[PDF] Iconographie de la Première Guerre : La peinture en dix-huit fiches





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ETUDIER UNE ŒUVRE DART

TITRE DE L'ŒUVRE : 3 gravures extraites du recueil intitulé Der Krieg (La guerre). ARTISTE: Otto DIX (1891-1969). DOMAINE ARTISTIQUE: Arts de l'espace.



Un artiste engagé

La technique de la gravure au service de l'expression p 14. Proposition de pistes de recherche cinquante eaux-fortes du portfolio Der Krieg d'Otto Dix.



Iconographie de la Première Guerre : La peinture en dix-huit fiches

La peinture en dix-huit fiches 131cm x 91 cm Munich Pinacothek der Moderne ... (La Guerre Fiche n°9)



Les joueurs de Skat » dOtto Dix : le corps entre Guerre et Médecine

7 févr. 2004 Dix achève en 1924 son cycle de gravures intitulées Der Krieg qui se compose de cin- quante images réparties en cinq porte-feuilles de dix sur ...



Otto Dix 3EME

Les eaux-?fortes présentées ici appartiennent à un cycle de gravures intitulé « La Otto Dix Assaut sous les gaz



Une gravure dOtto Dix

D'après Annette Becker « Der Krieg



LA GUERRE Otto DIX (1929-1932) Je présente lœuvre

Otto Dix est un peintre allemand qui s'est engagé volontairement en tant que soldat et gravures au style extrêmement réaliste comme dans ce tableau ou ...



Les joueurs de Skat » dOtto Dix : le corps entre Guerre et Médecine

7 févr. 2004 Dix achève en 1924 son cycle de gravures intitulées Der Krieg qui se compose de cin- quante images réparties en cinq porte-feuilles de dix sur ...



La guerre vue par Otto Dix/ George Grosz/Dirk Braeckman • 21/09

24 oct. 2017 Aujourd'hui Der Krieg est considéré



OTTO DIX

13 janv. 2019 ... d'Otto Dix la série de cinquante gravures à l'eau-forte intitulée La Guerre (Der Krieg)



[PDF] LA GUERRE Otto DIX (1929-1932) Je présente lœuvre

La Guerre est un tableau très réaliste représentatif du courant artistique « la Nouvelle objectivité » créé par Otto Dix Les artistes de cette tendance 



[PDF] Otto Dix (1891-1969) – LA GUERRE 1929-1932

Dix reprend le format du retable qu'il peint de manière très réaliste Il cherche à donner une représentation objective de la guerre et organise chaque panneau 



[PDF] ETUDIER UNE ŒUVRE DART

TITRE DE L'ŒUVRE : 3 gravures extraites du recueil intitulé Der Krieg (La guerre) ARTISTE: Otto DIX (1891-1969) DOMAINE ARTISTIQUE: Arts de l'espace



[PDF] OTTO DIX (1891

Otto Dix « Un blessé (automne 1916 Bapaume ) » in Der Krieg la Guerre série de 50 gravures 1923-?1924 Collection de l'Historial de la Grande Guerre 



[PDF] Une gravure dOtto Dix - Canalblog

+Dans le cycle de gravures Der Krieg il montre les conséquences les plus horribles des combats sur les corps et les âmes * + Forme et contenu sont parfaitement 



[PDF] La Guerre

Otto Dix La Guerre 1929-1932 Type d'œuvre (support artistique) : Triptyque (tableau en 3 parties) peinture sur bois 204 x 204 cm



[PDF] OTTO DIX ET LA REPRESENTATION DE LA 1ere GUERRE

En 1924 Dix réalise un cycle de gravures appelé « La guerre » qui rejoint le cycle de Goya « Les horreurs de la guerre » L'artiste représente la 



[PDF] La guerre vue par Otto Dix/ George Grosz/Dirk Braeckman • 21/09/13

14 août 2019 · Cette exposition offre un fascinant contrepoint aux gravures d'Otto Dix Namur 14-18 Une sélection d'images peu connues de Namur durant la 



[PDF] Otto Dix : un peintre qui dénonce lhorreur

Lors du déclenchement de la première guerre mondiale le jeune Otto Dix alors âgé de 23 une série de 50 gravures intitulé Der Krieg (La Guerre) (1924)

  • Œuvre d'art guerre

    Les Joueurs de skat

Iconographie de la Première Guerre :

La peinture en dix-huit fiches

I. la Guerre

Par la brutalité de son éclatement, son ampleur, l"extrême violence des premières batailles, puis par sa durée, le premier conflit mondial fut exceptionnel et ne manqua pas de frapper les contemporains. Dès

1914, il fut appelé

Grande Guerre en France, Great War dans les pays

anglophones, Grande Guerra en Italie ou Grosse Zeit (Grande Epoque) en Allemagne. La Grande Guerre fut exceptionnelle par le nombre de combattants :

73 millions, de pays belligérants : 35, de morts : plus de 9 millions

auxquels s"ajoutent plus de 21 millions de blessés chez les combattants. Elle se traduit par une perte exceptionnelle de patrimoine humain, intellectuel et artistique. C"est une guerre nouvelle, technologique qui ouvre le siècle dans " un orage d"acier » (titre de l"ouvrage d" Ernst Jünger, publié en 1920) . En août 14 les soldats combattaient debout, en ligne, tels qu"ils auraient pu le faire au XVIIIe siècle, habillés, en ce qui concerne les soldats français, d"un pantalon rouge et d"une capote bleue. La guerre change de nature : prévue pour être une guerre courte, elle s"enlise dans les tranchées, au contraire, dès l"hiver 14. Le soldat moderne se rend invisible, en position et camouflé, il se mélange de plus en plus à la terre pour survivre ou y mourir. Le champ de bataille est infesté de dangers : explosions, gaz, attaques au sol, puis aériennes. II. Peindre la guerre avant la guerre : la prémonition Au début du XXe siècle la production artistique est en plein renouveau. Les courants de l"avant-garde : l"expressionnisme allemand, le cubisme français, l"abstraction, le futurisme italien, veulent en finir avec la peinture traditionnelle dite " académique ». C"est une culture de rupture. Certains artistes de ces avant-gardes appellent de leurs voeux une guerre qui pourrait entraîner l"humanité vers un monde plus pur et plus moderne, tout en redoutant cette apocalypse qu"ils représentèrent dans des oeuvres finalement horriblement prémonitoires : la déconstruction/reconstruction des formes par le cubisme, par exemple, annonce la mort de ces milliers de combattants durant les batailles sanglantes. Les villes bombardées de Ludwig Meidner, Canons de Kandinsky (1913), Combats de formes de Franz Marc (1914) sont des exemples saisissants de cette prémonition. Ludwig Meidner, Apokalyptische Landschaft (Paysage apocalyptique), 1912, huile sur toile, 94cm x 109cm, Francfort-sur-le-Main, Jüdisches Museum Wassily Kandinsky, Improvisation 30 (canons), 1913, huile sur toile, 111cm x 111,3 cm, Chicago, The Art Institute Franz Marc, Combat de formes, 1914, huile sur toile,

131cm x 91 cm Munich, Pinacothek der Moderne

III. Peindre la guerre

La place des arts dans le conflit fait l"objet de nombreuses controverses parmi les historiens de l"art : la guerre est-elle le berceau des avant-gardes ou au contraire un rappel à l"ordre conservateur ? est-elle la cause d"un " retour au sacré » par des motifs religieux répondant à l"immense deuil qui frappait les sociétés ? la peinture, qu"elle soit classique ou moderne, est-elle impuissante à rendre compte de cet événement incommensurable ? A) De la difficulté à représenter la guerre Dès 1914, le musées de l"Armée et le ministère de la Guerre ont mis en place des missions de peintres aux armées. Ces missionnés ne sont pas des combattants, ils n"appartiennent pas non plus aux avant- gardes, ce sont des peintres académiques, ils sont volontaires et bénévoles. Ils visitent tous les fronts. Au début du conflit les artistes privilégient la banalité plutôt que les combats, impossibles à traduire. Ils peignent des oeuvres d"exaltation guerrière et d"abnégation patriotique ainsi que des oeuvres de haine de l"ennemi montrant les atrocités commises, propagande ou mise en accusation de la barbarie. On leur demande aussi de s"investir dans le camouflage. Tous ces peintres produisent des dessins, des gouaches, des aquarelles plus faciles à reproduire dans les journaux pour lesquels ils travaillent aussi, comme

L"Illustration, le Miroir, par

exemple les peintres académiques Georges Scott ou François

Flameng.

Georges Scott, Soldat du 117ème régiment d"infanterie avec son chien, huile sur toile 35,5 x 67 cm, Paris, Musée de l"Armée François Flameng, Une machine Gun Company de chasseurs alpins dans les Vosges , Paris, Musée de l"Armée Un premier salon des Armées est organisé en 1916. A celui de 1917,

3 000 oeuvres sont exposées, certaines sont vendues au profit des

associations qui aident les blessés, les veuves et les orphelins. Ces peintres aux armées sont vivement critiqués et perçus comme des rivaux par l"administration des Beaux -arts qui se veut la championne de l"art moderne officiel et qui succède au musée de l"Armée pour missionner les peintres à partir de l"automne 1916. Mais le jugement des poilus est sans appel : pour eux, tous sont " des bourreurs de crâne », " des profiteurs qui exploitent la guerre comme un inépuisable filon, se gargarisant depuis 3 ans du sang des autres ! » (le Crapouillot, n° 6, novembre 1917, p.2) Seul celui qui a combattu peut rendre compte de la guerre. Cependant ces oeuvres de guerre marquent le terme d"une tradition que l"on peut faire remonter à Louis XIV et au peintre Van der Meulen. En effet, entre la première guerre photographiée, la guerre de Crimée (1853-1856), et le " kodak » des combattants de la grande Guerre, une mutation essentielle s"est produite dans la représentation de la guerre : l"irruption de la photographie et du cinéma.

B) La guerre en peinture

L"historien de l"art Philippe Dagen évoque le " silence des peintres » qu"ils soient classiques ou modernes, comme s"ils s"étaient heurtés à l"irreprésentable. Silence ou chuchotements ? Certains tentèrent néanmoins de représenter au plus près les scènes de champ de bataille : les artistes n"échappent pas à l"évolution générale de la perception du conflit. Fin 1915, c"est le temps de la brutalité , de la violence, de la mort, de la rage, du rejet, de la folie.

On peut citer les Anglais John Nash (

Oppy Wood, Evening, fiche

n°3), son frère Paul Nash (Fiche n°5), Christopher Nevinson Returning to the trenches, fiche n°6) mais aussi John Singer

Sargent qui dans

Gassed (Fiche n°11) évoque des thèmes chrétiens. Par ailleurs, les représentations chrétiennes, apocalypse, massacre de Innocents, passion et résurrection du Christ, le chagrin de la Vierge, deviennent des métaphores universelles pour évoquer les souffrances de la guerre. Les Allemands retrouvent à l"occasion de la Grande guerre un réalisme récurrent dans leur histoire de l"art : George Grosz (Explosion, voir ci-dessous), Otto Dix et ses maisons éclatées, Max

Beckmann

avec ses blessés et sa morgue (voir ci-dessous) " pour moi la guerre est un miracle, même s"il est assez désagréable. Mon art reçoit ici de quoi se nourrir » écrit-il.

Conrad Felixmüller

montre dans un hôpital psychiatrique, un soldat incarcéré à jamais dans son trauma de guerre. George Grosz, Explosion, 1917, Huile sur panneau, 47,8 x 68,2 cm, New York ,

Museum of Modern Art

Max Beckmann, Totenhaus (Morgue), 1915, gravure sur bois, 52,8cm x 75,5cm,

New York, Museum of Modern Art

Conrad Felixmüller, Soldat im Irrenhaus, 1918, lithographie, 33,5 cm x 26,5 cm, Wuppertal, Von der

Heydt-Museum

Le Français Félix Vallotton est marqué par la présence massive des barbelés (C"est la guerre ! Fiche n°8) puis devient peintre officiel Verdun, Fiche n°4). Mathurin Méheut va même jusqu"à peindre l"exécution d"un déserteur (voir ci-dessous).

Les cubistes voient dans

les paysages ravagés, la fragmentation des corps, la plastique des canons, la réalisation de leurs préceptes. L"écrivain Pierre Mac Orlan qualifiait la guerre de " vaste tableau cubiste ».

Fernand Léger, par

exemple, met l"accent sur la " machinisation » de la guerre (La

Partie de cartes

), qui se perçoit jusqu"à la représentation des membres des soldats. Fernand Léger, La Partie de cartes, 1917, huile sur toile, 129cm x 193cm, Mathurin Méheut, L"exécution capitale , 1915, crayon et aquarelle, 26 x 61 cm,

Lamballe, Musée Mathurin Méheut

Le symboliste belge Henry de Groux invente dans ses gravures une image neuve du soldat animal avec un masque à gaz en forme de groin

La Victoire, 1914-1916).

Henry de Groux, La Victoire, 1916, gravure, 50 x 64 cm, Avignon, Palais du Roure En Russie, Marc Chagall dessine les réfugiés (

Homme avec son chat,

Fiche n°14), Kazimir Severinovitch Malevitch utilise le style des gravures russes traditionnelles (loubki) pour produire des cartes et affiches satiriques anti-allemandes et anti-autrichiennes : ici le Kaiser Guillaume II (vu de dos) assiste impuissant à la défaite de ses troupes devant les murs de Paris. Natalia Sergueievna Gontchareva publie une série de lithographies où elle reprend des thèmes bibliques. Kazimir Malevitch, " Aux portes de Paris, mon armée est défaite » ,

1914, affiche, Saint-Pétersbourg, Bibliothèque nationale de Russie

Natalia Goncharova, Images mystiques de la guerre : L"Aigle Blanc, St-Georges le Victorieux , 1914, lithographies, Moscou, collection particulière.

IV. Peindre après la guerre

Il fallut donc attendre l"après-guerre pour surmonter les cauchemars et combattre l"amnésie générale. Des artistes, de tous les courants, qu"ils aient ou non participé aux combats, furent hantés par le sujet, familiarité du champ de bataille ne leur confère pas davantage d"autorité, tant le sujet est difficile à appréhender. Les Mères, feuillet 6 de la série "Guerre", 1921/22, gravure sur bois, Kn 176 (Kl 182) © VG Bild-Kunst, Bonn Georges Desvallières dessine en 1927 les cartons des vitraux de l"ossuaire de Douaumont et en 1928 des squelettes qui ne trouvent ni repos, ni résurrection, pour le film

Verdun, vision d"histoire de Paul

Poirier (voir ci-dessous).

Des oeuvres majeures apparurent après la guerre, résultat d"innombrables croquis au crayon ou à la plume effectués durant les interminables temps d"attente entre les combats : Marcel Gromaire La Guerre Fiche n°9), Otto Dix (Der Krieg, gravures, 1923, triptyque D er Krieg, , Fiche n°7). Georges Desvallières, Verdun, vision d"histoire, 1928, affiche du film, fonds Desvallières. Dans un premier temps, donc, les artistes restent dans l"ambivalence, ne pouvant se défaire ni de la fascination pour la guerre, ni de l"horreur pour la tragédie. Dans un deuxième temps ils multiplient la représentation des atrocités pour dénoncer la barbarie de la guerre. Le temps du réalisme héroïque et des allégories patriotiques n"est plus. A l"explosion des obus, à la toute puissance de l"artillerie, à la guerre totale, il faut des transcriptions et non plus des imitations. Il faut que les lignes se brisent, que les couleurs éclatent, non pour représenter les détails du combat, mais pour donner à sentir sa violence inhumaine. En tout état de cause, en dépit du développement de la photographie et du cinéma, la peinture et la gravure sont restées des modes d"expression majeurs pour exprimer l"inexprimable.quotesdbs_dbs43.pdfusesText_43
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