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26 juin 2002 Les programmes de cycle 2 sont sous la tutelle du socle commun de ... Paris : Éditions de la Maison des sciences de l'homme 2015
Remerciements.
Je tiens à remercier Isabelle Harlé et Thierry Piot pour la confiance dont ils ont toujours fait preuve à mon égard et pour avoir accepté de diriger cette thèse. Je les remercie pour la qualité de leurs conseils, leur acuité et leur expérience dont jai largement profité pour oser me
dépasser et repousser ce que je croyais être des limites infranchissables. Je remercie Pierre Kahn, relecteur attentif, avisé et bienveillant tout au long de ma recherche. Je remercie lIsfec Normandie pour mavoir donné la possibilité de mengager dans cette aventure en la finançant pour partie.Je remercie Stève Lepleux et René Nouailhat pour mavoir, dune part, initié à la
problématique du fait religieux et, dautre part, encouragé à me lancer dans ce travail de recherche.Je remercie Matthieu Faucher qui, à son corps défendant, a donné un sens tout particulier à
cette recherche scientifique. Je remercie Vincent, Lionel, Jean-Marie, Thierry, Véronique, Jean-Pierre, Catherine, Sylvie, Paméla, mes collègues de lIsfec Normandie pour leur écoute, leur patience, leurs conseils,leur bienveillance, leurs contributions par leurs débats éclairés, leur soutien, leur humour et
leur joie de vivre. Un grand merci à tous les professionnels de terrain de lenseignement public et privé qui ontaccepté douvrir la porte de leur classe mais aussi la porte de leur " arrière-cuisine », là où
les décisions professionnelles les plus secrètes se prennent. Sans leur confiance et leurs confidences si précieuses, ce travail naurait pas pu voir le jour. Je remercie Pauline, Sarah, Armelle, Joachim, David, Isabelle pour leur présence presque quotidienne, leur humour et leur humanité.Je remercie Marie-Béatrice, Nadine, Marie-Claude, Nicole, Pascaline pour leur intérêt à ce
travail. 3Je remercie mes amis pour leur soutien.
Je remercie mes parents pour leur attention et leur prévenance. Je remercie mes enfants Elsa, Samuel et Sarah qui ont supporté avec tendresse et gentillesse toutes les étapes de ce travail qui prend tant de place dans une famille. Je remercie tout particulièrement ma femme, si patiente, présente, confiante, intelligente, aimante qui, dans cette si longue expérience, comme dans toutes les autres, est mon fil dAriane et mon Olympe. Enfin je remercie ma grand-mère qui ma ouvert les portes des églises et de leur précieux trésors culturels. Elle est la première pierre sur laquelle jai pu bâtir cet édifice. 4TABLE DES MATIERES
Introduction ....................................................................................................................................... 9
À la pratique. .................................................................................................................................... 30
Chapitre 1
séparation et réconciliation ?....................................................................................................... 31
A- Une progressive sécularisation de la société française. ................................................... 31
B- Pourquoi une telle perte de repères des références religieuses ? .................................. 34
Chapitre 2 -ce que le fait religieux ? ........... 46A- Les différentes appellations à travers le temps ............................................................... 46
B- Les définitions du fait religieux ........................................................................................ 51
Chapitre 3 : orientations et prescriptions. ......................... 55A- Les faits religieux : quels savoirs transmis ? ..................................................................... 55
1. Les faits religieux dans les programmes de cycle 3. ..................................................... 55
2. ................................... 56
B- Les objets de culture du programme du cycle 3 dont la présence du religieux peut êtreétudiée. .................................................................................................................................... 61
1. En histoire ..................................................................................................................... 61
2. ............................................................... 63
3. En sciences ................................................................................................................... 63
4. En mathématiques ....................................................................................................... 64
5. En français. ................................................................................................................... 65
6. En langue vivante étrangère et régionale. ................................................................... 66
7. Les disciplines artistiques. ............................................................................................ 67
C- sans faire
........................................................................................................ 70
D- Analyse de ma ......................................... 71 E- ............................................................. 961. Les 12 manuels de mathématiques.............................................................................. 96
2. ........................................................................... 97
3. Les 12 manuels de français . ........................................................................................ 98
4. Les 7 manuels de sciences. ........................................................................................... 99
5 F-religieuse ? ............................................................................................................................. 100
1. En français. ................................................................................................................. 100
2. En Maths..................................................................................................................... 102
3. En Histoire/géographie. ............................................................................................. 103
4. En sciences et technologie. ........................................................................................ 106
G- Prescriptions pour enseigner les faits religieux ............................................................. 108
1. Proscriptions. .............................................................................................................. 108
2. Un enseignement disciplinaire, transdisciplinaire ou interdisciplinaire ? ................. 114
3. Enseignement du fait religieux pour quoi faire ? Quels objectifs ? ........................... 119
Chapitre 4 : Faits religieux et laïcité : une injonction contradictoire ? ...................................... 126
A- Ce que disent les textes de lois et constitutionnels à propos de la laïcité ..................... 128
B- Une laïcité antireligieuse ................................................................................................ 130
C- Laïcité gallicane .............................................................................................................. 131
D- Les cinq dernières laïcités .............................................................................................. 134
E- Et enfin, les laïcités dites " ouverte, identitaire et concordataire » .............................. 135
Chapitre 5 : Etudes de cas illustratifs. ........................................................................................ 139
A-étudiée en primaire. Visions laïques et empêchement pédagogique. ................................. 139
B-étudiées en primaire. ............................................................................................................. 142
C. La sainte ignorance ? ...................................................................................................... 147
Conclusion ...................................................................................................................................... 151
Seconde partie : Aspects et démarches méthodologiques pour réaliser le questionnaire et lesentretiens semi-directifs. analyse. ................................................................................................. 154
Chapitre 1 : Le questionnaire. .................................................................................................... 156
A- Définition des objectifs .................................................................................................. 157
B- banque de questions ....................................................................... 157C- La formulation des questions ......................................................................................... 157
D- Ordre des questions ....................................................................................................... 158
E- ................................................................ 160F- Révision et validation du questionnaire ......................................................................... 160
G- Avantages et limites du questionnaire. .......................................................................... 161
1. Les avantages de notre questionnaire ....................................................................... 161
2. Les limites de notre questionnaire ............................................................................. 161
6Chapitre 2 : Les entretiens semi-directifs. ................................................................................. 162
A- Le cadre général des entretiens ..................................................................................... 162
B- Les compétences mobilisées pour mener les entretiens ............................................... 163
C- Profils des personnes interrogées .................................................................................. 163
D- .............................................. 1651. ................................................. 165
2. Le milieu dans lequel je travaille et ce que cette place génère comme représentation
et comment le dépasser ..................................................................................................... 166
E- Le recueil des données. .................................................................................................. 167
Chapitre 3 : Analyse des données collectées ............................................................................. 169
A- Analyse des entretiens exploratoires. ............................................................................ 169
1. Le polythéisme et le monothéisme ne sont pas traités pareillement ....................... 170
2. Le traitement des textes des monothéismes en classe : peut-on mettre Noé et les
trois petits cochons sur le même plan ? ............................................................................ 171
3. : parler de tous sinon rien .................................................. 172
4. Les tableaux religieux : ont-ils droit de cité en classe ? ............................................. 173
5. : la dimension religieuse neutralisée. ......................... 174
6. ........................................................................................ 175
7. Le besoin de formation .............................................................................................. 176
8. Un enseignement illégitime ....................................................................................... 177
9. Objet culturel ou objet cultuel ? ................................................................................ 177
10. Quelle laïcité pour les enseignants interrogés ? .................................................... 178
B- Résultats et analyses du questionnaire : première identification des stratégies quand les
professeurs des écoles ont à enseigner des objets de culture à dimension religieuse. ........ 182
1. Résultat et analyse du questionnaire ......................................................................... 182
2. En isolant quelques variables. .................................................................................... 210
Chapitre 4 : Analyse des vingt-quatre entretiens et synthèse de chacune des étapes de larecherche. .................................................................................................................................. 217
A- Description de chacune des catégories de la typologie qui décrivent les stratégies professionnelles des enseignants qui prennent des décisions face à des objets ................................................... 2181. La déreligionalisation (éviction par aseptisation) ...................................................... 218
2. ............................................................. 220
3. .................................................................. 222
4. -censure (stratégie de censure par exclusion) ................................................. 224
5. ....................... 226
6. simulation par invisibilité) .................................... 228
77. La dilution. (Stratégie de dissimulation par submersion) .......................................... 229
8. ................ 230
9. La sous--maître. (Stratégie de dissimulation par
permutation des rôles) ....................................................................................................... 233
B- .............................................................................................. 234
C- typologie des stratégies déclarées pour traiter les faits religieux des........................................................................................................... 236
Conclusion .................................................................................................................................. 244
BIBLIOGRAPHIE ........................................................................................................................... 247
Annexe 1. Documents présentés lors des entretiens. ............................................................... 254
Annexe 2 ..................................................................................................................................... 255
Annexe 3 ..................................................................................................................................... 256
Annexe 4 ..................................................................................................................................... 257
Annexe 5 ..................................................................................................................................... 258
Annexe 6 ..................................................................................................................................... 259
Annexe 7 ..................................................................................................................................... 260
Annexe 8 LES ENTRETIENS SEMI-DIRECTIFS ............................................................................... 261
Annexe 9 LES DISCOURS SELON LES CATEGORIES DE LA TYPOLOGIE ........................................ 490
Annexe 10 QUESTIONNAIRE MIS EN LIGNE. .............................................................................. 540
8 9 11. TOCQUEVILLE, Alexis. De la démocratie en Amérique. Tome 2, 3e partie, chapitre 15. Paris : Garnier
Flammarion, 1981, p.276.
10 11 2 32. http://www.education.gouv.fr/cid85644/onze-mesures-pour-un-grande-mobilisation-de-l-ecole-pour-les-
valeurs-de-la-republique.html (consulté le 12/06/17)3. Ecole Nationale de Formation Agronomique.
12 4 54. https://iesr.hypotheses.org/1194 (consulté le 01/01/16)
5. RECKART, Timothy.
13 14 66. URBANSKI, Sébastien. L'enseignement du fait religieux. Paris : Ecole, république, laïcité, Puf, 2016, p.88.
15 7Le sujet traité dans cette thèse est particulièrement anxiogène et problématique autant pour
le chercheur que pour les personnes qui ont dû répondre à mes différentes sollicitations. Et
trois universitaires tout le long de cet écrit. Nous avons à faire à une question vive. Très vive.
es angoisses, au sens que leur accompagné tout le long de sa rédaction et leurs conséquences sur les choix méthodologiques. Cette clarification permettra de mieux comprendre le cadre llé sur un matériel inerte que sont lesmêmes, renvoient immédiatement à des objets qui cherchent précisément à donner du sens
l humains de nier le " manquede réactivité de la matière ». Ils veulent maitriser leur panique en interprétant " de façon
7. NOUAILHAT, René. Enseigner le fait religieux : un défi pour la laïcité, seconde édition. Paris : Nathan,
2004, p.17.
16 animistes les évènements physiques et à leur attribuer des " significations afin de pouvoir des éprouver comme des réponses.8 »
Ce travail de " neutralité affective temporaire »9 vis-à-vis des objets étudiés est une
s partie notre culture et auxquels je donne aussi des significations, des " pouvoirs » performatifs, que je crois pouvoir agir sur la compréhension que nous pouvons avoir du monde et notre système de pe parti, ou de ces symboles religieux qui traversent certains objets de culture. Vais-je froisser ? Heurter ? Indigner ? Vais-je me mettre à dos les membres de ma communauté de travail ?" Les angoisses » naissent quand ces objets à dimension religieuse sont manipulés aussi bien
pour des raisons diamétralement opposées. En effet, nous pouvons comprendre que proposer des objets ou des références religieusesdans leur état brut, dépouillés, au moins de prime abord, de leur " pouvoir agissant » ou de
s privés, ait généré de ma part des attitudes préventives et rassurantes pour ne pas heurter et, de la part des personnes interrogées, des oyances.Par ailleurs, et par effet de " transfert
pouvaient chercher à se conformer au cadre que je leur proposais, lui-même sensiblement gnants pouvaient le recevoir (contre- transfert) 10.8. DEVEREUX, Georges. méthode dans les sciences du comportement. Champs essais.
Paris : Flammarion, 2012. p. 63.
9. Ibid, p. 151.
10. Le contre-
envers son patient ; ces défo-ciconstituait un imago primitif, et se comporte dans la situation analytique en fonction de ses propres besoins,
souhaits et fantasmes inconscients. 17Il en est de même avec les enseignants du public. Lorsque que je présentais mes supports, posais mes questions ou cherchais à approfondir leurs réponses, je le faisais en insistant sur la neutralité des supports, en évitant si possible les heurts émotionnels en posant mes questions et en cherchant à approfondir les réponses en neutralisant moi-même autant que possible les objets à dimension religieuse sur lesquels nous échangions. Il y avait donc une
doubréponses que les personnes interrogées ont données en interprétant ce que je donnais à voir
et à entendre mais aussi le cadre que je pouvais sans doute légèrement modifier selon le conjugués aux interprétations que je construisais aux réactions des interviewés. Un autre domaine où ont pu agir et se développer mes angoisses est la double appartenance : enseignant/formateur dans le privé et chercheur dans le public. Le défi était alors rtiennent à une double culture et ne sesentant appartenir à aucune. Cet aspect particulièrement anxiogène a nécessairement induit
quelques- explorations plus nombreuses sur les choix professionnels des enseignants du privé pour ne pas paraitre être plus critique vis-à- concernant. Retenue qui peut me suis contraint, au moins dans un premier temps, de garder systématiquement une attitudeectivité vis-à-vis des matériaux récoltés, du sujet traité et de la méthodologie choisie.
vais e affleurant Je me retrouvais bien comme les personnes aux origines bicult adéquation nulle part. dû identifier les principaux biais qui participent à la construction de ce travail de recherche et lui donnent sa valeur singulière et spécifique. 18 " Le narcissisme des petites différences »11 auraient pu maintes fois me pousser à
interpréter les propos et les pratiques non familières comme des critiques des miennes dû lutterà accompagner sur le t
le praticien lui-même. Sans doute aussi parce que praticien moi- conscienceà une autre angoisse
présentés. Malgré cela, une très faible minorité des personnes approchées a surréagi parce
Pour autant, les stratégies identifiées et catégorisées le sont en des termes n par exemple. Mais pourquoi ne pas avoir dit : " approche pluridisciplinaire areligieuse ». Je parle de " sous-traitance pédagogique : " prise en compte des to-censure pourquoi ne pas dire : " stratégie de protection laïque » ne pouvaient que résonner avec mes propres pratiques et je ne pouvais les considérer que comme des retranchements, des abandons, des éliminations pour des raisons que je vais développer plus tard. Mon engagement professionnel couplé à ma personnalité a largementinterféré dans les choix des mots pour structurer les définitions des stratégies pouvant donner
militant inconscient, non maitrisé et un jugement idéologiquesur les activités des professionnelles là où je ne vois sûrement que ruses et intelligence au
travail (la Métis), adaptations et argumentations légitimes. Ces prises de décisions sont sûrement nommerait peut- véritable valeur et une objectivité supérieure à chacune de ces recherches. De plus, pour augmenter mes chances de provoquer des réactions, des échanges, des11. Ibid, p. 78.
19ce cas précis toucher les affects des personnes interrogées pour obtenir de la matière plus aisément. Il en est de même quand je proposais des lectures de la Bible lors de moments spécifiques mais néanmoins parfaitement légitimes. Heureusement, je me suis interrogé pour chacun des supports présentés et me suis aussi moi-même autocensuré dans le choix de la intégrer dans le corpus
pour tester les limites du sujet, je des tendancieux. La question de la lecture de la bible était à elle toute seule de toute façon suffisamment détonante pour ne pas en rajouter. Mais la difficulté était de choisir ces supports en me demandant comment les différents publics interrogés allaient réagir en ou le privé mais je redoutais alors une impossibilité deSi les effets de contre transfert ont nécessairement jalonné mon investigation et mes
nombreuses aussi. Et il ne peut pas en être autrement pour un sujet comme celui-ci qui peut être comparé aux sujets qui projections inconscientes sont nombreuses et quelquefois incontrôlables. Les matériaux obtenus ne peuvent donc pas être étudiés sans prendre en compte les relations complexes ma personne vue comme formateur et enseignant dans un milieu catholique. comme le " loup qui entrait dans la bergerie » et eux comme " et protéger leur sanctuaire. » Les réactions pour chacun des axes de discussion proposésavaient alors pour unique but de disqualifier toutes mes tentatives. Ces réactions sont
20 provoquées par les relations problématiques et singulières t produit religieux. Chacune des propositions, des questions était vue alors comme un entrisme celui qui cherche ». Cette attitude essentielle me permettait de garder une réelle objectivité qui résultait de " ma maitrise»12
Spinoza, à ni rire ni pleurer, mais
montrer une image tolérante et ouverte face anticipais ce biais et orientais mon questionnement en fonction pour être au plus près de ce qui se fait réellement. Les enseignants du public ont aussi exprimé leurs doutes, leurs suspicions quant à la provenance de quelques-uns des supports proposés pourtant extraits de le dire et énoncer des propos en fonction de cette croyance.De plus, la concentration
réponses de plus méthodologiquement, je ne pouvais pas faire durer davantage les conversations au risque de contaminer les réponses. is de pénétrer en profondeur dans ce qui véritablement sous- -estimé des sujets discutés sur les sujets trop problématiques, contestables, ou provoquants trop excessivement les limites des personnes, je modifierais par effet de contraste toutes les autres réponses. Par exemple, la seraient alors que trop affectés dans des proportions et des directions alors incontrôlables. Méthodologiquement, pour les entretiens et les questionnaires, les sujets les12. Ibid, p. 151.
21atteindre les interdits de chacun, ou pas. faisaient pas assez » dans le domaine religieux t des fonctions qui laissaient supposer un grand engagement dans ce de no maltraitante » spirituellement parlant. Toutes ces primo-réactions sont la plupart du temps explicables par le manque de maitrise du sujet. parlais quand je disais : " enseignement des faits religieux ». Chaque entretien démarrait
réponses à ces interrogations sans tout dévoiler en une seule fois, pour précisément
comprenaient a priori. Ce fut mon choix méthodologique.enseignants du privé ont été formés. Pour beaucoup des personnes interrogées dans le privé
il y avait un désir manifeste de donner des " bonnes réponsesrégressivement comme un élève avec son maitre. " Je ne sais pas si je fais bien », " tu me
diras ce que tu en penses », " » ontété des propos moult fois prononcés dans le privé, bien davantage que dans le publicdû
ne sait pas. Ce biais est une composante importante à prendre en compte pour analyser certaines réactions. ire des transferts à partir de leur propres croyances plus prégnantes et plus nombreuses que dans le public. Par conséquent, 22spirituel qui pouvaient les empêcher
autre côté, résister pour ne pas se sentir heurté par une présentation de ces objets détachés
de tout affect pour pouvoir être travaillés rationnellement ou scientifiquement. Cette double lutte consciente et paradoxale ne peut pas être ignorée. Nous sommes si irrationnels enmatière de religion que ce fait doit être pris en compte dans les attitudes et réponses
approches irrationnelles mais néanmoins logiques. " Si nous voulons commencer à savoir, est admise ». 13 avail de thèse. Il a par de nombreuses expérimentations en classe qui es comme étant autant de freins inacceptables et de moins en moins : celui de transmettre les éléments de culture du programme. Ces tabous étaient par exemple la possibilité de lire it nécessaire, travailler sur le Coran, étudier scientifiquement un tabou ou une règle formulée doive examiner également les motivations qui nous les font rejeter de manière péremptoire » 14 gnantesaussi les arguments logiques ou irrationnelles qui les justifient. La récolte a été bien plus
développées sans le savoir. En quelque sorte, le travail est tout à la fois une projection et une
compréhension du terrain et Cependant, mon affairement scientifique est un gage de distanciation et de retenu quant aux13. Ibid, p. 173.
14. Ibid, p. 164
23chez le chercheur comme l
humain. Ce travail scientifique qui cherche à comprendre, à catégoriser, à trier, à expliciter
à donner du sens là où il parait ne pas y en avoir, permet plus facilement de laisser de côté
Mes angoisses relatives au sujet travaillé.
par exemple. Malgré toutes mes recherches, mes lectures et mes pratiques, les problèmes initions de cede ma réflexion et a le mérite de ni épuiser la recherche ni juger les personnes en réflexion
sur ce thème.Mes angoisses se cristallisent aussi a
: la partialité. Ne me reprocherait-on pas de ne travail ? Heureusement, les objets de culture dans les programmes sont presque eux aussi exclusiv alors facilement se contre argumenter par cette écrasante présence dans les programmes. -n pas sur jets de culture de religions moins bien maitrisées. Cette angoisse est sans doute la source de ce choixargumenté de ne privilégier dans ma recherche que les moments instructionnistes et délaisser
les moment éducationnistes plus propices à la présence de faits religieux non judéo-chrétiens
parce que les professionnels sont plus libres dans les choix des sujets et des supports débordant souvent du programme lui- Que pontané ou soigneusement médité, il échoue 24de la dissimulation. » 15
chercheur, sur les transferts et contre-transferts identifiés, donne sens et légitimation à tous
psychoculturelle que doit être lu le travail qui suit.15. Ibid, p. 51.
2516 17
16. FORAY, Philippe in https://www.canal-
ur_cet_enseignement.48615. 30 min30 sec17. fait religieux » au singulier. Mais
faits religieux ue cette formulation peut éviter Européen en Sciences des Religions préconise son emploi. 2618
18. Une définition plus précise et détaillée de ce néologisme est proposée dans la partie 3.3.1. p.206.
2719
19. SAINT-MARTIN, Isabelle. Peut- ?. Paris : Albin Michel, 2019, p.96.
2829
30
31
A- 20 21
20. LALOUETTE, Jacqueline. La Libre pensée en France de 1848 à 1940. Paris : Albin Michel, 1997, 308p.
21. KAHN, Pierre. La Laïcité, le cavalier Bleu, 2005. p.44.
3222
23
24
25
26
22. LALOUETTE, Jacqueline. La Libre pensée en France de 1848 à 1940. Paris : Albin Michel, 1997, p.103.
23. PETIT, Lolaélémentaire publique en
France. Thèse dirigée par Philippe Portier et Séverine Mathieu. 2018. p.60.quotesdbs_dbs24.pdfusesText_30[PDF] D (langage) #8212 Wikipédia
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