Enquête québécoise sur les limitations dactivités les maladies
maladies chroniques et le vieillissement (EQLAV) a été Québec (ISQ) auprès des personnes âgées de 15 ans ... de 50 ans comparativement aux femmes.
Un Québec pour tous les âges - Le Plan daction 2018-2023
est âgée de 50 ans et plus. VIEILLIR CHEZ SOI LE PREMIER CHOIX. • La majorité des aînés québécois vieillissent actuellement chez eux :.
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la perception partagée par les personnes âgées de 50 à 64 ans qui ont pris part au sondage CROP-AQESSS sur le vieillissement.
Sondage « Attitudes envers les personnes vivant avec le VIH dans
Institut national de santé publique du Québec (2003) 1) Non admissible en raison de l'âge (aucune personne de 15 à 64 ans dans le ménage).
Politique et plan daction — Vieillir et vivre ensemble - Chez soi
Devant les résultats d'un sondage effectué en. 2011 par la Régie des rentes du Québec auprès de travailleurs québé- cois âgés de 25 à 44 ans on constate
Bien vieillir et sy préparer P lus jeune plus longtemps et sy adapter
Selon un sondage CROP-AQESSS8 réalisé au printemps 2010 la très grande majo- rité (86 %) des personnes âgées de 50 à 64 ans se disent en santé et se
Enquête québécoise surles limitations dactivités les maladies
Taux d'incapacité selon le sexe et l'âge population de 15 ans et plus
Vieillissement de la population
*Personnes âgées de 20 à 64 ans/personnes de 65 ans ou plus. Sources: · Régie des rentes du Québec 2001. · Statistique Canada
Caractéristiques environnementales favorisant la participation
Une enquête a été réalisée auprès de Québécois âgés de 65 ans et la participation sociale des aînés et un vieillissement actif de la population ...
EN 2011,
LE QUÉBEC COMPTAIT
1 257690 PERSONNES
ÂGÉES DE 65 ANS ET PLUS.
DANS L"IMAGINAIRE POPULAIRE,
PLUSIEURS DE CES PERSONNES
RÉSIDENT EN CENTRES D"HÉBER-
GEMENT PUBLICS ET SONT ENCORE,
POUR LA PLUPART, RELATIVEMENT
AUTONOMES ET EN SANTÉ.
LA RÉALITÉ EST TOUT AUTRE.
03L"HÉBERGEMENT
PUBLIC AU
QUÉBEC
{ SEULEMENT 3 % DE LAPOPULATION
ÂGÉE DE 65 ANS
ET PLUS RÉSIDE
EN CENTRE
D'HÉBERGE-
MENT. }
Au Québec, depuis les années 1990, le développement de services à domicile et de ressources moins coûteuses que l'hébergement en établissement public de soins de longue durée a été encouragé, reétant ainsi la volonté des personnes âgées de demeurer dans la communauté. Résultat : les personnes âgées en perte d'autonomie ont aujourd'hui accès à une diversité de ressources allant d es services de soutien à l'autonomie offerts par les centres de santé et de services sociaux (CSSS) et par les entreprises d'économie sociale (EÉS) aux centres d'hébergement publics, en passant par les résidences pour aînés, les ressources intermédiaires et les ressources de type familial. Les chiffres ne mentent pas. En 2010, sur l'ensemble des157 100 places répertoriées pour la clientèle en perte d'auton
omie, seulement 39 443 se trouvaient en centres d'hébergement publics ou privés conventionnés (MSSS/AS-478, 2011). En d'autres termes, aussi peu que 3 % des 1,2 million de personnes âgées de 65 ans et plus résident en centre d'hébergement. C'est dix fois moins que la perception partagée par les personnes âgées de 50 à 64 ans qui ont pris part au sondage CROP-AQESSS sur le vieillissement de la population réalisé en 2012 (CROP, 2012). Le centre d'hébergement public s'inscrit donc dans un continuum de services gradués, du domicile à l'hébergement, et s'impos e de plus en plus comme le recours ultime des personnes âgées et de leurs famil les. En fait, selon un sondage CROP-AQESSS réalisé au printemps 2010, même advenant une perte d'autonomie, 78 % des baby-boomers souhaitent pouvoir demeurer à domicile et recevoir l'aide de servi ces publics et privés (CROP, 2010). 04LE SOUTIEN À DOMICILE
Les services de soutien à l'autonomie font partie de l'offre de service de chacun des CSSS du Québec. Ils sont souvent offerts en colla boration avec des entreprises d'économie sociale et englobent l' aide à la vie domestique (entretien ménager, repas, etc.), l'aide à la vie quotidienne (soins d'hygiène, habillement, etc.) et certains soins plus spécialisés (soins inrmiers, etc.) Pour y avoir accès, il faut s'adresser au CSSS de son territoire, après quoi une évaluation des besoins est effectuée. Les soins offerts sont gratuits. Les personnes doivent cependant assumer les coûts liés aux médicaments et à tout a utre matériel requis en soutien à l'autonomie. Les délais d'at tente et le niveau de services offerts varient d'une région à l'autre, v oire d'un établissement à l'autre.LES RÉSIDENCES POUR PERSONNES ÂGÉES
Il existe une multitude de modèles de résidences pour personnes â gées (privée, OBNL, coopérative, etc.). Certaines sont de petite taille, d'autres sont plus imposantes. La nature des services offerts (repas, entretien ménager, soins inrmiers, ergothérapie, etc.) diffère d'une rés idence à l'autre. Les frais sont généralement assumés par la per sonne et sont établis en fonction des services utilisés. Lorsque requis, des soins peuvent aussi être offerts gratuitement par le CSSS du territoire. Les délais d'attente pour obtenir une unité locative varient d' une rési- dence à l'autre. Pour pouvoir opérer, ces résidences doivent obtenir la certication du ministère de la Santé et des Services sociaux. Les CSSS contribuent au processus d'évaluation menant à cette certic ation.LES RESSOURCES INTERMÉDIAIRES
ET LES RESSOURCES DE TYPE FAMILIAL
Les ressources intermédiaires et les ressources de type familial sont des ressources recrutées par les CSSS, notamment pour offrir des services aux personnes âgées. Les responsables de ces ressources sont rémunérés par le gouvernement, mais une certaine contribution nancière est aussi exigée de la part des personnes qui y demeu rent. Après évaluation, les personnes ayant un plus grand besoin de sout ien sont généralement orientées vers les ressources intermédiair es et les autres vers les ressources de type familial, apparentées aux " famillesCOMMENT S"Y
RETROUVER
05 d'accueil » utilisées pour la clientèle jeunesse. Les ressources de type intermédiaire, elles, peuvent prendre la forme d'un apparteme nt supervisé, d'une maison de chambres, d'une maison d'accueil ou d'une résidence de groupe. Au besoin, des services professionnels (soins infirmiers, ergothérapie, etc.) peuvent être offerts directement dans la ressource par le personnel du CSSS.LES CENTRES D'HÉBERGEMENT PRIVÉS
CONVENTIONNÉS
Les centres d'hébergement privés conventionnés sont des orga nisa- tions privées sous contrat avec les agences régionales de la santé et des services sociaux. Ils ont les mêmes modalités de fonctionnemen t que les centres d'hébergement publics et accueillent le même ty pe de clientèle en grande perte d'autonomie. Les services qui y sont offerts ainsi que les coûts d'hébergement sont définis par le mini stère de la Santé et des Services sociaux. Il existe une soixantaine d'établisse- ments de cette nature au Québec. Les CSSS sont la porte d'entrée pour ce type d'hébergement. Les délais d'attente varient d' une région à l'autre, voire d'un établissement à l'autre.LES CENTRES D'HÉBERGEMENT PUBLICS
Au Québec, 124 des 211 établissements ayant une mission d'héber- gement et de soins de longue durée sont publics, c'est-à-dire q ue ce sont des établissements à but non lucratif dont le financement est totalement assumé par le gouvernement. Répartis sur l'ensemble du territoire québécois, ces 124 établissements comptent plus de 366points de services. Des services professionnels sont offerts sur place (soins infirmiers et médicaux, nutrition, ergothérapie, p hysio- thérapie, etc.). Une contribution financière est exigée de l a part des personnes qui y sont hébergées. Pour y avoir accès, les personnes doivent d'abord être évaluées. Les CSSS sont la porte d'entrée pour ce type d'hébergement. Les délais d'attente varient d'une région et d'un établissement à l'autre. 06
En 2011-2012, 41
% de la clientèle résidant en centre d'hébergement public était âgée de 85 ans et plus ; il s'agit d'une augmentation de 7 % par rapport à 2007-2008 (MSSS, 2012). Ce phénomène en cache cependant un autre. Le risque d'incapacité augmen tant avec l'âge, les personnes admises en centre d'héberge- ment public au cours des dernières années présentent en effet u ne grande perte d'autonomie et ont des besoins importants en matière de soins infirmiers, de services médicaux et de services profession nels (ergothérapie, physiothérapie, nutrition, etc.). Depuis 2009, les profils ISO-SMAF sont utilisés pour évaluer ces besoins et pour orienter les aînés vers la ressource appropriée. Cet outil a été dé veloppé par une équipe de chercheurs québécois et permet aux professionnels de la santé et des services sociaux de procéder à une évaluation ri goureuse de la clientèle. Les profils ISO-SMAF comptent 14 niveaux. Le premier de ces niveaux (profil 1) regroupe les clientèles les plus autonomes nécessit ant un minimum d'assistance, et le dernier niveau (profil 14) des clientèles nécessitant une assistance complète. Depuis quelques années, la tendance veut que seules les personnes présentant des profils ISO-SMAF de 10 à 14 de même que certaines personnes correspon- dant au profil 9, dont l'état de santé exige des soins et des services intensifs et spécialisés, soient dirigées vers les centres d' hébergement publics. Depuis peu, une orientation ministérielle est venue confirmer cette tendance.UNE CLIENTÈLE
DE PLUS EN PLUS
ÂGÉE, AVEC
D"IMPORTANTS
BESOINS
07COMPOSITION
DE LA CLIENTÈLE
PAR GROUPE D'ÂGE
0-2425-6465-8485 +
08PROFILS
ISO-SMAF
MOBILITÉ, AIDE AUX
ACTIVITÉS DE LA VIE
QUOTIDIENNE (AVQ)
FONCTIONS MENTALES,
TROUBLES DE
COMPORTEMENT
Stimulation pour se nourrir,
aide pour se laver, s'habiller, entretenir sa personne.Incontinence urinaire et
fécale occasionnelle.Doit être sous surveillance
si utilise les toilettes.Aide à la mobilité ou utilise
un fauteuil roulant.Stimulation pour se nourrir,
aide pour se laver, entretenir sa personne, s'habiller.Incontinence urinaire ou
surveillance pour les toilettes.Le résident circule.
Aide pour se nourrir,
s'habiller, se laver.Incontinence urinaire ou
surveillance aux toilettes.Aide à la marche et aux
transferts ou utilisation d'un fauteuil roulant.Difficultés de communication.
Pertes cognitives (mémoire,
orientation, difficultés de jugement, lenteur de compréhension).Difficultés de communication
et atteintes graves de toutes les fonctions mentales.Troubles de comportement
importants, requiert une sur- veillance intensive (errance, fugue, fouille, agressivité).Diminution de la vision,
de l'audition et du langage.Atteintes de toutes les
fonctions mentales, surtout du jugement. 09 10 11 09PROFILS
ISO-SMAF
MOBILITÉ, AIDE AUX
ACTIVITÉS DE LA VIE
QUOTIDIENNE (AVQ)
FONCTIONS MENTALES,
TROUBLES DE
COMPORTEMENT
Stimulation pour se nourrir,
aide partielle à totale pour s'habiller, se laver, entretenir sa personne.Incontinence urinaire
et fécale.Aide à la marche et utilisation
du fauteuil roulant.Aide pour se nourrir. Aide
totale pour se laver, s'habiller et entretenir sa personne.Incontinence totale.
Ne marche plus
; aide aux transferts ou grabataire.Aide totale pour se nourrir,
se laver, s'habiller, entretenir sa personne.Incontinence totale.
Grabataire ou utilise un
fauteuil gériatrique.Source : Profils ISO-SMAF
Diminution de l'audition
et du langage, mais exprime sa pensée.Atteintes graves de toutes
les fonctions mentales.Troubles de comportement
majeurs (physique ou verbal, agressivité).Atteintes graves des
fonctions mentales jugement très atteint.Troubles de comportement
chez certains.Atteintes très graves
des fonctions mentales.Troubles de comportement
et de communication (cris, agressions lors des soins, plaintes répétées). 12 13 14 10 Il n'est donc pas étonnant de constater que plus de 80 % de la clientèle hébergée présente des pertes cognitives (Bergman,2009).
En fait, selon les dernières données provenant de l'Association psycho- gériatrique internationale, environ 60 % des résidents en centre d'hébergement public souffriraient d'une forme ou d'une autr e de démence (Association psychogériatrique internationale, 2012). Pour sa part, la prévalence des symptômes comportementaux et psycholo- giques de la démence parmi ces résidents varierait entre 78 % et 90%. Il va sans dire que de tels symptômes peuvent altérer de façon considérable la qualité de vie des résidents et qu'ils repré sentent un enjeu important pour les équipes soignantes. La présence d'une clientèle plus jeune, mais ayant des besoins complexes ajoute encore au défi. Au 31 mars 2012, environ 11 % de l'ensemble des résidents hébergés en centres d'héberge ment publics étaient âgés de moins de 65 ans (MSSS/AS-478, 2012). Ces adultes peuvent présenter des déficiences physiques, une déficience intellec- tuelle, être aux prises avec une maladie dégénérative telle que la sclé- rose en plaques ou présenter des problèmes de santé mentale. Un peu partout au Québec, des ressources alternatives ont vu le jour et permettent à ces personnes de résider dans des logements mieux adaptés à leurs besoins et à leur réalité. Une proportion importante de cette clientèle est toutefois directement issue du mouvement de désinstitutionnalisation en santé mentale ou en déficience intellectuelle et, en vieillissant, éprouve le besoin de se retrouver dans des milieux structurés offrant une surveillance et une assistance 24 h/jour par des professionnels de la santé. Or, les centres d'hébergement publics sont les seules ressources institutionnelles du réseau public offrant ce type de services. { 80 % DE
LA CLIENTÈLE
HÉBERGÉE
PRÉSENTE
DES PERTES
COGNITIVES. }
Au cours des dernières années, l"arrivée d"une clientèle e n plus grande perte d"autonomie a transformé les services offerts en cent re d"hébergement. Il ne s"agit plus uniquement de prodiguer des so ins de base et de confort à la clientèle vieillissante qui y réside. Les soins offerts sont de plus en plus complexes et spécialisés et ils doive nt répondre à une clientèle hétérogène qui est très so uvent en n de vie. D"ailleurs, depuis 2007-2008, le nombre d"heures de soins auprès de la clientèle a connu une augmentation de 5 %, pour une moyenne de 3,22 heures de soins par usager par jour (MSSS/AS-471, 2012 et MSSS/AS-471, 2008).L'ALIMENTATION
Les résidents des centres d"hébergement publics sont nombreux à souffrir de dénutrition et de troubles de la déglutition. En ré ponse à ce besoin, l"investissement dans les services de nutrition clinique a co nnu une hausse de 30quotesdbs_dbs35.pdfusesText_40[PDF] Sont présentés ci-dessous les principaux risques et facteurs de risques auxquels le Groupe est confronté. L analyse et le
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