaissance et de l'analyse du droit existant, une réflexion doit être
menée sur l'utilité de la " réglementation », l'insuffisance de cette réflexion figurant parmi les causes de
l'excès ou, ce qui revient au même, de la modification incessante des normes. Ainsi, toute idée d'action publique dont la mise en oeuvre peut conduire à l'édiction d'unenorme doit faire l'objet d'une étude, même sommaire, destinée à présenter les problèmes à résoudre, la
solution recherchée et les avantages et inconvénients respectifs des différentes options qui sont
envisageables pour la mettre en oeuvre.2. Cette " étude d'options » peut avoir le contenu suivant, qui doit évidemment être adapté aux
différentes situations rencontrées : - Description de la situation (situation de référence), du problème à résoudre (pourquoi lescomportements doivent être modifiés par l'action envisagée) et de l'objectif poursuivi (dans quelle mesure
les comportements doivent-ils être modifiés par l'action envisagée), à partir de données précises de tous
ordres.Cette étape de la réflexion est indispensable. Le " réflexe réglementaire » conduit trop souvent
à faire l'impasse sur deux questions pourtant essentielles : Quel est le problème à résoudre ? Quel est le
résultat recherché ? La circonstance qu'un nouveau texte a été demandé, voire annoncé, ne doit pas
conduire à les éluder, car une action publique ne peut être véritablement légitime et efficace que si elle
poursuit un objectif d'intérêt général clairement défini. - Présentation de deux ou trois options possibles pour atteindre l'objectif : l'option" réglementaire » et une ou deux options parmi les autres instruments d'action publique : incitations
financières, négociation conduisant à un texte conventionnel, adoption de normes ou mise en place de
mécanismes de certification entièrement privés (par des entreprises ou des organes professionnels), codes
de bonne conduite négociés, par exemple, avec un secteur professionnel, information ou communication.
Version du 6 juin 2005
11Le cas échéant, cette présentation s'appuiera sur l'analyse des raisons pour lesquelles les textes
actuels sont " insuffisants » (malfaçons, mauvaise application, manque de moyens humains ou budgétaires,
adaptation des comportements dans un sens imprévu, ...) ; - Identification des avantages et des inconvénients de chacune des options : analyse sommaire des coûts et bénéfices, description des effets attendus, calendrier de mise en oeuvre ; - Raisons pour lesquelles telle ou telle option est privilégiée3. L'étude d'options n'a de sens et de réel intérêt que pour les projets de décision pour lesquels
l'autorité compétente dispose d'une certaine marge d'appréciation. Si cela sera toujours le cas s'agissant de
la décision pouvant conduire, parmi les options possibles, au dépôt d'un projet de loi, il paraît à première
vue en aller différemment de celle consistant seulement à fixer le contenu d'un texte réglementaire pris pour
l'application de textes de niveau supérieur. Toutefois, une étude, même sommaire, peut s'avérer utile dans
ce dernier cas, pour éclairer l'auteur de la décision dans l'utilisation du pouvoir d'appréciation dont il
dispose la plupart du temps. Pour ne prendre qu'un exemple, entre la fixation d'une procédure précise et
assortie de sanctions par le texte et la définition avec le public intéressé ou ses représentants de bonnes
pratiques ayant la même finalité, l'étude peut permettre de trancher, à condition évidemment que la
deuxième solution soit juridiquement permise . En définitive la démarche consiste à se poser les questions de savoir pourquoi un texte estpréférable à une autre solution et, si ce texte est nécessaire, pourquoi chacune des normes qu'il se propose
de fixer est elle-même nécessaire et optimale. Elle n'est donc pas limitée aux textes de niveau supérieur,
comme les projets de loi, mais se justifie également pour la plupart des décrets, voire pour certains arrêtés.
4. L'étude d'options est élaborée par le ministère responsable de la préparation et de la mise en
oeuvre de la décision envisagée. Elle peut servir de base, le cas échéant, aux discussions interministérielles,
afin de permettre de recueillir des données utiles pour la description de la situation de référence et de
préciser le contenu ainsi que les avantages et inconvénients des différentes options en présence.
5. L'étude d'options doit, dans certains cas, être prolongée par une étude d'impact
(voir fiche1.1.2 Etude d'impact) dont elle fera apparaître la nécessité lorsque les implications de la décision à prendre
- économiques, sociales, juridiques ou administratives - sont, en première analyse, suffisamment
complexes, et donc incertaines, pour devoir conduire à un approfondissement de la réflexion préalable.
En ce qui concerne les projets de loi, la décision de procéder à une étude d'impact est prise au
cours de la réunion d'examen des différentes options.Version du 6 juin 2005
12FICHE 1.1.2
ETUDES D'IMPACT
1. Les études d'impact sont un outil de décision permettant d'analyser les retombées
potentielles de l'action publique et de communiquer en temps utile cette information aux décideurs,
voire, le cas échéant, au public. Indépendamment de leur contenu, les études, par les moyens mis en
oeuvre pour les réaliser (recueil de données, consultations publiques, etc.) et la participation de
l'administration à leur réalisation, constituent un instrument de changement du processus même de
réglementation et de son rôle dans l'action publique. Elles doivent donc être réalisées le plus précocement possible dans le processus de décision.Une étude d'impact n'est pas :
- un exposé des motifs ou un rapport de présentation ; - un document se bornant à présenter les avantages que l'on attend de la réglementation future ; - une fiche décrivant succinctement les conséquences présumées d'un texte.2. La nécessité de réaliser une étude d'impact est systématiquement appréciée :
- en ce qui concerne les décisions pouvant conduire à la rédaction d'un projet de loi, austade de la réunion interministérielle organisée pour trancher entre les différentes options envisagées
pour mettre en oeuvre une action publique dans un domaine déterminé (voir fiche 1.1.1 Questions
préalables) ;- en ce qui concerne les décrets d'application des lois, lors de la réunion interministérielle
suivant immédiatement la promulgation de la loi.Toutefois, le ministère principalement intéressé peut décider, de sa propre initiative, le
cas échéant en application des dispositions de sa charte de qualité de la réglementation, de réaliser
une étude d'impact sur tout projet qui lui paraît le mériter.Une étude d'impact se révèle la plupart du temps nécessaire lorsque l'action envisagée
est susceptible d'affecter de manière significative la situation des administrés (personnes physiques ou
entreprises) et traduit de véritables choix d'opportunité. De ce fait, l'étude peut ne porter que sur les
aspects du projet qui appellent des choix. A contrario, une étude d'impact sera généralement inutile
lorsque l'autorité compétente ne dispose que d'une marge d'appréciation très limitée, notamment
parce qu'il s'agit de prendre les dispositions requises pour l'application d'une loi ou la transposition
d'une directive qui ont déjà tranché les principales questions et de définir les solutions pratiques à
mettre en oeuvre.3. L'étude d'impact est réalisée avec le concours de l'ensemble de ses services par le
ministère responsable du projet, qui peut également faire appel aux services compétents des autres
ministères, notamment aux corps d'inspection et de contrôle ainsi qu'aux directions ou services ayant
une pratique générale de l'évaluation et des compétences en matière micro ou macro-économique.
Version du 6 juin 2005
13 L'étude est entreprise sur la base d'un cahier des charges (liste des questions, services participants, calendrier).quotesdbs_dbs43.pdfusesText_43[PDF] qu'est ce qu'un texte juridique
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