pH et pKa
pH d'une solution de base forte. pH = 14 + log [B]. 8. Calcul de pH. Formule générale pour le pH de solutions d'acide/base faible: [H3O+] = Ka.
Chapitre 1 Acides et bases
L'acide conjugué d'une base faible est un acide faible. Exemples : 1) L'ammoniaque est une base faible dans l'eau (cf. plus haut) le pKa du couple.
§ 7 (suite) Titrages acide-base
Nous avons donc une solution d'une base faible et le pH peut être estimé à partir de l'équation approchée : pH = 7 + 1/2 pKa + 1/2 log ( ca· "a / c0 ).
Dosage acide faible – base forte
dosage d'un acide faible (pKa=3 ca=0.01 mol.L-1) par une base forte (cb=0.01 mol.L-1) x = n base versé / n acide initial.
Fiche de synthèse n°2 - Réactions acido-basiques en solution
Lien entre le pH et le pKa d'un couple. Le pH d'une solution contenant un acide faible AH et sa base conjuguée A? est lié au pKa du couple AH/A?par la
Cours de chimie en solution Les acides et les bases
L'acide conjugué d'une base forte est faible et celui d'une base faible est fort. Acide. Base. Fort (e) pKa faible pKb faible. Faible. pKa grand pKb grand.
§ 7 (suite) Calcul du pH de solutions
Si la concentration d'un acide faible HA ou d'une base faible B en solution est suffisamment grande et leur pKa ou pKb également suffisamment grand
TD7 + Corrigé (Equilibres Acide-basique) Rappel : • Selon Bronsted
7 + 1/2 (pKa + log Cb) e) Sels : -d'acide fort et de base forte. -d'acide fort et de base faible. -base forte et acide faible. -acide faible et base faible.
Faculté de Médecine / Département de Médecine /1 année de
-14 ==? pKa + pKb = 14. Espèces chimiques. Exemples. pH a) Acide fort b) Acide faibe. HCl. CH3COOH. -logCa. 1/2 (pKa – logCa) c) Base forte d) Base faible.
[PDF] pH et pKa - The Zysman-Colman Group
Plus la valeur de pKa est faible plus le Ka est grand plus l'acide est fort Formule générale pour le pH de solutions d'acide/base faible:
[PDF] Chapitre 1 Acides et bases
L'acide conjugué d'une base faible est un acide faible Exemples : 1) L'ammoniaque est une base faible dans l'eau (cf plus haut) le pKa du couple
[PDF] § 7 (suite) Calcul du pH de solutions - EPFL
Si la concentration d'un acide faible HA ou d'une base faible B en solution est suffisamment grande et leur pKa ou pKb également suffisamment grand
[PDF] Fiche de révisions sur les acides et les bases - Nicole Cortial
L'hydroxyde de sodium (ou soude) est une base forte : base faible : c'est une base dont la réaction sur l'eau n'est pas totale
[PDF] BASE FAIBLE *** COUPLE ACIDE-BASE
ACIDE FAIBLE – BASE FAIBLE *** COUPLE ACIDE-BASE 1 Notion d'acide faible 1 1 Expérience : On dissous 01 mol d'acide éthanoïque CH 3COOH dans un volume
[PDF] VIEtude sommaire des mélanges
éloigné de la base pour que la différence de leurs pKa dépasse 3 2) réaction entre un acide fort et une base faible Un acide fort fournit en solution
[PDF] Chapitre 8 : Propriétés acide-base
Sel de base faible ( acide faible) et d'acide fort ( base nulle) Le pH est Base faible : ( ) ( ) 1 1 7 log 7 1 92 1 7 46 2 2 pH pKa
[PDF] COURS DE CHIMIE GENERALE Semestre 1 SVI
Titrage d'un acide faible par une base forte Constantes d'acidité et pKa des couples acide/base usuels en solution aqueuse à 25°C
[PDF] Fiche de synthèse n°2 : réactions acido-basiques en solution aqueuse
Le pH d'une solution contenant un acide faible AH et sa base conjuguée A? est lié au pKa du couple AH/A?par la relation: Cette relation découle de la
Comment trouver le pKa d'une base faible ?
Le pKa d'un couple acide base est défini par la relation suivante : pKa = - Log (Ka). Le pKa va permettre de déterminer la force d'un acide.Quelle est le pKa d'un acide faible ?
On considère qu'un acide est faible lorsque son pKa est supérieur à ?1,74 à 25 °C (pKa du cation hydronium H3O+). Pour un pKa supérieur à 14, on dit qu'il est indifférent. Un acide est d'autant plus faible que son pKa est élevé. Sa base conjuguée est donc d'autant plus forte et moins stable que ce même pKa est élevé.Comment savoir si une base est fort ou faible pKa ?
Une base B appartenant à un couple acide-base de pKa supérieur à 14 sera donc totalement transformée en ions OH- : on dit qu'il s'agit alors d'une base forte. Une base B appartenant à un couple acide-base de pKa positif ne sera que partiellement transformé en ions OH- : on dit qu'il s'agit alors d'une base faible.- On utilise généralement le Pka plutôt que le Ka pour déterminer la force d'un acide. On remarque que plus l'acide est fort plus le pKa est petit. En effet, si celui est fortement dissocié, la concentration [AH] devient faible.
UNIVERSITE CADI AYYAD
Faculté Polydisciplinaire
SafiDépartement de Chimie
COURS DE CHIMIE GENERALE
Semestre 1
SVIPréparé par :
Moulay Rachid LAAMARI
2017-2018
1SOMMAIRE
Partie I :
CHAPITRE I :
I. INTRODUCTION
1. Représentation
2. Les isotopes
3. Mole et masse molaire
4.CHAPITRE II:
I. MODELE DE RUTHERFORD
II. MODELE DE BOHR
I. PROBABILITE ET DENSITE DE PROBABILITE.
II.III. LES NOMBRES QUANTIQUES.
III. LES ORBITALES ATOMIQUES : O.A.
CHAPITRE IV: LES ATOMES POLYELECTRONIQUES
I. CONFIGURATIONS ELECTRONIQUE DES ATOMES.
1.2. Principe de stabilité. Règle de KLECHOVSKI.
3. Règle de HUND.
II. LA CLASSIFICATION PERIODIQUE DES ELEMENTS
1. Les périodes.
2. Les groupes (ou familles).
3. Les principales familles du tableau périodique.
PARTIE II : THERMOCHIMIE
CHAPITRE I : INTRODUCTION A LA THERMODYNAMIQUE CHIMIQUEI. INTRODUCTION
II. LE SYSTEME
III. LES VARIABLES D'ETAT
2VI. TRANSFORMATION THERMOMECANIQUE
V. TRANSFORMATION CHIMIQUE
CHAPITRE II : PREMIER PRINCIPE DE LA THERMODYNAMIQUE ENERGIEINTERNE ET ENTHALPIE
I. II. ÉNONCÉ DU PREMIER PRINCIPE DE LA THERMODYNAMIQUEIII. ÉCHANGES
IV. ÉNERGIE INTERNE
V. DETERMINATION DE CHALEUR DE REACTION
VI. EFFET DE LA TEMPERATURE
PARTIE III : CHIMIE DES SOLUTIONS
Chapitre I : rappels et généralités
1. Définitions
1.1. Solution
1.2. La masse volumique
1.3. La densité
1.4. Pourcentage ou Fraction
CHAPITRE II : REACTIONS ACIDO-BASIQUES
1. Définitions
1.2. Définition de BRONSTED
1.3. Couple acide-base conjugués
1.4. Force des acides et des bases
2. CALCUL DE PH DES SOLUTIONS AQUEUSES
forte2.4. Cas des bases faibles.
33. Solutions tampon.
3.1. Définition de la ST.
3.2. Propriété de la ST.
3.3. Préparation de la ST.
3.4. Calcul du pH de ST
4. Titrages acide-base.
1.1. 1.2. -REDUCTION1. Généralités.
1.1. Oxydant, réducteur, oxydation, réduction.
1.2. Réaction -réduction
2.1. Définition.
: Equation de Nernst3.1. Potentiel normal (standard)
3.2. Equation de Nernst :
4. Réaction -réduction
4.1. Définition :
4.2. 4.34.4. -réduction
CHAPITRE IV : REACTIONS DE DISSOLUTION-PRECIPITATION1. Solubilité
2. Réaction de précipitation.
3. Produit de solubilité.
4. Facteurs influençant la solubilité.
4I. INTRODUCTION
La matière peut être décrite à deux niveaux : macroscopique qui concerne la partie observable et mesurable à notre échelle (Ensemble microscopique qui concerne les particules réelles (molécule, atome ou ion).92 sont naturels et les atomes restant
Chaque atome est désigné par son nom et son symbole. Exemple : Oxygène : O Chlore : ClLes atomes diffèrent par leurs structures et leurs masses, et sont eux même fragmentés en petites
particules : les électrons, les protons et les neutrons. -24 g à 10-27 g. Ces chiffres ne sont pas pratiques, on utilise la notion de mole.Une mole correspond à la quantité de matière contenue dans 6,02 ×1023 particules (atome ou
molécule). N= 6,02 ×1023 de particules " indivisibles ». La matière est formée de molécules qui sont constitué des contient essentiellement des électrons, des protons, et des neutrons.élément charge ( C ) masse (Kg)
électron -1,6 10-19 9,11 10-31
proton 1,6 10-19 1,672 10-27 neutron 0 1,6747 10-27 N.B. - Les protons et les neutrons sont appelés " les nucléons ». L'atome est un ensemble électriquement neutre comportant un noyau (protons + neutrons), où est centrée pratiquement toute sa masse, autour duquel se trouvent des électrons.III. LES CARACTERISTIQUE DE
5. Représentation
5A chaque
Z est appelé numéro atomique ou nombre de charge, il désigne le le A est appelé nombre de masse, il désigne le nombre de nucléons (protons + neutrons). Si N représente le nombre de neutrons, on aura la relation: A=Z+N.Exemple
6. Les isotopes
é, des atomes ayant le même nombre de protons (mêmeZ) mais un nombre de neutrons différent (A différent). Les isotopes ne diffèrent alors que par
la composition des noyaux.Exemple
7. Mole et masse molaire
Une mole correspond à la quantité de matière contenue dans 6.02 10 23 particules
élémentaires.
pourcentages restent constants. s. Elle correspond à la moyenne des masses des isotopes pondérés par leurs pourcentages.Exemple :
Le Bore existe sous forme de deux isotopes 10B et 11B avec les proportions respectives de19,91 % et 80,09 %. La masse molaire donnée dans les tables est 10,83 g. Cette
valeur est la moyenne des masses molaires des deux isotopes. ivement 10,0129 g et 11,0093 g. 6 8.Le Kg est mal adaptée
appelée unité de masse atomique noté u.m.a. Par définition une masse de 12 g de carbone renferme N atomes, donc1 u.m.a = Or N = 6,02 1023 donc 1 u.m.a = 1,6604 10-24 g.
Exemple :
Masse du proton = 1,6724 10-24 g = 1,0072 u.m.a.
Masse du neutron = 1,6747 10-24 g = 1,0087 u.m.a.
7CHAPITRE II:
I. MODELE DE RUTHERFORD
F c du noyau. (mouvement circulaire) de la compensation de la force ttraction Fa par la force centrifuge Fc due à la rotationT = EC + EP
on a : Ce modèle présente les inconvénients suivants : 8 une accélération elle doit rayonner. ETII. MODELE DE BOHR
1. Pour lever les contradictions précédentes, Bohr propose quatre hypothèses : du noyau selon une orbite circulaire de rayon r. on les appelle " orbites stationnaires ». (quantification du moment cinétique). h : constante de Planck = 6,626 10-34 j.s n : entier naturel 2. Le système est stable par les deux forces Fa et Fc. Le système est en équilibre si : F a = F c 9Les relations (1)et (3) donnent :
Si on remplace (4) dans (2) on obtient :
quantifiée. E = -qv = 1,602 10-19 X 1 = 1,602 10-19 J = 1 ev ; Donc : 1 ev = 1,602 10 -19 J3. Absorption et é
niveau (orbite) à un autre. niveaux (relation de Plaǻ Ȟ Ef : état final ; Ei : état initial ; h : Cste de Planck ȞAbsorption : à un niveau p (p>n)
Ȟn-p .
Emission :
de fréquence Ȟp-n ENE. 10 11I. PROBABILITE ET DENSITE DE PROBABILITE.
En mécanique classique (Théorie de Bohr), l'étude du mouvement d'un électron consiste à
chercher avec précision sa trajquantique on parle en terme de : Probabilité de présence de l'électron dans une certaine région de - son état énergétique - sa probabilité de présence à un endroit donné.Probabilité de présence
M par :
On dit que la fonction d'onde est normée.
Ainsi, la notion classique de position est remplacée par la notion de : Densité de probabilité de
présence. II-1- Cas général.
Cette équation représente la relation fonda
12III. LES NOMBRES QUANTIQUES.
1. Le nombre quantique principal n.
n2- Le nombre quantique secondaire ou azimutal l :
l est le nombre quantique secondaire ou azimutal, il prend toutes les valeurs comprises entre 0 et n--1. l définit la notion de sous couche et détermine la géométrie des orbitales atomiques. ne par une lettre.3- Le nombre quantique magnétique m.
m est le nombre magnétique, il définit la case quantique. m prend toutes les valeurs comprises entre l et +l. - Il y a 2l+1 valeurs de m, donc 2l+1 orbitales. Chaque orbitale atomique est donc caractérisée par une combinaison des trois nombres quantiques n, l et m.4. Le nombre quantique de spin
quantique (noté s) lié à la rotation autour de lui-même. Ce nombre ne peut prendre que deux
valeurs ±1/2.III. LES ORBITALES ATOMIQUES : O.A.
des nombres quantiques n, l, m, ȥn, l, m.ȥpermet de calculer la probabilité
dans un certain volume à la distance r du noyau.Ȍ2 n, l, m
13 1. La condition l=0 implique m=0, Ces ȥn, 0, 0 ȥns e varie avec r.2. Description des orbitales " p »
Les orbitales p (l=1) peuvent être représentées par deux lobes à peu près sphériques,
accolés, ayant pour axes de symétrie les axes x, y et z du trièdre de référence. On les appelle donc " npx», " npy» et " np z». 14Remarque : le signe + ou ȥ
Plan nodal : Les orbitales p possèdent un "plan nodal", dans lequel la probabilité de trouver l'électron est nulle.2. Description des orbitales " d »
ĺ-2, -1, 0, 1, 2 (n = 3)
CHAPITRE IV: LES ATOMES POLYELECTRONIQUES
I. CONFIGURATIONS ELECTRONIQUE DES ATOMES.
15énergétiques définies par les nombres quantiques n,l, m. Chaque orbitale atomique est
représentée par une case quantique, elle peut alors contenir :Une orbitale est définie par les trois nombres n, l et m. Il est commode de représenter les
valeurs possible de m.Le remplissage des orbitales atomiques
3. Dans un atome, deux électrons ne peuvent pas avoir leurs quatre nombres quantiques n, l, et m), ils diffèrent forcement par le nombre quantique de spin. 16 quantique ne peut contenir au maximum que deux électrons de spins opposés.4. Principe de stabilité. Règle de KLECHOVSKI.
basse énergie. Si deux sous couches correspondent à la même valeur de (n+l), la sous couche avec la plus petite même énergie.3. Règle de HUND.
sont plus nombreux que les cases. Les électrons célibataires doivent être maximal dans
une même sous couche.Exemple : 2p3
17Exemples et exceptions
Il existe des exceptions ou ces règles ne sont pas respectées, en raison essentiellement du voisinage en énergie des niveaux 4s 3d et 5s 4d.II. LA CLASSIFICATION PERIODIQUE DES ELEMENTS
Les éléments chimiques sont classés dans un tableau périodique (tableau de Mendeleïev),
constitué de lignes et de colonnes. Ils sont rangés de gauche à droite dans le tableau par ordre
croissant de leur numéro atomique Z.Le tableau périodique contient 116 éléments. Il est séparé en quatre blocs S, P, D et F.
ique constituent une période. couche externe constituent une famille ou groupe. 18 Les éléments chimiques ne sont pas entièrement différents les uns des autres, Il existe des ana électronique de la couche externe de cet élément.1. Les périodes.
Une période correspond à une valeur fixe du nombre quantique n. Exemple: n = 3 3ème période2. Les groupes (ou familles).
de valences identiques, donc même configuration électronique externe.Exemple : Groupe IA
193. Les principales familles du tableau périodique.
Leurs configurations électroniques externes sont de type ns 1 .Famille des alcalino-terreux : Groupe II A
Leurs configurations électroniques externes sont de type ns 2 .Famille des halogènes : Groupe VII A
Leurs configurations électroniques externes sont de type ns2 np5 .Famille des gaz rares : Groupe VIII A ou 0.
Leurs configurations électroniques sont de type ns 2 np 6 . Famille des éléments de transitions : Bloc D. Ce sont des éléments qui possèdent les orbitales d incomplètement remplis. Leurs configurations électroniques sont de type: ns 2 (n- Eléments des triades. Ces éléments constituent le groupe VIII. On distingue trois types de triades : Triade du Fer (Fe, Co et Ni), Triade du palladium (Ru, Rh et Pb) et Triade du Platine (Os, Ir et Pt).Eléments des terres rares.
Ces éléments possèdent les orbitales f en cours de remplissage. Les éléments qui s actinides. 20PARTIE II : THERMOCHIMIE
I. DÉFINITIONS, CONCEPTS ET NOTIONS DE BASE
I.1. INTRODUCTION
La thermodynamique est la science des transformations de l'énergie. Elle étudie lescaractéristiques énergétiques relatives à la transformation de la matière qu'elle soit physique ou
chimique. Elle s'intéresse plus particulièrement à la transformation d'un système matériel.
L'étude thermodynamique porte essentiellement sur les caractéristiques de l'état initial (El) et
final (EF) du système qui évolue. Cette étude ne tient pas compte du paramètre de temps (tmécanisme de transformation et les étapes intermédiaires par lesquelles passe le système pour
arriver à l'état final font l'objet d'une autre branche de la chimie : la cinétique chimique.
I.2. Le Système
I.2.1. Définition générale d'un systèmeLe système est une portion d'espace qu'on étudie. Il est limité par une surface réelle ou fictive
(arbitraire) à travers laquelle s'effectuent les échanges d'énergie et/ou de matière avec le milieu
extérieur (ou environnement). L'ensemble système et milieu extérieur constitue l'univers. on
distingueUn système ouvert peut échanger, avec le milieu extérieur, de l'énergie et de la matière.
Un système fermé peut échanger de l'énergie mais pas de matière avec le milieu extérieur.
Un système adiabatique (ou thermiquement isolé) ne peut pas échanger d'énergie avec le
milieu extérieur.Un système isolé ne peut échanger ni énergie ni matière avec le milieu extérieur. Ici aussi une
isolation parfaite est impossible en pratique.I.2.2. convention de signe
Généralement, On attribue un signe algébrique à la quantité d'énergie ou de matière échangée
entre le système et le milieu extérieur afin de préciser le sens de l'échange. l'énergie ou la matière reçue (gagnée) par le système est comptée positivement, l'énergie ou la matière fournie (perdue) par le système est comptée négativement. 21I.3. LES VARIABLES D'ETAT
C'est l'ensemble des valeurs prises par des grandeurs thermodynamiques relatives à l'état
macroscopique appelées "variables d'état" ou encore "paramètres d'état", comme la masse (m), la pression (P), le volume (V), la concentration (C), la densité (d), la température de changement d'état (Tce), etc., qui permettent de définir l'état du système. Un bon nombre de ces variables d'état sont liées entre elles :Soit par des relations de définition comme, par exemple, la relation liant la quantité de matière,
le volume et la concentration : Soit par des formules physiques appelées équations d'état comme, par exemple, l'équation d'état des gaz parfaits : PVnRTOn peut définir complètement un système par un nombre limité de variables d'état : T, P
et n, (variables de Gibbs) par exemple.I.3.1. Variables extensives, intensives
On distingue deux types de variables d'état :
Les variables extensives sont proportionnelles à la quantité de matière du système masse (m),
nombre de moles (n,), volume (V), charge électrique (q), etc.Les variables extensives sont additives. Si l'on double la quantité de matière (n) du système,
elles doublent aussi.Les variables intensives sont des grandeurs indépendantes de la quantité de matière du système
: température (T), pression (P), concentration {Ci), masse volumique (), potentiel redox (E) et toutes les grandeurs molaires Vm, Cp, Um, Sm...,Une variable intensive est un facteur de qualité. Elle possède la même valeur en n'importe quel
point du système.D'une manière générale, lorsque l'on réunit 2 systèmes S1 et S2 en un unique système
S3, une variable Z peut prendre deux valeurs :
Z3 = Z2 = Z1 ==> Z est une variable intensive
Z3 = Z1 + Z2 => Z est une variable extensive.
Exemple
Soit 1 litre d'une solution de H2SO4 de concentration 0,25 mol.L-1 à 25°C, que l'on ajoute à 2
litres d'une solution H2SO4 de concentration 0,1 mol.L-1 à 25°C. 22V1=1L
T1= 298 K
n1 = C1V1 = 0,25 mol m1 = n1×M(H2SO4)C1 = 0,25 mol. L-1
V2=2LT2= 298 K
n2 = C2V2 = 0,2 mol m2 = n2×M(H2SO4)C2 = 0,1 mol. L-1
V3=3LT3= 298 K
n3 = n1 + n2 = 0,45 mol m3 = n3×M(H2SO4)C3= య
Le système S3 est obtenu par la réunion de S1 et S2. On constate que le volume V3 est la somme des deux volumes V1 et V2 et que la masse m3, est la somme des deux masses m-m1 et m2. Par contre la température reste invariable. Quant à la concentration C3, elle change mais prend une valeur différente de la somme (C1 + C2).I.3.2. Les variables de gibbs (t, p, ..., n)
Ce sont des variables (ou paramètres) physico- système. IlT : température thermodynamique en kelvin (K)
P : pression en pascal (Pa) ou en bar
V : volume en m3 ou en litre (L)
et étudié (on considérera un système homogène constitué de n constituants A;). xi : fraction molaire du constituant Ai; ݔൌ ni : nombre de moles de Ai; σݔൌͳ Pi : pression partielle du constituant A; (pression du constituant gazeux A; seul dans le même volume que celui occupé par le mélange gazeux).Aussi ܂܀
du système. 23La fonction F(P, T, V) est une fonction d'état si sa valeur correspondant à un état du système
dépend uniquement des variables d'état, mais reste indépendante des transformations
précédemment subies par le système.1. Si F2 prend la même valeur lorsque le système suit le chemin a ou b pour passer de l'état 1 à
l'état 2, alors F est une fonction d'état.2. Soit une fonction d'état F(x,y) des variables x et y. La variation infinitésimale dF de cette
fonction au cours d'une transformation est une différentielle totale exacte :డ௫ቁ௬étant la dérivée partielle de F par rapport à x, y étant constant.
3. La variation de F, dF (ou AF pour une transformation finie) est indépendante du chemin suivi
au cours d'une transformation ; elle est entièrement définie par les valeurs des variables d'état
quotesdbs_dbs19.pdfusesText_25[PDF] poids ideal pour femme
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