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Joule 133

12 mars 2021 Joule 133. Notice de montage. Mounting instruction. Montageanleitung. Sammode SA. 24 rue des Amandiers F-75020 Paris. Notice JOULE 133.



T4 – Appendice 1 DÉTENTES DE JOULE

les gaz de Joule d'équation d'état P(V ? nb) = RT ne sont pas des gaz parfait mais leur énergie interne ne dépend que de la température (U = U(T)).





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:

T4 - Appendice 1

D´ETENTES DE JOULE

Bilans ´energ´etique et entropique

OBJECTIFS

•On applique le1erprincipeet le2`emeprincipe(ÜCf CoursT3etT4) pour effectuer les bilans ´energ´etique et entropique de deuxtransformations irr´eversibles: lad´etente de Joule-Gay Lussac(§I) et lad´etente de Joule-Thomson(§II). Dans le deux cas, la"détente» considéré est une trans- formation au cours de laquelle on impose unediminu- tion de pression. Que le fluide se déplace de manière brutale (DJGL) ou lente (DJT), l"irréversibilitéde ces deux processusdû à l"inhomogénéité de la matière (§I.3,II.3) explique l"impossibilité de représenter sur un diagramme ((P,v) p.ex.) l"évolution du fluide entre son Dispositif de Gay-Lussac (collections.´Ecole Polytechnique) ´etat initial et son ´etat final comme nous le faisons pour des transformations quasi-statique m´ecaniquement r´eversible (ÜCf CoursT3.II.2.b,VI.4.b).

•Les d´etentes d"un gaz sont pr´ecieuses pour connaˆıtre ses propri´et´es.Elle constituent un crit`ere

exp´erimental pour valider le mod`ele adapt´e `a sa description dans le domaine de temp´erature et

de pression consid´er´e. R´eciproquement, le mod`ele de Van der Waals (ÜCf CoursT1.V) aura historiquement servi de

guide th´eorique pour l"application de la d´etente de Joule-Thomson`a la liqu´efaction des gaz.

•LaDJGLprivil´egie les variables(T,V)et permet de comparer les comportements de l"´energie

interne d"un gaz r´eel et d"un gaz parfait vis-`a-vis du volume (1ereloi de Joule;§I.2). •LaDJTprivil´egie les variables(T,P)et permet de comparer les comportements de l"enthalpie d"un gaz r´eel et d"un gaz parfait vis-`a-vis de la pression (2`emeloi de Joule;§II.2).

•Ces deux processus, qui ont jou´e unrˆole historique important, ont desapplications multiples

- tant du point de vue th´eorique que pratique (liqu´efaction des gaz,r´efrig´erateur;§II.4).

I D´etente de Joule-Gay Lussac

I.1 Dispositif exp´erimental

R

Robinet ouvert

V1V2 Gaz {n1, PF, TF}Gaz {n2=n-n1, PF, TF}Thermomètre R

Robinet fermé

Gaz {n, PI, TI} V

1V2VideEnceinte

rigide (W=0) et adiabatique (Q=0)

Etat initial (EI)Etat final (EF)DU=W+Q=0

TFTI Deux compartiments aux parois rigides, de volume respectifV1etV2sont calorifug´es. Ils communiquent par un robinet (R) qui est initialement ferm´e. Au d´epart le compartiment de gauche contientnmoles d"un gaz en ´equilibre `a la temp´eratureTIet on a fait le vide dans le compartiment de droite.

On ouvre le robinet : le fluide se r´epartit dans les deux compartiments de mani`ere irr´eversible

jusqu"`a atteindre un nouvel ´etat d"´equilibre. Rq1 :On parle souvent de" détente dans le vide » car au moment où on ouvre le robinet, le gaz tend à occuper le compartiment de droite initialement vide. Rq2 :L"expérience, réalisée en 1806 parLouis Gay Lussac(1778-1850), est reprise en 1845 par James Joule(1818-1889).Gustave-Adolphe Hirn(1815-1890)propose en 1865 un protocole amélioré.

T4.A1I. D´etente de Joule-Gay Lussac2008-2009

I.2 Bilan ´energ´etique

• Le premier principe appliqué au systèmeS{fluide+vide+paroi} s"écrit, en notantUl"énergie

interne du gaz subissant la détente : ΔUS=W+Qavec, l"énergie interne étant extensive :ΔUS= ΔU+ ΔUvide+ ΔUparoi - Comme l"énergie interne du vide est nulle (en l"absence de particules, toutes les fonctions thermodynamiques sont nulles) et qu"on suppose que ni les parois nile robinet n"échangent de

l"énergie sous forme de transfert thermique ou de travail avec le gaz, on aΔUvide+ ΔUparoi= 0

etΔUS= ΔU - Le système étant calorifugé, le transfert thermique reçu est nul:Q= 0. - Le volume du système étant constamment égal àV=V1+V2,Sne reçoit aucun travail des forces pressantes extérieures : W=?

δW=?

EF EI -Pext.????dV= 0 • On en déduit que :

ΔU= 0

zPropri´et´e : La d´etente de Joule-Gay Lussac d"un gaz quelconqueest une d´etente adiaba-

tique, irr´eversible et" isoénergétique »: ?gazU(TF,VF) =U(TI,VI)

Rq :La transformation n"étant pas quasi-statique, le terme " isoénergétique »est à comprendre

comme qualifiant une évolution entre un état initial et un état final caractérisés par la même

énergie interne. Maislapression oulatempérature du gaz n"étant pas définies entre ces deux

états, la transformationn"estpasune suite continue d"équilibre thermodynamique interne.

• Dans le cas d"un Gaz Parfait, l"énergie interne ne dépendant que de latempérature, on en

déduit que la détente deJoule-Gay Lussacd"un gaz parfait est une détente " isotherme » : (EI)

DJGL-------------→d"ungaz parfait(EF)

VI=V1 UI

TI????UGP=U(T)

VF=V1+V2

UF=UI TF=TI

MaisAttention, la réciproque n"est pas vraie : ce n"est pas parce que la température finale d"un

gaz ayant subi uneDJGLest égale à sa température initiale qu"il s"agit d"un gaz parfait. Ainsi,

les gaz deJouled"équation d"étatP(V-nb) =RTne sont pas des gaz parfait mais leur énergie interne ne dépend que de la température (U=U(T)). Dès lors, ils subissent tous uneDJGL " isotherme ». ♦G´en´eralisation :On dira d"un fluide qu"il suit lapremi`ere loi de Joulelorsqu"il ne subit aucune variation de temp´erature lors d"une d´etente de Joule-Gay Lussac.

•Expérimentalement, on mesure unelégère diminution de la températurepour la quasi totalité

des gaz dans le domaine des températures accessibles. Il en existe desexceptions: c"est le cas de

l"hélium pour lequel uneDJGLse traduit par une légère augmentation de température dès lors

queTI>200K. (EI)

DJGL-----------→d"ungaz réel(EF)

VI=V1 UI TI ???U=U(T,V)

VF=V1+V2

UF=UI

TF?=TI

|TF-TI| ?TI

2http ://pcsi-unautreregard.over-blog.com/Qadri J.-Ph.

2008-2009I. D´etente de Joule-Gay LussacT4.A1

•Application au modèle de Van der Waals :

À partir de l"équation d"état d"unGVdW, nous avons pu établir la variation d"énergie interne

d"un tel gaz entre un état initial(EI)et un état final(EF)pour une transformation quelconque (ÜCf Fiche MéthodesT3) : P+n2a V2? (V-nb) =nRT-→ΔUVdW=nCV m(TF-TI)-n2a?1VF-1VI? comme la détente deJoule-Gay Lussacest " isoénergétique », on a :

0 =nCV m(TF-TI)-n2a?1

VF-1VI?

?TF-TI=n.aCV m?

1VF-1VI?

→Comme le coefficientaest positif et queVF> VI(détente), la température baisse au cours de la détente deJoule-Gay Lussacd"un gaz deVan der Waals. Cl :le modèle deVan der Waalspeut s"appliquer à la quasi-totalité des gaz subissant une détente deJoule-Gay Lussac. Csqce :UneDJGLpermet de déterminer expérimentalement la valeur du coefficientadu modèle deVdWpour la quasi-totalité des gaz : a=CV m nT F-TI1

VF-1VI=-CV m

nV

FVIVF-VI(TF-TI)

Ex1 :Cas du dioxyde de carboneCO2,(g)- UneDJGLden= 0,4moldeCO2,(g), avecV1= V

2= 10L, depuisTI= 298K, s"accompagne d"une variation de températureΔT=-0,25K.

La capacité thermique molaire à volume constant vautCV m= 29,8J.K-1.mol-1pour des températures proches de298K. a=-29,8 Ex2 :pour une mole d"argon (gaz monoatomique, doncCV m=3

2R) initialement comprimé

dans le volumeV1= 1Là la températureTI= 291,0K, lors d"uneDJGLavecV2= 1L, la température finale vautTF= 285,6K. Soit, puisqueVF=V1+V2= 2.10-3m3etR= 8,314J.K-1.mol-1: a=-3

2×8,341

I.3 Bilan entropique

a Irr´eversibilit´e de la DJGL Cause d"irréversibilité :inhomogénéité de la matière (EI) DJGL:adiab. irréversible"isoénergétique»----------------------------------------→

Q= 0, W= 0et

ΔU= 0/éS= 0,ΔS=cS >0

(EF) VI=V1 UI TI SI (*) si gaz parfait

VF=V1+V2

UF=UI

TF=TI(*)

SF> SI

δQ rév+δWrév= dUrév= 0/δcSrév= 0,dSrév=δéSrév (EF) Qadri J.-Ph.http ://pcsi-unautreregard.over-blog.com/3

T4.A1I. D´etente de Joule-Gay Lussac2008-2009

ΔS=??????

?éS+cS=cS

ΔSrév, hyp=?

EF EI dSrév=? EF

EIδQ

rév T=? EF EI? ?????dUrév+PdVT=? EF

EIPTdV

Quelle que soit la nature du fluide :ΔS >0cardV >0(le gaz subit une détente) et on a toujours P T>0. CommeΔS=cS >0, on vérifie qu"au cours d"uneDJGL, transformation spontanée irréversible d"un fluide isolé, ce dernier voit son entropie augmenter jusqu"à sa valeur maximale. Réciproquement, on vérifie qu"une " compression » deJoule-Gay Lussac(dV <0) n"aura jamais

lieu spontanément, car cela impliquerait un terme de productioncSnégatif, ce que le deuxième

principe interdit. • Dans le cas d"ungaz parfait, l"équation d"état permet d"écrireP

T=nRV, soit :

ΔS=?

VF V InRdV

V=nRlnVFVI→ΔSGP=nRlnV1+V2V1

A.N. :Cas oùn= 1moletV1=V2:ΔS=Rln2?5,8J.K-1

b Application `a la d´etermination de l"entropie de m´elange

RGaz n 1

{n1, P, T} V

1V2Enceinte et paroi rigide (W=0) et

adiabatique (Q=0)Gaz n 2 {n2, P, T} R

V1+V2Melange des 2 gaz

{n1+n2, P, T}

On supprime la

paroi

Soit un système de deux gaz de natures différentes modélisés par des gaz parfaits :S={GP1,GP2}.

Csqce :Puisque les gaz sont desGP, ils n"interagissent pas entre eux (aucune interaction entre molécules). →Donc, tout se passe comme le gaz no1 (resp. no2) subissait uneDJGLdu volumeV1(resp.V2) vers le volumeV1+V2.

Cette interprétation qui considère deuxDJGLde deux gaz initialement à la même température

permet, sans calculs supplémentaires, de conclure que : - les énergies internes des gaz (U1etU2) et du système isolé(U=U1+U2) se conservent;

- la température finale est identique à la température initiale des gaz (d"après la première loi de

Joule

- la variation d"entropie du système des deux gaz est, puisque l"entropie est une fonction extensive :

ΔS=???ΔS1,DJGL+ ΔS2,DJGL=n1RlnV1+V2

V1+n2RlnV1+V2V2>0

???éS+cS Cl :dans le cas oùV1=V2(n1=n2=n), on a :ΔS=cS= 2nRln2>0. On retrouve, bien entendu, que le phénomène de diffusion d"un gaz dans un autre est une transformation irréversible (cS >0).quotesdbs_dbs43.pdfusesText_43
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