STRATEGIES DE REDUCTION DE LA MORTALITE MATERNELLE
En République Centrafricaine les indicateurs de santé maternelle et néonatale restent très préoccupants dans la mesure où le taux de décès maternel est passé
DOSSIER DINVESTISSEMENT
la réduction de la mortalité maternelle néonatale
5 juillet 2011 Point 17.1 de lordre du jour provisoire RAPPORT DE
5 juil. 2011 Depuis plusieurs années le taux de mortalité maternelle et néonatale ... dans leurs stratégies de réduction de la pauvreté et leurs plans ...
DOSSIER DINVESTISSEMENT
POUR LA RÉDUCTION DE LA MORTALITÉ MATERNELLE. NÉONATALE ET INFANTO-JUVENILE
République du CONGO
Réduction de la mortalité maternelle néonatale et infantile sur 523 km
Tendances de la mortalité maternelle : 1990-2015
initiatives destinées à galvaniser les efforts de réduction de la mortalité maternelle. Citons notamment la Stratégie mondiale du Secrétaire général de
Plan SRMNIA 2022 2026 DOC def.pdf
réduction en 2022 des ratios de mortalité maternelle de 436 décès maternels sur 523 km la République Centrafricaine au Nord sur 467 km
Conseil dadministration du Programme des Nations Unies pour le
6 juil. 2011 La population de la République centrafricaine est estimée à 46 ... en matière de réduction de la mortalité maternelle; c) l'absence de ...
Conseil dadministration du Programme des Nations Unies pour le
16 août 2006 En 2003 la République centrafricaine comptait 3
Rapport consolidé
et mortalite maternelle : Cas de 7 pays en Afrique Subsaharienne et en Haiti. Dakar Sénégal
STRATEGIES DE REDUCTION DE LA MORTALITE
MATERNELLE EN REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE
Abdoulaye SEPOU
Eugène SERDOUMA
Narcisse Patrice KOMAS
Chrysostome GODY
Jean ABEYE
Boniface KOFFI
Jean Pierre BANGAMINGO
Gérard GRESENGUET
2MESSAGES IMPORTANTS
Le Problème
Mortalité maternelle est un grave problème de santé publique en RCA avec un taux de1355 décès pour 100.000 naissances vivantes.
Quatre principales difficultés sont à la base de ce problème : o o Difficulté o Difficultés liées à la prise en charge des urgences obstétricales et au système de référence o La réduction de la mortalité maternelle peut utiliser un certain nombre de stratégiesLes Options Politiques
Trois options politiqu
mortalité maternelle en Centrafrique: Renforcement des capacités nationales en matière de la santé de la reproduction : o Renforcement des ressources humaines dans le domaine des soins obstétricaux o Relèvement de plateau technique Renforcement de la prise en charge des urgences obstétricales : o Prévention des grossesses non désirées o Prise en charge des urgences obstétricales o Sécurisation des produits de la santé de la reproduction o Audit des décès maternels Mobilisation des différentes ressources en faveur de la lutte contre la mortalité maternelle : o Développement des systèmes de financement alternatif aux soins o Amélioration du niveau des connaissances des communautés sur les urgences obstétricales et les avortements à risque o o Amélioration des connaissances des décideurs sur les urgences obstétricales et les avortements à risqueLa combinaison des stratégie
choisies pour la réduction de la mortalité maternelle dont : Le renforcement des ressources humaines par des formations de courte durée destinées Le développement des mesures incitatives pour amener les cadres à travailler dans les provinces développement 3LISTE DES ABREVIATIONS
COGES : Comité de Gestion ou Conseil de GestionFOSA : Formation Sanitaire
IEC/CCC : Information Education Communication /Communication pour un Changement deComportement
MOMA : Mortalité Maternelle
OMS : Organisation Mondiale de la Santé
ONG : Organisation Non Gouvernementale
PIB : Produit Intérieur Brut
RAC : Radio Autonome de Communication
RS : Région Sanitaire
SAA : soins après avortement
SPSR : Sécurisation des Produits de la Santé de la ReproductionSR : Santé de la Reproduction
TMM : Taux de Mortalité Maternelle
41. DESCRIPTION DU PROBLEME
1.1 Introduction
En République Centrafricaine, les indicateurs de santé maternelle et néonatale restenttrès préoccupants dans la mesure où le taux de décès maternel est passé de 683 pour 100.000
naissances vivantes en 1988 à 1.355 pour 100.000 naissances vivantes en 2003; ce qui correspond à 1 décès maternel toutes les 5 heures [1, 2]. Depuis la conférence internationale de Nairobi en 1987 sur la maternité sans risque, lacommunauté internationale a pris conscience de la gravité de la mortalité maternelle dans le
monde et surtout dans les pays en développement. Les données concernant les pays en
développement suggèrent que la mortalité maternelle demeure un véritable problème de santé
publique [3]. développement, pour 90% en Afrique Subsaharienne et en Asie [4, 5]. En 1995, le taux de mortalité maternelle (TMM) en Afrique rapporté par l'OMS variait entre 360 et 1.300 pour100.000 naissances vivantes [6].
Dans les pays en voie de développement où le TMM est 100 fois plus élevé que celuides pays développés, plusieurs facteurs sont associés à cette mortalité maternelle : le manque
faible accès aux patientes qui sont limitées par des contraintes financières [7, 8].2015 [9]. uelle, le taux de mortalité maternelle avoisine encore 1.000 décès pour
100.000 naissances vivantes par an en Afrique [10] et continue à demeurer le plus élevé dans
le monde. Les TMM les plus élevés (plus de 1000 pour 100.000 naissances vivantes) sont retrouvés dans les pays ci- : la Sierra Leone (2.000), Unie de Tanzanie (1500), le Rwanda (1400), la République Centrafricaine (1.300), le Mali (1.200), la Somalie, le Zimbabwe, le Tchad, la Guinée-Bissau (1.100 chacun), le Kenya, le Mozambique, le Burkina Faso, le Burundi, et la Mauritanie (1.000 chacun) [11]. té maternelle en République Centrafricaine et passer en revue les approches pouvant entraîner la développement qui ont, avec succès, abaissé le TMM.En outre, ce travail s- les
plus efficaces possibles - qui pourraient atténuer certains des obstacles auxquels laRépublique Centrafrique fait face dans sa lutte pour la réduction de la mortalité maternelle.
1.2 Organisation du Système de santé
02.109 du 23 mai 2002, portant organisation du Ministère de la Santé Publique et de la
Population et fixant les attributions du Ministre. 5Calquée sur la résolution sur le scénario de développement sanitaire en trois phases en vue
ème
Centrafricaine est de type pyramidal à trois niveaux : central, intermédiaire et périphérique.
Le niveau central est chargé de : concevoir, élaborer et appliquer la politique du Gouvernement dans le domaine de la santé publique et de la population. Le niveau intermédiaire comprend sept Régions Sanitaires (RS) correspondant aux régionsadministratives du pays. Chaque RS est composée de deux à trois préfectures sauf la RS n°7
politique sanitaire reçue du niveau central.Le niveau périphérique est composé de 16 préfectures et de 8 circonscriptions sanitaires de
Bangui qui correspondent au découpage administratif du pays. La préfecture sanitaire et les1.3 Principaux facteurs en cause et structuration du problème
1.3.1 Difficultés liées à l'accès aux soins. La population centrafricaine est confrontée à
des problèmes : Géographique : les formations sanitaires (FOSA) qui sont disponibles dans un rayon de 5 kilomètres par rapport à la population sont en nombre limité ;Financier : la pauvreté mine profondément la société Centrafricaine, au regard du PIB par
des soins est supprimée dans les hôpitaux publics depuis plus de 15 ans. Le corollaire en est que les patientes qui présentent des urgences obstétricales ne disposent souvent pas de ressources financières immédiates ou en épargne pour faire face aux coûts des soins. e obstétricale, les parents ne cherchent à rassembler les les médicaments permettant de résoudre le problème. De ce fait, les accidents comme lesruptures utérines sont fréquentes dans la mesure où les césariennes décidées pour dystocie
mécanique ne sont pas exécutées à temps. Cela est relevé dans le service de référence
césariennes. Ces patientes ont été exposées au risque de la rupture utérine dont le taux de
létalité est de 17,1% [12] également cette situation avec un apport de 4% largement en deçà des 15% recommandés par les CheCulturel : la période de grossesses est souvent entourée de préjugées dans le pays. A cette
occasion, les femmes sont soumises à des tabous alimentaires qui les privent de es nutriments nécessaires pour le développement de la grossesse. Cette privation les rend plus vulnérables aux infections et autres risque de rupture utérine pendant produits ayant un effet ocytocique. 1.3.2 La plupart des FOSA du pays, en dehors de celles de Bangui, sont confrontées àDans le domaine de la santé
maternelle, le pays compte moins de 10 médecins spécialistes en gynécologie-obstétrique, tous affectés dans les hôpitaux centraux. Plus de 80% des sages-femmes les FOSA de Bangui du fait de l 6 régions,(cohésion socio-familiale). Si les districts sanitaires sont tenus par des médecins généralistes
aptes à pratiquer certains actes chirurgicaux, la plupart des FOSA sont dirigées par le
personnel subalterne (infirmier assistant, matrone accoucheuse, secouriste ou autres). Ces compétence nécessaire pour reconnaître les signes de gravité des urgences obstétricales. Dans le document des normes et procédures cliniques des services de santé de la reproduction en Centrafrique,structure sanitaire est clairement défini [13]. La politique de renforcement de capacité
(formation/recyclage) ne suit pas différents niveaux de la structure sanitaire. Ainsi le diagnostic et la prise en charge de ces patientes dans ces FOSA ont souvent été aléatoires.1.3.3 Difficultés liées à la prise en charge des urgences obstétricales et au système de
référence, contre-référence. La prise en charge des patientes dans les FOSA posent souvent des problèmes, ce quinécessite les évacuations vers les structures de référence. La décision de ces évacuations est
prise tardivement dans la plupart des cas, à un stade compliqué de la pathologie. En 2005 àBangui, les décès maternels parmi les patientes transférées des structures périphériques
représentaient 36,8% des décès du service de référence nationale. Parmi ces patientes
évacuées, les facteurs de morbidité et de mortalité sont, entre autres, le séjour de plus de 5
heures dans une formation sanitaire périphérique, le transport dans des conditions non
médicalisés [14]. Quand bien même les ambulances existent dans certaines FOSA, elles
supporté financièrement par les parents de celles-ci qui, somme toute, sont démunis. d'urgence complets dans le pays. Pour preuve, toutes les formations sanitaires y compris la maternité de référence nationale ne sont pas dotées en banque de sang.1.3.4 Difficultés liées à l'utilisation des services de santé et à la promotion de meilleures
pratiques de santé. Dans les cas où les services sont disponibles, ceux-ci sont sous-utilisés. En effet, la proportion des femmes suivies régulièrement pendant la grossesse est de 34% [15], le tauxrévélé que les avortements provoqués clandestins sont observés dans 75% des cas chez les
femmes jeunes de moins de 24 ans [16] de structure adaptée, genre maison des jeunes ou autre, pour la sensibilisation et la prise en charge des personnes de ce groupe cible [17]. La sous-utilisation des services de santé est la conséquence du niveau général decompréhension chez ces femmes qui méconnaissent les signes de gravité des urgences
femmes est de 68% en Centrafrique [1].sous utilisation des services, notamment la pauvreté, l'absence de système d'assistance
sanitaire de la population. 72. OPTIONS POLITIQUES POUR LA REDUCTION DE LA
MORTALITE MATERNELLE EN CENTRAFRIQUE
Les options politiques qui contribueront à réduire la mortalité maternelle enCentrafrique sont :
i) Renforcement des capacités nationales en matière de la santé de la reproduction (SR) ; ii) Renforcement de la prise en charge des urgences obstétricales ; iii) Mobilisation des différentes ressources en faveur de la lutte contre la mortalité maternelle. Le tableau 1 présente de manière synthétique les principales stratégies et activités politiques figure au tableau 2 et le tableau 3 décrit les principaux résultats.2.1 Option 1 : Renforcement des capacités nationales en matière de SR.
Le renforcement des capacités nationales est destiné à améliorer les compétences
humaines sur le plan technique et social et les replace ainsi au centre du développement dusystème de santé. Pour permettre aux régions rurales les plus pauvres et/ou reculées de
bénéficier des services socio- personnel sanitaire et le répartir Plusieurs stratégies sont nécessaires pour que le renforcement des capacités nationales soit efficace : Renforcement des ressources humaines (gynécologues-obstétriciens, médecins, sages- femmes, infirmiers-accoucheurs, assistantes-accoucheuses, matrones, agents de santé communautaire, travailleurs sociaux et associatifs) dans le domaine des soins obstétricaux Renforcement des services post-natals en y intégrant les soins après avortement (SAA)Relèvement du plateau technique.
Former le personnel socio-sanitaire sur les normes et guides des soins obstétricaux aires, les normes etvulgarisés auprès des prestataires, après une formation préalable devant faciliter la
formation des spécialistes en gynécologie-obstétrique et des sages-femmes formatrices à la
rentrée 2010-2011. Recruter/intégrer le personnel prenant en charge la santé maternelle. Le besoin enpersonnel qualifié est important dans toutes les FOSA du pays. La réalisation de cette activité,
dans le contexte du réajustement structurel, impose au gouvernement de prioriser le domaine 8 de la santé quant au quota de recrutement dans la fonction publique. Dans les FOSA où le Comité de Gestion COGES ou le Conseil de Gestion (CONGES) est efficace, le recrutement de certains cadres (médecins, sages-femmes, infirmiers accoucheurs et assistantes accoucheuses) peut être envisagé. rendement du est motivé exerçant dans les zones reculées du pays ; Intégrer les SAA dans le paquet minimum des urgences obstétricales et de laprévention des grossesses non désirées. A ce titre, les SAA vont contribuer à réduire les
accidents hémorragiques et infectieux des services SAA, les patientes seront mises sous les méthodes contraceptives pour prévenir les grossesse devront être rendus disponibles dans les FOSA ; Doter les FOSA en matériels techniques (partogrammes, stéthoscopes, tensiomètres,oxymètres de pouls, pèses personnes, mètres rubans, tables de ressuscitation, tables de
consultation gynécologique ou et autres) nécessaires pour le suivi desgrossesses à risque, la prise en charge des accouchements normaux et des complications
eu de matériels existant entraine leur détérioration rapide ; Organiser le suivi-évaluation de ces activités sous forme de : i) monitorage ayant unepériodicité semestrielle à tous les niveaux de la pyramide sanitaire ; ii) supervision intégrée
dont la périodicité est semestrielle au niveau central, trimestriel au niveau intermédiaire et
mensuel au niveau périphérique pour contribuer au renforcement des capacités nationales ; iii)
appui technique rapproché en fonction des faiblesses constatées sur le terrain et enfin iv) recherches opérationnelles axées sur les causes profondes des avortements et disposer des données actualisées. Les avantages liés à cette 1ère option politique sont : la disponibilité de personnel qualifié dans toutes les FOSA du pays ;la disponibilité des équipements nécessaires pour la prise en charge des urgences
obstétricales.Les risques de cette option résident dans :
les difficultés de recrutement des cadres et surtout la répartition équitable du personnel ; le refus de certains agents de regagner des postes reculés ; ou le renouvellement des équipements.2.2 Option 2 : Renforcement de la prise en charge des urgences obstétricales :
Les interventions prioritaires retenues pour cette option sont : i) la prévention des grossesses non désirées ; ii) la prise en charge des urgences obstétricales ; iii) la sécurisation des produits SR ; iv) 92.2.1 Prévention des grossesses non désirées
quotesdbs_dbs35.pdfusesText_40[PDF] STRUCTURATION ET ORGANISATION
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[PDF] Suivi individuel de l état de santé du travailleur
[PDF] Sujet. Quelle politique du logement?
[PDF] Supplément au guide :
[PDF] SUPPLEMENT DE 25,00 POUR CHAMBRES EXCEDENTAIRES
[PDF] SUR LA VOIE DE LA RÉUSSITE. Formation générale des adultes. Formation professionnelle STRIVING FOR SUCCESS. Adult Education
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