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prévention et de gestion des conflits est élaboré. 1.3. Méthodologie de l'étude. 1.3.1. Bref aperçu sur le projet ACCEPT et Critères de choix des zones d'
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Quelles sont les méthodes de gestion des conflits ?
Il existe diverses façons de gérer les conflits, comme la négociation, l'encadrement en situation de conflits (coaching), la discussion facilitée, la médiation, l'arbitrage et l'action en justice.Quels sont les 4 types de conflits ?
Ils peuvent être des conflits d'idées, des conflits d'intérêts, des conflits de personnes ou encore des conflits de position.Quels sont les 3 objectifs de la gestion de conflit ?
Les modes de gestion des conflits>
Mieux comprendre les conflits : leurs enjeux et leurs formes.Savoir les prévenir et les gérer.Utiliser au mieux les stratégies et tactiques de négociation.- Comme toute démarche de résolution de conflit, elle se déroule en trois étapes : la préparation, le déroulement, la formalisation de l'accord.
CONFLITS ET MECANISMES
DE RESOLUTION DES CRISES
-NORD DUCAMEROUN
2TABLE DES MATIERES
Acronyme4
.5Résume exécutif..6
CHAPITRE 1 : INTRODUCTION.9
1.1 Contexte.9
1.2 ..11
1.3 Objectifs2
CHAPITRE 2 : REVUE DE LA LITTERATURE ET METHODOLOGIE42.1 Définitions.14
2.2 Synthèse de la littérature disponible..15
15 172.2.3 Mécanismes et plateformes de résolution des conflits18
2.3 Méthodologie19
CHAPITRE 3 : FONDEMENTS ET TYPOLOGIE DES CONFLITS DANS LA -NORD21 213.1.1. Les conflits fonciers ..21
3.1.2 Les conflits agro-pastoraux et halieutiques23
3.2 Les conflits identitaires..25
3.2.1 Les luttes de pouvoir et la résurgence de 25
3.2.2 Les conflits successoraux au sujet du pouvoir traditionnel27
3.3 Les frictions religieuses....30
CHAPITRE 4 : MECANISMES ET DISPOSITIFS CONTRE LES CONFLITS34.1 Mécanismes endogènes..3
4.1.1 Les instances coutumières.3
4.1.2 Les comités ad hoc..5
4.1.3 La contribution des associations communautaires..36
4.2 Les mécanismes et dispositifs exogènes39
.394.2.2 Le rôle de la société civile..41
.41 Environnementale à la pacification de la vallée du Logone434.2.2.3 Les autres initiatives de la société civile...45
3CHAPITRE 5 : ANALYSE SITUATIONNELLE47
5.1 Analyse situationnelle de Kousseri47
5.1.1 La conflictualité 47
5.1.2 La conflictualité induite par la crise actuelle liée à Boko Haram8
5.1.3 Les mécanismes de médiation.51
5.1.3.1 Les mécanismes existants.51
5.1.3.2 Les forces des dispositifs..54
5.1.3.3 Les limites des dispositifs...55
5.2 Analyse situationnelle de Mora..56
5.2.1 L crise sécuritaire..56
5.2.2 La conflictualité induite par Boko Haram57
5.2.3 Les instances de médiation60
5.3 Analyse situationnelle de Mokolo..62
5.3.1 L62
5.3.2 La conflictualité induite par Boko Haram..63
5.3.3 Les instances de médiation..69
CHAPITRE 6 : CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
Bibliographie.77
Liste des principaux infor
4Acronymes
ACADIR : Association Camerounaise pour le Dialogue Interreligieux ACIC : Association Culturelle Islamique du CamerounACM : Association Culturelle Mousgoum
AC-SAO : Association Culturelle Sao
BID : Banque Islamique de Développement
ADEMAT : Association pour le Développement du Mayo-TsanagaAPLESUMAT
dans le Mayo-Tsanaga ALVF : Association de Lutte contre les Violences faites aux Femmes BUCREP : Bureau Central des Etudes et de Recherche sur les populationsCBLT : Commission du Bassin du Lac Tchad
CDD : Comité Diocésain de Développement
CDSG : Comité de Développement du Sultanat de Goulfey CENC : Conférence Episcopale Nationale du Cameroun CEPCA : Conseil des Eglises Protestantes du CamerounCRTV : Cameroon Radio and Television
CSIC : Conseil Supérieur Islamique du Cameroun
ECAM: Enquêtes Camerounaises Auprès des MénagesSEMRY : Société d
RGPH ADEMSA : Association pour le Développement du Mayo-SavaCODAKOL
FAO: Food and Agriculture Organization of the United NationsMAG: Malnutrition Aigüe Globale
OPEP : Organisation des Pays Producteurs de PétroleOSC : Organisations de la Société Civile
PAM: Programme Alimentaire Mondial
PDI : Projet de Développement Intégré
PDRI-CL : Projet de Développement Rural Intégré-Chari Logone PIWLPLD : Pacific Logone Development
PNUD : Programme des Nations Unies pour le Développement SMART: Standardized Monitoring Assessment of Relief and TransitionUNESCO : O
UNICEF
5Liste des tableaux et encadrés
Tableaux
Tableau 1 : Etat de la conflictualitéinduite par les déplacés/réfugiés dans la localité de
Kousseri8
Tableau 2 : Dispositifs de gestion/résolution des conflits dans la localité deKousseri53
Tableau 3 : Etat de la conflictualité induite par les déplacés/réfugiés dans la localité de
Mora57
Tableau 4 : Dispositifs de gestion/résolution des conflits dans la localité de Mora.Tableau 5 : Etat de la conflictualité induite par les déplacés/réfugiés dans la localité de
Mokolo68
Tableau 6 : Dispositifs de gestion/résolution des conflits dans la localité de Mokolo.73Encadrés
Encadré 1 : La crise du fleuve Logone4
Encadré 2 : Mal gouvernance et permanence des conflits.30 6Résumé exécutif
-Nord du Cameroun, la permanence des conflits entre les communautés est préoccupante. Ces conflits devenus récurrents opposent les communautés ethniques, les communautés socioprofessionnelles (pêcheurs, éleveurs, agriculteurs)même groupe tribal. Les causes des conflits sont liées à une histoire locale tumultueuse qui
traditionnels sont les principales causes de conflits. Ces conflits sont structurels et traditionnels dans la cohabitation des communautés. Ils se manifestent par des affrontementsviolents, des tensions et inimitié permanentes qui tirent leurs origines des différences
ethniques, religieuses et des modes de production. Ces différents conflits ont favorisé la
des joutes électorales ou des luttes de leadership local, lesquelles ont installé dans la durée
une fracture entre ou au sein des communautés. ré le paysage -Nord. Aux traditionnels conflits inter/intracommunautaires,succèdent des conflits et tensions sporadiques entre les communautés des déplacés/refugiés et
localités de Kousseri, Mora et Mokolo (Logone et Chari, Mayo-Savaet Mayo-Tsanaga), ces tensions couvent et peuvent dégénérerpopulations en direction des zones plus sécurisées produit les mêmes effets conflictuels dans
le Mayo-Kani, le Diamaré et le Mayo-Danay. La suspension de toutes les activités humaines sur le fleuve Logone engendre une crise de ressources qui mérite une attention particulière. Face à ces conflits qui perdurent et évoluent, les dispositifs traditionnels de gestion sontrestés fonctionnels. A ceux-là, il faut ajouter les actions des associations/comités de
développement. Ces modes de gestion apparaissent cependant inefficaces dans la mesure oùde la société civile restent elles aussi peu pertinentes, les actions menées restant limitées au
gueur structurelle. Celles des autorités administratives répondent dansmécanisme permanent de prévention, gestion et résolution des conflits dans la région. Il y a
lieu de mettre en place des plateformes inclusives, de renforcer les capacités des acteurs et de véhiculer des messages de paix pour garantir la cohésion sociale. 7Summary
Permanent inter-community skirmishes in Far North Cameroon is a source for concern. They are recurrent conflicts pitting ethnic and socioprofessional groups (fishermen, cattle-rearers, farmers) or members of the same ethnic group. What triggers these conflicts are past skirmishes which st power control are the main causes of these conflicts. These skirmishes are structural and traditional in the cohabitation of the communities. They are characterised by violent clashes, permanent tensions and brinkmanships which are fueled by ethnic, religious and production means. These conflicts have given rise to the construction of an ethnic consciousness against the backdrop of identity-based frustrations, especially during political rallies or battle for local leadership, which in the long run pave the way for conflicts between people and communities. The present context of insecurity emanating from the Boko Haram insurgency has reshaped the conflictual landscape of Far North Cameroon. From time to time, conflicts betweeen displaced communities /refugees and host populations tend to replace traditional inter/intracommunity conflicts. In the localities of Kousseri, Mora, Mokolo (Logone and Chari, Mayo-Sava and Mayo Tsanaga Divisions respectively), these tensions are covert and can blast at anytime. The movement of people towards more secured areas yield the same effects in the Mayo Kani, Diamaré and Mayo Danay. The suspension of all human activities on the Logone river gives rise to a crisis in resources which deserves special attention. In a bid to face these lasting and evolving conflicts, traditional structures of management have remained operational. These methods of management, however seem to be ineffective in so far as they do not take into account the main people involved in the conflict. Initiatives of conflict resolution of the civil society are all the same inefficient given that they deal withcases taken in isolation. Measures taken by the State lack stutural vigour. Those by the
administrative authorities are geared toward immidiate peace-keeping needs and do not consider wholistic frameworks of conflict resolution. There is no permanent prevention, management and resolution mechanism in the region. There is need to put inplace inclusive social cohesion. 8Carte de localisation
9CHAPITRE PREMIER : INTRODUCTION
1.1Contexte
La R-Nord connaît un cycle de crises.
passé qui a légué des germes de conflits encadrement socioéconomique des populations. A cela, il faut ajouter les crises sécuritaires dont la plus violente est celle due aux attaques de Boko Haram à partir du Nord-Est du Nigeria. La montée en puissance de cette insurrection islamiste a bouleversé les équilibres la terreurpar ce groupe extrémiste a engendré une violencesans précédentet installé une crise
2, la violence de Boko Haram était restée limitée à
frontière avec le Cameroun1. Depuis 2013, les attaques de Boko Haram se sont étendues à -Nord du Cameroun avec de graves conséquences socioéconomiques2, sécuritaires et humanitaires. - al pauvreté massive des populatio-Nord du Cameroun, ces facteurs sont à leur vulnérabilité aux nouvelles crises. Ce cycle de crises repose sur une pluviométrie déficitaire ou précoce quié est accru, passant de 56,3% à 65,9%3.
vé du Cameroun avec 17, 8% environ et 10,3% des ménages ruraux sont touchés4. Les indicateurs sociaux restent aussipréoccupants malgré des efforts constatés ces dernières années. Selon le rapport de la Banque
mondiale sur la croissance économique au Cameroun, les régions septentrionales et -Nord, connaissent encore un faible encadrement en1 La première attaque de Boko Haram est enregistrée du 1O au 11 avril 2O12 dans la localité commerciale de
Banki à la frontière des deux pays.
2 Lire Saïbou Issa (dir.), -Nord du Cameroun, Revue
Kaliao, numéro spécial, décembre 2014.
3 ECAM 2 & 3.
4 PAM, FAO, Cameroun, " Analyse globale de la sécurité alimentaire et de la vulnérabilité (CFSVA)», 2011.
10 t, 76% des habitants sont analphabètes5. La malnutrition perdure chez les enfants de moins de 5 ans, se situant en 2013 au stade " précaire » de la malnutrition aigüe globale (MAG) de 8.6%6vulnérabilitésconflictogènesà la réduction des espaces cultivables et des zones de pâturages
notamment -Nord connaît une nouvelle répartition que les attaques de BokoHaram ont accrue et reconfigurée.
-Nord du Cameroun subit les premières conséquences d Boko Haram au Nord-Est du Nigeria, le Nord-Cameroun en général sortait à peine longue crise sécuritaire due au phénomène des " coupeurs de route » 7. sol camerounais par étapes. Les attaques épisodiques sur les postes frontaliers de gendarmerie et de police dès 2012, les populations civiles en 2014 constituent les principales phases de la guerre contre leCameroun.
enfants, ainsi que de messages de menaces à destination des populations.Au-menées
dans le lac Tchad et au Sud-Est du Niger. toriale de la e par la négation de toute autorité publique, la sanctuarisation des zonesstratégiques conquises, en particulier les Monts Mandara le long de la frontière avec le
Cameroun, la forêt de Sambisa ou certains îlots du lac Tchad et la destruction des
infrastructures de base8 exode des populations fuyant la violence du groupe terroriste ou celle de la contre-offensiveLes attaques répétées sur les populations civiles ont produit des effets dont les plus visibles
de ce désastre humain perpétré par le mouvement terroriste. Selon le rapport inter-Agences5 Banque mondiale, " Cahiers économiques du Cameroun : réexaminer les sources de la croissance, la qualité de
ion de base », Washington, janvier 2014.6 UNICEF, Enquête nutritionnelle SMART, juillet-août 2013.
7 Lire à ce sujet Saïbou Issa, 2010, Les coupeurs de route. Histoire du banditisme rural et transfrontalier dans le
bassin du lac Tchad, Paris, Karthala8 H. Mbarkoutou Mahamat, " Expansion de Boko Haram, dépeuplement des zones frontalières et afflux des
réfugiés du terrorisme dans le Nord-Cameroun » in , EIFORCES,Yaoundé, n°2.
1181.117 personnes déplacées internes, 74.000 réfugiés recensés par les autorités locales dont
37.171 vivant au camp de Minawaou9
une assistance10. ent massif des populations internes ontconnu des trajectoires différentes. La première est celle des réfugiés nigérians. Si quelques
que plusieurs autres milliers s12.487 réfugiés ont été identifiés hors camp en mai 2015. La deuxième trajectoire concerne
les déplacés internes. En vagues successives, les populations qui fuient leurs villages attaqués
par lroutiers. Celles qui jouissent de relations amicales ou familiales sont intégrées dans des
-Nord. Les populations déplacées les communautés hôtes,ce qui engendre des conflits. Dès lors, il est important de questionner les conditions dds communa ressources disponibles. s antagonismesdes réfugiés et des déplacés, puis examiner les modes de régulation jusque-là usités par les
pouvoirs publics, les communautés et la société civile. 1.2 -Nord du Cameroun est récurrente. Du fait desa e pas les rendements agricoles, de sa démographie rampante, la région est vulnérable aux antagonismes. Cettevulnérabilité est entretenue par le difficile accès aux ressources vitales, à la manipulation de
démocratiquemultipartiste et aux . A cela, il faut ajouter une succession de crises sécuritaires dont la plus violente est celle9 HCR, " Rapport Inter-Agences sur l-Nord du Cameroun », 18-24 mai 2015.
10 BUCREP, "
», Journée Mondiale de la Population, juillet 2015. 12induite par les attaques de Boko Haram. Cette crise sécuritaire en coursa inscrit la région dans
une perspective incertaine qui ne garantit ni la cohésion sociale, ni le développement
socioéconomique des populations.Il est donc nécessaire que les risques de troubles sociaux induits par la crise sécuritaire soient
analysés et compris. Cet éclairage de premier niveau est un préalable à la création des
conditions favorables au déploiement de internationaux et diverses organisations apportent aux personnes sinistrées dans la région. Dans cette perspective, lesantagonismes existants et les moyens visant à les résoudre doivent être évalués pour que la
cohésion sociale soit un outil au service du développement.des communautés impliquées : refugiés, PDI et les populations hôtes. Ils envisagent
multiculturelle, la plus pauvre du pays et sujette à une variété de vulnérabilités. La présente
le cadre du " -Nord » et du projet Rapid Response un pro- l'administration locale et la fourniture de services sociaux fonctionnels mais aussi la cohésion sociale par l'autonomisation économique des victimes et la mise en place des mécanismes opérationnels de prévention et gestion de conflits dans les localités de Kousseri, Mora et aissance despréalable des mécanismes endogènes de prévention et de gestion des conflits pour rendre plus
opérationnelles les plateformes de dialogue existantes ou à créer dans les communautés en
milieux adulte et jeune.1.3 Objectifs
conflits et des mécanismes de -Nord avec une attentionpopulations déplacées internes et les populations hôtes), de répertorier les conflits récurrents
13remédiation, les mécanismes endogènes et innovants de prévention, de gestion et de
résolution des différends entre leservention du promouvoir le dialogue inter et intracommunautaire et la cohésion sociale.De manière spécifique, il tde :
- Dresser le profil des grandes composantes sociologiques de la région avec un accent particulier sur les communautés résidant dans les sites du projet retenus par la FAO et le PNUD dans les localités de Mora, Mokolo et Kousseri - Analyser la typologie, les sources et la fréquence des conflits au sein desdites communautés avant et du fait des effets des récents mouvements de population liés à la crise générée par les exactions de Boko Haram- Répertorier les mécanismes et les acteurs clés endogènes (traditionnels, religieux et
administratifs) de prévention, de gestion et de résolution de conflits en soulignant leurs civile - Proposer des actions concrètes pour la redynamisation des mécanismes existants ou à créer avec des stratégies efficaces à opérationnaliser. 14CHAPITRE 2 : REVUE DE LA LITTERATURE ET
METHODOLOGIE
2.1 Définitions
Les concepts de conflit et mécanism
étude.
promotion de la paix et les universitaires. Globalement, le mot conflit désigne des phénomène confligere (con : ensemble ; fligere : heurter, frapper) ou conflictus (choc, heurt, lutte, attaque). Au sens plus général, un conflit est une opposition entre deux ou plusieurs acteurs. : un rapport entre des forcesopposées, une rivalité ou une inimitié, une guerre, etc. Il existe ainsi une échelle de la
conflictualité qui va du désaccord à la tension et à la violence, en passant par un nombre plus
ou moins grand de degrés intermédiaires11. Dans le cadre de la présente étude, le conflit est entendu comme une opposition plus ou moins ouverte et violente entre deux groupes de personnes ou communautés dans le but dedéfendre leurs intérêts. Il oppose deux forces contraires, chacune ayant ses sentiments et ses
divisions ethniques et de crispations identitaires. Ils activités socioéconomiques. Pour la plupart, ces conflits reposent sur un terreau identitaire 11de conflit armé actif à condition de recenser au moins 25 victimes par année calendaire. Elle distingue les
conflits armés majeurs lorsque lHeidelberg, qui définit les conflits à partir de trois attributs seulement : acteurs, actions et objets, ne mentionne
pas de condition de nombre.Lire à ce sujet, Uppsala Conflict Data Program (Date of retrieval: yy/mm/dd)
UCDP Conflict Encyclopedia: www.ucdp.uu.se/database, Uppsala University; Heidelberg Institute for
International Conflict Research
15 mêmes intérêts, entre des communautés de différentes identités. Yr- Les mécanismes et les plateformes de médiation renvoient auxde prévention,gestion et résolution des conflits. Plusieurs dispositifs traditionnels existent dans les cultures
des communautés en conflits. Ceux-ci sont relatifs à la justice coutumière et aux assemblées
de dialogue fonctionnant dans les cours des chefferies traditionnelles. Ils sont complétés par , les décisions des instances judiciaires etles initiatives de médiation de la société civile. Ce sont en définitive, des méthodes internes
aux communautés ou des cadres de rencontre, de dialogue et de consensus qui mobilisent les acteurs en conflits dans le but de trouver des solutions consensuelles.2.2 Synthèse de la littérature
Extrême-N
spécifiques de cette jeux politiques et des dispositifs existants -Nord duCameroun.
La plupart des travaux sur les conflits à -Nord du Cameroun se situent dans le contexte de la rupture politique des années 1990 pour expliquer leurs causes. Ils présentent une structure ancienne depour la culture du coton se caractérise, depuis des décennies, par une pression et une
insécurité foncière. Les litiges qui en découlent, souvent mal résolus du fait de la
débouchent sur des conflits ouverts entre les producteurs de coton12 la terre su recherche du pâturage détruit les champs agricoles.Les conflits éleveurs-ag-
significative dans la permanence des conflits. Les conflits sont enregistrés pendant les
12 Crises de la filière coton au Cameroun
des acteurs, Yaoundé, éditions Clé, pp. 241-242. 16 acti13. Dans ce cas,
la compétition pour les ressources communautéstoujours liée à la rareté des ressources. Plusieurs conflits sont causés par le manque
accès anarchique favorable aux conflits14. En dehors des Mbororo dont la transhumance permanente est conflictogène dans15, des communautés partageant la même
pposent aussi pour accéder ou contrôler une ressource.Cette structuration des conflits est similaire à celle connue entre les éleveurs arabes choa et
agriculteurs issus eaux a favorisé la multiplication de nouvelles zones de cultures sur les abords du lac. En ac 16prédation. Le vol a constitué depuis longtemps un réel facteur de conflits entre les
communautés au point de structurer les relations entre Peul et Guiziga dans la plaine duDiamaré17. Le vol du bétail génère des conflits intra ou intercommunautaires dans le
Diamaré, le Logone et Chari et le Mayo Danay. La revue de la littérature sur les diverses -Nord fait une faible allusion à la conjoncture sécuritaire due aux attaques de Boko Haram. La crise sécuritaire et humanitaire consécutive aux attaques de Boko Haram, dont on sait que -Nord du Cameroun. Elle a plutôt accru leur potentiel de risques avec la pression ar13 Christian Floret, Roger Pontanier, " La gestion des ressources locales et les dynamiques territoriales : conflits
», in Jean-Yves Jamin, L. Seiny Boukar, Christian Floret, 2003, Synthèse des communications sur le thème 2, Cirad Prasac.14 Moïse Labonne, Paul Magrong, Yvan Oustalet, "
», in Jean-Yves Jamin, Lamine Seiny Boukar,
Christian Floret, 2003, Cirad, Prasac.
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