Présentation du Sénégal Région par Région LA REGION DE DAKAR
Organisation administrative. La région de Saint-Louis est composée depuis le découpage opéré en 2002 des départements de. Dagana
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Service Régional de la Statistique et de la Démographie de Dakar. SITUATION ECONOMIQUE ET. SOCIALE REGIONALE Découpage administratiF .
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Service Régional de la Statistique et de la Démographie de Dakar. SITUATION ECONOMIQUE ET Figure 1.1: Découpage Administratif de la région de Dakar.
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Service Régional de la Statistique et de la Démographie de Dakar. SITUATION ECONOMIQUE ET Figure 1.1: Découpage Administratif de la région de Dakar.
S A I N T - L O U I S
Dakar .B.P. 116 Dakar R.P. - Sénégal. Téléphone : (221) 33 869 21 39 / 33 869 21 60 - Fax (221) 33 Carte n°1 : Découpage administratif et territorial.
Chapitre I : PRESENTATION DE LA REGION DE KOLDA
L'application de la dernière réforme administrative territoriale et locale de 2014 a abouti au découpage de la région en neuf (09) arrondissements. Les
Carte 1: Découpage administratif du pays
Page 1. qui regroupent 103 arrondissements. Carte 1: Découpage administratif du pays. 10 ANSD-SES 2011.
CARACTÉRISTIQUES DU PAYS ET MÉTHODOLOGIE DE L
Après des modifications intervenues dans le découpage administratif du par les missions d'appui des experts du FNUAP basés à Dakar et la signature de la.
1 SOMMAIRE
RAPPORT JUSTIFICATIF – PLAN DIRECTEUR D'URBANISME DE DAKAR « HORIZON 2025 ». 80. TABLEAU N° 7 : LE DECOUPAGE ADMINISTRATIF DE LA REGION DE DAKAR.
Proceedings of the Resilient Cities 2014 congress
Adapting to Flooding Impacts in Yeumbeul Nord a Suburb of Dakar
Découpage administratif du Sénégal
3605.html.pdf
Limite administrative du Sénégal Senegal GeoPortal
Découpage administrative du Sénégal L'organisation administrative territoriale et locale de la République du Sénégal est fixée par le décret du 10
La décentralisation au Sénégal ou comment réformer pour mieux
Le découpage politico-administratif est tout aussi préoccupant On assiste à une prolifération de communes le plus souvent sans viabilité territoriale et
[PDF] 1 SOMMAIRE - PDU Dakar
RAPPORT JUSTIFICATIF – PLAN DIRECTEUR D'URBANISME DE DAKAR « HORIZON 2025 » 80 TABLEAU N° 7 : LE DECOUPAGE ADMINISTRATIF DE LA REGION DE DAKAR
[PDF] JOURNAL OFFICIEL DU SENEGAL Imprimer - Faolex
23 déc 2014 · de l'Administration territoriale EXPOSE DES MOTIFS Le découpage du territoire national en espaces offrant des potentialités relativement
[PDF] deconcentration et decentralisation au senegal - ASADIC-TAATAAN
munes d'arrondissement à Dakar et Thiès Le dernier découpage administratif opéré en 2011 porte le nombre de collectivités locales à
La formation territoriale du Sénégal - Érudit
En outre le découpage administratif interne et le style d'administration imposés En plusieurs cas — la construction du chemin de fer Dakar-Saint-Louis
Quel Est le découpage administratif du Sénégal ?
Le territoire comprend ainsi : des circonscriptions administratives (14 régions, 45 départements et 117 arrondissements), des collectivités locales (45 départements et 557 communes).Quels sont les 14 régions de Dakar ?
Avec les trois entités qui couvrent 48% du territoire national, le Sénégal comprend maintenant 14 régions : Dakar, Diourbel, Fatick, Kaolack, Kolda, Louga, Matam, St Louis, Tambacounda, Thiès, Ziguinchor, Kaffrine, Kédougou, Sédhiou.Quels sont les 10 arrondissement de Dakar ?
Communes
Rufisque (1880)Dakar (1887)Pikine (1983)Bargny (1990)Guédiawaye (1990)Sébikhotane (1996)Diamniadio (2002)Jaxaay-Parcelles-Niakoul Rab (2011)
CARACTÉRISTIQUES DU PAYS ET
MÉTHODOLOGIE DE L'ENQUÊTE
Jean-Pierre Zima Mefe
Ce chapitre introductif, consacré aux caractéristiques du Gabon et à la méthodologie de l'Enquête Démographique et de Santé (EDSG) réalisée en 2000, présente le contexteenvironnemental de l'enquête et les procédures techniques mises en oeuvre pour sa réalisation.
1.1 CARACTÉRISTIQUES DU PAYS
Cette partie présente les cinq points suivants : situation politico-administrative ; situation géographique ; situation socio-économique ; situation démographique ; politique de population.1.1.1 Situation politico-administrative
Ancienne colonie française, le Gabon est indépendant depuis le 17 août 1960. C'est un état
caractérisé par un régime politique présidentiel et dirigé par trois pouvoirs :• Le pouvoir exécutif est dirigé par le Président de la République élu au suffrage
universel direct à la majorité simple (scrutin à deux tours) pour un mandat de 7 ans renouvelable une fois.• Le pouvoir législatif est composé de deux chambres : le Sénat (les sénateurs sont élus
au suffrage universel indirect pour une durée de six ans) et l'Assemblée Nationale (les députés sont élus au suffrage universel direct à deux tours pour un mandat de cinq ans). • Le pouvoir judiciaire. Au plan local, les conseillers municipaux sont élus au suffrage universel direct pour une durée de cinq ans. Après des modifications intervenues dans le découpage administratif du territoire en 1990,1994 et 1996, le Gabon est aujourd'hui composé de 9 provinces, 47 départements, 152 cantons, 50
communes, 26 arrondissements, 26 districts (sous-préfectures) et 3 304 villages et regroupementsde villages. Le village étant la plus petite unité administrative dans un canton au même titre que le
quartier dans la commune.2 *Caractéristiques du pays et méthodologie de l'enquête
1.1.2 Situation géographique
Logé dans le Golfe de Guinée et à cheval sur l'Équateur, le Gabon est situé, d'une part entre
2°15" nord et 4° sud de latitude et, d'autre part, entre 8°30" et 14°30" est de longitude. D'une
superficie de 267 667 km², le Gabon est limité, au nord, par le Cameroun, au nord-ouest, par la
Guinée Équatoriale, à l'est et au sud par le Congo et, à l'ouest, par l'Océan Atlantique qui baigne ses
côtes sur plus de 800 km de long. La longueur des frontières est de 2 551 km, dont 350 km avec la
Guinée Équatoriale, 298 km avec le Cameroun et 1 903 km avec le Congo. En dehors de la zone côtière, le Gabon est un pays de moyenne altitude. Le relief,généralement élevé est constitué par trois zones : la plaine côtière, les plateaux et les massifs
montagneux. Les massifs montagneux comprennent les Monts de Cristal (au nord, avec plus de800 m), la chaîne de Mayombé, le Koumounabouali, le massif du Chaillu (au sud) où se trouvent
les sommets les plus élevés (le Mont Iboundji, avec 1 575 m, est le point culminant du Gabon). Le
massif du Chaillu constitue le véritable château d'eau du pays. Sur le plan climatique, le Gabon a un climat équatorial chaud et humide caractérisé par unetempérature toujours élevée (moyenne annuelle de 26° Celsius), une forte humidité et des
précipitations abondantes et fréquentes. La pluviométrie varie de 1 500 à 3 000 mm d'eau par an.
Le cycle climatique alterne les quatre saisons suivantes : une petite et une grande saisons sèches, une
petite et une grande saisons des pluies. Sur le plan de l'hydrographie, le pays est drainé par de nombreux cours d'eau navigables sur3 000 km environ appartenant à deux grands bassins : le bassin de l'Ogooué (drainant 75 % du
territoire national) et le bassin côtier.Enfin le Gabon est le pays de la grande forêt équatoriale (85 % de la superficie) où, à certains
endroits, forêt et savane s'interpénètrent.1.1.3 Situation socio-économique
Le Gabon est classé parmi les pays à revenu intermédiaire supérieur pour son niveau du Produit National Brut par habitant qui tourne autour de 3 400 dollars. L'économie du pays repose essentiellement sur trois produits d'exportation : le pétrole, le manganèse, et le bois. Le pétrole est le principal produit avec 95 % des exportations et 37 % de contribution auProduit Intérieur Brut en 1999. Le manganèse place le Gabon au deuxième rang des producteurs
mondiaux après l'Afrique du Sud. L'activité d'extraction d'uranium s'est arrêtée fin juin 1999 suite
à l'appauvrissement de ses gisements.
Enfin, en ce qui concerne le bois, la forêt gabonaise couvre près de 22 millions d'hectares,soit 85 % de la superficie du pays. Près de 40 % de la superficie demeure à l'état primaire, le taux
de déforestation dû aux activités agricoles étant inférieur à 1 % par an. La forêt gabonaise, l'une des
plus riches d'Afrique, recèle de plus de 400 essences et présente 180 000 km² de réserves. Le
potentiel commercial total est de 400 millions de mètres cubes dont 130 millions d'okoumé. Chaque
année, près de 2,5 millions de mètres cubes de bois sont produits avec 90 % d'exportation. Enfin,
l'activité agricole contribue très faiblement à la production intérieure (4,9 % du PIB de 1999).
1 Le Gabon est membre de l'OCEAC (Organisation de Coordination pour la lutte contre les Endémies en Afrique Centrale) et bénéficie également de l'appui des programmes de l'OMS. Caractéristiques du pays et méthodologie de l'enquête * 3 On notera qu'après une période de croissance soutenue (1980-1985), favorisée parl'augmentation du prix du baril de pétrole, l'économie gabonaise est entrée dans une phase de
récession au cours des années 1986-1989 avec l'effondrement du marché pétrolier, qui a été suivie
de la dévaluation du Franc CFA de 1994. Une certaine restauration de l'économie s'est établie grâce
aux mesures d'assainissement des dépenses de l'Etat et par la privatisation des entreprises para publiques. Dans le domaine de l'éducation, le Gabon a un objectif double : d'une part, assurer " lascolarisation obligatoire des enfants », d'autre part, couvrir les besoins en " alphabétisation
fonctionnelle ». Ainsi, selon les derniers résultats du RGPH de 1993, près de 72 % des résidents sont
alphabétisés (79 % des hommes et 66 % des femmes) et près de 90 % des enfants de 6-14 ans et
68 % de ceux de 15-19 ans fréquentent l'école.
Dans le domaine de la santé, des progrès ont été réalisés, mais beaucoup d'efforts restent à
faire. On observe, depuis 1960, un net recul du taux de mortalité infantile grâce à l'apport de
moyens préventifs et curatifs 1 . Depuis 1990, le pays a bénéficié de l'appui de l'OMS et du FNUAPpour réaliser de petites enquêtes de santé dans le cadre de la " Maternité sans risque » (Projet
Gab/90) : enquête sur le personnel de santé, enquête sur les accoucheuses traditionnelles et enquête
sur la mortalité infantile. Ces enquêtes ont permis de mettre à jour certaines insuffisances au niveau
des formations sanitaires, du personnel médical formé et de l'inégale répartition des structures
sanitaires et du personnel, même si des améliorations ont été constatées au niveau de la couverture
sanitaire. La non disponibilité de données récentes sur le personnel sanitaire ne permet pas de
présenter certains ratios de santé.1.1.4 Situation démographique
En matière d'opérations de recensements et d'enquêtes démographiques, le Gabon a réalisé
trois grandes opérations de collecte en dehors des enquêtes sur les budgets familiaux : leRecensement et l'Enquête Démographique de 1960-1961, le Recensement Général de 1969-1970 et
le Recensement Général de la Population et de l'Habitat de 1980. Les résultats attendus de ces
différentes opérations entreprises par les services statistiques nationaux et étrangers n'ont pas donné
entière satisfaction aux officiels gabonais. Pour pallier cette lacune en données démographiques, la
Direction Générale de la Statistique et des Études Économiques (DGSEE) a donc été contrainte de
procéder à des estimations en attendant le recensement suivant projeté vers les années 1990.
Après 1990, plusieurs grandes opérations ont précédé l'enquête démographique et de santé
actuelle : • l'Enquête sur la " Maternité sans risque », organisée par l'OMS en 1992 ; • le Recensement Général de la Population et de l'Habitat de 1993 ( RGPH) ; • l'Enquête Budget-Consommation de 1994 organisée par la DGSEE avec l'appui de laCoopération Française ;
• l'Enquête Prospective " Gabon 2025 », organisée par le Ministère de la Planification
en collaboration avec le FNUAP. Le tableau 1.1 présente certains indicateurs de base obtenus à partir des données du RGPH4 *Caractéristiques du pays et méthodologie de l'enquête
Tableau 1.1 Indicateurs démographiques de base Indicateurs 1960 1993_________________________________________________________Population totale résidente 448 000 1 014 976
Taux brut de natalité (pour 1 000) 35 39
Indice Synthétique de Fécondité 4,1 5,2
Taux brut de mortalité (pour 1 000) 30 15,6
Espérance de vie à la naissance 41 ND_________________________________________________________ND = Non-déterminés
Sources : Actes du Séminaire d'Oyem sur " La Population et le Développement », 19-24 novembre 1990 ; DGSEE,Indicateurs démographiques, RGPH de 1993
de 1993.1.1.5 Politique de population
Aujourd'hui les questions liées à la croissance et au bien-être des populations sont au centre
des débats et constituent l'une des préoccupations majeures de notre siècle. Les grandes conférences
mondiales sur le thème " Population et Développement » tenues respectivement à Bucarest en 1974,
à Mexico en 1984 et au Caire en 1994 ont montré les différentes interactions qui peuvent exister
entre ces deux notions. C'est ainsi que la conférence mondiale du Caire a confirmé la nécessité
d'appliquer le plan d'action mondial de la population afin d'améliorer le niveau et la qualité de la
vie de tous les peuples de la terre, et de leur permettre d'accomplir leur destinée commune dans une
atmosphère de paix et de sécurité. Au Gabon, il n'existe pas encore de politique de population institutionnalisée avec desobjectifs bien déterminés et susceptibles d'être évalués. Cependant, au titre des recommandations
issues de ces conférences, depuis le 24 novembre 1998, le Gabon a signé avec le FNUAP le document
de projet de mise en place d'une politique nationale de population. Les principes fondamentaux de cette politique de population devraient s'appliquer auxpolitiques de planification familiale (taille de la famille, éducation en matière de fécondité et de
santé de la reproduction, ...) et aux autres politiques sociales de base.1.2 MÉTHODOLOGIE DE L'ENQUÊTE DÉMOGRAPHIQUE ET DE SANTÉ
1.2.1 Cadre institutionnel et objectifs
Dans le cadre du programme de coopération avec le FNUAP pour les années 1997 à 2001,le Gabon s'est engagé à réaliser sa première Enquête Démographique et de Santé. L'EDSG, instituée
par décret n°000053/PR/MPET du 12 janvier 1999, a été organisée par la Direction Générale de la
Statistique et des Études Économiques (DGSEE), du Ministère de la Planification, de la Programmation du Développement et de l'Aménagement du Territoire. Caractéristiques du pays et méthodologie de l'enquête * 5L'EDSG avait pour objectifs de :
• fournir des données fiables et détaillées sur les facteurs démographiques, sanitaires
et socio-économiques susceptibles d'influencer la situation sanitaire et démographique du pays ; • recueillir des données à l'échelle nationale permettant de calculer les taux de fécondité et de mortalité infanto-juvénile ; • analyser les facteurs directs et indirects qui déterminent le niveau et les tendances de la fécondité et de la mortalité ; • mesurer les taux de connaissance et de pratique contraceptive des femmes et des hommes par méthode et par milieu de résidence ; • recueillir des données sur la connaissance, les attitudes et opinions des femmes et des hommes au sujet des IST et du sida ;• recueillir des données de qualité sur la santé familiale : vaccination, prévalence et
traitement de la diarrhée et d'autres maladies chez les enfants de moins de cinq ans, visites prénatales, assistance à l'accouchement, allaitement au sein et pratiques nutritionnelles des enfants ; mesurer la teneur en iode du sel consommé dans les ménages ; • mesurer l'état nutritionnel des mères et des enfants de moins de cinq ans par la prise de mesures anthropométriques ; • recueillir des données sur la pratique de l'avortement ; • mesurer le niveau de la mortalité maternelle.Cette enquête avait également pour objectif de renforcer les capacités de la DGSEE à réaliser
de façon périodique des EDS et de fournir au pays une base de données fiables et actualisées.
1.2.2 Personnel et calendrier des activités
Cellule technique de l'EDSG
Pour mener à bien les travaux de l'EDSG, une cellule technique de coordination et du suivide toutes les opérations a été constituée sous l'autorité du Directeur Général de la Statistique,
Directeur National de l'EDSG, et d'une coordonnatrice désignée par ce dernier. Cette cellule regroupait quatre sections : •Section " Méthodologie et Analyse » chargée de la conception et de l'organisation générale de l'enquête ainsi que de l'élaboration des questionnaires et autres documents techniques ; •Section " Cartographie » responsable de tous les aspects cartographiques : localisation des grappes, dessins et croquis des grappes; cette section a procédé à l'actualisation des cartes établies lors du RGPH de 1993 et à l'énumération des6 *Caractéristiques du pays et méthodologie de l'enquête
ménages ayant servi au tirage au second degré ; •Section " sondage et traitement » responsable des aspects liés à la conception du plan de sondage, au tirage des échantillons de secteurs de dénombrement et de ménages et du traitement des données de l'enquête jusqu'à leur diffusion ; •Section " Administration et finances » chargée de la gestion de tous les aspects administratifs (rédaction des textes réglementant l'EDSG, correspondances officielles, ...) et financiers (négociation des fonds auprès des bailleurs et de l'Etat, financement des charges de l'enquête : salaires, matériel et équipement, titres de transport, ...). La cellule technique de l'EDSG était une équipe multidisciplinaire composée de : • cadres démographes et statisticiens du Ministère de la Planification, de la Programmation du Développement et de l'Aménagement du Territoire ; • cadres médecins et nutritionnistes du Ministère de la Santé Publique et de laPopulation ;
• cadre en communication sociale du Ministère de la Promotion de la Femme et de laFamille.
Assistance technique et financement
L'EDSG qui a été financée par le gouvernement gabonais a également bénéficié decontributions du FNUAP. Plus tard, le Gabon a signé une convention d'assistance technique avec ORC
Macro, organisme privé américain chargé, au niveau international, de l'organisation et de la
validation des enquêtes EDS. Les différentes missions d'évaluation de cette institution ont conduit
à l'adoption du plan de sondage définitif, du document cartographique, des documents techniques
de collecte (questionnaires, manuels) ainsi que du document de projet définitif de l'EDSG. Cedocument décrivait le calendrier de l'enquête, le personnel à recruter, le type d'équipement à choisir,
la constitution des équipes et l'organisation générale de la collecte. L'EDSG a été financée par le Gouvernement gabonais et avec la contribution financière du FNUAP, de la Banque Mondiale, de l'UNICEF et de l'OMS.Calendrier des activités
Les activités de l'EDSG ont démarré en janvier 1999 par la mise en place des textesréglementaires, par les missions d'appui des experts du FNUAP basés à Dakar et la signature de la
convention avec ORC Macro. C'est seulement en décembre 1999 que les consultations de Macro International ont effectivement démarré avec la mission de l'expert en sondage.L'EDSG s'est déroulée en quatre phases :
• La cartographie des secteurs de dénombrement de l'échantillon et leur mise à jour : elle
s'est effectuée de janvier à mi-avril 2000 et a mobilisé un effectif de 30 agents pour10 équipes, chacune composée d'un chef d'équipe, d'un cartographe et d'un
énumérateur. La formation des agents d'énumération et des superviseurs a duré huit jours et s'est déroulée dans la première quinzaine de janvier 2000. Les travaux Caractéristiques du pays et méthodologie de l'enquête * 7 cartographiques et d'énumération des ménages ont été réalisés de manière progressive. Ils ont démarré à Libreville dès le 15 janvier 2000 et ont duré une vingtaine de jours. Ils se sont poursuivis ensuite à l'intérieur du pays dès mi-février2000. Compte tenu du faible nombre de cartographes retenus pour les besoins de
l'EDSG, certains statisticiens se sont vus attribuer ce rôle après la phase de formation et de constitution des équipes de terrain.• Le pré-test : la formation des agents du pré-test a eu lieu dans la première quinzaine
de mars 2000 et a duré trois semaines. Elle a mobilisé une trentaine d'agents et était assurée par le personnel de Macro International. Après la formation, les équipes,constituées chacune de trois enquêtrices et d'un enquêteur, ont été dirigées par les
cadres de la cellule technique de l'EDSG. La collecte des informations pour le pré-test a eu lieu dans les quartiers populaires de Libreville (Derrière l'hôpital et Kinguélé), pour la zone urbaine, et, pour la zone rurale, dans les villages Oyane I, Oyane II et Oyane III, situés à 130 km de Libreville dans le département du Komo. Cette phasea permis de déterminer si le questionnaire était bien adapté à la réalité gabonaise,
de tester sa maniabilité et de relever certaines insuffisances liées à la compréhension de certaines questions. Plus généralement, elle a permis d'amender le questionnaire définitif devant servir à l'enquête principale.•L'enquête principale : la formation s'est déroulée pendant quatre semaines, de mai à
juin 2000. Plus d'une centaine d'agents ont pris part à cette formation (enquêtrices, enquêteurs et agents de saisie). Elle s'est faite sous forme d'exposés théoriques, d'exercices pratiques à la maison et des jeux de simulation pour faciliter l'enregistrement des réponses et le contrôle des questionnaires sur le terrain. La formation a été assurée par les cadres médecins et démographes de l'EDSG, avec l'assistance du personnel de ORC Macro. La fin de cette formation a été sanctionnée par un test de sélection qui a permis de retenir un effectif de 60 agents pour dix équipes. Chaque équipe constituée comprenait un chef d'équipe, une contrôleuse, trois enquêtrices et un enquêteur. •La préparation de la saisie des données : Plus d'une trentaine d'agents ont subi une double formation : celle des enquêteurs et enquêtrices, et celle relative à la saisie proprement dite. Après un mois de formation sur le questionnaire, le personnel de saisie a subi une deuxième formation d'une semaine sur micro-ordinateur. Cettedernière a été sanctionnée par un test de sélection qui a permis de retenir un effectif
de 27 agents devant travailler à l'atelier de traitement des données de l'enquête. Ces27 agents étaient répartis en deux équipes composées, chacune, de 9 opératrices de
saisie et de 5 agents chargés du contrôle de bureau, de la vérification de la saisie et de l'édition des données. Les équipes de saisie travaillaient de façon alternée avec une durée maximale de 5 heures par jour, et pendant 5 à 6 jours par semaine. Cet atelier était supervisé par les quatre cadres de la section, dont un statisticien, un informaticien et deux démographes. La liste complète du personnel de l'EDSG ainsi que des consultants nationaux et internationaux ayant participé à l'enquête se trouve en Annexe D.1.2.3 Échantillonnage
L'EDSG couvre un échantillon cible de 6 500 femmes en âge de procréer (15 à 49 ans) et de
2Pour plus de détails concernant l'échantillonnage et les résultats des enquêtes, voir le Plan de Sondage, en
Annexe A.
8 *Caractéristiques du pays et méthodologie de l'enquête
2 500 hommes âgés de 15 à 59 ans. Pour répondre aux besoins de l'enquête, l'échantillon a été conçu
de façon à fournir des résultats représentatifs au niveau de l'ensemble des villes de Libreville et de
Port-Gentil, des autres villes et du milieu rural. Du point de vue régional, la taille de l'échantillon-
cible ne permettant pas de fournir des résultats significatifs pour chacune des neuf provinces prises
indépendamment, les groupes de provinces suivants ont été constitués : Ogooué-Ivindo et Woleu-
Ntem (région Nord), Ogooué-Lolo et Haut-Ogooué (région Est), Estuaire, Moyen-Ogooué et Ogooué-
Maritime (région Ouest, Libreville et Port-Gentil exclues), et Ngounié et Nyanga (région Sud). Pour
pouvoir disposer de suffisamment de cas dans chaque domaine d'études, les Autres Villes et le milieu
rural ont été suréchantillonnés alors que Libreville et Port-Gentil ont été sous-échantillonnées. Il
s'agit donc d'un échantillon pondéré, par grappes à deux degrés de tirage 2• Au premier degré, un échantillon de 249 grappes a été tiré à partir de la liste des
secteurs de dénombrement du RGPH de 1993, de façon indépendante à l'intérieur de chaque strate et proportionnelle à leur taille en terme de ménages.• Au second degré, les ménages ont été sélectionnés à partir de la liste établie lors de
l'opération d'énumération des ménages dans chacune des 249 grappes sélectionnées. Le nombre de ménages sélectionnés dans chaque grappe variait de 10 à 40 selon la taille des grappes.• Au total, 6 761 ménages ont été sélectionnés et, parmi eux, 6 353 ménages ont été
identifiés au moment de l'enquête. Parmi ces 6 353 ménages, 6 203 ont pu être enquêtés avec succès, soit un taux de réponse de 97,6 % (tableau 1.2).Dans les 6 203 ménages enquêtés, 6 604 femmes âgées de 15 à 49 ans ont été identifiées
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