Max Weber la théorie économique _2004
Siebeck) 1984
Marché bureaucratie
https://www.sciencespo.fr/ceri/sites/sciencespo.fr.ceri/files/qdr31.pdf
Les relations communautaires ethniques selon Max Weber
18 avr. 2006 Max Weber Économie et Société
Les Cahiers du Gres - Quelques « études de cas » et une théorie
Économie et Société tome I
les classiques de la sociologie
24 juin 2016 Weber (2) La sociologie politique de Weber. 6. Simmel (1) La sociologie ... Weber M.
LAPPORT DE MAX WEBER À LA SOCIOLOGIE DE LA GESTION
16 mars 2017 L'anthropologie économique de Max Weber fondée sur une connaissance ... Max Weber
« Classes sociales » « groupes de statut »
https://ses.ens-lyon.fr/ses/fichiers/pierre-merle-weber-stratification-fev-2015_1425210929771.pdf
Les catégories de la sociologie
Economie et Société tome 1. Max Weber. Extraits. CHAPITRE PREMIER. Les concepts § 2. Déterminants de l'activité sociale. Comme toute autre activité
Bibliographie. Licence 2. Anthropologie
Formes et raisons de l'échange dans les sociétés archaïques 1923. Les notions. TODOROV Tzvetan
Politique et Sociétés - Pourquoi léconomie monétaire arabe na pas
19. Max Weber Économie et société
ECONOMIE ET SOCIETE/1 MAX WEBER
L'activité sociale ne ressemble en aucun cas à une activité uniforme de plusieurs protagonistes ou à une activité influencée par le comportement d'autrui. § 2.
Marché bureaucratie
https://www.sciencespo.fr/ceri/sites/sciencespo.fr.ceri/files/qdr31.pdf
Légitimité et gouvernance dans lœuvre de Max Weber (Économie et
15 sept. 2005 et société) en général » in tome 2
Max Weber la théorie économique _2004
11 Max Weber Economie et société
Les Cahiers du Gres - Quelques « études de cas » et une théorie
sociales: la sociologie des groupes ethniques de Max Weber. Les Cahiers du dans Économie et Société ont ... duirait au déclin de la « race romaine »2.
Les relations communautaires ethniques selon Max Weber - HAL-SHS
18 avr. 2006 Max Weber Économie et Société
Les Cahiers du Gres - Quelques « études de cas » et une théorie
sociales: la sociologie des groupes ethniques de Max Weber. Les Cahiers du dans Économie et Société ont ... duirait au déclin de la « race romaine »2.
Sopc-1145 Plan de cours
20 nov. 2017 Texte 2 WEBER Max
Dialectique de lhomogénéité et de la différence
La préoccupation ne date pas de la fin du deuxième millénaire. Max Weber : Économie et société tome 1
Max WEBER Economie et société (1921)
https://sspsd.u-strasbg.fr/IMG/pdf/4_WEBER_Le_sens_de_l_activite_sociale_questions.pdf
Quel est le rapport de Max Weber à la théorie économique ?
Sociologie économique et économie de l'Antiquité. A propos de Max Weber 1 Le rapport de Max Weber à la théorie économique n'est pas simple ; les textes présentés par Hinnerk Bruhns et Michel Lallement le montrent alors même que leurs arguments diffèrent.
Quel est le rôle de la sociologie de Max Weber?
La sociologie de Max Weber a fortement influencé les développements de la sociologie de type interactionniste et, outre son rôle fondateur reconnu par l’ensemble de la discipline, on doit noter que son influence est particulièrement grande dans les domaines de la sociologie des religions et de la sociologie politique.
Quels sont les travaux sociologiques de Max Weber ?
Tous les travaux sociologiques de Max Weber portent sur la dynamique de ces rapports de force et postulent ainsi, au fondement de l'existence des sociétés, des phénomènes de violence de tous ordres, depuis la violence physique jusqu'à la violence symbolique, qui n'est jamais qu'une euphémisation de la première.
Quelle est la première édition de Max Weber?
Max Weber, Économie et Société, Paris, Press Pocket, 2 tomes, 1995 (première édition en français, Plon, 1971). 3. Chap. 4, tome 2, pp. 124-144.
ÉSG-UQÀM
Recueil de textes CÉH/RT-33-2005
Légitimité et gouvernance dans l'oeuvre de
Max Weber (Économie et société)
Par Patrick Laprise, Valérie Demers, Lysiane Roch et Gisèle BelemSous la direction de Corinne Gendron
Premier séminaire de la série annuelle 2005-2006 sur la légitimité et la gouvernance15 septembre 2005
2Table des matières
Table des matières page 2
Avant-propos page 3
Synthèse des textes du séminaire
Légitimité et gouvernance dans l'oeuvre de Max Weber (Économie et société)Par Patrick Laprise page 4
Textes à l'étude du séminaire
Les pages indiquées correspondent à la page où se trouve le résumé. Les textes originaux
sont situés en annexe. Freund, Julien. 1966. " La sociologie économique». Chap. in Sociologie de Max Weber. Paris : Presses Universitaires de France, pp.130-153 et Freund, Julien. 1966. " La sociologie politique». Chap. in Sociologie de Max Weber. Paris : Presses Universitaires de France, p.190-214.Résumé par Lysiane Roch page 16
Fleury, Laurent, 2001. Chap. 2 : L'économie moderne et la rationalité, pp. 36-61, et chap. 4 : La
domination et l'action politique, pp. 88-115 in Que sais-je?: Max Weber. Paris, PUF, 127 pages.Résumé par Patrick Laprise page 21
Weber, Max. 1995 (1922), " Les types de domination » Chap. III, tome 1, pp. 285 -325 inÉconomie et société; Paris, Pocket.
Résumé par Gisèle Belem page 26
Weber, Max, 1995 (1922). "Chapitre 1 : Les relations fondamentales entre l'économie etl'organisation sociale » et " Chapitre 2 : Les relations économiques des communautés (économie
et société) en général », in tome 2, Économie et société, Paris, Presses pocket, pp. 11-49 et 50-77.
Résumé par Valérie Demers page 33
Woods, Philip A. 2003 " Building on Weber to Understand Governance : Exploring the Links Between Identity, Democracy and 'Inner Distance' », Sociology, vol. 37, no. 1, p. 143-163.Résumé par Valérie Demers page 42
Steffek, Jens, 2000. " The power of rational discourse and the legitimacy of international governance », Robert Schuman Centre for advanced studies, EUI Working papers, RSC No.2000/46, 32 pages
Résumé par Patrick Laprise page 52
3Avant-propos
Ce premier rendez-vous de la série de séminaires de la Chaire de responsabilité sociale et de
développement durable ayant pour thème la légitimité et la gouvernance, porte sur l'importante
oeuvre posthume de l'Allemand Maximilian (Max) Weber (1864-1920), le livre intitulé Économie et société. Le travail de Max Weber à propos du concept de légitimité est un incontournable en sciencessociales. Le célèbre sociologue a légué avec son oeuvre plus d'une balise théorique qui a perduré
jusqu'à nos jours. Notamment, son utilisation de l'idéal-type de la légitimité appliqué aux rapport
de domination et de pouvoir en politique et dans la société est bien connue. Mais sans conteste,
elle peut profiter d'une explication et d'une remise en perspective claires. Ce séminaire tente entre autres choses de répondre à ce besoin.En ce qui concerne l'idée de gouvernance, on peut en dire qu'elle " transparaît » partout dans
l'oeuvre de Weber. Elle n'existe à tout le moins pas explicitement à titre d'idéal-type. Bien que le
concept lui-même ne semble pas exister dans les pages de Économie et société, ce n'est pas faute
d'y être traité.Dans Économie et société, les liens entre histoire, culture, droit, religion, économie, politique et
société sont l'objet d'une analyse détaillée, la première du genre. Mis ensemble, ces éléments
déterminent les caractéristiques du fonctionnement de la société et, indirectement, de la
gouvernance, surtout au niveau politique. En étudiant ces éléments, on peut mieux comprendre
l'idée que se faisait Weber de la gouvernance, lui qui a entretenu une relation très forte avec les
institutions politiques, tant au niveau intellectuel qu'en tant que participant (Fleury, 2000). Et comme Weber a fondé toute une branche de la sociologie, on comprend l'importance de bien interpréter son oeuvre. L'effort que Weber a fait pour démêler les processus historiques de rationalisation, lesinstitutions, les lignes directrices de la société et la place des individus à travers ceux-ci a donné
d'excellents outils conceptuels et théoriques aux sciences sociales. Ce séminaire est l'occasion de
mieux connaître ces derniers, même si son but plus spécifique est d'aborder les thèmes de la
légitimité et de la gouvernance. À travers ce choix de textes, nous avons enfin tenté de montrer
que Weber sert aujourd'hui à traiter d'une manière nouvelle des questions fondamentales qui entourent aujourd'hui la gouvernance et la légitimité. Bonne lecture !Trois définitions de la gouvernance :
Se dit de la manière de gouverner, de l'exercice du pouvoir pour gérer les affaires nationales, et de la méthode de
gestion d'une entreprise (Petit Robert).Les traditions et institutions par lesquelles l'autorité d'un pays est exercée pour le bien commun. Cela inclut la
procédure par laquelle ceux en position d'autorité sont choisis, contrôlés (monitored) et remplacés, la capacité du
gouvernement à gérer effectivement ses ressources et à mettre en place des politiques judicieuses (sound policies),
ainsi que le respect des citoyens et de l'État pour les institutions qui gouvernent les interactions économiques et
sociales parmi eux » (www.worldbank.org).Le modèle, ou la structure, qui émerge dans un système sociopolitique en tant que résultat commun de l'interaction
de tous les acteurs en présence. Ce modèle ne peut être réduit à un seul acteur ou à un groupe d'acteurs en particulier
(Kooiman, 1993, in Demers 2005, dans ce recueil). 4Légitimité et gouvernance dans l'oeuvre de
Max Weber (Économie et société)
Séminaire de la Chaire de responsabilité sociale et de développement durable sur l'oeuvre deWeber, Max, 1995 (1922). Économie et société, Paris, Pocket, tomes 1 et 2 (407 et 425 pages)
Par Patrick Laprise
Introduction
Max Weber, un père de la sociologie mort en 1920, n'a pas eu le temps de compléter ni de colliger les textes qui devaient composer son oeuvre majeure. C'est donc sa veuve Marianne qui aterminé l'élaboration des chapitres, travail qui a été longtemps contesté en Allemagne. Le
problème dû au fait que le livre ne fut pas complété ajoute aux difficultés liées à sa traduction et à
la complexité de l'oeuvre. Malgré cela, Économie et société est en quelque sorte la synthèse de la
pensée wébérienne. Notamment parce que dans cette oeuvre, on constate toute la profondeur de la
pensée de Weber, son immense culture qui sert de support à son argumentation, ainsi que les qualités de sa méthode intellectuelle qui est, aujourd'hui encore, très importante pour lasociologie et les autres sciences sociales. Économie et société expose d'une façon relativement
concise la première et l'une des grandes " théories générales de la société ». Observateur des
évènements qui ont marqué le fleurissement de l'ère industrielle moderne, Weber a décrit les
grandes transformations sociales en cours à son époque. Le portrait détaillé qu'il fait de la société
démontre un savoir et une compréhension inégalées de celles-ci. Tous ces éléments font de
Économie et société une lecture obligatoire pour qui s'intéresse à la théorie sociale.
Quand on aborde son oeuvre, on ne peut s'empêcher de noter que Weber a réussi un portraitdétaillé des liens qui existent entre l'économie et la société. Mais dans le cas d'Économie et
société, c'est plus qu'un simple portrait : en réalité, c'est un récit grandiose. Ce récit, en plus de
ses protagonistes principaux, met en jeu des personnages secondaires très importants : les acteurs
sociaux, l'histoire, le droit, la religion, la politique ont pour Weber des rôles qu'il fautcomprendre en détail pour pouvoir les articuler ensuite. C'est ce que nous avons tenté de faire
dans cette synthèse, bien que nous ayons eu à limiter notre champ d'exploration en regard desobjectifs de ce séminaire. Comme on le sait, Économie et société renferme la matière à la
réflexion de toute une vie.Cette synthèse s'articulera donc autour des thèmes centraux d'Économie et société, mis en lien
avec les thèmes privilégiés dans ce séminaire. On remarquera que l'accent est mis sur les
problématiques entourant la légitimité et la gouvernance. Nous présentons une synthèse du livre
de Weber, élaborée à partir de deux sources liées : le texte original (en version française) et les
excellents résumés qui ont été préparés pour ce séminaire. Ensuite, nous nous aiderons des deux
derniers textes de ce séminaire pour proposer une analyse de l'oeuvre à la lumière de recherches
contemporaines. Ces textes, nous en sommes certains, engendrerons une réflexion fortintéressante et enrichissante à tous les points de vue, qui viendra complémenter la réflexion
inhérente à l'oeuvre de Weber.5Les chapitres de Économie et société (chap. 1)
Le premier chapitre d'Économie et société s'ouvre sur la partie " fastidieuse » de l'oeuvre de
Weber : la conceptualisation. Nous l'avons vu en avant-propos, les idéaux-types de Weber s ont la fondation de son édifice théorique. De fait, Weber est vu comme un sociologue antipositiviste, c'est-à-dire qu'il ne croyait pas que la sociologie devait calquer sa méthode sur les sciences naturelles, au contraire de son contemporain français Émile Durkheim (Martucelli, 1999). Pourcertains, sa méthodologie complexe lui a permis de contourner le défaut de la méthode proposée
par Durkheim. Ce dernier, qui se proposait de soutirer les sciences sociales à la subjectivité en
leur donnant une méthode quantitative, n'a pu malgré cela éviter les jugements moraux (Freund,
1969). Chose certaine, ce débat ne s'est jamais clos malgré les efforts de plusieurs autres savants.
De fait, dans le premier chapitre d'Économie et société, Weber avance que la " sociologiecompréhensive » doit être rationaliste, mais que cette rationalité doit être appliquée à la
description des valeurs et du sens plus qu'aux " faits sociaux » au sens de Durkheim (faits établis
à l'aide d'une méthode statistique, par exemple). C'est donc dire que Weber désire retirer le plus
d'objectivité possible de phénomènes sociaux qui ne peuvent être détachés de leur contexte et de
leur sens, cela sans faire d'évaluation morale des phénomènes. On a appelé cette position de
Weber la " neutralité axiologique » (Fleury, 2000, in Laprise, 2005). La construction des idéaux-types de Weber occupe donc une bonne place dans cette oeuvre. Letexte est ardu et complexifié par les innombrables références à des exemples historiques et à
d'autres auteurs. Mais Weber est efficace : les différents concepts proposés par Weber sontexpliqués méthodiquement et construits de manière à répondre aux questions avant qu'on ne les
pose. Voici quelques concepts décrits dans le chapitre 1 :Quelques idéaux-types de Max Weber, pris au hasard dans Économie et société (1995), chap. 1
(Concepts fondamentaux de la sociologie, pp. 27-100). activité sociale lutte sociation relation sociale groupement règlement (administratif ou régulateur) puissance Entreprise (type de groupement communalisation ordre légitime 1 Les catégories sociologiques fondamentales de l'économie (Chap. 2)Le chapitre 2 d'Économie et société traite spécifiquement des " catégories sociologiques
fondamentales de l'économie ». On compte parmi celles-ci les concepts d'activité économique,
d'utilité, de groupements économiques 2 et politiques, de marché, de banque, de monnaie, de 1Définition de l'ordre légitime : " L'activité, et tout particulièrement l'activité sociale, et plus spécialement encore
une relation sociale, peut s'orienter, du côté de ceux qui y participent, d'après la représentation de l'existence d'un
ordre légitime » (Son emphase). On retrouve là la particularité de la légitimité wébérienne d'être basée sur
l'acceptation d'un ordre ou d'une domination, que le participant perçoit comme légitime (voir plus loin).
2Un groupement économique se définit différemment selon son rapport avec l'économie. Ainsi, il est un
" groupement régulateur de l'économie, si (et dans la mesure où) l'activité économique autocéphale des membres du
groupement s'inspire, d'une manière effectivement hétéronome, des règlements de celui-ci ». Ainsi, un
" groupement exclusivement régulateur serait par exemple un État de droit qui ne touche pas, au plan matériel, à
6 capitalisme, ainsi que beaucoup d'autres conceptions, descriptions ou situations. La citation
donnée en bas de page ci bas (infra note 5) montre relativement bien le genre d'exercice auquels'est livré le sociologue. La conséquence de cela est que le commentateur doit toujours avoir en
tête la manière exacte dont l'auteur se sert d'un concept. On retient notamment de cetteparticularité de la théorie wébérienne que économie ne veut pas dire économie, mais qu'elle est
plutôt définie comme étant une " activité économique autocéphale », l'activité économique étant
pour sa part " l'exercice pacifique d'un droit de disposition d'orientation essentiellementéconomique [...] » (Weber 1995, p. 101) qui peut être rationnelle en finalité et donc, planifiée
(ibid.). Dans tous les cas, il faut être vigilant dans l'interprétation de l'oeuvre de Weber. Dans ce deuxième chapitre, Weber étudie donc plus particulièrement les processus derationalisation qui ressortent des différents développements de la société en matière d'économie.
On y voit les liens de l'économie avec les acteurs de la société, mais aussi avec les institutions en
place. Il décrit avec force détails, parfois très techniquement, les particularités historiques de
l'utilisation accrue de la monnaie et de ses impacts, par exemple. Ses discussions portent aussi sur l'appropriation des différents moyens de contrôle des outils économiques (moyens deproduction, fonctions ordonnatrices de l'économie etc.). On constate qu'il était préoccupé par les
grandes questions sociales de l'ère industrielle qui touchaient aux travailleurs et aux socialement
dominés. Dans un même temps, on perçoit les problématiques de cette époque qui ressortent dans
l'analyse que fait Weber : communisme, industrialisation, influence des États de droit sur l'économie, entre autres.Par le fait même, il pose son regard sociologique sur l'évolution du capitalisme, évolution qui se
fait à travers le passage d'une forme d'économie moins rationnelle vers une forme d'économie
plus rationnelle, pour des raisons qu'il explique par la suite. Il construit alors les concepts dont il
aura besoin pour décrire le fait que cette transformation implique l'État, les acteurs sociaux, les
communautés. Tout ce travail de description mêlé à l'analyse des représentations, des valeurs et
du sens de l'action se fait au fil des nombreux sous-chapitres, qui éparpillent la connaissance et la
structure mais qui laissent en même temps le lecteur dans l'impression qu'ils ont passé en revue
la société dans son ensemble. En quelque sorte, Weber fait à ce niveau le tour de ce qui forme la
société, de ce qui doit entrer en mouvement pour créer les dynamiques sociales et plusparticulièrement les dynamiques sociales économiques. À travers les prochaines parties de cette
synthèse, nous croiserons ceux parmi ces concepts qui nous seront les plus utiles et nous verronsla manière dont Weber a procédé pour les articuler. Le chapitre 3, qui porte sur la légitimité, est
l'un de ceux qui nous intéresse le plus ici. On peut en trouver le résumé détaillé dans ce recueil
(Belem, 2005).Chapitre 3. Les types de domination
Il importe de noter que la plupart des auteurs qui ont traité de légitimité au cours du 20ème
sièclejusqu'à aujourd'hui se sont référés à Weber, peut-être un peu aveuglément (Beetham, 1991). Les
thèses de Weber concernant l'idée d'une croyance en la légitimité, ou encore le rapport de la
légitimité avec la légalité, ont posé des questions qui restent toujours sans réponse claire.
l'autonomie économique des différentes entreprises et industries et qui n'intervient qu'en cas de litige pour régler les
échanges résultant d'engagements librement consentis » (Weber 1995, pp. 116-117).7Qu'est-ce que la légitimité ? Pour Weber, elle est un élément essentiel de la domination. C'est là
l'une des grandes avancées de Weber que d'avoir expliqué que la domination, politique ou sociale, n'est pas que matérielle ou affective. Weber a vu que la domination n'est pas que lepouvoir imposé à quelqu'un ou à un groupe, à tout le moins dans la modernité rationaliste. La
domination peut (et doit) être accompagnée d'une " volonté d'obéir ». Cette volonté d'obéir est
tributaire de la croyance d'un individu ou d'un groupe dans la légitimité d'un ordre dedomination. Weber a proposé une typologie devenue célèbre pour caractériser les fondements de
la légitimité, l'un des facteurs qui donnent aux dominants une plus grande probabilité d'obtenir
obéissance et donc, d'imposer leur autorité 3Cette typologie est très bien décrite par Belem dans le résumé qu'elle a fait du troisième chapitre
de l'opus de Max Weber (dans ce recueil). On retient, en bref, qu'il existe trois types dedomination légitime, soit la domination légale (ou rationnelle-légale, selon les auteurs), la
domination traditionnelle et la domination charismatique. Chaque type est bien sûr décrit comme
étant pur, mais Weber reconnaît que dans la réalité, les trois types se mêlent 4 . Il doit être mis enévidence que la légitimité charismatique offrait beaucoup d'attrait pour Weber, qui a étudié avec
soin le monde politique allemand. Weber prêtait de fortes capacités politiques à un éventuel
leader possédant charisme et puissance. Sur cette base, le rapprochement entre la théorie deWeber et le règne de Hitler a parfois été fait, sans que cela affecte outre mesure le rayonnement
du sociologue. Comme le remarque Belem (2005, dans ce recueil), Weber a écrit que la dominationtraditionnelle et la domination charismatique se partageaient à elles seules l'autorité légitime à
l'époque prérationaliste. Weber, s'il offre une analyse détaillée de ces types de légitimité, s'est
surtout arrêté à étudier le type le plus " moderne » de domination légitime, soit la domination
légale. Il explique que les grands changements qui ont lieu au cours des derniers siècles (surtout
au 19ème
) sont marqués par la rationalisation. La rationalisation progressive des relations socialeset de la politique permet à la société de sortir de l'emprise des sentiments et des décisions
arbitraires dues à un quelconque leader ou à la tradition. Étudiant ces transformations, Weber
observe la création d'un État de droit, qui base son fonctionnement sur des règles extraites des
coutumes et des traditions, " traduites » pour prendre un sens qui se veut de plus en plusuniversel et qui sont ensuite fixées à titre de loi. Et puisqu'il faut enlever l'exercice du pouvoir
des mains d'un ou de quelques individus, la seule institution apte à assurer l'application de cesrègles rationnellement universelles est la bureaucratie. La domination politique est donc exercée,
dans la modernité, par les bureaucrates, qui exercent un pouvoir de plus en plus technique etspécialisé. La légitimation de ce type de domination est partiellement assurée, entre autres, par le
fait que les règles sont éventuellement choisies par ceux qui y sont soumis, ce qui favorise le
détachement des règles du personnel pour les mener vers l'impersonnel (voir là-dessus Steffek,
2000). Tout cela contribue au détachement du monde moderne d'avec un " monde des Dieux »
magique qui n'avait pas besoin d'explications rationnelles pour légitimer son pouvoir. On a 3Assurément, la force brute, la puissance militaire, l'argent peuvent être des facteurs de domination. La légitimité a
la particularité de ne pas être matérielle. 4Par ailleurs, nous verrons dans le résumé du texte de Steffek (2000) que le développement de la gouvernance
internationale fait appel presque exclusivement au type de domination rationnelle-légale, puisque les institutions de
cette gouvernance sont détachées des rapports culturels et politiques propres à chaque pays.
8 beaucoup écrit sur la fracture entre les deux mondes et le désenchantement qui s'est ensuivi
(Martucelli, 1999).Le texte de Belem (ibid.), en plus de rendre compte des idées de Weber sur la légitimité et la
domination, synthétise dans un grand tableau les éléments qui ont rapport avec celles-ci. Nous y
remarquons que bien que la légitimité soit indispensable à l'établissement d'une autorité, elle
n'est qu'une simple dimension d'un cadre conceptuel complexe élaboré par Weber. Il ne fautdonc pas accorder trop d'importance à la légitimité wébérienne et il faut surtout savoir la remettre
en perspective. Veuillez noter que nous omettons de rendre compte de deux courtes discussions de Weber portantsur les différentes formes et particularités de la représentation (politique ou économique), ainsi
que sur ce qui caractérise les ordres et les classes sociales. Nous faisons le choix de passerdirectement au tome 2 d'Économie et société, en enchaînant avec les chapitres portant sur les
" relations fondamentales entre l'économie et l'organisation sociale », ainsi que " les relation
économiques des communautés (économie et société) en général », résumés par Demers dans ce
recueil. Tome 2, chapitre 1 : relations fondamentales entre l'économie et l'organisation sociale Dans les premiers chapitres de ce deuxième tome, on saisit toute l'importance que Weber donneau développement du droit dans l'histoire, et son impact sur l'activité économique et la société.
Tout d'abord, Weber distingue dans la société l'ordre juridique de l'ordre économique. L'ordre
juridique est d'une certaine manière le cadre prescriptif qui engendre la possibilité que des règles
soient suivies. Cet ordre peut être plus ou moins rationnel, plus ou moins institutionnalisé. Pour
sa part, l'ordre économique se réfère à la structure de pouvoir asymétrique qui permet de disposer
des ressources économiques (biens et services). Incidemment, il peut advenir que les dispositionsde l'ordre juridique de la société puissent prescrire à quelqu'un qui dispose de ces ressources
économiques d'orienter son action d'une certaine manière. C'est à ce niveau que se rejoignent le
droit et l'économie, nous dit Weber. C'est là, à nos yeux, l'une des manifestations de la gouvernance décrites par Weber.Plus spécifiquement, la règle de droit relève de la catégorie de l'ordre juridique. Contrairement à
d'autres règles issues de la coutume par exemple, certaines garanties de contrainte lui sontassociées (la police, p. ex.). Dans un ordre juridique lui sont donc associés quelques éléments de
contrainte qui n'existaient pas avant l'État de droit. Dans ce contexte, un individu ou un groupement peuvent entreprendre certaines actions tout en prévoyant qu'un cadre juridique accepté garantit ses actions. Cela devient particulièrement important dans les relations économiques, car l'entreprise ou l'entrepreneur, dans un système capitaliste, profitent grandement de ces garanties juridiques. Ainsi, en ce qui a trait aux activités économiques, la particularité de l'ère moderne est " que le mouvement des échanges est presque totalementgaranti par la contrainte juridique, i.e. à l'appui d'un appareil de coercition » (Demers 2005, dans
ce recueil). La règle de droit se distingue donc des autres sources d'ordre juridique par le fait qu'elle jouit d'un pouvoir de contrainte, ce qui n'est pas le cas de la coutume, qui s'imposesimplement par sa régularité. Il ne faut cependant pas croire que la contrainte domine seule la
structure de l'ordre juridique : son influence est, de fait, minime, comparativement aux effets de la structure sociologique créée par l'ensemble des conventions, coutumes et autres maximes. 9 Considérant ce que nous venons d'affirmer, une phrase peut nous aider à comprendre l'essencedu lien entre le droit, l'économie et la société chez Weber : " L'économie moderne repose donc
sur des chances acquises par contrats » (Weber, pp. 48-49). Bien que le droit et l'économie soient
théoriquement indépendants et autonomes l'un envers l'autre (l'ordre économique pouvant subir
des transformations sans que ne change l'ordre juridique), les deux sont liés dans la modernité.
L'intérêt que représente le fait d'obtenir des garanties juridiques dans les activités économiques
ne peut être ignoré lorsqu'on analyse cette relation. Toutefois, la relation n'est pas exclusive.
Demers (ibid.) nous dit ceci à ce sujet : " le droit ne garantit pas seulement des intérêtséconomiques mais surtout des situations d'autorité dans différents domaines, qui peuvent avoir
des causes économiques, mais ne sont pas de nature économique et pas désirables nécessairement
ou principalement pour des motifs économiques » (Demers 2005, p. ). On en retourne donc aux notions de la domination et des situations d'autorité, qui existent en dehors des activitéséconomiques, mais aident à les déterminer. Cela laisse à penser que les intérêts économiques ont
fort à voir avec la domination. À tout le moins, ils profitent de la légitimité apportée par les règles
universelles. Gardant cela en tête, nous poursuivons avec Weber l'étude des relations entre lasociété et l'économie, en portant notre attention aux " communautés en général ».
Les communautés et l'économie (chap. 2)
Pourquoi les gens se retrouvent-ils ensemble ? Pour des raisons diverses, assurément, mais la plus
avantageuse de ces raisons est, pour Weber, l'intérêt économique. Une communauté, petite ou
grande (qui peut éventuellement être politique et former un État, notamment), peut se former
pour couvrir ses besoins ou encore, pour engendrer des profits 5 . Dans les deux cas, cela se fait enorientant l'action des individus en fonction de la quantité limitée de biens utiles. La communauté
possède divers outils et stratégies pour assurer sa pérennité et demeurer économiquement active,
tout en limitant l'accès à son groupe. Ces outils peuvent être de nature économique (le fait de
faire miroiter des avantages économiques à des individus pour les attirer, par exemple). L'activité
économique est donc essentielle au maintien et à la cohésion des communautés. Le capitalisme est en quelque sorte le produit de tels arrangements sociaux. Les communautés, enpoursuivant ainsi leur intérêt propre, instaurent un certain fonctionnement et un certain ordre
économique en leur sein. Selon les époques et les cultures, c'est un gro upe (ou une classe)différent de la communauté qui a eu à assumer les charges et les redevances auprès de l'État. À
une certaine époque, ce sont les propriétaires, les riches, qui étaient chargés de contribuer au
financement de l'État, peu importe sa forme ou sa taille. À l'époque de Weber, écrit-il, c'est
devenu le rôle de la masse. L'importance de la présence des grandes fortunes est telle qu'onallège souvent leurs charges (les " ménagements ») dans le but de les conserver à l'intérieur de la
communauté. Weber parle alors de " l'alliance mémorable » entre les États et les puissances
capitalistes, le premier recherchant les faveurs du dernier en lui offrant des privilèges, privilèges
qui servirent de prémisses aux premiers développements du capitalisme moderne. Reste à savoir
si l'État a jamais eu le contrôle sur ces puissances capitalistes, vu le rôle qu'elles jouèrent dans le
maintien des communautés. Chose certaine, l'État ou la communauté politique offre encore ces
ménagements aux puissances capitalistes. Il faut se demander si ce sont pour les mêmes raisons ?
5 Le chapitre 3 du tome 2 traite en détail de tous les types de communauté. Voir la suite.10 Tome 2, Chapitre 3
Weber, à ce point de son exposé, retourne aux racines des liens sociaux qui existent entre lesindividus. Pour lui, par exemple, le lien le plus indéfectible est celui de la communauté mère-
enfant (Weber, 1995, tome 2, p.79). La communauté domestique, la communauté de voisinage, la communauté économique, la communauté de lignage, la commune et la communauté politique sont tous des points focaux du lien entre l'économie et la société. Weber explique dans lesmoindres détails ce qui, à travers les relations amoureuses, les mariages, la séparation entre le
lieu de travail et le foyer provoque les évènements qui à leur tour provoquent l'avènement de la
modernité. Un des points tournants du développement de la civilisation survient lorsque, les conditions s'améliorant dans la communauté domestique, l'individu supporte de moins en moins les" formes de vie strictes et indifférenciées » (Ibid, p. 109). Il désire vivre et profiter de ses
capacités propres. Cela et d'autres facteurs amènent tranquillement la dissolution de lacommunauté. Avec la création de la monnaie, des partenariats et le développement des capacités
personnelles exprimées dans l'industrie d'un individu, une séparation doit s'opérer entre les
avoirs personnels et les avoirs de l'affaire dans laquelle l'individu était impliqué. Cela entraîne
aussi la séparation entre le lieu de travail et le lieu de l'exploitation. Un nouveau droit doit être
élaboré. Tout cela favorise grandement l'émergence de " l'entreprise » capitaliste. Lescommunautés sont transformées au point où il est très difficile de revenir en arrière. Ne reste plus
qu'à attendre que la graine germe au fil des siècles ! Conclusion de la synthèse de Économie et sociétéLa fin de notre compte rendu de Économie et société ne coïncide pas avec la fin du livre lui-
même. Nous nous permettons de sauter les derniers chapitres du livre, qui traitent respectivement de relations communautaires ethniques et de types de communalisation religieuse (sociologie de la religion). Nous faisons ce choix compte tenu du sujet de cette synthèse. La sociologie de lareligion de Weber n'est certainement pas sans lien avec la société et avec l'économie (surtout
quand on considère son célèbre travail sur " L'éthique protestant »). Toutefois, l'information
nécessaire à la bonne compréhension des thèses importantes de Weber se trouve dans cette synthèse et dans les résumés des textes des commentateurs de Weber qui se trouvent dans cerecueil. Nous procédons donc à la présentation brève de deux textes qui sont des applications des
thèses wébériennes à des questions contemporaines, avant de conclure. Woods : l'identité de l'individu et la gouvernance démocratique dans un monde menaçantC'est peut-être dans la manière dont on se sert des thèses wébériennes que l'on en apprend le plus
sur celles-ci. Le texte de Woods (2003), résumé par Demers dans ce recueil, explore les rapports
entre la démocratie, la gouvernance et l'identité. L'article nous met face aux problématiques
wébériennes qui touchent de près les individus. On y retrouve, mis bien en évidence, l'une des
caractéristiques des travaux de Weber : la place centrale des individualités dans la société et leur
capacité à agir. Dans la théorie sociologique, cette capacité à agir, ne l'oublions pas, est souvent
reléguée à un rien dans les grandes théories systémiques (Parsons, Luhmann etc.). Ce qui est
intéressant pour nous dans ce texte, c'est que Woods explore la relation entre l'individu, sonidentité et la gouvernance. La personne, porteuse d'une identité, est en lien avec le social à
11travers une structure que la personne symbolise. Woods entend par là que les phénomènes
sociaux sont symbolisés par les personnes, qui vont ensuite interagir avec ces phénomènes qu'ils
ont symbolisés. L'identité, l'interaction (engagement) et la structure (phénomènes symbolisés)
forment un trialectique. Ceci dit, si l'on en croit Woods, il y a deux types de gouvernance qui prennent en comptedifféremment l'individu. La gouvernance " en réseau » a la particularité de s'intéresser presque
uniquement à la structure du trialectique, soit les mécanismes, les règles, les normes, les arrangements institutionnels, etc. Notons que l'échange est un des processus les plus mis envaleur par cette gouvernance. Cela laisse peu de place à l'engagement et à la personne. Le rôle de
la personne est réduit à intérioriser cette structure et sa liberté " substantifique » en est d'autant
diminuée. La gouvernance en réseau domine actuellement, selon Woods. Pour sa part, l'éventuelle gouvernance organique prendrait en compte les trois aspects du trialectique et intègrerait ainsi autant la personne que son engagement dans les processus de gouvernance etdans la structuration, plutôt que seulement ce qui entoure l'individu et son action. Pour Woods, le
passage à ce type de gouvernance est seul garant d'une légitimation de la démocratie.En faisant intervenir le concept de distance intérieure que Weber a utilisé, Woods s'attarde aux
capacités éthiques de la personne face à un monde toujours plus rationnel et impersonnel.L'argument de Woods est que cette distance intérieure doit être mise en lien avec la gouvernance.
Alors que Weber n'a pas élaboré sur le concept de distance intérieure, Woods avance que lesvaleurs et les principes portés par cette distance intérieure peuvent être extériorisés. L'affirmation
de cette distance intérieure, qui s'oppose aux effets de la rationalité instrumentale et protège
l'identité, peut avoir des effets sur la structure sociale. Demers nous dit que " [l]a distanceintérieure [...] pourrait aussi provoquer, selon Woods, des rationalités démocratiques nouvelles »
(Demers, 2005, p. ). Ces rationalités sont associées à différentes orientations de l'action sociale.
Elles sont quatre à faire partie d'une gouvernance organique qui favoriserait la démocratie etl'engagement de l'individu. Le développement de ces rationalités, si elles sont favorables à une
" libération substantifique », doit être encouragé. Ces rationalités, de pair avec une prise en
compte complète de l'individu et de son engagement, créent la possibilité d'établir une véritable
gouvernance démocratique. De cette manière, en adaptant des thèmes forts des thèseswébériennes, Woods nous offre une perspective différente, bien qu'idéaliste, de ce que peut
signifier la gouvernance. On constate que de nos jours, les enjeux reliés à la démocratie et aux
processus de la gouvernance font face aux même défis qu'à l'époque de Weber : effondrement de
la personnalité et de l'identité sous la masse de mesures qui prennent forme avec la rationalité
instrumentale et désenchantement général face à cette rationalité excessive. On voit toutefois
qu'aujourd'hui, de nouvelles rationalités sont proposées et que la lutte est toujours en cours pour
affirmer la liberté et la beauté de l'identité. C'est assurément une vision radicalement différente
de la gouvernance que nous propose Woods.Steffek
Le texte de Jans Steffek (2000), en est un qui rejoint tous les objectifs de ce séminaire. L'auteur
prend les notions de l'oeuvre de Weber qui nous ont le plus intéressées ici, ajoute quelques thèmes chers à Habermas, et les applique au phénomène de la gouvernance internationale. Notamment, Steffek se pose la question à savoir qu'est-ce qui légitime la gouvernanceinternationale? Cette question se pose à une époque où une multitude d'institutions et d'ententes
12 tissent un gigantesque cadre international qui réglemente de plus en plus les phénomènes hors
frontières et même, certains aspects auparavant de juridiction nationale.Pour Steffek, les sujets qui considèrent légitime une relation de domination sont ceux qui croient
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