[PDF] La performance académique des étudiants en première année





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Université de Bourgogne

NSTITUT DE RECHERCHEDUCATION SOCIOLOGIE ET ÉCONOMIE DE LÉDUCATION IREDU

LA PERFORMANCE ACADÉMIQUE DES ÉTUDIANTS EN

Marielle AMBERT LE MENER

Présentée et soutenue publiquement le 7 décembre 2012

Sous la direction de ORLAIX

EMBRES DU JURY Mesdames et Messieurs

ELOUZIS

RENAY

EURET , IUF

ICHAUT Nantes

ORLAIX

Université de Bourgogne

NSTITUT DE RECHERCHEDUCATION SOCIOÉCONOMIE DE LÉDUCATION IREDU

LA PERFORMANCE ACADÉMIQUE DES ÉTUDIANTS EN

Marielle AMBERT LE MENER

Présentée et soutenue publiquement le 7 décembre 2012

Sous la direction de ORLAIX

EMBRES DU JURY Mesdames et Messieurs

ELOUZIS

RENAY

EURET membre de l'

ICHAUT

ORLAIX

ii iii

Remerciements

jour

Sa grande disponibilité, sa rigueur

ont été

Je la remercie tout

les rapporteurs de consacré à la

Bocquet, M. Khuen, secrétaire

conditions. Je remercie ses inconditionnel, tant sur le plan méthodol iv A pour Aliou Di s tout au long de ces années ag remotivée durant ces années et qui v

INTRODUCTION

supérieur

é de masse pérennisée

vi

I.1.5. Intérêts de ces distinctions

prise en compte de la réussite universitaire tissage vii

III.3.2. Contexte universitaire

apprentissage en profondeur et méthodes pédagogiques afférentes viii

CHAPITRE V.

édiation

ix II. Présentation de la recherche, instruments et population x

II.2.2. La motivat

et ses difficultés sont xi

INTRODUCTION

25 septembre 2012 rappelle combien la question d

et des préoccupations de notre société. C'est plus particulièrement la réussite des étudiants en premier

régie autour de la croissance économique où la concurrence est internationale. Si les pays en

individus qualifiés, qui participeront activement à la recherche et au progrès technologique,

INTRODUCTION

du nive

permise par les diplômes du supérieur. Cette question doit cependant être relativisée au vu des taux de

diplôme. Plus part

rsité et du nouveau public de bacheliers accueillis. Nouveau par ses origines sociales plus

(général, technologique, professionnel).

ensemble de facteurs qui se sont accumulés tout au long de la scolarité antérieure. Les actions de

faibles. mettre à jour les compétences et capa dans quelle mesure les capacités cognitives peuvent expliquer la réussite universitaire. net des capacités cognitives

INTRODUCTION

C'est pourquoi, cette thèse s'attache également à au regard des ch

sens donné à un comportement. Il découle de la compréhension des comportements, la possibilité de

s. Cette volonté de motivation des élèves ainsi que sur les divers degrés de motivation naires sur les conditions récolte des données est e motivation est effectuée à ce moment.

INTRODUCTION

Cette thèse est exposée selon la démarche suivante

résultats des recherches sur les différents objets qui nous concerne. A cet effet, seront exposés dans le

des étudiants et leurs évolutions seront décrites. Le second chapitre se

année. Les politiques et les réformes ayant transformé les universités seront également évoquées ainsi

de ces nouvelles politiques sera analysée. Un balayage de différents déterminants de la réussite sera

mise en exergue auparavant. Le quatrième chapitre sera consacré à un état des lieux de la question du

Enfin nous nous efforcerons, dans le dernier chapitre de cette partie, de présenter plusieurs approches

démarche adoptée, la chronologie de la recherche et la justification de

pistes causales où leur effet sera décomposé. Pour terminer, la motivation des étudiants sera

es de

INTRODUCTION

compte

CHAPITRE I

CHAPITRE I.

La compréhension des facteurs de réussite dans les études universitaires implique préalablement de

changements du système éducatif dans le primaire puis dans

I. ACCÈS EN MASSE

La transformation majeure du système éducatif, intervenue au cours du XXème siècle, réside dans le

populations a études que la massification est perçue (Romainvil plus grand nombre permet cette massification. traduire par deux conséquences qui interrogent la qu et Vallet (2000) signifient à cet égard que la massification peut " translation, ce qui sous

CHAPITRE I

tout de ce que Prost (1986) a nommé la démocratisation qu bien " (2002) a qualifié ce même phénomène de démocratisation uniforme.

sociaux, on peut alors parler de démocratisation qualitative (Prost, 1986), ou encore de

Merle (2002)

égalisatrice à un niveau donné du système éducatif, qui produit a

question est assez récent et se retrouve après la Seconde Guerre mondiale, voire au début des a

demande si elle permet véritablement de donner les mêmes chances à tous les jeunes indépendamment

les inégalités exi supérieur (Merle, 1996 dévalorisation des diplômes.

CHAPITRE I

I.1. Une première vague

les années 1960

De profondes transformations du monde étudiant ont été entamées dans les années 1960 avec

lution générale, liée à la

La scolarisation reste

la scolarité et provoquent une fréquentation plus régulière. La scolarisation en primaire est donc

primaires. Elle est suivie parfois du p

bourgeoisie laïque dans les petites classes du lycée qui mènent naturellement aux études s

" . Le

CHAPITRE I

Dans la période suivant la Seconde Guerre mondiale techniques et les écoles nat alors.

1963. Des générations de 800

I.2. La seconde explosion scolaire

dans les années 1960 (augmentation des effectifs de 40

cours des années (Thélot et Marchand, 1997), mais bien que son évolution paraisse linéaire, elle cache

Pour la cohorte née en

CHAPITRE I

e de 6 mois par décennie. Il atteint ensuite,

années 1980 au milieu des années 1990. Elle a touché successivement chacun des niveaux du système

unique à travers les décrets Berthoin, déjà soulignée plus haut, puis par la réf

Précéda

(CES). Il propose trois groupes de sections

ème ème

classes est au secondaire.

CHAPITRE I

commune aux jeunes élèves. filières, et croissent. "La part des élèves atteignant le terme du premi

93% dans la cohorte recrutée en 1989 pour atteindre 97% dans le panel 1995

cès en troisième générale qui se multiplie et atteint 85% pour les élèves entrés en

I.2.2. "

Parallèlement au développement du premier cycle du volonté politique de mener "

1986 à 63% en

baccalauréat

1 Article 4

Tous les enfants reçoivent dans les collèges une formation secondaire. Celle

CHAPITRE I

générale mais également par le biais de ce nouveau baccalauréat qui ouvre les portes pour des élèves

la filière générale, 17,1% pour la filière technologique et 11,1% pour la filière profes

et sa massification.

I.3. Les répercussions

Profitant de la démocratisation globale du système éducatif et plus particulièrement de la seconde

à plus de 2 millions en 2000 (Poullaouec et Lemêtre 2009), le cap des 2 millions étant franchi en 1995

des est passé de

diplômés du secondaire (CAP, BEP, baccalauréat) est passée de 9,6 à 41% et celle des diplômés de

continue jusque dans le milieu des années 1990. Entre 19

une croissance de ses effectifs de 7% par an puis de 2% en 1994 et 1995 (Soulié, 2008). Les

nombre

CHAPITRE I

la nécessité de prolonger les études et aspirent à un plus haut niveau de formation. La poursuite dans

son incapacité à contrôler sa production de diplômés o ici. Les effectifs étudiants après cette fulgurante croissance conn Les CPGE étant des cursus plus prisés par les étudiants, elles des précédentes années, avec en 2009

CHAPITRE I

IMPLICATION SUR LE PL

étudiants viennent de milieux de plus en plus hé orig les années 1950, mais de façon plus visible dans les a croissance de 25% des effectifs entre 1990 et 1995 ( obtenu. II.1. Diversification du passé scolaire des étudiants

baccalauréats technologiques (1968) puis professionnels (1985) en sont la principale raison. Si 64,5%

e génération obtient le baccalauréat en 2009 supérieures, en dehors des filières technologiques et prof

CHAPITRE I

le droit à tous les t- technologiques, et 7,7% des baccalauréats professionnels (RERS 2010).

de baccalauréats en France ont été créés en partie pour répondre à cette problématique et dès lors une

secondaires. Les baccalauréats sur la période analysée se différenciaient alors selon les filières A

milieu défavorisé. Parallèlement la section C, voie scientifique prisée, se démocratise, à trav

opposée à celle de la G. La part des enfants de cadres conserve une large avance, la croissance des

est, de ce point de vue, beaucoup plus relative, et la fin du cursus secondaire reflète un

quant à un classement des cursus du secondaire, avec un nouvel élément pris en compte, à savoir la

technologiques 26% et les filières professionnelles 36%. La prolétarisation qui était visible du

CHAPITRE I

implantée dans les fi deux méthodes écarts de taux sont en baisse et les odds ratios éga général reste la pl

développement des baccalauréats professionnels. Par ailleurs pour la filière générale, le poids du

augmenté. amène à

CHAPITRE I

veloppement

voie générale qui dirige alors le jeune vers un cursus plus court et plus professionnel. Le niveau

voie largement privilégiée par les jeunes dont le niveau scolaire le permet. De fait, les filières

professionnels est plus forte. Néanmoins, pour les mentions les plus élevées, donnant accès aux cursus

ou La hiérarchie, née dans la fin du secondaire, va supérieur.

CHAPITRE I

sur des sélection opéré en préambule

sélectif ou non du cursus. Cependant, elle ne suffit pas à appréhender le classement des filières,

cursus professionnels courts q

scolaire excellent et ne portent pas une image de cursus socialement favorisé. La distinction des

stricto sensu, mais aussi sur un classement qui se rapporterait plus à une image de marque et de " versus ssemblent à la fois des conditions de niveau scolaire élevé et des numerus clausus

début de cursus, la médecine de ce point de vue peut donc être considérée comme une voie sélective.

autres filières universitaires (hors

CHAPITRE I

scola ou non. La question est alors de savoir comment les étudiants opèrent II. amélioré. Les

le type de baccalauréat obtenu (I.2.1.) et dans la filière des études supérieures suivie que dans le

différencié aux différentes filières supérieures doivent être approfondies. supérieures, bien que beaucoup p

les sources utilisées et les méthodes employées les conclusions à ce sujet peuvent diverger, dans leurs

donné (au moins le transitions dans le système éducatif dans une perspective conditionnelle, c'est

CHAPITRE I

niveau baccalauréat. Alors que pour les transiti

jeunes entrés vers 1960 et ceux entrés vers 1994 dans le supérieur. Les jeunes bacheliers souha

ne variant pas entre les baccalauréat

II. non

La différenciation sociale et scolaire des cursus est observée depuis plusieurs années maintenant.

Bien que ces chiffres comportent quelques biais

plus détaillée, ils observent que les écarts sociaux, en tenant compte uniquement des effectifs

se de la part des enfants des couches populaires). Selon ces auteurs, les

CHAPITRE I

social dans les grandes écoles.

Thélot (1995), le troisième cycle universitaire, qui recrutait auparavant sur une base sociale similaire

démocratisation qualitative de ces filière

un phénomène nouveau. La prédominance des classes favorisées dans les cursus prestigieux a toujours

est pourtant non sélectif. II.

CPGE, les IUT et les universités"

+1,3 point dans les IUT et les

sociale des publics scolaires(Merle, 2000). Les filières sélectives, ici les CPGE et les IUT, sont

CHAPITRE I

donc mises en avant co CPGE, les filières de médecine, de pharmacie et les filières technolo issent. professionnelles du supérieur court tendent plu cursus peuvent encore di

également reflet de la hiérarchie des séries de baccalauréats déjà mentionnée. La série S, reconnue

lut même que ces davantage marquées socialement que la série S marquées socialement que ne le sont l

homologues issus de milieux plus modestes, effet qui pourrait être qualifié comme relevant du

CHAPITRE I

g dans les filières les moins sélectives et élitistes.

souhaitant accéder aux autres filières, professionnelles supérieures ou universitaires. Certaines

pas vérifiées. Certains travaux tendent même à les infirmer. Les inégalités au sein des différents

scientifiques se dirigent beaucoup plus vers les science plus populaires, que vers la médecine, filière plus sélective socialement. n au un de quatre grands domaines commerce, compte un choix de bons élèves de milieu populaire le sujet. Les études scientifiques nécessitan

CHAPITRE I

1960 ne sont que les prémisses de la démocratisation, leur part dans la population étudiante demeure

démocratisation est donc abordé à présent. e sociale, les

milieu des années 1950 et connaissent une évolution sensible au cours de la première explosion

pas moins que leur part est très faible dans la poa fortiori totale en 1966, il est de 57% pour les professions lib u XXème siècle élargit

études est probant et il touche une frange plus importante de la population. Si les trois quart des actifs

plupart un diplôme professionnel, 20% ont leur baccalauréat et 10% un diplôme du supérieur (Goux et

aisées, leur taux de

CHAPITRE I

inégalités soulevées par différents auteurs (e.g. leurs capacités, et par la même, en envoyant un signal sur le marché du travail, qui p in sociale et l- anéanti par la dévalorisatio nettement le profil socio

CHAPITRE I

catégories socioprofessionnelles dans les effectifs étudiants. En effet les bacheliers du début des

nettement augmenté

0) de démocratisation uniforme,

1960 1965 1975 1980 1985 1990 1995 2000 2005 2007

Agric. 3,5 5,5 6,0 5,3 4,5 4,0 3,2 2,1 2,0 1,9

Artisans,

comm., chefs

19,8 15,3 11,7 10,4 9,0 8,1 9,4 7,0 6,8 6,7

Prof. libérales, cadres sup.

32,6 30,4 32,9 33,7 32,2 30,0 34,6 32,7 32,4 32,2

Prof. interméd.

20,2 17,8 16,4 17,7 18,5 19,0 20,5 16,4 15,8 14,6

Employés 12,6 9,4 10,0 10,1 9,6 10,1 12,2 12,7 13,0 13,3 Ouvriers 4,4 9,1 13,3 13,8 13,6 14,3 13,2 10,9 10,6 10,1 Retraités 4,9 6,0 2,7 2,9 3,4 4,4 6,9 10,1 11,1 11,7

Inactifs - 6,5 7,0 6,1 9,2 10,1 - 8,0 8,4 9,5

Ensemble 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100

Effectifs 174150 318141 633264 766182 766183 983132 1300008 1264489 1259532 1363750

Source

actuelle présente toujours une surreprésentation des catégories les plus favorisées puisque 30% des

quotesdbs_dbs33.pdfusesText_39
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