[PDF] LAfrique et les énergies renouvelables: la voie vers la croissance





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Avec le soutien financier des gouvernements dIrlande du Japon

https://www.oecd.org/fr/fiscalite/politiques-fiscales/taxer-la-consommation-d-energie-maroc.pdf



Energy Policies Beyond IEA Countries: Morocco 2019 Review

Au Maroc la politique énergétique et climatique a connu des évolutions majeures progressivement les subventions accordées aux combustibles fossiles.



Documentation des facteurs démissions de la Base Carbone

Tous les combustibles fossiles comprennent en quantités variables



Communiqué de presse

29 janv. 2018 Ciments du Maroc filiale de HeidelbergCement Group



Le plan Hydrogène Français

L'introduction de l'hydrogène dans les réseaux de gaz naturel constitue une opportunité de réduction de l'utilisation de combustible fossile importé.



LAfrique et les énergies renouvelables: la voie vers la croissance

d'importantes ressources en combustibles fossiles doivent choisir entre les utiliser ou les le corridor d'Afrique du Nord reliant l'Égypte au Maroc



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Catégorisation de la transformation du système énergétique au Maroc utilisent encore les combustibles fossiles comme la principale.



Etat des lieux du secteur énergétique Marocain State of play of the

21 juin 2019 combustibles fossiles importés ; le charbon représente 64% de la production d'électricité le. Gaz Naturel 14% et le fuel oïl 14%.



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Le Maroc peu doté en ressources énergétiques conventionnelles



FICHE CSR ETUDE FNADE SN2E 23112015

utilisés comme combustible en substitution d'énergies fossiles : les CSR sont et de récupération aux consommateurs de combustibles fossiles (charbon



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6 avr 2022 · La dépendance du Maroc à l'égard des importations de combustibles fossiles expose le pays à des prix volatiles et élevés des produits 



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Ceci à son tour permet le remplacement des combustibles fossiles et du gaz naturel Le développement de l'infrastructure de l'hydrogène et la modernisation de



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L'éolien constitue une source d'énergie gratuite et inépuisable contrairement aux combustibles fossiles (charbon gaz pétrole) ou fissiles (uranium) utilisés



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combustibles fossiles utilisés au Maroc ont généré 33 3 des émissions de CO2 provenant de la consommation d'énergie en 2017 contre 30 7 en 2007



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Résumé : Au niveau nationale le Maroc est pauvre en énergies fossiles ses filières bénéficient généralement d?un soutien d?état pour que les prix restent à 



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12 nov 2021 · Réduire les subventions aux combustibles fossiles • Augmenter l'utilisation du gaz naturel Malgré d'importantes réalisations 



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20 de la production d'électricité du Maroc a été assurée par des sources énergétiques renouvelables Une configuration à base de combustibles fossiles :



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énergie fossile de 26 Mtep/an et contribuent à la création de 25 000 emplois Dépendance structurelle du Maroc de l'importation des combustibles 



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La situation énergétique au Maroc se caractérise par une concentration de la consommation nationale autour de la ressource fossile (65 de pétrole et 27 de 



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combustibles fossiles Pour le Maroc le soutien aux produits pétroliers s'est élevé à 482 milliards de dirhams en 2012 contre 43 milliards de dirhams en 

:

L"Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA) encourage l"adoption accélérée et l"utilisation

durable de toutes les formes d"énergie renouvelables. Ses membres fondateurs étaient inspirés par la ferme conviction

que les énergies renouvelables orent de vastes possibilités en vue d"un développement durable tout en traitant

les problèmes que sont l"accès à l"énergie, la sécurité énergétique et la volatilité des prix de l"énergie. Fondée en

2009, cette organisation intergouvernementale ore une plateforme centrale pour les réseaux globaux, une source de

conseil en matière d"énergies renouvelables, et une voix uniée au nom de toutes les parties prenantes des énergies

renouvelables.

Mention légale

Les dénominations employées et la présentation des documents mentionnés n"impliquent pas l"expression d"une quelconque

opinion de la part de l"Agence internationale pour les énergies renouvelables concernant le statut légal de tout pays, territoire, ville

ou zone géographique ou concernant leur souveraineté ou la délimitation de leurs frontières ou limites territoriales.

À propos de l"IRENA

3

L"Afrique connaît actuellement une période de croissance économique et de transformation soutenue : sa population augmente rapidement et ses économies se développent et se diversient. Pour qu"elle soit durable, une telle croissance requiert un investissement massif dans le secteur de l"énergie.

Le présent rapport établit que l"Afrique possède le potentiel et la capacité pour faire des énergies renouvelables le principal moteur de cette croissance. Ce choix s"avérerait compétitif par rapport à d"autres solutions, favoriserait les économies d"échelle et orirait des avantages considérables en termes de développement équitable, de création de valeur à l"échelle locale, de sécurité énergétique et de viabilité environnementale.

Cette transformation sans précédent ne se fera pas d"elle-même. Elle ne sera possible que si les décideurs déploient des eorts concertés pour mettre en place les mécanismes permettant de stimuler les investissements et pour faciliter le développement du secteur au moyen de politiques pertinentes et de collaboration au niveau régional.

Le rapport

L"Afrique et les énergies renouvelables : la voie vers la croissance durable

présente une série d"exemples dans lesquels ce changement a déjà lieu et peut être reproduit et montre comment l"IRENA bénécie d"une position unique pour contribuer à cet eort.

4

L"AFRIQUE

AUJOURD"HUI

5 Les économies africaines connaissent actuellement une croissance annuelle moyenne de 4%. Six des dix économies ayant enregistré la croissance la plus rapide au cours de la dernière décennie se trouvent en Afrique subsaharienne. Si cette tendance se poursuit, le PIB de l"Afrique devrait être multiplié par trois d"ici 2030 et par sept d"ici 2050. Toutefois, seul un secteur énergétique plus développé et plus performant permettra un essor économique durable. Actuellement, la consommation d"énergie de la population africaine, qui s"articule autour des énergies hydraulique, fossile et de biomasse, principalement dans son usage traditionnel, représente un quart de la consommation mondiale moyenne d"énergie par habitant. Comme le présente le graphique 2, étendre l"accès à l"électricité à l"ensemble de la population africaine ne requiert que

900 TWh supplémentaires sur 20 ans, une quantité

correspondant à une année de la consommation mondiale actuelle d"électricité. Graphique 1 : Comparaison de l"accès à l"électricité dans les zones rurales et urbaines en 2010 et en 2030, si la tendance actuelle se poursuit Source : analyse de l"IRENA d"après World Energy Outlook 2012 de l"Agence internationale de l"énergie (AIE) et World Population

Prospects de l"ONU Révision 2010

?fi fi fi Unen ?fifi fi ?fifi fi U n continent au potentiel immense L"Afrique connaît une période de croissance soutenue et sans précédent. D"ici 2050, le continent comptera une population d"au moins 2 milliards de personnes (soit deux fois plus qu"aujourd"hui), dont 40% dans les zones rurales. 1

En 2010,

près de 590 millions d"Africains (57% de la population) n"avaient pas accès à l"électricité et 700 millions (68% de la population) ne disposaient pas de combustibles et technologies de cuisson propres. Si les tendances relatives à l"énergie ne se modient pas, l"Afrique comptera toujours, en

2030, 655 millions de personnes (42% de la population) sans

accès à l"électricité et 866 millions (56% de la population) de personnes sans combustibles et technologies de cuisson propres, la majorité de la population se trouvant donc privée du droit à une vie productive et saine. Graphique 2 : Comparaison entre la tendance actuelle de con sommation d"électricité en

Afrique et la consommation totale

avec l"accès pour tous en 2030

EuEErEEopeEEopEE

oEeEoEpp eE Epp p pp p ppp eE E Source : d"après World Energy Outlook 2012 de l"AIE et analyse de l"IRENA L"accès à l"énergie est une condition préalable nécessaire au développement économique et social car presque toute activité de production requiert un apport en énergie. La couverture des besoins énergétiques fondamentaux (éclairage, communication, soins et éducation) ore aux communautés et aux ménages des avantages considérables. Fournir un accès de base à l"électricité à partir des énergies renouvelables est de plus en plus viable économiquement 6

Carte 1 : Chires clés relatifs à l"Afrique du Nord, à l"Afrique subsaharienne et à l"Afrique du Sud

?fi fi fi fi ?fi fi

Une mil

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Une mil

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Source : analyse de l"IRENA d"après les données du World Energy Outlook 2012 de l"AIE, de la Banque mondiale, et de l"Organisation Mondiale de la Santé

7 (par exemple, pour les ménages, les systèmes d"éclairage au kérosène coûtent entre 4 et 15 dollars par mois, contre

2 dollars par mois pour les systèmes utilisant l"énergie

solaire). 2 Toutefois, un développement économique durable requiert une dénition de l"accès à l"électricité prenant en compte non seulement les services de base mais aussi les besoins en énergie pour les activités productives. Si les services énergétiques sont fournis à partir de sources renouvelables, ceux-ci auront également un eet positif sur l"environnement. L"Afrique est un continent vaste et diversié. Le niveau de développement des secteurs économique et énergétique varie fortement entre les 54 pays africains. Les ressources en énergie, qu"elles soient fossiles ou renouvelables, n"étant pas réparties de manière égale, les dés auxquels doivent faire face les pays sont diérents. Les pays possédant d"importantes ressources en combustibles fossiles doivent choisir entre les utiliser ou les exporter et se tourner vers d"autres sources d"énergie pour leur consommation inté rieure. À l"opposé, les pays importateurs de combustibles fossiles doivent décider s"ils continuent sur cette voie ou s"il convient d"atteindre la susance énergétique au moyen d"autres sources, par exemple renouvelables. Les décisions concernant le développement du secteur énergétique en Afrique auront des implications à long terme pour le bien-être de la population, pour le dévelop pement économique des nations et pour les émissions de gaz à eet de serre car les investissements consacrés aux infrastructures énergétiques couvrent plusieurs décennies. Compte tenu des avancées technologiques récentes et de la réduction de leurs coûts, le déploiement à grande échelle des énergies renouvelables ore aux pays africains une voie économique vers une croissance rapide, durable et équi table, en accord avec l"initiative Énergie durable pour tous

du Secrétaire général de l"Organisation des Nations Unies.Le développement des énergies renouvelables est rentable et souhaitable pour les trois principaux secteurs énergé-tiques : l"électricité, la chaleur et le transport. En outre, le recours à ce type d"énergie peut garantir l"accès universel à

des services énergétiques modernes. Le potentiel de production de l"Afrique en matière d"éner- gies renouvelables est largement supérieur à la consom mation électrique actuelle et estimée du continent. Les ressources géothermiques et héliothermiques, ainsi que les bioénergies locales ont un rôle majeur à jouer pour couvrir la future demande en chaleur. Les biocarburants locaux et l"électrication des transports publics urbains au moyen de sources d"énergie renouvelables peuvent contribuer de manière signicative aux besoins du secteur des transports. Une meilleure compréhension et cartographie des res sources disponibles est nécessaire pour permettre aux gou vernements de se xer des objectifs ambitieux mais réalistes et de mettre en œuvre des politiques de soutien ecaces,

an d"exploiter avec succès ces abondantes ressources.L"ÉNERGIE DURABLE POUR TOUS ET LE RÔLE DE

L" IRE N A

COMME PLATEFORME CENTRALE SUR LES

ÉN ER G IE S RE N

OUVELABLE

S En décembre 2010, l"Assemblée générale des Na tions Unies a déclaré 2012 Année internationale de l"énergie durable pour tous (SE4ALL), reconnaissant que "l"accès à des services énergétiques modernes et abordables dans les pays en développement est essentiel pour réaliser les objectifs de développe ment arrêtés au niveau international, dont ceux du Millénaire, et assurer un développement durable, ce qui contribuerait à réduire la pauvreté et à améliorer les conditions et le niveau de vie de la majorité de la population mondiale ». L"initiative compte sur la col laboration des gouvernements, du secteur privé et des acteurs de la société civile à l"échelle globale pour atteindre trois objectifs principaux d"ici 2030 : Le 5 décembre 2012, la Deuxième Commission de l"Assemblée générale des Nations Unies a approu vé un projet de résolution relatif à la promotion de sources nouvelles et renouvelables d"énergie déclar- ant la décennie 2014-2023 " Décennie de l"énergie durable pour tous ». Les membres de l"IRENA ont plaidé pour que l"Agence soit la plateforme centrale en matière d"énergies re nouvelables dans le cadre de l"initiative SE4ALL. L"IRENA développe actuellement une Feuille de route pour les énergies renouvelables (REMAP 2030) dont l"objectif est de doubler la part de celles-ci dans le bouquet énergétique mondial d"ici 2030. 8

Carte 2 :

Répartition du potentiel identié de l"Afrique en matière d"énergies renouvelables Source : analyse de l"IRENA d"après l"Atlas mondial 9 À ce jour, près de la moitié des pays africains a entrepris une évaluation des ressources nationales disponibles pour une ou plusieurs sources d"énergie renouvelables. Des éva luations ont été réalisées pour les énergies solaire et éo lienne dans au moins 21 pays, pour la biomasse dans au moins 14 pays, et sont actuellement en cours pour l"énergie géothermique dans sept pays. Des centres de compétence spécialisés dans l"évaluation des ressources renouvelables (dans des universités, par exemple) voient le jour et l"en semble des connaissances à ce sujet ne cesse de s"étoer au sein d"institutions africaines regroupant des experts. La mise en relation de ces institutions peut faciliter le déve loppement systématique d"atlas nationaux et permettre de dénir des politiques spéciques pour le déploiement des énergies renouvelables. Il ne sut pas de connaître l"em placement, la quantité et la qualité d"une ressource pour enclencher son déploiement. Des arguments économiques convaincants sont également essentiels, lesquels requièrent des politiques publiques ciblées pour aider les promoteurs et les bailleurs de fonds à lancer des projets. Les sources d"énergie renouvelables étant autochtones, leur utilisation permet aux pays de se rapprocher de l"autonomie énergétique en limitant leur dépendance vis-à-vis des com bustibles fossiles qu"ils doivent importer. L"autonomie éner- gétique réduit l"exposition des pays à la volatilité des prix et de l"ore des sources d"énergie importées et, par conséquent,

en atténue les eets économiques négatifs. Les coûts liés à LES ÉNERGIES RENOUVELABLES : L"OPTION LA

PLU S

ÉCONOMIQUE DANS NOMBRE DE CAS

À l"échelon international, près de la moitié de la capacité de production d"électricité supplémentaire annuelle provient de sources d"énergie renouvelables. Le déploiement massif des énergies renouvelables se traduit par des avantages en termes d"économies d"échelle et enclenche un cercle vertueux de baisse des coûts. En 2012, l"IRENA a publié cinq études consacrées aux coûts du solaire photovoltaïque, de l"énergie solaire thermique à concentration, de l"énergie éolienne, de l"énergie hydraulique et de la biomasse pour la production d"électricité. Ces études montrent que le coût moyen actualisé de l"électricité (LCOE)* est en baisse pour les énergies éolienne, solaire photovoltaïque et thermique à concentration, ainsi que pour certaines technologies à base de biomasse. L"option la moins chère pour générer de l"électricité reste la production d"énergie hydraulique durable sur des sites favorables. De manière générale, les technologies des énergies renouvelables deviennent de plus en plus compétitives face aux combustibles fossiles. En 2013, l"IRENA accélérera la collecte en temps op portun de données sur les coûts existants et les tendances à moyen terme, en collaboration avec les gouvernements, les associations industrielles, les pro moteurs de projets, les banques de développement (suite page 10)

L"ATLAS MONDIAL DE L"IRENA : LA PLUS IMPORTANTE

SOURCE DE DONNÉES RELATIVES AUX RESSOURCES

E N ÉN ER G IE S RE N

OUVELABLE

S L"Atlas mondial coordonné par l"IRENA constitue la plus importante initiative d"évaluation du potentiel des énergies renouvelables à l"échelle mondiale. Celle- ci vise à dresser progressivement la carte de toutes les sources d"énergie renouvelables, en commençant par les énergies éolienne et solaire. La plateforme en ligne est conçue pour fournir des informations sur possibilités technologiques, optimiser les campagnesquotesdbs_dbs43.pdfusesText_43
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