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Le manuel des achats
Mastère Achats et Logistique de Grenoble École de Management qui l'opération logistique a déjà été fixé par l'acheteur qui a figé le jeu avec.
GESTION IMMOBILIÈRE DURABLE
La présente publication fournit au management les bases nécessaires pour élaborer une stratégie et comparer les avantages et les inconvénients.
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Territoire davenir - Une métropole de compétitivité.
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![Le manuel des achats Le manuel des achats](https://pdfprof.com/Listes/20/23225-20F028054.pdf.pdf.jpg)
Références
Le manuel des achats
Roger Perrotin
François Soulet de Brugière
LE MANUEL DES ACHATS
Traiter et manager les achats de façon optimale, notamment à l"international, et trouver les leviers d"achats contributifs à la marge de l"entrepriseLa mondialisation des échanges commerciaux induit des concepts, des méthodes, des outils d"achat
et surtout des comportements tout à fait nouveaux. Face à ce constat, les acheteurs élaborent leurs
propres démarches, fondées sur l"expérience, et vivent leur profession de manière interculturelle.
Ce manuel fait un point très exhaustif sur tout ce qu"il faut savoir pour exercer dans la fonction
achats et répond aux questions des professionnels : d Quelles sont les bonnes pratiques ‡ adopter pour contribuer efì cacement ‡ la rentabilitÈ de lêentreprise ? d Comment gÈrer les achats internationaux ? d Comment faire le diagnostic de la fonction achats et dÈgager des plans de progrËs pertinents ? d Comment organiser la fonction achats de lêentreprise ? Le directeur des achats y trouvera toutes les méthodes actuelles pour auditer sa fonction achats,manager son équipe, défi nir sa politique et mettre en place les stratégies d"achat en coordination
directe avec la stratégie de l"entreprise. L"acheteur leader y trouvera un ensemble de méthodes lui permettant d"approcher le monde des fournisseurs dans un cadre international. L"acheteur y trouvera tous les outils pour traiter ses achats dans des conditions optimales.Le directeur de l"entreprise, enfi n, pourra identifi er clairement les leviers d"achats contributifs à la
marge de son entreprise.ROGER PERROTIN
Ancien directeur à la Cégos, il a une longue expérience acquise dans plusieurs grands groupes industriels.
Connu pour ses ouvrages sur les achats, il a mis au point le mastère Achats et Logistique de Grenoble École de
Management. Il est professeur associé à l"ESSEC en stratégies internationales d"achats et, par ailleurs, président
honoraire de l"Association des Directeurs et Responsables d"Achats (ADRA) qu"il a créée.FRANÇOIS SOULET DE BRUGIÈRE
ESSEC, DEA de gestion et CAP de menuisier, il travaille dans le transit international puis comme international supply
chain manager chez Leroy Merlin. Il enseigne dans différentes universités françaises et étrangères : à l"Université
de Bordeaux IV, à San Jose State University en Californie, à l"Académie des Finances de Moscou. Directeur de la SRS,
il est également Président du Conseil d"Administration du Port Autonome de Dunkerque.JEAN-JACQUES PASERO
Docteur ès Sciences Physiques, IAE de Paris, il a assuré des postes à responsabilité dans les domaines de la
production et des achats. Il occupe actuellement la fonction de directeur des achats dans un groupe industriel
international.170 x 240 - 25,0 mm
-:HSMCLC=ZX]VYY:45 ?Code éditeur : G53814 . ISBN : 978-2-212-53814-4LE Manuel
des AchatsRoger Perrotin
François Soulet de Brugière
Avec la participation de Jean-Jacques Pasero
Processus Management Audit
53814_perrotin_250.indd 153814_perrotin_250.indd 11/03/07 17:10:061/03/07 17:10:06
LE MANUEL DES ACHATS
Groupe Eyrolles
61, bd Saint-Germain
75240 Paris cedex 05
www.editions-organisation.com www.editions-eyrolles.comLe code de la propriŽtŽ intellectuelle du 1
er juillet 1992 interdit en effet expressŽment la photocopie ˆ usage collectif sans autorisation des ayants droit. Or, cette pratique sÕest gŽnŽralisŽe notamment dans lÕenseignement, provoquant une baisse brutale des achats les et de les faire Žditer correctement est aujourdÕhui menacŽe. En application de la loi du 11 mars 1957, il est interdit de reproduire intŽgralement ou partiellement le prŽsent ouvrage, sur quelque support que ce soit, sans autorisation deAugustins, 75006 Paris.
© Groupe Eyrolles, 2007.
ISBN : 978-2-212-53814-4
DANGER
T LEPHO OCOPILLAGETUE LE LIVRE
Roger PERROTIN
Franois SOULET de BRUGIéRE
Avec la participation de Jean-Jacques PASERO
LE MANUEL DES ACHATS
Processus, Management, Audit
REMERCIEMENTS
Nous tenons, en tout premier lieu, ˆ remercier nos Žtudiants du dont certains axes de rŽßexion sont repris dans cet ouvrage.C. HORVAT, C. REY et A. MINVIELLE, L. MOREAU.
Que les oubliŽs nous pardonnent.
VII© Groupe Eyrolles
TABLE DES MATIéRES
INTRODUCTION
......................................................................................... 11. LÕentreprise dans la mondialisation
.............................................................. 12. LÕentreprise et ses stratŽgies
......................................................................... 83. Internet et lÕentreprise
................................................................................... 154. Ce qui va changer les achats demain
............................................................ 17Les processus dÕachat
Chapitre 1 Ð Les achats et lÕentreprise
1. La politique dÕachats
.................................................................................... 242. Les achats et la crŽation de valeur
................................................................ 303. Les achats et la
supply chain ........................................................................ 334. La classification des achats
.......................................................................... 505. Les processus dÕachat
................................................................................... 55 Chapitre 2 Ð Le processus dÕachat stratgique ou lÕachat amont1. LÕachat amont
............................................................................................... 612. Les alliances stratŽgiques
............................................................................. 623. Les diffŽrentes Žtapes du marketing achats
.................................................. 78Chapitre 3 Ð Le processus oprationnel
1. LÕexpression des besoins
.............................................................................. 1162. La consultation et le dŽpouillement des offres
............................................. 1223. Le sourcing dans les LCC (
Low Cost Contries
........................................... 1264. La nŽgociation dÕachat
................................................................................. 132 L EMANUEL
DESACHATS
VIII© Groupe Eyrolles
5. La contractualisation
.................................................................................... 1726. Le management des fournisseurs
.................................................................. 184Chapitre 4 Ð Les priphriques
1. Les fonctions aval : lÕapprovisionnement
..................................................... 2072. La logistique
................................................................................................. 217
3. Les moyens de paiement
.............................................................................. 2504. LÕassurance des marchandises transportŽes
................................................. 282Le management des achats
Chapitre 5 Ð LÕorganisation et le management1. LÕorganisation des achats
............................................................................. 2952. Le management des achats
........................................................................... 3093. Le pilotage de la fonction achats
.................................................................. 318Chapitre 6 Ð LÕaudit de la fonction achats
1. DŽfinitions
.................................................................................................... 333
.................................................................... 3343. Le diagnostic qualitatif
................................................................................. 3354. Le diagnostic quantitatif
............................................................................... 354Annexes
G UIDE DESBONNES
PRATIQUES
D ACHAT ............................. 367 GLOSSAIRE
.................................................................................................. 395
BIBLIOGRAPHIE
........................................................................................ 421 I NDEX............................................................................................................. 423
1© Groupe Eyrolles
Introduction
Les achats dÕune entreprise ne peuvent se comprendre que dans la ce tableau.1. LÕENTREPRISE DANS LA MONDIALISATION
1.1. DES MCANISMES CONOMIQUES EN PLEINE
VOLUTION
1 L ACROISSANCE
DES T RENTE GLORIEUSES
NE FUT QU UNEEXCEPTION
il sufÞsait, semblait-il, de vouloir dŽpenser pour savoir sÕenrichir ? Il est possible que nous Þnissions un long cycle rŽcessif. Mais si les doute, elle est nŽgative. Comme le montrent les historiens de lÕŽconomie, cÕest la croissance (qui semble devenir la norme de nos jours) est exactement la croissance2 % lÕan, qui Žtait totalement inconcevable pour les auteurs les plus
ŽclairŽs du
XIX e1. Source : Conférence sur " La délocalisation, créatrice d'emploi ? » organisée en mai
2005 par les étudiants du Mastère Achats et Logistique de Grenoble École de Manage-
ment, sous la direction de Roger PERROTIN, auteur de cet ouvrage. 2© Groupe Eyrolles
L EMANUEL
DESACHATS
PARTIR
DESSOIXANTE
DIX LESOCCIDENTALES
SUBISSENT
UNCHANGEMENT
STRUCTUREL
CÕest ˆ partir des annŽes soixante-dix que les Žconomies occidentales voient sÕaccumuler des transformations structurelles lourdes : Ð La croissance se combine ˆ une montŽe de lÕinßation (crise du Ð LÕaugmentation du volume des Žchanges internationaux accentue ce quÕon appelle la Ç contrainte extŽrieure È (cÕest-ˆ-dire les effets dÕune interdŽpendance croissante des Žconomies. Ð Le SMI de Bretton Woods entre en crise : la convertibilitŽ du dollar/or, de la devise dÕŽchange internationale, perd sa paritŽ Þxe. En 1973, la Þn des paritŽs Þxes ouvre une pŽriode de changes ßot- tants. Ð Les deux chocs pŽtroliers alourdissent les cožts des entreprises et viennent rŽduire lÕŽpargne des pays occidentaux. La Þn de lÕŽpoque des Trente Glorieuses, cÕest la Þn des Žconomies LÕouverture sur lÕextŽrieur et lÕinterdŽpendance des Žconomies ne permettent plus ˆ un pays dont la compŽtitivitŽ est insufÞsante de mener seul une relance par les dŽpenses publiques de la demande. LA MaeMESURVIENNENT
LESPREMIéRES VAGUES DE
Žpoque. Elles prennent la forme de contrats de sous-traitance vers les pays dÕAsie du Sud Est. Ð Ce sont les Þrmes amŽricaines qui ont commencŽ pour rŽduire leur Žcart de cožts avec les Þrmes japonaises. Ð Les Þrmes japonaises ont suivi mais avec dÕautres objectifs : industrielle ˆ lÕextŽrieur. Ð EnÞn les Þrmes europŽennes se sont lancŽes pour rechercher des bassins dÕemplois ßexibles et ˆ faible charge salariale. occidentaux restaient persuadŽs que les dŽlocalisations et la concurrence des pays Žmergeants ne joueraient que sur les produits Ç bas deINTRODUCTION
3© Groupe Eyrolles
Comme les secteurs du cuir, du textile, de lÕhabillement, du jouet, de lÕŽlectromŽnager et des produits Ç bruns È qui ont besoin dÕune quantitŽ relativement importante de travail peu qualiÞŽ pour des travaux souvent rŽpŽtitifs. L TEMPSQUÕELLE LÕENRICHIT
Ë la mme Žpoque, ˆ partir des annŽes soixante-dix, les Žconomies occidentales connaissent de profondes mutations. Au-delˆ de lÕajustement ˆ la baisse du taux de croissance, les Žcono- mies des pays industrialisŽs doivent Žgalement faire face ˆ un change- ment de nature. La croissance Žconomique nÕest plus la vague gŽnŽreuse qui proÞte ˆ tous. Elle dŽtruit presque autant quÕelle crŽe, et sa marche dŽstabilise la sociŽtŽ en mme temps quÕelle lÕenrichit.Le dsquilibre crateur de S
CHUMPETER
LÕŽconomiste JOSEPH SCHUMPETER, en centrant ses travaux sur la notion de dŽsŽquilibre crŽateur, a considŽrablement enrichi du commerce international. Le dŽsŽquilibre crŽateur identiÞŽ par Schumpeter est lÕinnovation : cÕest lÕinnovation qui vient rompre lÕŽconomie de circuit, dans laquelle le proÞt tend ˆ sÕannuler. En effet, en thŽorie, le proÞt attire dÕautres entrepreneurs, ce qui entra"ne une augmentation de lÕoffre accompagnŽe, en application du principe de la concurrence, dÕune baisse des prix les rapprochant tangentiellement des cožts de revient et amenuisant donc le proÞt jusquÕˆ le faire dispara"tre. pas jusquÕˆ son terme, cÕest gr‰ce ˆ lÕinnovation. Pour Schumpeter, celle-ci peut prendre cinq formes : la fabrication de biens nouveaux, lÕapplication de nouvelles mŽthodes de produc- tion, lÕouverture de nouveaux dŽbouchŽs, lÕutilisation de nouvelles du travail. 4© Groupe Eyrolles
LE MANUEL DES ACHATS
CÕest le secteur du textile, de lÕhabillement et du cuir qui a ŽtŽ lÕun soixante, la concurrence des pays ˆ bas salaire La dŽlocalisation de lignes de production, principalement vers le Maroc et la Tunisie, a ŽtŽ lourde de consquences conomiques et sociales pour les rgions industrielles o ces secteurs taient traditionnellement implants ou dans des bassins dÕemploi plus ruraux mais principalement consacrŽs ˆ ces activitŽs. Initialement, les dŽlocalisations ont eu lieu dans des secteurs qui utili- sent une quantitŽ relativement importante de travail peu qualiÞŽ pour des travaux souvent rŽpŽtitifs : le cuir, le textile, lÕhabillement, le jouet, lÕŽlectromŽnager et les produits Ç bruns È sont, aujourdÕhui, presque totalement dŽlocalisŽs. La mŽtallurgie, lÕautomobile, lÕŽlectronique sont touchŽs.Ces innovations, survenant en Ç grappes È, cÕest-ˆ-dire ˆ termes irrŽ- de croissance, mais portent Žgalement en elles les conditions de la dŽpression : selon Schumpeter, Ç la seule cause de la dpression, cÕest lÕessor È. En effet, en crant de nouveaux produits, techni- ques et marchs, lÕinnovation dtruit les produits, techniques et Le mouvement est alors continu : les anticipations de proÞts ŽlevŽs dans les branches novatrices y stimulent les investissements, mais lÕaccroissement de la production dans ces branches entra"ne bient™t une baisse du proÞt et lÕŽpuisement de la croissance, qui ne reprend quÕavec la grappe suivante dÕinnovations.Une constante rduction dÕemploi
de salariŽs dans les annŽes soixante : ils ne sont plus que 200 000 aujourdÕhui. Ces pertes dÕemplois nÕont fait que sÕampliÞer ces six Selon lÕUnedic, le textile employait 130 000 salariŽs en 1996 et seulement 107 000 en 2002. Dans lÕhabillement, sur la mme pŽriode, leur nombre est passŽ de 126 000 ˆ 77 000.INTRODUCTION
5© Groupe Eyrolles
1.2. LE LIBRE CHANGE COMME MODéLE DOMINANT
L La mondialisation de lÕŽconomie se traduit par : Le dveloppement des marchs Þnanciers avec le passage de marchŽ et la vague de libŽralisation des Žchanges, des investissements et des ßux de capitaux. Exemple Taux annuel moyen dÕaugmentation des IDE dans le monde = 29 % (Les IDE dsignent les mouvements de capitaux entre pays en vue de la cration dÕune socit, dÕune augmentation de capital dÕune Þliale ou dÕune prise de participation suprieure 20 % dans le capital dÕune société). Le dveloppement des FTN (65 000 FTN emploient 55 000 000 de salariŽs et reprŽsentent 10 % du PIB mondial ; Source : 2002CNUCED).
LÕaccroissement de la concurrence internationale sur lÕŽconomie mondiale : lÕaccroissement de la productivitŽ et les conditions de concurrence obligent souvent ˆ baisser continuellement les prix. La concurrence mondiale instaure un perpŽtuel mouvement qui oblige ˆ une lutte de tous les instants. Face ˆ ces bouleversements, les entreprises mettent en place des stra- tŽgies intŽgrant ces nouvelles donnes. La dŽlocalisation constitue une deces stratŽgies.Tissage, Þlature ou tricotage, il nÕest pas de secteur ŽpargnŽ par une muta-
tion qui rŽduit lÕemploi de plus de 15 000 salariŽs en moyenne par an. La chute des effectifs est beaucoup plus marquŽe dans lÕhabille- ment (Ð 38 %), car la confection est avant tout une activitŽ de capitalistique. 6© Groupe Eyrolles
LE MANUEL DES ACHATS
LÕattractivit de certains pays qui est leur capacitŽ ˆ attirer des capi- taux Žconomiques. (Certains pays sont plus sžrs et plus rentables que dÕautres pour les investisseurs ; on dit quÕils sont Ç attractifs È). Le tableau suivant donne lÕimage de lÕŽvolution de lÕattractivitŽ des pays de 1998 ˆ 2003.Source : http://atkearney.com/septembre2003
MAISMAL CONNUE
Face ˆ lÕabsence de dŽÞnition consensuelle et clairement Žtablie du inappropriŽes. Et lÕamalgame est frŽquent entre dŽlocalisations et restructurations industrielles ou accroissement des Žchanges internatio- naux. Aussi, lÕusage commun du terme est-il souvent abusif.Septembre
2003Septembre
2002Février 2001Janvier 2000Juin 1999
Décembre
1998Juin 1998
RangPaysPaysPaysPaysPaysPaysPays
1. Chine Chine tats-Unis tats-Unis tats-Unis tats-Unis tats-Unis
2. tats-Unis tats-Unis Chine Royaume-
UniChine Brsil Brsil
3. Mexique Royaume-
UniBrsil Chine Royaume-
UniChine Chine
4. Pologne Allemagne Royaume-
UniBrsil Brsil Royaume-
UniRoyaume
-Uni5. Allemagne France Mexique Pologne Mexique Allemagne Inde
6. Inde Italie Allemagne Allemagne Inde Pologne Mexique
7. Royaume-
UniEspagne Inde Mexique Australie Inde Pologne
8. Russie Canada Italie Italie Pologne Mexique Argentine
9. Brsil Mexique Espagne Espagne Allemagne Espagne Australie
10. Espagne Australie France Australie France France Allemagne
11. France Pologne Pologne Inde Italie Italie Espagne
INTRODUCTION
7© Groupe Eyrolles
Il sÕagit en fait du dŽplacement ou transfert gŽographique des acti- vitŽs productives ; transfert dÕune partie de lÕactivitŽ dÕune entreprise de son pays dÕorigine vers un pays tiers.Les dlocalisations : quels objectifs ?
1) Rduire les cots des facteurs de production
la concurrence), soit pour augmenter la marge, de bŽnŽÞcier dÕavantages comparatifs au niveau macroŽconomique des pays dÕimplantation tels que les bas salaires. Ainsi le dŽplacement international des activitŽs de production peut tre le rŽsultat dÕune stratŽgie dŽlibŽrŽe dÕentreprise ou des forces natu- relles du marchŽ basŽes sur la compŽtitivitŽ des nations. Exemple En 2003, le cot horaire dÕun ouvrier tait de 21 dollars en France ou aux tats-Unis, de 10 en Core, de 2,5 environ au Brsil et au Mexique et, enÞn, de 0,5 au Sri Lanka (source : US Bureau of LaborStatistics).
Ce cas de dŽlocalisation concerne, pour couvrir ses frais Þxes, dÕassez grosses sŽries de production.2) Utiliser des ressources locales
LorsquÕil est impossible, dans le pays dÕorigine, de produire des quantitŽs sufÞsantes.3) SÕimplanter sur de nouveaux marchs et trouver des dbou-
chs sufÞsants pour rentabiliser les investissements Les volumes supplŽmentaires gŽnŽrŽs par le marchŽ local permettent de rentabiliser les investissements et de dŽpasser le seuil de rentabilitŽ de lÕentreprise.Statistiques Selon la DREE, les dŽlocalisations auraient reprŽsentŽ en 1999-2000 moins de 5 % des investissements sur les pays proches (PECO
et Maghreb) et moins de 1 % sur les marchŽs lointains. 8© Groupe Eyrolles
LE MANUEL DES ACHATS
4) ProÞter de conditions Þscales ou sociales avantageuses
de travail plus avantageux.5) BnÞcier de la productivit du travail
Il sÕagit des aspects qualitŽ/savoir-faire (niveau de formation, de qualiÞcation).6) Contourner des quotas dÕimportation stricts imposs par
certains pays Exemple Certains constructeurs dÕautomobiles fabriquent des voitures au Brsil parce que ce pays rend l'importation très difficile.7) Participer un change commercial sous la forme dÕun march
de compensation Ce type dÕŽchange sera largement commentŽ dans les chapitres qui suivent, car la contribution de la fonction achats y est prŽpondŽrante.2. LÕENTREPRISE ET SES STRATGIES
2.1. UN NOUVEAU MODéLE DÕENTREPRISE :
LÕENTREPRISE TENDUE
La profonde modiÞcation des marchŽs commerciaux, due en grande ment lÕentreprise : il est clair que lÕentreprise, quelle que soit sa taille, ne peut plus rester isolŽe et prendre seule ses dŽcisions concernant sonŽvolution.
Il convient de faire appel ˆ des partenaires ou coopŽrants, cÕest-ˆ-dire de crŽer un rŽseau dÕacteurs ˆ partir dÕalliances pour crŽer un nouveau 11. Dans un article paru dans Les chos les 27 et 28/09/2002, intitulŽ : Ç Ë quoi servent
grands groupes, dans la mesure o le marchŽ aurait tendance ˆ valoriser la compŽtence et lÕinnovation plut™t que la taille ou la diversiÞcation de ses activitŽs.INTRODUCTION
9© Groupe Eyrolles
LÕintŽgration des fournisseurs dans les processus de dŽcision, la co- traitance, les marchŽs de compensationÉ sont des stratŽgies propres ˆ la dŽÞnition de lÕentreprise Žtendue. Nous dÞnirons donc lÕentreprise tendue comme une entreprise variables de fonctionnement, quelles soient dÕordre politique, stra- tgique ou tactique. Cela suppose la crŽation dÕalliances, la mise en commun de ressources, mais Žgalement de nouvelles formes de management, de structures, et ce notion de taille critique, de lÕorganisation par centres de proÞtÉ ?quotesdbs_dbs33.pdfusesText_39[PDF] MASTÈRES SPÉCIALISÉS FULL TIME. Innovation technologique et Management de projet
[PDF] MASTERS DE LA DOCUMENTATION NUMÉRIQUE
[PDF] Mathématiques de base 11. Version partielle (2006) du programme d études. La version française complète
[PDF] Matinales CPF. Comment intégrer le Compte Personnel de Formation à la politique de l entreprise?
[PDF] matthieumarce.com - Fiches pratiques - Emailing Emailing
[PDF] Maturité professionnelle technique multilingue
[PDF] MEDECINS du MONDE. 20 ans d action à Metz 1987-2007
[PDF] MEDIA KIT 2 20 01 13 3
[PDF] Médiation et médiatisation
[PDF] Médico-social et GHT
[PDF] Mémento Règlementation
[PDF] Mémento. Accueils Collectifs de Mineurs. Règlementation 2013 / 2014
[PDF] Mémento. Accueils Collectifs de Mineurs. Règlementation. Direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations de Savoie
[PDF] MÉMOIRE DE GENWORTH FINANCIAL CANADA AU COMITÉ PERMANENT DES FINANCES SUR LE PROJET DE LOI C-37 FÉVRIER 2007