[PDF] Les pratiques agricoles de conservation 1





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Tout connaitre des semis à la récolte : blé seigle

https://www.mapaq.gouv.qc.ca/SiteCollectionDocuments/Regions/Monteregie-Ouest/Journees_horticoles_2014/3_decembre/Sols_et_racines_de_meilleurs_bilan$/10h30_a_Tout_connaitre_EVachon.pdf



Programme journées horticoles 2014

Tout connaître des semis à la récolte: blé seigle



seigle dautomne une culture nettoyante

12 jan. 2017 Récolte ensilage 3e mai; grain début juillet (seigle); ... Semis mélange B dans blé d'automne 22 avril 2010 ... à venir - photos ...



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SEMIS DES PARCELLES DE SEIGLE D'AUTOMNE ET DE. BLÉ D'AUTOMNE. SITE NICOLET LE 1ER OCTOBRE 2016. PHOTO 2. STADE DU BLÉ : PREMIÈRE FEUILLE JUSTE AU. SOMMET DU 



Les pratiques agricoles de conservation 1

Lors du semis du seigle on peut ajouter du fumier. Il est même possible de mélanger la semence dans un réservoir de lisier et de semer tout en épandant pour 



Comparaison céréales dautomne et céréales de printemps

3 fév. 2021 Blé d'automne. 55. 1395. 00267. Seigle d'automne hybride. 60. 495. 0



Le seigle hybride une culture à fort potentiel

*Enquête faite par les conseillers régionaux du MAPAQ dans toutes les régions Année-sites d'essais. Année de récolte. Pollinisation libre. Hybride. Blé.



Comment agencer les plantes fourragères durgence avec la gestion

27 jan. 2020 Semis entre le 20 août et le 20 septembre possible après récolte de ... Rendement moyen du seigle en ensilage: 4



Cultures de couverture

Lors du semis du seigle on peut ajouter du fumier. Il est même possible de mélanger la semence dans un réservoir de lisier et de semer tout en épandant pour 



Faire la lumière sur les fourrages alternatifs

Si semis pur analyse semblable à la luzerne. NDF plus Avoine

Les pratiques agricoles de conservation 1

Les pratiques agricoles de conservation1

Les pratiques agricoles de conservation2

Pro?l de sol

À quoi sert un pro?l de sol ?

Outil indispensable à l'amélioration de la rentabilité. Connaissance générale du sol : propriétés physiques et biologiques.

Compréhension de la fertilité : les propriétés physiques, biologiques et chimiques du sol.

Diagnostic des problèmes d'une partie de champ, ou d'une ferme : faibles rendements, faible rentabilité. Identi?er les correctifs : drainage souterrain, nivelage ou nettoyage de fossés ? Semis direct ou sous-solage ? Modi?cation de la rotation ? Introduction de cultures de couverture?

Comment faire un pro?l de sol

Trou sur une profondeur de 80 cm dans un endroit représentatif de la surface à examiner Pour diagnostic, au moins deux pro?ls : zone a?ectée versus zone en bonne condition.

Pro?l + historique du champ + analyse de sol.

Peut se faire au printemps ou automne, préférablement toujours dans le même moment

à chaque année.

Sur tout le pro?l, examen des propriétés physiques, biologiques et chimiques du sol.

PHYSIQUESBIOLOGIQUESCHIMIQUES

Texture, pédologieRésidus et décompositionTest HCl

Structure Racines

Masse volumique apparenteMacropores

Couleurs et marbruresVers de terre

Écoulement de l'eauOdeur

Les pratiques agricoles de conservation3

Ce que l'on observe...

1. La texture du sol : proportion des particules minérales sable (et gravier, cailloux),

limon, argile : les sols sableux ne doivent pas être travaillés de la même façon que les sols argileux. 2. La structure : organisation des particules entre elles. Une belle structure, grumeleuse, friable, doit faire en sorte qu'environ le quart du volume de sol soit occupé par des pores d'aération, et un autre quart par des pores saturés d'eau. Une telle structure est aussi indicatrice de l'activité biologique du sol, surtout en surface.

3. La densité : test rapide au couteau à 45 degrés tout le long du pro?l pour évaluer la

densité et détecter les couches compactes. 4. La couleur : un très bon indicateur de l'aération du sol. L'air donne une teinte rougeâtre (rouille) à la matrice brune du sol, alors qu'une coloration grise est signe d'un manque d'aération. La présence d'une couche grise peut signi?er compaction, ou nappe perchée, et le plus près de la surface, pire est le problème, car, dans un cas comme dans l'autre, l'enracinement ne dépassera pas cette couche. Toutes les cultures doivent pouvoir s'enraciner dans un milieu bien aéré (les racines respirent). La profondeur d'enracinement " normale » des cultures est surprenante : 1,2 à 1,8 mètres pour le maïs et la luzerne, 0,9 à 1,2 mètres pour les céréales.

5. L'odeur : une décomposition ralentie par un manque d'aération, un placement trop

profond ou en sol compact va dégager une très mauvaise odeur. 6. Le développement racinaire : les cultures (luzerne, maïs) ont besoin d'au moins 60 cm, parfois 1m; état des racines (rabougries, rami?ées, orientations, nodules).

7. Les résidus de cultures (état de décomposition),

vers de terre qui sont agents d'aération et signes d'une vie microbienne active. 8.

Impact de fréquents passages de machinerie

lourde et du travail intensif.

9. En nutrition minérale des cultures, la carence la

plus fréquente n'est pas l'azote mais... l'oxygène.

10. La dynamique de l'in?ltration de l'eau dans le sol.

11. La présence et circulation d'eau. Le suintement

d'un seul côté du pro?l peut être un signe d'écoulement hypodermique. Le suintement tout le tour du trou est une nappe perchée. Si l'eau remonte du fond (jusqu'à moins de 60 cm de la surface), et seulement dans ce cas, le drainage souterrain doit être envisagé.

12. Des solutions e?caces et adaptées. Elles sont souvent peu coûteuses et très accessibles:

respect de la portance du sol, sous-solage, simpli?cation du travail du sol, nettoyage ou aménagement de voies d'eau.

Les pratiques agricoles de conservation4

Évaluation de la structure

Prenez une pelletée de sol pour évaluer et séparer les agrégats. Un sol en santé devrait avoir

une surface rugueuse et poreuse comme indication d'activité biologique et d'aération. En écrasant les mottes, on peut noter la fermeté des mottes. Notez qu'un sol sec sera plus ferme que ce qu'il est réellement et qu'un sol argileux est friable même s'il est compacté.

Ces deux échantillons proviennent du même

champ.

Le sol de droite a une meilleure structure

que celui de gauche qui est beaucoup plus compact. Cette mauvaise structure résulte d'un mauvais traitement à long terme.

Donc, moins de place pour l'eau et l'air et les

racines. Plus de di?culté de croissance des racines et d'alimentation.

L'aération

Un sol en bon état est bien aéré. Les

couleurs varient de brun, à brun-jaune ou rouge.

Suite à un mauvais labour, l'horizon

sous le labour peut développer une couleur gris - bleu.

La zone transitoire d'un sol en mauvais

état est généralement de couleur bleue,

grise ou verte et peut avoir une mauvaise odeur.

Photo Roger Rivest

Structure grumeleuse, sol bien aéré, racines en profondeur

Les pratiques agricoles de conservation5

Le système racinaire

Particularités des racines sur

sol compacté et leurs causes

Plus un sol est friable et bien structuré,

plus le plant pourra développer facilement un système racinaire divisé (" chevelu ») permettant une plus grande exploitation du volume de sol accessible. Dans un sol bien structuré, les 2/3 des racines ont un diamètre inférieur à 0,2 mm, donc invisible

à l'oeil nu; on mesure la longueur racinaire,

en recherche, en terme de km de racines par m 3 de sol; Si on voit de grosses racines, qui bifurquent à des angles carrés, c'est signe de mauvaise structure. Donc les racines doivent être observées avec soin, ne pas se contenter de voir de grosses racines en surface.

Super?cielles : mottes dures sous les racines

Horizontales : structure du sol compacte et

lamellaire

Développement dans un biopore : seuls

les vers de terre peuvent pénétrer la compaction

Développement dans une fente : deux

mottes compactes

Arrêt de croissance de la racine pivotante

(maïs) et surdéveloppement des racines latérales à partir de la couche compacte que la racine pivotante ne pouvait plus pénétrer. Tiré de l'évaluation visuelle de l'état du sol, CRAAQ

Présence de racines : Horizon A

Évaluation indirecte de

l'activité biologique

Un sol avec une bonne structure, une

aération de la matière organique, une activité biologique et un pH adéquat devrait avoir un fumier d'automne ou de printemps décomposé à la ?n de l'été et les résidus de culture devraient être peu abondants et friables un an et demi après l'incorporation.

La macroporosité d'origine biologique : les

galeries de vers de terre, les espaces laissés par les racines ou les espaces visibles entre les agrégats sont des indications de l'activité biologique du sol.

La stabilité structurale

La stabilité structurale mesure la capacité des agrégats à résister à la détérioration lorsqu"ils

sont mouillés ou frappés par les gouttes de pluie. C'est un indicateur important en lien avec la battance, le manque d'aération d'un sol et la di?culté de pénétration des racines. Un petit test facile consiste à plonger une motte de sol dans l'eau et observer comment elle se comporte. Plus la motte se défait rapidement, moins le sol est stable.

Photo Roger Rivest

Les pratiques agricoles de conservation6

Masse volumique apparente

Matériel essentiel?:

Couteau, marteau, bout de bois, cylindre d"acier inoxydable de 170 cm 3 , enveloppes de plastique, chronomètre

Méthodologie :

1. La MVA du sol doit être évaluée à la surface du sol et/ou dans une zone compactée.

2. Prenez le cylindre en acier inoxydable ayant un volume de

170 cm

3

3. Dégagez le sol de tous débris. Taillez la végétation près de la

surface, au besoin. Enfoncez le cylindre dans le sol. 4. Retirez le cylindre du sol en creusant un trou sur tout le pourtour du cylindre jusqu'à sa base, et ce, en prenant soin d'éviter toute perte de sol.

5. À l'aide d'un couteau à lame plate, enlevez le sol excédentaire.

La base de l'échantillon du cylindre doit être plate et au même niveau que les bords du cylindre. 6. Pesez le sac vide avant d'ajouter l'échantillon de sol dans le sac. Ajoutez l'échantillon, identi?ez le sac, puis fermez-le bien.

7. Pesez l'échantillon et soustrayez de cette valeur le poids du sac vide. Cette valeur est la

masse humide. 8. Séchez l'échantillon dans un four à 105 °C pendant 24 heures ou au four micro-ondes, à intervalles de 30 secondes jusqu'à ce que le poids de l'échantillon soit constant à 3 reprises. Utilisez un contenant approprié qui laissera l'eau s'échapper de l'échantillon.

9. Une fois l'échantillon de sol complètement sec, pesez-le pour connaître la masse sèche.

10. Faites le calcul de la MVA indiqué à la page suivante.

11. Refaire toutes ces étapes sur 4 zones du sol di?érentes pour avoir un résultat

représentatif.

Les pratiques agricoles de conservation7

Calcul de la MVA et de la teneur en eau du sol

MVA (g/cm

3 ) = masse séche (g)/volume cylindre (cm 3

Il est possible de mesurer la teneur en eau et la porosité du sol avec les données recueillies :

Teneur en eau (g/g) = (masse humide — masse sèche)/masse sèche x 100

Texture

MVA idéale (g/cm 3 MVA pouvant a?ecter l'enracinement (g/cm 3 MVA empêchant l'enracinement (g/cm 3

Sable,

sable-loameux, loam-sablonneuxx <1.61.7>1.8 Loam, loam sablo-argileux, loam-argileux, limons, loam-limoneux, argile limoneuse <1.41.6>1.8

Argile sablonneuse,

argile, loam-argileux (35-45 % argile) <1.11.5>1.6

Argile (>45 %)<1.11.4>1.5

Note :

1,0 g/cm

3

équivaut à 1,0 tonne/m

3

Les cultures réagissent di?éremment à la densité du sol. Tandis que le maïs tolère moins les

sols à haute masse volumique, la luzerne s'adapte beaucoup mieux. Plus précisément, la MVA optimale pour la croissance du maïs serait de 1,0 g/cm 3 , alors qu'elle serait de 1,2 g/ cm 3 pour le soya et les céréales et de 1,6 g/cm 3 pour la luzerne. Tiré de Issoufou, I. (2013) Évaluation de la qualité des sols, Trousse d'analyse

Les pratiques agricoles de conservation8

L'in?ltration

Matériel essentiel?:

Couteau, marteau, bout de bois, bouteille

d'eau, cylindre de 10 cm de diamètre, enveloppes de plastique, chronomètre

Méthodologie :

1. Dégagez le sol de tous débris sans

enlever la première couche de sol. Taillez la végétation près de la surface, au besoin. 2.

À l'aide du bout de bois et du marteau,

enfoncez le cylindre blanc dans le sol à une profondeur de 2,5 cm.

3. Tassez le sol autour du cylindre, à

l'extérieur (?gure 1). 4.

Ajustez l'enveloppe de plastique de

manière à couvrir complètement le cylindre et le sol à l'intérieur de ce dernier (?gure 2).

5. Versez 2,5 cm d'eau dans le cylindre.

Pour un cylindre de 10 cm de

diamètre, ceci correspond à 200 ml.

Retirez l'enveloppe de plastique et

laissez in?ltrer complètement. 6.

Versez une deuxième fois 200 ml

d'eau 4 sur l'enveloppe de plastique.

Retirez l'enveloppe de plastique en

laissant l'eau à l'intérieur du cylindre et partez le chronomètre. Arrêtez-le temps lorsque la surface du sol devient luisante et que le sol ait absorbé 2,5 cm d'eau (?gure 3).

7. Répétez l'analyse à di?érentes

profondeurs et à di?érents endroits dans le champ pour établir des mesures de comparaison. 1quotesdbs_dbs29.pdfusesText_35
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