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Les prélèvements obligatoires sur le capital des ménages - Rapport Ce rapport a été établi sous la seule responsabilité de ses auteurs.

RAPPORT PARTICULIER n° 5

LES PRÉLÈVEMENTS OBLIGATOIRES SUR LE

CAPITAL DES MÉNAGES : COMPARAISONS

INTERNATIONALES

Isabelle BENOTEAU

Administratrice de l'Insee

Olivier MESLIN

Administrateur de l'Insee

Rapporteurs

Octobre 2017

LES PRÉLÈVEMENTS OBLIGATOIRES SUR LE CAPITAL DES MÉNAGES : COMPARAISONS INTERNATIONALES 1 LES PRÉLÈVEMENTS OBLIGATOIRES SUR LE CAPITAL DES MÉNAGES : COMPARAISONS INTERNATIONALES 2

SOMMAIRE

SYNTHÈSE ................................................................................................................................................................. 5

1. LE CAPITAL DES MÉNAGES ET SA FISCALITÉ EN COMPARAISON INTERNATIONALE :

PANORAMA ET ENJEUX ............................................................................................................................... 8

1.1. La fiscalité française frappant le capital des ménages figure parmi les plus lourdes au sein

des pays avancés .................................................................................................................................................... 8

1.1.2. Le poids des prélèvements obligatoires varie considérablement entre les Etats

publiques ............................................................................................................................................................. 9

1.1.3. La répartition des prélèvements obligatoires par fonction économique présente une

structure similaire dans la plupart des pays, mais la France se distingue par une

part importante des prélèvements sur le capital .......................................................................... 11

1.2. Que nous enseigne la théorie économique en matière de fiscalité du capital des ménages

et de ses revenus ? .............................................................................................................................................. 18

comportements des ménages ................................................................................................................. 21

biens immobiliers, tandis que les actifs financiers sont davantage concentrés dans le haut

de la distribution ................................................................................................................................................. 25

1.3.2. Les inégalités de patrimoine sont plus fortes que les inégalités de revenus, mais

2. FISCALITÉ DU PATRIMOINE DES MÉNAGES : DE LA DÉTENTION À LA TRANSMISSION ....... 38

tous les pays occidentaux, mais le poids de ses différentes composantes varie

sensiblement......................................................................................................................................................... 39

2.1.1. Les impôts fonciers représentent une part importante des prélèvements obligatoires

2.1.3. De nombreux pays ont limité les incitations en faveur de la propriété occupante,

principale ......................................................................................................................................................... 51

2.1.4. Principaux constats sur la fiscalité immobilière ........................................................................... 56

sein des pays développés ................................................................................................................................ 58

2.2.1. Les impôts sur le patrimoine global ont progressivement été supprimés au sein de

ŽǯD‹‘ ‡—"‘"±‡‡ ..................................................................................................................................... 58

2.2.2. Plusieurs facteurs ont motivé la suppression de ces impôts .................................................... 63

2.2.3. Un impôt au rendement modéré ........................................................................................................... 64

2.3. La fiscalité française des successions et donations est plus lourde que dans la plupart des

autres pays ............................................................................................................................................................ 66

2.3.1. La fiscalité des transmissions est indissociable du droit de la famille, dont la

conception varie beaucoup selon les pays ........................................................................................ 66

LES PRÉLÈVEMENTS OBLIGATOIRES SUR LE CAPITAL DES MÉNAGES : COMPARAISONS INTERNATIONALES 3

2.3.2. La tendance est à la suppression des droits de succession et donation au sein de

ŽǯD‹‘ ‡—"‘"±‡‡ ..................................................................................................................................... 67

2.3.3. Les recettes des impôts sur les successions et les donations sont généralement

faibles pour les Etats qui les prélèvent ............................................................................................... 70

2.3.4. La plupart des pays imposent les transmissions selon un barème progressif ................. 73

2.3.5. Les transmissions entre proches parents sont souvent favorisées ........................................ 74

2.3.6. Les transmissions à des tiers sont davantage imposées en France et en Belgique que

dans les autres pays .................................................................................................................................... 79

2.3.7. Le patrimoine professionnel est très souvent privilégié ............................................................ 82

donations et successions ........................................................................................................................... 85

2.3.9. Principaux constats sur les droits de succession et donation .................................................. 87

3. LA FISCALITÉ FRANÇAISE DES REVENUS DU PATRIMOINE SE DISTINGUE PAR TROIS

CARACTÉRISTIQUES : IMPOSITION AU BARÈME PROGRESSIF, NIVEAU ÉLEVÉ DES TAUX

MARGINAUX ET NOMBREUX RÉGIMES DÉROGATOIRES .............................................................. 89

3.1. Malgré une évolution globale vers une imposition proportionnelle, les modes

3.1.1. Les revenus du capital peuvent être imposés selon plusieurs modalités ........................... 90

modèle dual des pays nordiques ........................................................................................................... 91

comparaison internationale ................................................................................................................... 93

3.2. La fiscalité des intérêts est relativement homogène au sein des pays étudiés ......................... 97

regard des régimes étrangers ................................................................................................................ 97

3.4. Les abattements pour durée de détention sur les plus-values sont une spécificité

française ...............................................................................................................................................................104

3.4.1. La plupart des pays imposent les plus-values mobilières et les plus-values

immobilières de façon similaire ......................................................................................................... 104

3.4.2. Les plus-values réalisées lors de la cession de la résidence principale sont exonérées

dans la majorité des pays ...................................................................................................................... 106

3.5. La fiscalité française des revenus locatifs est la seule à distinguer location nue et location

meublée ................................................................................................................................................................108

 Žǯƒ—-"‡ ......................................................................................................................................................... 112

3.6.3. ǯƒ••—"ƒ...‡-vie, " placement préféré des Français » ............................................................... 116

3.7. Principaux constats sur la fiscalité des revenus du capital des ménages .................................120

4. ǯ20A2

B 242A4 ST RELATIVEMENT PEU DÉVELOPPÉE EN FRANCE ...................... 122

4.1. Les réformes de grande ampleur des régimes de retraite par répartition se sont

étrangers ....................................................................................................................................................... 123

LES PRÉLÈVEMENTS OBLIGATOIRES SUR LE CAPITAL DES MÉNAGES : COMPARAISONS INTERNATIONALES 4

4.2. La fiscalité des régimes de retraite par capitalisation est souvent conçue de manière

incitative ...............................................................................................................................................................125

Žǯ±"ƒ"‰‡ "‡-"ƒ‹-‡ ...................................................................................................................................... 132

4.3. Principaux constats •—" Žǯ±"ƒ"‰‡ "‡-"ƒ‹-‡ .............................................................................................135

5. LA MOBILITÉ INTERNATIONALE DES PERSONNES ET DES CAPITAUX POS ǯ0C24AB43

ENJEUX DE FISCALITÉ : ATTRACTIVITÉ, CONCURRENCE, COORDINATION .............................. 137

5.1.2. La fiscalité française de la rémunération en capital : une attractivité variable selon

les dispositifs ............................................................................................................................................... 142

5.1.3. Le régime français des impatriés apparaît attractif au regard des régimes étrangers

similaires, mais moins avantageux que certains dispositifs spécifiques observés à

Žǯ±-"ƒ‰‡" ...................................................................................................................................................... 144

transparence fiscale internationale ..........................................................................................................146

5.3. Principaux constats ..........................................................................................................................................148

6. ANNEXES ...................................................................................................................................................... 149

Annexe 1 Ȃ Listes des prélèvements sur le capital .......................................................................................149

Annexe 5 Ȃ Imposition des non-résidents .......................................................................................................159

Annexe 6 Ȃ Comparaison des dispositifs fiscaux portant sur le capital des ménages ...................164

Régimes d'imposition des intérêts reçus par les personnes physiques résidentes ...................... 165

Régimes d'imposition des plus-values sur cessions de valeurs mobilières (actions et obligations) réalisées à titre non professionnel par les personnes physiques

résidentes ...................................................................................................................................................... 173

Régimes d'imposition des plus-values immobilières (immeubles bâtis) réalisées à titre privé

par les personnes physiques résidentes .......................................................................................... 178

Régimes d'imposition des revenus fonciers reçus par les personnes physiques résidentes .... 182

Impôts sur les transactions immobilières ...................................................................................................... 188

Droits de succession et donation ........................................................................................................................ 190

LES PRÉLÈVEMENTS OBLIGATOIRES SUR LE CAPITAL DES MÉNAGES : COMPARAISONS INTERNATIONALES 5

3›-Š°•‡

1. Le présent rapport est consacré aux comparaisons internationales relatives aux prélèvements

portant sur le capital des ménages, appréhendés de manière large comme tous les prélèvements

obligatoires portant sur la détention, sur la transmission et sur les revenus du capital.

comparatif permet de porter un regard décentré sur sa propre réalité nationale, en questionnant des

3. Toutefois, tout exercice de comparaisons internationales comporte un certain nombre

et de son histoire politique. Les comparaisons fondées sur des indicateurs quantitatifs sont donc

nécessairement réductrices et ne peuvent rendre compte de la diversité des réalités nationales.

données accompli par les organisations internationales, la comparabilité des données

risque de mettre sur un même plan des réalités fiscales très différentes.

internationales, et sur les conclusions à en tirer. Constater que la France se singularise par des

dispositifs fiscaux originaux ou des prélèvements élevés au regard des régimes en vigueur chez

ses principaux partenaires ne saurait suffire à disqualifier ces dispositifs ou à justifier la nécessité

...‘˜‡"‰‡...‡•  Žǯà—˜"‡ ‡- Ž‡• dynamiques transnationales qui conditionnent de plus en plus les

5. Cela étant, il demeure instructif de comparer la situation de la France avec ses voisins en

matière de fiscalité du capital. La fiscalité est un domaine qui se prête à la comparaison

internationale à travers deux approches possibles : une comparaison du poids des prélèvements,

dans le PIB par exemple, pour mettre en évidence les différences de pression fiscale entre

pays †ǯ—‡ "ƒ"-ǡ ‡- une comparaison des dispositions applicables aux différentes assiettes †ǯƒ—-"‡

mais aussi sur le concours de la Direction de la Législation fiscale et des attachés fiscaux des

plusieurs pays sont étudiés plus en détail dans ce rapport : Allemagne, Belgique, Espagne, Italie,

Pays-Bas, Suède, Suisse, Royaume-Uni et Etats-Unis. Pour chacun de ces pays ainsi que pour la

France, les principales caractéristiques des dispositifs fiscaux étudiés dans le rapport sont

présentées en annexe.

6. Outre un taux de prélèvements obligatoires élevé (45,9 % du PIB en 2015, deuxième rang

dont ils sont la contrepartie, la France se distingue par le poids de ses prélèvements sur le ce qui place la France au premier rang européen légèrement devant le Royaume-Uni, et loin

1 Taux harmonisé de prélèvements obligatoires calculé par la Commission européenne. Ce taux ne prend

LES PRÉLÈVEMENTS OBLIGATOIRES SUR LE CAPITAL DES MÉNAGES : COMPARAISONS INTERNATIONALES 6 génère.

7. La forte imposition du stock de capital au titre de sa détention et de sa transmission, qui

en 2014, est à mettre en relation avec deux spécificités de la fiscalité française : le poids élevé des

imposition du patrimoine net global (impôt de solidarité sur la fortune) et de droits de succession

et de donation comparativement élevés, particulièrement sur les transmissions entre personnes

éloignées. La part des prélèvements portant sur les transactions est en revanche comparable à

...‡ŽŽ‡ ‘"•‡"˜±‡  Žǯ±-"ƒ‰‡", voire plus faible.

8. Concernant les caractéristiques des différents impôts sur le patrimoine, la France partage avec ses

voisins un certain nombre de points communs : des incitations en faveur de la propriété occupante : non-imposition des loyers implicites et des plus-values sur la résidence principale ; des droits de succession et de donation favorisant à la fois la transmission du patrimoine au

apparaît la plus singulière. 4‘—- †ǯƒ"‘"†ǡ Žǯévolution récente du régime de droit commun est

allée à rebours de la tendance générale, avec la mise au barème des revenus des capitaux mobiliers

10. La France se singularise surtout par une utilisation massive de la fiscalité de Žǯ±"ƒ"‰‡ dans

une optique incitative, pratique beaucoup moins répandue dans les autres pays. La fiscalité des revenus du patrimoine apparaît ainsi plus fragmentée en France, avec la juxtaposition de

nombreux dispositifs dérogatoires ou spécifiques, conférant une place centrale  Žǯƒ••—"ƒ...‡-vie

chacun sa fiscalité propre.

elle incite les ménages à détenir des actifs dont la rémunération est potentiellement réduite

sur le long terme ;

grande neutralité de la fiscalité vis-à-vis du mode de détention des actifs serait préférable,

en juxtaposant de nombreux régimes dérogatoires, elle génère un coût pour les finances

publiques “—‹ ǯapparaît pas nécessairement proportionné aux résultats recherchés,

†ǯ±"ƒ"‰‡ en vue de la retraite. LES PRÉLÈVEMENTS OBLIGATOIRES SUR LE CAPITAL DES MÉNAGES : COMPARAISONS INTERNATIONALES 7

13. Cette complexité de la fiscalité française, associée à une grande instabilité, est susceptible

norme fiscale, en particulier concernant les dispositifs ciblés sur les rémunérations en capital

(telles Ž‡• ƒ--"‹"—-‹‘• ‰"ƒ-—‹-‡• †ǯƒ...-‹‘• ‡- les plus-values mobilières). Au-delà de la

des enjeux de coordination internationale de la fiscalité et de concurrence fiscale. Si ces questions

ne se posent pas dans les mêmes termes pour les ménages et pour les entreprises, pour lesquelles

signes de compétition fiscale visant à attirer les hauts revenus et les hauts patrimoines. En tout

14. Le présent rapport sera utilement complété par les conclusions du projet de recherche que

pour un grand nombre de pays ‡- "‘—" — Žƒ"‰‡ "ƒ‡Ž †ǯƒ...-‹ˆ• ȋdépôts bancaires, obligations,

dividendes et plus-values sur actions, investissements dans des fonds, épargne-retraite,

immobilier résidentiel et locatif). La publication des résultats finaux est prévue fin 2017 - début

2018.
Les rapporteurs remercient la Direction de la Législation fiscale et les attachés fiscaux des ambassades de France pour leur aide dans la réalisation de ce rapport, ainsi que les membres LES PRÉLÈVEMENTS OBLIGATOIRES SUR LE CAPITAL DES MÉNAGES : COMPARAISONS INTERNATIONALES 8

1. Le capital des ménages et sa fiscalité en comparaison internationale :

panorama et enjeux

1.1. La fiscalité française frappant le capital des ménages figure parmi les plus

lourdes au sein des pays avancés

croissance régulière entre les années 1960 et 1990, "ƒ••ƒ- †ǯ‡˜‹"‘ -͹ % du PIB en 1970 à

34 % à la fin des années 1990 (graphique 1). Les années 2000 correspondent ensuite à une

période de stabilisation du niveau des prélèvements obligatoires à un niveau compris entre 33 %

et 34 %. Cette période a pris fin avec la crise de 2009.

16. Après un fléchissement en 2009 dû à la crise financière, le taux de prélèvements obligatoires a

et ainsi dépasser légèrement Ž‡ ‹˜‡ƒ— †ǯƒ˜ƒ--crise.

obligatoires sensiblement moins élevé : depuis le début des années 1990, ce taux est compris

européenne à 15 membres. Source : OCDE, Statistiques des recettes publiques 2016.

Lecture : le taux de prélèvements obligatoires, défini comme le total des impôts et cotisations sociales

obligatoires (nets des montants non recouvrables) rapporté au PIB, était de 26,7 % en moyenne dans les

15 20 25
30
35
40
45
50

En % du PIB

FranceAllemagneÉtats-UnisMoyenne OCDEMoyenne UE15 LES PRÉLÈVEMENTS OBLIGATOIRES SUR LE CAPITAL DES MÉNAGES : COMPARAISONS INTERNATIONALES 9

1.1.2. Le poids des prélèvements obligatoires varie considérablement entre les

dépenses publiques

18. Les comparaisons internationales en matière de prélèvements obligatoires requièrent un

ŽǯD‹‘ ‡—"‘"±‡‡ ȋencadré 1). Elles permettent en effet de comparer le poids et la structure de

prélèvements portant sur le travail, sur le capital et sur la consommation.

européenne : en 2015, le taux de prélèvements obligatoires harmonisé varie ainsi de 23,9 % du

Graphique 2 : Taux de prélèvements obligatoires en 2010 et 2015, en pourcentage du PIB

Lecture : le taux de prélèvements obligatoires au Danemark était de 45,0 % en 2010 et de 46,6 % en 2015.

importante révision en hausse du PIB irlandais en 2015 (+26 %) liée à des modifications du traitement

statistique des multinationales implantées en Irlande, sans baisse du niveau des prélèvements.

0 5 10 15 20 25
30
35
40
45
50

En % du PIB

Etats membres classés par taux de prélèvements obligatoires décroissant en 2015

20102015

LES PRÉLÈVEMENTS OBLIGATOIRES SUR LE CAPITAL DES MÉNAGES : COMPARAISONS INTERNATIONALES 10 Encadré 1 : Les données européennes harmonisées sur les prélèvements obligatoires

de la fiscalité dans l'Union européenne (Taxation trends in the European Union). Ces données, publiées

annuellement par la Commission européenne, couvrent la période 2003-2015. Contrairement aux données

"—"Ž‹±‡• "ƒ" ŽǯC ȋStatistiques des recettes publiques, cf. encadré 12), elles permettent de décomposer

finement les prélèvements assis sur le travail, sur le capital et sur la consommation. Elles sont construites à

partir de deux sources principales :

- la comptabilité nationale, produite conformément au cadre statistique défini par le SEC2010

(système européen harmonisé de comptabilité nationale) ;

- une liste détaillée des impôts de chaque Etat (National Tax List) établie par les administrations

nationales et cohérente avec la comptabilité nationale (voir encadré 2).

proposée, parmi lesquels le taux de prélèvements obligatoires en pourcentage du PIB. Cet indicateur est

défini comme le total des impôts et cotisations sociales obligatoires, nets des montants non recouvrables

compte les cotisations sociales imputées à la charge des employeurs. Toutefois, à la différence de ce dernier,

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