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6 Cf. sur ce point la note de Takashima Shûji dans le dictionnaire de la civilisation japonaise quand bien même ses raccourcis.



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Esthétique ordinaire de la ville KYÔTO-PARIS-TÔKYÔ :

IPRAUS -DEVELOPPEMENTPhilippe BonninAvec la collaboration deADACHI FujioINADA YorikoKANEYUKI ShinsukeYABUUCHI HiroshiEsthétique ordinairede la villeKYÔTO-PARIS-TÔKYÔ

Rapport finalSeptembre 2002

- 2 -

Ministère de la Culture et de la CommunicationDirection de l'architecture et du patrimoineMission du patrimoine ethnologiqueSubvention n°228 du 20 octobre 2000- 2 -

- 3 -

TABLEPROLOGUE4

Sanjo le nouvelle et Sanjo l'ancienne :

De Keage à Higashiyama-SanjoI. PRESENTATION14

II. UN VASTE PROJET 20

- L'esthétique ordinaire- Assemblages et objets complexes- La question du jugement de fait/ de valeur- Axiologie classique et pratiques contemporaines- Dispositif expérimental- Les types de lieux à observerUne question d'opportunité ?27

Remarques transitoiresTERRAINS ET METHODES31

- Les terrains : Paris / Japon : Kyôto, Tôkyô, Yokohama- Mission au Japon - Le journal de terrain, photos, collecte des plansIII. DOUZE LIEUX33

Exemple : Français/paris35

Exemple : Japonais/ Paris38

La démarche réflexive41

Exemple : Japonais/JaponObservation croisée43

Observateur Français / lieux japonais45

Observateur japonais / Lieux japonais51

Autres filières57

IV. OBSERVATIONS I : LIEUX DECRITS60

JAPON- Sagano nembutsuji- Takase- Jizô- Arbres indisciplinés- Toriimoto- Rue du marché voisin- Ebisu Yon chome- Hongo- Nezu- Hibiya- Nihonbashi- 3 -

- 4 - - Kagurazaka- 4 - - 5 -

DEUX OU TROIS RUES69

- " Kita Onmaedori " - " Ebisuzaka " - IchijôdoriDIVERS autres lieux73

- égratignures- Homeless- Un immeuble naturel (p 96)- Ginza yonchome / TsukishimaV. OBSERVATIONS II : LIEUX DESIGNES75

Les images proposées - les cartes postales de Kyôto- les CP de Yokohama (pp64-65)Le regard des photographes et des cinéastes80

VI. LES CATEGORIES DE PENSEE DU BEAU82

Un lexique Japonais ? 82

Deux remarques 92

Un lexique Français ?94

Critique95

Le jugement esthétique comme jugement de coïncidence96

Ordinaire / populaire100

L'esthétique n'est pas l'art101

Impressions et sentiments102

Le conformisme : Meishos et poèmes de voyage (Bashô)106 Des échelles de l'esthétique / des rythmes110

Ambiance112

L'horreur : une beauté cachée ?113

VII. IROIRONA TOKORO119

VIII. SOURCES DOCUMENTAIRES192

ET BIBLIOGRAPHIQUES CONSULTEES- 5 -

- 6 -

PrologueSANJO la nouvelleet sanjo l'ancienne,de Keage à HigashiyamaD'abord cette avenue Sanjo. On pourrait traduire par

" troisième avenue " est-ouest, ou plutôt gauche-droite, selon le regard du Tenno, empereur et fils du ciel, dans le plan de l'ancienne capitale, d'où provient son nom. Sanjo n'a rien d'extraordinaire, c'est bien ce qu'il me faut. Ni tonitruante ni morte, ni minuscule, ni autoroute urbaine. Une avenue, tout simplement. Particularité pourtant : cette avenue est la seule qui relie le centre de la ville à l'Est (on n'en trouve d'autres que bien plus au sud, au niveau de la voie ferrée du shinkansen), franchissant la montagne

Kujoyama en montant doucement pour rejoindre le

fameux lac Biwa et le légendaire pays d'Omi 1. De visu, en toute logique, l'avenue mesure au moins seize mètres de large, alors qu'elle n'est bordée que de maisons de deux niveaux souvent, d'immeubles de cinq, et parfois en recul. De fait, l'espace est très ouvert, on ne se trouve pas au fond d'un puits de murs-rideaux comme dans les avenues du centre-ville. Des travaux de réfection étaient entamés l'an passé, commencés par la chaussée, couverte maintenant sur ses quatre voies d'un bel enrobé drainant noir, impeccable, marqué de lignes blanches. On achève les trottoirs actuellement, carrelés sur leurs trois mètres de large de gros pavés de granito aggloméré, drainant lui aussi, brillant comme un marbre en vision rasante. Là, les territoires des piétons et des véhicules sont nettement séparés, et les passages de l'un à l'autre rendus plus nets, mieux tracés, plus difficiles : les trottoirs sont non seulement soulignés d'une bordure de ciment, très relevée pour empêcher son franchissement par tout véhicule, mais aussi protégés d'une balustrade métallique qui court tout du long, sauf aux passages. On achève

1 cf. Esthétique et urbanité : un aperçu japonais". avec Adachi Fujio,

Espaces et Sociétés, n°100, mai 2000 : 127-156.- 6 - - 7 - actuellement le marquage des passages pour piétons, en prenant bien soin d'effacer toute trace ancienne de peinture blanche : les signes doivent être explicites, indiscutables, sans ambiguïté. Même vide de toute circulation, un japonais ne traversera pas une avenue avant que le signal n'ait retenti. Le désordre est ailleurs : sur sa lisière du trottoir, les grands pylônes électriques, surchargés comme des totems de toutes leurs toiles d'araignées de fils et de transformateurs, plantés tous les vingt mètres, alternent avec les jeunes arbres aux feuilles de cornouillers qu'on vient de planter dans la partie haute de l'avenue.L'avenue semble comme dans un entre-deux de son destin : la bordent de courtes séries de maisons de bois brun, cinq ou six à la file, et de deux ou trois kens de large chacune (ou ma, ou tatami, ou toises, comme on voudra). Le rez-de-chaussée est occupé par un magasin, un restaurant, une boutique, un artisan. Il y a des restaurants et salons de thés, des antiquaires et galeries d'art payantes, des ateliers de réparation de vélos ou de motos, plusieurs coiffeurs, une pâtisserie " Vance " décorée d'un grand drapeau français pour suggérer la qualité des produits, un petit bureau de poste, des machines distributrices de boissons en cannettes ou de cigarettes, des vendeurs de souliers, de geta et surippa, de vêtements, de vaisselle et de fioles à sake, un atelier de tatami derrière la vitrine duquel est garée la voiture familiale aux heures de repos, et puis bien d'autres. Pour une fois, je me dispenserai d'une discipline d'énumération exhaustive et systématique, vue la longueur du chemin. Mais c'est bien

à regret, et d'un manque de rigueur très contestable. Ces petites machiya, " maisons de ville " littéralement

traduit, alternent avec des parcelles six fois plus longues, bâties d'un seul tenant, et qui les remplaceront petit à petit, comme si la ville pulvérulente s'agglomérait par grumeaux, se durcissait en cristallisant : sévères bâtiments bouddhiques où sont rassemblés les autels mortuaires butsudan de nombreuses familles, bien rangés par étages2, voisinant avec des love-hôtels à la publicité lumineuse rose bonbon. Mais aussi des bâtiments publics, des immeubles d'habitations dont le rez-de-chaussée abrite une supérette de quartier, ouverte à toute heure ou presque - un dépanneur diraient les québécois - (Seven-Eleven, Lawson). Si l'architecture contemporaine de qualité est

2 cf. à ce propos le film réalisé par Natacha Aveline et Jimenez J.

1999, Mourir à Tokyo, documentaire video de 52 mn en bétacam

produit par le Centre Audiovisuel et Multimédia de l'Université Toulouse. Et : Aveline Natacha, 2003, le rail et la ville, stratégies foncières et diversification des compagnies ferroviaires privées à Tokyo et Osaka, Paris : ed. du CNRS, collection Asie orientale- 7 - - 8 - rare, ici comme partout, elle n'est pas absente, et une silhouette à la Ando tadao pointe agréablement au milieu du parcours. Deux mailles du tissu semblent non pas se superposer, mais lutter. Un peu comme il en est d'une feuille d'arbre : aux abords des vaisseaux nourriciers, les cellules se font plus larges, opulentes, tandis qu'elles restent menues au creux des domaines éloignés. Devant ces grandes constructions, souvent quelque large bac de terre accueille des plantations d'azalées, de buis, de camélias, de kimmokusei (osmanthe), voire de momiji (acer japonica,

érable flamboyant de l'automne). Entre ces deux stations de métro, Keage et Sanjo-Higashiyama, on peut compter les départs d'allées

plantées de hauts pins, de vénérables camphriers, de sakaki (clayère, variété de camélia, plante shintô sacrée), conduisant aux monuments religieux : deux temples bouddhistes aux lourdes portes monoxyles, tôt ouvertes et closes, un grand portique torii shinto ouvrant un long chemin dallé, plus ensauvagé et en face de l'avenue, entre deux petites maisons, un tout petit torii rouge vermillon, orné d'une corde de paille sacrée shimenawa, qui mène après un coude à un sanctuaire minuscule, au coeur des maisons à la vie desquelles on est alors mêlé, petit autel domestique élevé auprès de chaque puits. Il y eut ici, dans les temps anciens, une fonderie fameuse pour ses lames au trempage remarquable. Mais il faut encore compter ces petits autels dressés pour Jizô : j'en ai trouvé six sur cette portion de l'avenue. Des micro temples devrais-je dire plutôt, puisqu'ils affectent la forme d'une petite construction soignée, enfermant la divinité, Jizô, figurée par une grosse pierre de granit gris peinte aux traits d'un visage humain, et munie d'une sorte de bavoir de satin rouge, couleur de la naissance, qui blanchit au soleil et aux intempéries. Marqués du signe de la svastika, et quoiqu'on assimile cette divinité à Jizô bosatsu (Ksitigarbha), Buddha de l'est rédempteur des enfers, chargé de guider les âmes des défunts vers l'au-delà, c'est en fait la récupération bouddhiste d'une divinité bien plus ancienne, ancrée dans l'affection populaire, protectrice des enfants et de leurs âmes, et que l'on rencontre en tout lieu, sur tous les chemins, à des milliers d'exemplaires. Un jour, m'en revenant sur l'avenue, je butai sur des passants arrêtés, un père poussant son vélo où est assis son bébé, et sa jeune fille qui l'accompagne. Je vois celle-ci joindre les mains, incliner la tête. Me retournant, j'aperçois alors l'un de ces petits autels.Si je prête plus attention aux matériaux, les quelques maisons traditionnelles qui demeurent, à structure de bois brun offerte aux regards, font pendre devant leurs fenêtres - 8 - - 9 - d'étage ces légers stores de jonc sudare, protégeant les

tatami des ardeurs estivales du soleil. Mais les rez-de-chaussée offrent le plus possible les apparences d'une

boutique moderne : glace de la vitrine, aluminium et acier, parements brillants et neufs, placards publicitaires aux couleurs acidulées, fluorescentes, aux matières synthétiques. Devant quelques-uns, malgré tout, on été disposés deux morishio de part et d'autre de la porte, petits tas de sel dans une coupelle qui assurent de la pureté symbolique du lieu. C'est la minéralité qui domine l'ambiance, s'ajoutant aux quelques soubassements de granite ou de basalte traditionnels qui peuvent subsister, aux parements de schiste plaqué. Malgré les coins de trottoir encore en chantier qui attendent sans doute de futures plantations, puisque les jeunes arbres manquent ici, plus on descend vers le coeur de la ville, plus l'avenue se minéralise. Pourtant, juste avant d'atteindre la station de métro, on longe à main gauche une grande et belle maison de bois ancienne, qui montre au-dessus de son auvent, portée par deux petits atlantes de bois, rondelets comme des sumotori, l'air revêche, une grande planche enseigne indiquant en langue française : " INABA Cloisonné ". Célèbre, cette maison n'exerce plus ses talents ici, mais le bâtiment fait figure de monument, et sera de plus en plus détonant sur cette avenue. Alors décidera-t-on de le démonter pour le déplacer, ou le supprimera-t-on purement et simplement ? L'affrontement des époques est aussi celui des matières.Les trottoirs sont larges ici, et pas encore trop encombrés. Outre les pylônes, les rambardes dites plus haut, il faut noter les feux tricolores, les panneaux routiers qui les surmontent, panneau classique (indiquant les lieux voisins aussi bien en caractères romains que sino-japonais, et même avec un sigle visuel), ou panneau électronique grand format qui annonce aux arrivants en ville le plan des lieux et, j'imagine, l'état d'encombrement, les bouchons. Puis, au sol, les bandes de carrés jaunes striées ou ponctuées, selon la norme internationale, à destination des aveugles, tandis que les bordures de trottoirs s'abaissent aux passages, facilitant l'accès aux voitures d'handicapés, aux vélos qui empruntent les trottoirs dès qu'ils font plus de trois mètres, aux petites carrioles que les vieillards poussent devant eux, autant pour porter leurs paquets, pour s'asseoir et se reposer éventuellement, que pour se soutenir eux-mêmes ; aussi une grosse boîte postale rouge vif pour le dépôt du courrier, et une cabine téléphonique (sur l'autre trottoir), qu'une description indisciplinée, non systématique, laisserait facilement échapper : depuis le développement des téléphones portables, les petits - 9 - - 10 - téléphones publics de couleur verte qui pullulaient au moindre recoin de la ville, et offraient une commodité inégalée, ont presque tous disparu. Il y a aussi ces grosses armoires métalliques marron, pour quelque commutateur électronique. Au coin d'une maison, on peut remarquer au sol deux grandes bouteilles de plastique transparent, pleines d'eau. Elles ne sont nullement là par hasard, ni par oubli, mais bien parce que c'est le procédé le plus simple que l'on a trouvé pour effrayer les petits chiens et les dissuader de se soulager contre la paroi. Les petites figurines de torii rouges (que l'on peut acquérir dans les sanctuaires shinto), symboles de territoire pur et que l'on appose encore au bas du mur de certaines maisons, dans les ruelles à l'écart qui attirent le buveur à la vessie trop gonflée, présentent l'inconvénient de ne pas être compris par les animaux, même s'ils traînent un maître au bout de leur laisse.Plus difficile : il faut aussi noter les absences ? Il n'y a ici ni bancs de repos (seules les stations de bus principales en offrent parfois), ni corbeilles ou poubelles (l'exposition de choses impures est inconcevable). Il se forme aussi comme un paradoxe : l'avenue est large, claire, presque un peu vide par moments quoique dévolue à une circulation supposée importante. Il n'y a pratiquement pas de véhicules stationnés, mises à part quelques voitures de clients pressés d'acheter quelque babiole, ou d'artisans arrêtées temporairement, quelque livreur en course ou quelque taxi au repos. Je songe aux rues de Paris et d'ailleurs, devenues des surfaces de garage pour l'essentiel : quelle figure auraient-elles sans cela, quel visage avaient-elle auparavant, du temps des photographies d'Atget et de Marville ? Ici, le stationnement est formellement interdit sur la voie publique, et la contrevenue au règlement doit être

sévèrement punie car les parkings payants en immeubles-tours munis ascenseurs sont multiples en centre ville.

Chaque terrain sitôt débarrassé de sa construction est momentanément utilisé pour le stationnement tarifé. De plus, l'achat d'un véhicule est soumis à la démonstration de la propriété d'un emplacement libre pour sa voiture. La circulation n'étant pas entravée, du moins dans ce tronçon de l'avenue, et quand il n'y a pas de travaux, elle est fluide, calme, assez silencieuse, mais incessante, nuit et jour, et son ronronnement s'entend de l'intérieur de toute maison traditionnelle voisine, si peu isolée, ouverte aux vents, aux voisins, à la ville. En plus du métro, peu de busquotesdbs_dbs28.pdfusesText_34
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