Précis de réglementation de la microfinance
Les réglementations retenant une approche sectorielle de l'activité de microfinance (groupe 2) L'évolution sur 150 ans des Caisses d'épargne du Crédit.
Un guide pour la micro finance sensible au genre
1.3 Évolution de la microfinance 1 Projet d'appui à la réglementation sur les mutuelles d'épargne et de ... Les normes commerciales sont appliquées.
Microfinance
L'évolution de la microfinance vers l'inclusion financière a véritable- Les fournisseurs ainsi que les autres intervenants
Analyse des causes des impayés dans le processus doctroi de
En second lieu le cadre juridique et réglementaire des activités de microfinance et de microcrédit au Cameroun seront présentés. Enfin
Chapitre VII Réglementation spécifique aux institutions de
Réglementation spécifique aux institutions de microfinance. Sommaire. 7.1 - TEXTE DE BASE . cement leur mission Les agents intervenant dans.
République de Guinée : diagnostic et préparation dune stratégie
et les institutions de microfinance). Ces règlementations quoiqu'en évolution ces dernières années nécessitent encore des compléments en particulier en
Indicateurs de Performance de Remboursement de Long Terme des
15 avr. 2014 2.1 - Historique et évolution de la microfinance . ... La microfinance que l'on appelle financement pour les pauvres a ainsi pour objectif ...
Microfinance Consensus Guidelines: Guiding Principles on
Les limites relatives à l'entrée au capital de certains connaissant l'histoire et l'évolution actuelle de la réglementation en matière de microfinance.
Le secteur de la microfinance dans l¶UMOA depuis 1992
afférents en s'assurant de la participation des principaux intervenants Réglementation sur les Mutuelles d'Epargne et de Crédit – UMOA (PARMEC –.
LE MICROCREDIT EN FRANCE ET EN EUROPE EN 2030 : La
Introduction!! Lutter contre le chômage en favorisant l'accès à l'entrepreneuriat est une composante importante des politiques de l'emploi.
Directives concertées pour la microfinance - The World Bank
Le vocabulaire de la réglementation et de la supervision de la microfinance L’hétérogénéité qui caractérise la terminologie relative à la réglementation de la microfinance aboutit parfois à une certaine confusion Le présent document se propose d’employer les définitions générales suivantes :
LA REGLEMENTATION DE LA MICROFINANCE - beacint
Le développement de la microfinance dans les Etats membres de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) est resté embryonnaire jusqu'en 1990 alors qu'à l'échelle internationale cette activité connaissait un essor florissant En effet en dépit de quelques expériences menées
![République de Guinée : diagnostic et préparation dune stratégie République de Guinée : diagnostic et préparation dune stratégie](https://pdfprof.com/Listes/20/2477-20Guinea-Financial-Inclusion-Diagnostic.pdf.pdf.jpg)
Public Disclosure AuthorizedPublic Disclosure AuthorizedPublic Disclosure AuthorizedPublic Disclosure Authorized
| 2Résumé exécutif
3. De ce fait, elle est un point important de la politique nationale de développement actuel. En effet,
le Plan National de Développement Economique et Social 2016-2020 (PNDES 2016-2020) a pour réduction significative de la pauvreté et une montée concomitante de la classe moyenne pour soutenir durablement le processus de croissance.(Universal Financial Access 2020) qui prévoit un accès financier universel à l'horizon 2020.
5. Les récentes données issues de GLOBAL FINDEX sur la situation de l'inclusion financière en Guinée
avec une évolution de la proportion de la population adulte possédant un compte passant de 7 pourcent en 2014 à 23,5 pourcent en 2017.disparités entre le milieu urbain et le milieu rural, les écarts entre les riches et les personnes
exclus détiennent effectivement des capacités numériques et financières nécessaires pour
bénéficier des avantages de la finance numérique.7. En septembre 2016, la Banque mondiale (BM), avec le soutien de la Banque Centrale de la
République de Guinée (BCRG) a animé à Conakry un atelier de sensibilisation et de lancement de
sur les bonnes pratiques internationales et la structure de gouvernance à mettre en place en8. Une première mission de la Banque mondiale, composée de Mme Nathalie Assouline (Consultante
Senior) et suivie depuis Washington par M. Marco Traversa (Analyste du Secteur Financier) aséjourné à Conakry durant la période du 12 au 21 décembre 2016. Le but de la mission était de
travailler avec le Comité de Pilotage de la SNIF, la BCRG, et les autres parties prenantes pourAssouline a eu un échange avec le Comité de Pilotage pour présenter les observations
préliminaires.9. Une seconde mission de la Banque mondiale, composée de Mme Nathalie Assouline (Consultante
Senior) et de Mme Sarah Zekri (chef de projet First), a séjourné à Conakry durant la période du 19
au 23 mars 2018 pour actualiser les précédents travaux et reprendre attache avec la BCRG pour la
poursuite des travaux après une suspension de plusieurs mois liée à des remaniements internes
au sein du Groupe Banque Mondiale.10. La précédente stratégie était orientée sur un secteur de la microfinance assaini, restructuré et
couvre un champ plus large, avec une attention sur la finance digitale soutenue par un système depaiement bien développé, de bonnes infrastructures physiques, des réglementations appropriées
| 3financier aux populations vulnérables et exclues. A ce titre, le document a bénéficié des
contributions de M. Youssouf Traoré (Consultant, Spécialiste Finance Digitale) et Mme Maimouna Gueye (Spécialiste senior en inclusion financiere et finance digitale, Banque Mondiale). | 4Acronymes
BCRG Banque Centrale de la République de GuinéeBM Banque mondiale
CGAP Consultative Group to Assist the Poor
CRG Crédit Rural de Guinée
DAB DSBDistributeur Automatique de Billets
Direction de la Supervision des Banques
DGSIF Direction Générale de Supervision des Institutions FinancièresDSIMF Direction de la supervision des IMF
EME Etablissement de monnaie électronique
GAB Guichet Automatique des Billets
GNF Guinean New Franc
IF Institution Financière
IMF Institution de Microfinance
KYC Connaissance du client (" Know Your Customer »)M Million
Mds MEMilliard
Monnaie Electronique
OCDE PAR Organisation pour la Coopération et le Développement ÉconomiquePortefeuille à Risque
PME Petites et Moyennes Entreprises
IFC Société Financière Internationale
TEG Taux effectif global
TPE Très Petites Entreprises
UE Union Européenne
UMOA Union Monétaire Ouest-Africaine
| 5Sommaire
................................................................................................................................................................................ 1
RESUME EXECUTIF ........................................................................................................................................... 2
ACRONYMES ....................................................................................................................................................... 4
SOMMAIRE .......................................................................................................................................................... 5
1. CONTEXTE ET JUSTIFICATION ........................................................................................................... 6
A. SITUATION ET PERSPECTIVES SOCIO-ECONOMIQUES DE LA GUINEE ............................................................. 6
B. CONTRIBUTION DU SECTEUR FINANCIER AU DEVELOPPEMENT DE LA GUINEE ........................................... 6
2. ǯINCLUSION FINANCIERE EN GUINEE ..................................................... 9
A. DEFINITION DE LǯINCLUSION FINANCIERE ......................................................................................................... 9
A.1 Banque mondiale ...................................................................................................................................................... 9
A.2 Banque africaine de développement ............................................................................................................... 9
B. DIAGNOSTIC DU CADRE LEGAL ET DE LA SUPERVISION .................................................................................... 9
B.1 Diagnostic du cadre légal ..................................................................................................................................... 9
B.2 Diagnostic du cadre de supervision ...............................................................................................................11
C. DIAGNOSTIC DE LA DEMANDE DE SERVICES FINANCIERS .............................................................................. 11
D. DIAGNOSTIC DE LǯOFFRE DE SERVICES FINANCIERS ....................................................................................... 14
D.1 Banques ......................................................................................................................................................................15
D.2 Institutions de microfinance .............................................................................................................................16
D.4 Moyens de paiement et établissements de monnaie électronique ...................................................18
E. PROBLEMATIQUE DE L'INCLUSON FINANCIERE EN GUINEE ...................................................... 21
E.2 Le crédit ......................................................................................................................................................................24
E.3 Les paiements ...........................................................................................................................................................28
E.5 La protection du consommateur .....................................................................................................................30
3. LA STRATEGIE NATIONAǯCIERE - PROPOSITIONS ....................... 34
A. LES BASES DE LA VISION STRATEGIQUE POUR LǯINCLUSION FINANCIERE ................................................... 34
B. OBJECTIFS .............................................................................................................................................................. 34
C. LES PRINCIPAUX AXES STRATEGIQUES PROPOSES ........................................................................................... 35
D. PLAN DǯACTION DE LA STRATEGIE NATIONALE DǯINCLUSION FINANCIERE DE LA REPUBLIQUE DEGUINEE ............................................................................................................................................................................... 1
| 61. CONTEXTE ET JUSTIFICATION
A. Situation et perspectives socio-économiques de la Guinée inexploitées, ainsi que d'or et de diamants. En outre, la Guinée a un sol fertile, des précipitations abondantes offrant ainsi un grand L'épidémie d'Ebola a ralenti l'activité économique en 2014-2015, mais le pays connaît actuellement une reprise. La croissance du PIB a atteint 7,1 pourcent en 2016 contre 4,5 en 2015 en raison de l'intensification des activités d'extraction minière, de la production d'électricité et du commerce. Selon le FMI,(PNDES) et un renforcement des investissements dans le secteur minier, énergétique et agricole. La
de soutenir la croissance économique. Elle a baissé le taux des réserves obligatoires de 18 pourcent à
16 pourcent en mars 2017, et laissé inchangé son taux directeur à 12,5 pourcent.
En 2018, la croissance économique devrait se situer à 7,9 pourcent. Cette évolution serait soutenue
des finances publiques, les recettes sont projetées à 14,9 pourcent du PIB en hausse de 2 points de
pourcentage par rapport à 2017. Quant aux dépenses, elles se situeraient à 18,9 pourcent du PIB, en
hausse de 2,6 points de pourcentage par rapport à 2017. Le budget dégagerait un solde de base (dons
compris) de -2 pourcent du PIB, soit une amélioration de 0,1 point de pourcentage par rapport à 2017.
B. Contribution du secteur financier au développement de la Guinéede la rémunération des Bons du Trésor et à la faiblesse des ressources longues. A la fin 2017, dans le
pourcent des ressources du secteur et sont à vue à 90 pourcent (dont comptes à vue 66 pourcent et
24 pourcent en dépôt épargne à vue). Les dépôts proviennent principalement des résidents privés, les
particuliers à 54 pourcent, les sociétés privées à 34 pourcent et les entrepreneurs individuels à 9
milliards pour les crédits aux particuliers (27%). Source BCRG, DSB, rapport 2016.2 BCRG, rapport annuel DSB 2017
| 7724 milliards de francs, représentant un peu plus de 30 pourcent du PIB. Plus de la moitié de ce
a donc été manifeste au cours de la période. Le taux de transformation des dépôts en crédit
(crédits/dépôts) est également médiocre. Il représente 57 pourcent en 2017, comparé à 82 pourcent
privé reflète une nette domination du crédit à court terme et la prépondérance du financement du
financer les investissements productifs, générateurs de croissance économique, ne représentent ainsi
en hausse6 et un résultat net des banques en croissance de 3 pourcent liée à relance économique post-
Ebola (avec +10 pourcent du Produit Net Bancaire (PNB), +18 pourcent du produit net clientèle et +56
pourcent du produit net de trésorerie et interbancaire). Cependant, la qualité du portefeuille bancaire
2017Nombre de banques 16
Nombre de filiales 170
Nombre de DAB 160
Nombre de DAB pour 100,000 adultes 2.3
Total bilan (actifs) 17 724 Mds GNF (US$1.9 Mds) (2016) Encours de crédits 7,473 Mds GNF (US$829 million)Croissance annuelle des prêts (%) 6.4 pourcent
Dépôts 13,077 Mds GNF (US$1.4 Mds)
Croissance annuelle des dépôts (%) 1.0 pourcentNombre de clients 606,488
Source : Rapport annuel BCRG (2017), FMI Financial Access Survey3 Source : FMI
4 Source : Rapport annuel BCRG 2017
2018.6 Fonds propres de de 2 299 milliards en raison de la hausse du capital des banques liées à la décision N°D/2013/050/CAM
de mars 2013 portant fixation du capital minimum des établissements de crédit de la catégorie banque à 100 milliards GNF
| 8 Tableau 2 : Indicateurs de performance du secteur bancaire guinéen (en pourcentage)2015 2016 2017 Q2 2018
Capital
Capital réglementaire aux actifs pondérés en fonction des risques16.5 17.9 16.8 17.0
Qualité des actifs
Pourcentage de croissance des crédits 9.4 11.8 6.4 n/aTaux de sinistralité 6.1 9.4 10.7 8.7
Prêts non productifs nets des provisions du
capital9.4 14.7 11.3 13.5
Profitabilité
Ratio marge d'intérêt / revenu brut 20.1 38.9 41.8 38.4Ratio de rendement des actifs 2.4 2.2 2.1 2.1
Ratio de rendement des capitaux propres 21.7 18.8 16.7 17.3Liquidité
Liquid Assets to Short Term Liabilities 25.6 28.9 26.8 30.6 Taux de transformation des dépôts en crédits 55.7 54.2 57.1 n/a Ratio de couverture de liquidité 42.2 45.8 43.12 50.1Source : FMI
dominantes (entre 85 et 90 pourcent en 2016) ont tendance à se réduire (39 pourcent des dépôts et
37 pourcent des crédits en 2016) avec la progression des Sociétés Anonymes (SA) de microfinance.
de la petite entreprise en milieu urbain. La plupart des IMF sont en situation difficile, y compris parmi les plus importantes du secteur. Leschiffres les plus récents (2016) des fonds propres (FP) consolidés du secteur montrent une faible
amélioration de 11 pourcent (de 36 mds GNF à 40 Mds GNF)7, 3 IMF ont des FP négatifs (- 10 Mds GNF
environ) et 8 IMF des résultats nets négatifs8. La qualité du portefeuille de crédit du secteur, quoique
Ebola9 et aux radiations qui ont suivi, le PAR 30j se situe à 4,3 pourcent en 2016 contre 8,31 pourcent
en 2015 et 11 pourcent en 2014.7 Hors, FP des 2 nouvelles SA (26,5 Mds GNF)
indicateurs fournis. Certaines données sont manquantes ou incomplètes, comme le total bilan par exemple.
6,9 milliards tandis que les crédits restructurés se chiffrent à GNF 2,6 milliards. » Etude effectuée par la BCRG, et publiée en
septembre 201510 Dont 5 commercialisent exclusivement des produits non vie (IARDT) (UGAR-ACTIVA, SONAG, IIC, MUTRAGUI, SOGAM), une
uniquement des produits vie (Activa ʹvie) et 4 autres IARDT et vie (NSIA-Assurances, SAHAM, SUNU, SAAR). Trois Cies
appartiennent à des nationaux (MUTRAGUI, SONAG, SOGAM) et les autres appartiennent à des groupes (UGAR ACTIVA,
SOUNOU, SAHAN, NSIA, IIC).
| 9constituent le marché guinéen se partagent plus de 70 pourcent du marché en 2017 avec un chiffre
pourcent) et renoue avec la croissance à partir de 2015 (+10 pourcent) et + 16 pourcent en 2016 + 13
pourcent en 2017, après la période Ebola de 2013-2014. Les produits vie occupent une part encore
depuis 2011 que les produits Incendies Accidents Risques Divers et Transport (IARDT).Les services financiers via la téléphonie ou mobile banking se développent et se diversifient à un
approches différentes les unes des autres, avec cependant des domaines communs se rapportant àA.1 Banque mondiale
à une gamme de produits et des services financiers utiles et adaptés à leurs besoins (transactions,
paiements, épargne, crédit et assurance), proposés par des prestataires fiables et responsables.
A.2 Banque africaine de développement
particulière en faveur des segments de la population historiquement exclus ou mal desservis par le
secteur financier formel.des entités réglementées) par des franges de la population généralement exclues du (ou mal servies
par le) système financier formel. B. Diagnostic du cadre légal et de la supervisionB.1 Diagnostic du cadre légal
réserves de change de la Nation, effectue les opérations avec le Fonds Monétaire International en
le paysage bancaire Guinéen compte 16 Banques qui entretiennent un réseau de 170 agences et 159
| 10 distributeurs automatiques de billets pour plus de 606 488 clients et 2 245 agents et cadres, soit 8Sur le plan règlementaire du secteur bancaire, plusieurs Décisions du Comité des Agréments et
de 18 Décisions et 3 Instructions qui se décomposent comme suit : i) Douze (12) décisions portant sur
(03) instructions relatives à la notification.Sur le plan règlementaire du secteur des assurances, un nouveau code des Assurances a été
promulgué pour renforcer la sécurité du marché et se conformer davantage aux standards
internationaux. Aussi, il existe le Fonds de garantie automobile et la carte brune CEDEAO. bancaire traditionnel (article 2 §1 de la Loi sur la Microfinance).En 2017, la République de Guinée a adopté une nouvelle loi sur les Institutions Financières
Inclusives11. Cette loi modernise la réglementation sur la microfinance, dote les Etablissements de
dont (22) en activité12. Cette nouvelle loi place la microfinance et les services financiers numériques
juridique permettant : la structuration et professionnalisation du secteur de la microfinance, l'émission et distribution de monnaie électronique, la fourniture de services financiers par la poste.établissements de monnaie électronique ont ainsi été agréés et sont en activité (Orange Money, mars
201614, MTN Money, novembre 2016 et Paycard, septembre 2016). La nouvelle loi sur les Institutions
financières inclusives prévoit des dispositions pour les agents et distributeurs de monnaie électronique
et pour la microfinance. Elle doit être complétée par des Instructions dont certaines sont parues en
prudentielles dont le placement des liquidités). Le mode de supervision des EME devrait également
11 La nouvelle loi a été développée grâce à une aide technique du Groupe Banque Mondiale et financée par FIRST Initiative
12 Catégorie 1 : Structures mutualistes ou coopératives (elles sont au nombre de 10), Catégorie 2 : Sociétés Anonymes (elles
sont au nombre de 10), Catégorie 3 : Associations et ONG (elles sont au nombre de 05).13 En mars 2015, le Comité des Agréments a adopté la Décision portant émission de monnaie électronique et établissements
de monnaie électronique (EME), suivie par la Décision portant fixation du capital social minimum des EME (juin 2015) à 2
milliards GNF (qui pourrait être porté à 4 Mds prochainement).14 Pour rappel, la société " Orange Guinée SA », à travers son partenaire BICIGUI, a obtenu en 2013 une autorisation de la
BCRG pour mettre en place un service de monnaie électronique appelé " Orange Money ». | 11BCRG dans le cadre des agréments accordés et donneront une plus grande stabilité juridique incitative
B.2 Diagnostic du cadre de supervision
nécessitent encore des compléments, en particulier en matière de protection des consommateurs de
de ses missions.financiers des banques15. La loi bancaire a été révisée en 2013 pour donner des moyens renforcés aux
de résolution de crises. Le capital minimum des banques a également été porté de 50 à 100 milliards
de garantie des dépôts ont été élaborés en 2018. Cette loi pourrait utilement être complétée par des
En vertu des dispositions de la loi L/2015/018/AN relative à la règlementation générale des
Gouvernementales et des acteurs des secteurs régulés, des informations pertinentes relatives
régulièrement les évolutions enregistrées dans le secteur des Télécommunications en Guinée. Cet
Observatoire est alimenté par des informations collectées auprès des opérateurs titulaires de licence
également le respect par les opérateurs des prescriptions résultant des dispositions législatives et
réglementaires qui leur sont applicables ainsi que des engagements afférents aux licences et
C. Diagnostic de la demande de services financierscomparaison, par exemple, du Sénégal où 42,3 pourcent de la population adulte déclare détenir au
moins un compte en 2017 (Graphiques 1 et 2).15 Projet Surveillance des établissements bancaires (SUREC)
| 12 Graphique 2 : Evolution du pourcentage de détenteur de comptes dans une IF (% adultes>15 ans),Findex, 2017
Source : Findex 2017
Cette progression importante dans la détention de comptes en Guinée est surtout liée à la monnaie
électronique (+12 points environ, contre + 8 points pour les comptes bancaires et microfinance) dont
moindre mesure en Afrique Subsaharienne (ASS) où la pénétration de la monnaie électronique est plus
23.213.4 5.8 15.3 3.7 34.2
22.9
15.4 15.6 7.0 42.6
34.9
42.3
19.8 23.5
0.05.010.015.020.025.030.035.040.045.0
ASS (hors pays rev.élevé)
Pays faible revenu
Sénégal
Sierra Léone
Guinée
201720142011
| 13Source : Findex 2017
On note que les jeunes (15-24 ans) ont plus de comptes de monnaie électronique que les plus âgés (+
quotesdbs_dbs30.pdfusesText_36[PDF] Programme d aide aux employés. Par Denis GOBEILLE
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[PDF] ACTE D ENGAGEMENT. Tranche conditionnel 3 :
[PDF] Circulaire n 5190 du 06/03/2015