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Avec le changement climatique l'eau des océans devient de plus en plus chaude ce qui rend les cyclones encore plus puissants Page 14 MODULE 2 : LES CYCLONES



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  • Quel est le cyclone le plus puissant du monde ?

    Le cyclone tropical le plus puissant enregistré dans le monde, tel que mesuré par la pression centrale minimale, était le typhon Tip , qui a atteint une pression de 870 hPa (25,69 inHg) le 12 octobre 1979. De plus, le 23 octobre 2015, l'ouragan Patricia a atteint la plus forte 1- des vents soutenus d'une minute enregistrés à 215 mph (345 km / h).
  • Quel a été le pire cyclone de l'histoire ?

    Le cyclone Bhola de 1970 (également connu sous le nom de Grand Cyclone de 1970) était un cyclone tropical dévastateur qui a frappé le Pakistan oriental (Bangladesh actuel) et le Bengale occidental indien le 12 novembre 1970. Il reste le cyclone tropical le plus meurtrier jamais enregistré et l'un des catastrophes humanitaires les plus meurtrières au monde.
  • Quel est l'ouragan le plus violent jamais enregistré ?

    Typhoon Tip était le plus grand cyclone tropical jamais enregistré, avec un diamètre de 1 380 mi (2 220 km) - presque le double du précédent record de 700 mi (1 130 km) de diamètre établi par le typhon Marge en août 1951. À son plus grand, Tip était presque la moitié de la taille des États-Unis contigus.
  • Avec une vitesse de vent de 185 mph à l'atterrissage, l'ouragan de la fête du Travail de 1935 est l'ouragan le plus puissant à avoir jamais frappé les États-Unis.

Les cyclones (ouragan, typhons) B-A Gaüzère. Mise à jour 11 octobre 2011 Introduction Les cyclones se forment dans la zone de convergence intertropicale. Cette zone varie selon les saisons. Dans l'hémisphè re nord, les conditions propices sont réunies entre les mois de juin et octobre. Dans l'hémisphère sud, c'est entre novembre et mai qu'ils se développent. Phénomène associant le vent et l'eau, le cyclone est avec 20% des dommages enregistrés dans le monde, la deuxième cause de catastrophe naturelle. On compte annuellement environ 80 dépressions tropicales ou cyclones dans le monde. La cyclogenèse Le cyclon e tropical - ap pelé ouragan (hurric ane) aux Etats-Unis ou typhon en Asie - se forme lo rsque plusieurs conditions sont réunies : - Une perturbation préexistante dans l'atmosphère, - Une température élevée de la surface de l'océan de 26 à 27 °C, jusqu'à une profondeur de 50 à 60 mètres, véritable réservoir thermodynamique qui sert de carburant au météore, - l'existence de mouvements verticaux au sein de cette dépression, le renforcement des vents qui accentue le mouvement tourbillonnaire et la présence en haute altitude d'une zone de divergence autorisant l'écoulement du flux vertical créé par la convection, - Les forces d e Coriolis qui dévie les vent s sous l'action de la ro tation d e la Terr e doivent être suffisantes pour amorcer le mouvement tourbillonnaire de l'air. La structure Le cyclone est constitué d'une immense masse nuageuse d'un rayon de 500 à 1 000 km, organisée en bandes spiralées convergentes vers un centre de plus en plus distinct déterminé par une masse nuageuse dense formant un anneau. Ensuite apparaît un oeil de forme tout d'abord irrégulière puis bien circulaire qui signe le stade cyclonique et qui est une zone de vent calme. La violence des vents est maximale dans le mur de nuages qui encercle l'oeil et dont la hauteur peut atteindre une dizaine de kilomètres. La vitesse des vents Elle détermine la classification du météore comme le montre le tableau I. L 'échelle de Safir-Simpson caractérise l'impact du cyclone : depuis la classe 1 (vents de 118 à 153 km) avec des dégâts minimes, jusqu'à la classe 5 (ex : Katrina), aux effets dévastateurs. Tableau I : stades de développement des cyclones selon la vitesse des vents. Dénomination Vitesse des vents perturbation tropicale rafales inférieures à 80 km/h tempête tropicale faible rafales de 90 km/h tempête tropicale modérée rafales de 130 km/h forte tempête tropicale rafales de 175 km/h cyclone tropical rafales de 250 km/h cyclone tropical intense rafales de 320 km/h cyclone tropical très intense rafales supérieures à 320 km/h La trajectoire

2 Le météore se déplace à la vitesse moyenne de 15 à 30 km/h. La surveillance par satellite et les simulations numériques internationales permettent de prévoir et de réévaluer les trajectoires avec une certaine précision. Prévenir, c'est avertir en temps utile les populations des risques encourus. La prévision de la trajectoire et de l'intensité permet d'émettre un préavis réactualisé suffisant pour les autorités, les populations et les acteurs. Un radar Doppler qui permet de visualiser le positionnement et le déplacement de l'oeil du cyclone jusqu'à une altitude de 18,000 m et une distance de 400 km permet d'affiner cette estimation (Ile de la Réunion) lorsque le météore menace directement les côtes et de déclencher au mieux le stade ultime de l'alerte qui consigne les personnes à l eur domicile , regroupe dans des centres l es pat ients dialysés , insuffisants respiratoires chroniques sous oxygénothér apie de longue durée et ouvre le s centres d'ac cueil, avec un préavis de quelques heures seulement... Lorsque le cyclone évolue sur des surfaces maritimes ou terrestres plus froides, il perd de son intensité par défaut d'alimentation en vapeur d'eau, puis se désagrège ou s'insère dans le flux des perturbations polaires. Il peut s 'intensifier de nouveau en cas de retour en mer, notamm ent au co ntact de surfaces marit imes chaudes. Sur la mer dans l'Atlantique nord, les cyclones se déplacent d'est en ouest tant qu'ils se trouvent en zone tropicale, puis ils effectuent un virage vers l'ouest dès qu'ils atteignent les zones tempérées, changeant alors de structure et se transformant en une dépression de moyenne altitude. Chaque année, dans l 'Océan indien, une di zaine de systèmes dépressionn aires tropicaux naissent généralement entre les 10e et 20e pa rallèles, au sud des îles Chagos da ns la zon e de conver gence intertropicale, siège de conflit entre l'alizé austral du sud-est et l'alizé boréal du nord-est, puis leur trajectoire épouse une parabole d ont le somm et se situe au niveau des îles Mascareign es (Réuni on, Maurice, Rodrigue). La puissance générée La force du vent est proportionnelle au carré de la vitesse. A 125 km/h, la force est de 160 kg/m², à 250 km/h elle passe à 625 kg/m² [1]. Selon le Centre national des ouragans de Miami, l'énergie serait voisine de 400 milliards de watts, ce qui reviendrait à faire exploser chaque seconde une bombe 5 fois plus puissante que celle d'Hiroshima ou au fonctionnement de 400 centrales nucléaires à pleine puissance. L'action de l'homme sur les cyclones Diverses méthodes ont été proposées dès les années quarante pour étouffer les cyclones en formation: épandage de neige carbonique ou d'iodure d'argent pour faire chuter température et énergie, arrosage de l'océan par des liquides refroidiss ants ou par importation d'icebergs, bo mbardement avec des têtes nucléaires. Dans les années 1960, le projet américain Stormfury destiné à modifier les la trajectoire, n'a pas été concluant. Aujourd'hui plus personne ne parle de tuer ces phénomènes naturels, mais seulement de s'en prémunir et de mieux se préparer. En effet, l'équilibre climatique terrestre impose le transfert vers les zones tempérées du trop-plein d'énergie reçue du soleil par les régions intertropicales. La dénomination L'habitude de baptiser les météo res de no ms féminins a été combattu e par les mo uvements féministes américains. Aussi, depuis les années 1970 sont apparus les prénoms masculins. La liste des noms est établie par chaque comité régional sous l'égide de l'Organisation mondiale météorologique. Chaque nom est rangé part ordre alphabétique. Ainsi Katrina était le onzième météore apparu dans l'Atlantique nord en 2005. Le réchauffement climatique Le débat sur l'influence d u réchauffement climatique sur les cyclones est d'actualité, car il sous-tend la responsabilité humaine, notamment dans la force dévastatrice qui a détruit la Nouvelle Orléans en août 2005. Certains estiment que le r échauffement planétaire es t sans effet , car il ne modifie pas suffisamment la structure générale de l'atmosphère. D'autres observent un légère augmentation du nombre de météores dans l'Atlantique nord, au cours de la dernière décennie qui a ét é la plus chaude du XXe si ècle. Pour E. Kerry du Massachusetts Institute of Technology, l'énergie dissipée dans l'Atlantique nord (Golfe du Mexique compris) a plus que doublé entre 1990 et 2004. Cette énergie s'est également accrue de 75% dans le Pacifique Nord-Ouest. Kerry utilise un index synthétique qui mesure l'énergie dissipée, en intégrant la fréquence des cyclones, mais également la force des vents e xtrêmes et l a durée de chaque épisode. Les courbes d'éne rgie dis sipée et celles des températures de surface des océans sont corrélées, surtout pour l'Atlantique. Pour P. Webster du Georgia Institute of Technology, le nombre des cyclones les plus puissants (catégories 4 et 5) augmente continûment et passe de 18% à 35% des cyclones entre 1970 et 200 4. To utefois, la vitesse maximale de s vents n'augmente pas.

3 Les simulations informatiques du climat futur, réchauffé par émissions humaines de gaz à effet de serre, n'ont toutefois pas atteint un niveau de précision suffisant, d'où la prudence sur ce sujet du Groupe d'experts intergouvernementaux mis en place par l'ONU. Les dégâts cycloniques Les mouvements de l'air et les perturbations atmosphériques ont des conséquences matérielles et humaines identiques, qu'il s'agisse de cyclo nes, de tornades ou de tempêtes maritimes o u terrest res. L'agression primaire liée au vent est mécanique et directe. La force et les changements de direction, notamment au niveau des murs de l'oeil occasionnent de fortes destructions (habitat, infrastructures, végétation) [2,3]. A maturité, l'envergure du cyclone couvre des centaines de kilomètres carrés. L'agression secondaire est due aux phénomènes d'accompagnement : pluie, raz de marée. L'un des effets les plus meurtriers se produit sur les zones côtières où la forte élévation du niveau marin engendre une "marée de tempête» excédant 15 mètres au déferlement. Ce phénomène a provoqué 300 000 morts au Bangladesh en 1970. Les précipitations sont d'autant plus importantes que le système se déplace lentement avec son cortège d'inondations, éboulis, routes emportées... Agressions primaires et se condaires se combinent, rendant com pte de l' importance des pertes en vies humaines et des destructions au niveau des édifices qui sont selon leur type de construction et l'intensité du phénomène sont partiellement ou totalement détruits, des voies de communications endommagées par les glissements de terrain, les inondat ions, les destructions de ponts, le s arbres aba ttus, des moyens de communication, télécommunication et de transport détruits au sol et des lignes de transport d'énergie ou de centrales électrogènes. Les conséquences sont alors les mêmes que lors de tout séisme avec rupture de l'approvisionnement en énergie et en eau potable, perte des zones de protection et d'hébergement des personnes, perte des réserves al imentaires, incend ies, électr ocutions et difficultés d' engagement des secours. Selon la nature industrialisée ou non du pays, les dégâts varient. 1. En pays industrialisés En Floride, l'ouragan Andrew (classé force 4 sur l'échelle Saffir-Simpson graduée jusqu'à 5) a causé 30 milliards de dollars de pertes en 1992 [2]. Les dégâts occasionnés par Katrina dans le sud des Etats-Unis ont été estimés à 100 milliards de dollars en 2005. Katrina a frappé une région grande comme la moitié de la France qui concentre la moitié d e la production chimique, 21 raffineri es, soit 27,5% de la capacité de raffinage nationale selon l'Institut Américain du Pétrole) et 92% des capacités de production de pétrole dans le Golfe du Mexique. Par ailleurs, deux réacteurs nucléaires de 1 264 mégawatts ont été arrêtés. Au plan de des dégâts écologiques, il ya eu neuf déversements de pétrole dans le Mississippi, totalisant 22 000 tonnes, ce qui en ferait une des plus grandes marées noires de l'histoire du pays, selon le National Resources Defense Council, une influente association de défense de l'environnement. 2. En pays en voie de développement (ex : Madagascar) Madagascar malgré des ressources naturelles importantes est devenu au cours du dernier quart de siècle, un des pays les plus pauvres de la planète. De nombreuses pathologies tropicales ont fait leur réapparition : paludisme à Plasmodium falciparum de transmis sion pérenne sur la côte avec renforc ement pendant la saison des pluies, lèpre, peste, bilharziose, charbon, rage. Associées au manque général d'hygiène, à la baisse continue du niveau de vie, à la malnutrition et à la faiblesse des structures sanitaires tant préventives que curatives, ces pathologies rendent compte de forts taux de mortalité et d'une espérance de vie faible. Dans les zones côtières, les pathologies infantiles connaissent une forte recrudescence pendant la saison cyclonique, aggravées par la malnutrition chronique due à la destruction des cultures et des réserves de vivres. La riziculture est traditionnelle avec deux récoltes par an. Exportateur de riz et de viande dans le passé, le pays est a ujourd'hu i tributaire d' une aide al imentaire extérieure et souffre d'u ne intense déforestation, source de désertification. Or la saison cyclonique frappe le pays pendant le repiquage du riz obérant ainsi pendant plusieurs mois jusqu'à la récolte suivante, la production de riz, base de l'alimentation. La destruction des bananiers et des manguiers ainsi que des potagers, aggrave la carence alimentaire en vitamines, minéraux et oligo-éléments. Les accès depuis les plateaux centraux sont en général longs et difficiles: routes et pistes depuis Antananarivo, peu d'aéroports et de ports. Aucune norme de construction anticyclonique n'est en vigueur (toitures re nforcées, volets spéciaux, systèmes d'alimentatio n d'eau et d'électricité individuels). Les infrastructures privées et administratives sont souvent vétustes, les bâtiments sont le plus souvent recouverts de vieilles tôles rouillées. Les communications reposent sur le téléphone, les B.L.U. de la gendarmerie, des travaux publics et des grosses sociétés. Les indicateurs socio-économiques de Madagascar (tableau II) sont donc ceux d'un pays à forte croissance démographique, à faible niveau de santé, essentiellement rural et à la population éloignée des centres de soins

4 Tableau II - Indicateurs socio-économiques comparatifs entre la France métropolitaine, la Réunion (DASS 1996) et Madagascar. Indicateurs France Réunion Madagascar population (millions) 58, 5 0.66 14.3 taux brut de natalité (1/1,000) 12,5 20 47 mortalité infantile (1/10,000) 4,7 7 95 taux brut de mortalité (1/10,000) 9,1 4,8 15 espérance de vie 77 73 53 PNB/habitant (US $) 22 800 5 120 220 population/médecin 320 570 9 882 population/infirmier 181 271 3 196 Cyclone Géralda : côte n ord-est, février 19 94. La rec onnaissan ce par voie terrestre de la région de Tamatave sévèrement atteinte fait état d'importants dégâts matériels et de quelques dizaines de morts et disparus. Certaines grosses infrastructures portuaires sont endommagées dont la raffinerie de pétrole. Cyclone Bonita : côte nord-est, janvier 1996. La reconnaissance est héliportée. Il est fait état de 5 morts, 4 disparus et de quelques blessés légers. Des pharmacies de brousse ont été pillées après leurs destruction et la carence en médicaments est totale dans certains villages. La coupure d'eau et d'électricité est totale. Les réseaux électriques, téléphoniques ont peu souffert. Les stocks de riz sont importants, la difficulté étant de les ac heminer ver s les zones sinistrées du Nor d. Les 170 000 hectares de rizières du Centr e sont inondées, les conséquences su r la récolte de mai seront importantes. Plus de 50 % des toit ures sont arrachées avec importants dégâts sur les bâtiments administratifs, les écoles et les dispensaires. La ville de Foulpointe est détruite à 80 % et Fénérive plus au Nord, à 50 %. La sécurité est une préoccupations majeure des autorités, en raison de l'évasion des prisonniers et de l'absence des services essentiels : santé, eau, électricité et surtout nourriture dans certaine régions. Cyclone Gretelle : côte s ud-est, janvier 19 97. Reconnaissance héli portée dans une r égion qui connaît habituellement peu de cyclones, le dernier r emontant en 1956. Va ngaindrano, ville de 40,000 h abitants compte 20,000 sans-abri, une centaine de morts et une centaine de disparus dans une région de delta. La campagne environnante est inondée avec isolement des populations. L'hôpital est entièrement détruit. La hauteur de la crue est estimée à 3 à 5 mètres. Farafangana, ville de 40,000 habitants compte 10,000 sans-abri, 3 décès et une quinzaine de blessés légers. L'hôpital de construction récente, est intact. Le toit du bloc opératoire de la léproserie a été détruit. Au niveau sécurité, prison et gendarmerie sont détruites, mais les prisonniers sont en liberté et émargent chaque matin à la gendarmerie. Dans ces deux villes, la distribution d'eau est interro mpue en rais on de l'absence d'électricité (born es fontai nes) et le réseau él ectrique secondaire est à terre et les communications sont interrompues et plus de 50% des bâtiments sont détruits y compris les écoles et les bâtiments administratifs. Les réserves de riz sont suffisantes pour moins d'une semaine, ce qui traduit l'habituelle difficulté des périodes de soudure. La prochaine récolte aura lieu en mai, du moins si le riz ne pourrit pas sur pied, c'est à dire si les inondations ne durent pas plus d'une semaine. Les autorité s malgaches qui ne disposent pas des moyens logistiques ap propriés (av ions mil itaires, hélicoptères, zodiac) tentent pour la première fois de mettre des secours en place. Une aide alimentaire de plusieurs tonnes de riz est a cheminées par route depuis la capitale. D es groupes électrogèn es sont acheminés par Transall depuis Antanarivo. Les vivres et médicaments essentiels et les produits de première nécessité sont héliportés par le Fennec de l'armée française, vers les nombreuses communes isolées en montagne. Un hélicoptère Puma de plus grande capacité et basé à Djibouti, prend le relais quelques jours plus tard. Cyclone Gafilo (mars 2004) : côte nord-est. Destruction des routes et des systèmes d'alimentation en eau potable. Destruction des récoltes dont les champs de vanille, richesse de la région.

5 Intervention du SAMU 974 au cours des cyclones Géralda, Bonita, Gretelle et Gafilo. Il s'agit de missions SAMU atypiques. En effet, les médecins de l'avant n'ont aucune activité curative (hormis les soins pr odigués aux membr es de l'équipe : une agression a vec traumatisme crânien sévère ). Ils établissent un premier bilan "santé" de la catastrophe à l'intention des autorités françaises, malgaches et internationales, en prenant en compte l'ensemble des problèmes sanitaires visibles et prévisibles. Les missions sont mise en place après demande des autorités malgaches auprès des autorités françaises, soit en général 2 jours après le passage du cyc lone. Elles sont de cou rtes durées (2 à 3 jours) et se poursuivent par des missions d'appui logistique d'une à deux semaines, réalisées par les Forces Armées de la Zone Sude de l'Océan Indien (FAZSOI) et le SDIS, ainsi que par la mise en place des programmes des organisations non gouvernementales (ONG) présentes à Madagascar ou à la Réunion. L'équipe d'évaluation est composée d'un médecin et de l'Officier Supérieur commandant la mission militaire. Le profil du médecin est bien déf ini : seni or urgentiste ou Ane sthésiste-Réanimateur avec connaissance parfa ite des pays avoisinants (topographie, moeurs, sy stème de santé, pathologies locales), for mation en Santé Publ ique, expérience médicale au sein des Organisations Non Gouvernementales de l'Océan Indien, pratique parfaite de l'anglais afin de faciliter les contacts internationaux sur place. Le responsable militaire de la mission est généralement un Lieutenant-Colonel issu des Troupe s de Marine ou de la Légio n Etrangère, dont l'expérience du tiers-monde et des situations de catastrophe est forte. Précédée par une reconnaissance aérienne filmée assurée par un Transall détourné de son trajet habituel Mayotte-Réunion, l'évaluation du cyclone Géralda (1994) a été effectuée par voie terrestre (véhicule militaire de type P 4, embarqué à b ord du Tran sall, véhicules tout-terrain réquisitionnés auprès des assistants techniques de la Coopération Française) et a mobilisé plusieurs équipes mixtes (binôme civil et militaire) pendant plusieurs jours. A terre, une assistance technique immédiate était fournie par un navire-atelier de la Marine Nationale : déga gement des accès routiers, répar ation des ce ntrales électriqu es, rétablissement partiel des communications et du réseau électrique. L'intervention a duré une semaine, avec relève des personnels civils au quatrième jour. Les évaluations des cyclones Bonita (1996) et Gretelle (1997) ont été héliportées, puis complétée par voie terrestre. L'estimation des dégâ ts vue du ciel repose sur la simple o bservatio n par les observateu rs (médecin SAMU et responsable de la mission militaire) et les pilotes d'hélicoptère (visuelle, photographiée, filmée). Cette évaluation contradictoire et empirique permet néanmoins de déterminer avec précision la zone de pénétration littorale, la taille de l'oeil du cyclone, sa trajectoire et sa profondeur (perte de violence rapide au contact du relief). L'estimation empirique des dégâts par des observateurs de qualité, s'avère toutefois assez précise et rapide. Elle ne nécessite que 4 à 5 heures et repose sur : - Le décompte des toitures arrachées et des habitations abattues (0 à 20%, 20 à 50%, 50 à 80%, 100%) avec décompte séparé des habitations solides (églises, écoles) et des cases de bois. - L'estimation du niveau maximum des eaux dans le creux des ravines (accumulation des débris dans les arbres d'une hauteur supérieure de 5 à 10 mètres en général), hauteur entre le niveau des rivières et le tablier des ponts, ponts emportés ou submergés. - Le dénombre ment de s arbres arr achés et l'orientati on de leur chute (sens du vent) et le type d'arbres abattus. Ainsi l'absence de dégâts dans les bananeraies élimine formellement le passage de toute pluie ou vent cyclonique et délimite ainsi précisément, compte tenu de la grande fragilité des bananiers chargés de régimes, la zone sinistrée. - L'interrogatoire des autorités sanitaires, politiques, administratives, caritatives et confessionnelles lors des nombreux atterrissages . Le recueil des données médicales établit une véritable autopsie orale de la situation, entachée toutefois d'une forte approximation : nombre de disparus humains et animaux, dégâts matériels estimés, autonomie al imentaire et médicamenteuse m aximales, pathologies présentes par rapport à la situation antérieure. - La visite des structures sanitaires : hôpitaux, dispensaires gouvernementaux et confessionnels. Dans le domaine de l'évaluation, une comparaison avec des images satellites serait intéressante, mais n'est pas disponible localement. Elle ne remplacerait toutefois pas l'appréciation humaine de terrain, notamment en ce qui concerne l'appréciation des pertes en vie et le réconfort des populations abandonnées depuis plusieurs jours. A la mi journée, sont définies les priorités d'action pour les autorités nationales et les O.N.G dont certaines travaillent encore à pallier les conséquences du passage des cyclones précédents. Les recomman dations immédiates portent sur la définition d es priorités pour la logistique médicale et alimentaire immédiate (héliportage, cabotage, fret par Transall), et l'établissement du plan d'aide immédiate et différée (alimentaire, médical, réhabilitation des infrastructures, développement rural) en liaison avec les O.N.G. Les recommandations portent également sur l'élaboration dans le cadre de la coopération régionale, d'une réflexion anticipatrice et d'une doctrine, dont la finalité n'est pas tant la prévention de la réapparition

6 éventuelle du phénomène, que d'a ssurer un e meilleure protection contre se s effets néf astes, afin qu e l'urgence ne serve plus de politique traditionnelle de développement aux pays du Tiers-Monde. Discussion Une évaluati on rapide des dégâts cycloniques est indispensable, même si la m éthodologie utilisée est grossière et non validée, car le bilan initial n'est jamais établi par les autorités locales, aucune structure, logistique et méthodologie n'étant opérationnelle, même en temps normal. Seuls les pays riches (Etats-Unis, Départements et Territoires de l'outremer français) disposent au décours des catastrophes naturelles, de bilans précis de mor talité et de morbidit é primai res et secondaires. Les recon naissance s hélipor tées conjointes SAMU-armée, permettent un e estimation rapide et précise d es dégâts et de leur étendue géographique. La complémentarité des comp étences civiles (évaluation) et militaires (logistique) est ici remarquable et tend à se généralise r dans le monde. L'évaluation aérienne, outre sa rapidi té permet également de confirmer que dès le contact avec le relief, les cyclones perdent beaucoup de puissance de destruction et que l'aide doit donc se concentrer sur les zones côtières à Madagascar. Cette évaluation, associée à une bonne connaissance du pays permet de définir et les priorités de secours et d'anticiper les priorités différées. A Madagascar, la carence en matière de prévention s'exprime par l'absence d'information des populations avant, pendant et après le cyclone, l'absence de mise en place des secours autonomes par les autorités et le retard à demander l'aide internationale (2 jours en moyenne). Aucun plan de secours n'existe vraiment et bien peu de leçons sont tirées des cyclones précédents, alors que les mesures propres à atténuer les pertes humaines immédiates et sec ondaires découlent étroitement d e l'expér ience [14,15,16]. Il existe une corrélation incontestable entre l'étendue de la zone sinistrée, l'importance des dégâts humains et matériels, le nombre et la gravité des victimes, la complexité et la durée des opérations de secours avec de fortes répercussions, tant au plan de la survie immédiate des victimes que de la survie secondaire des rescapés Très étendus da ns l'espace et dans le temps, les dég âts humains et matériels s ont génér alement importants, particulièrement dans les zones côtières de delta. Dans le monde, le nombre de victimes est en régression depuis la mise en place de moyens de prévention et de protection. Aux USA et à la Réunion, la mortalité est de 2 par million d'habitants exposés, elle atteint vraisemblablement 250 au Bangladesh. et 30 (Géralda) à 1.000 (Gretelle) par million à Madagascar. Près de 75% des décès sont dus aux noyades, par submersion des rivages par la mer ou les rivières ou par les coulées de boue. Les dégâts par le vent sont plus accessibles à la prévention et le décès survient par polytraumatisme par projection de la victime ou par projection d'un objet blessant. A Madagascar, le nombre de sujets impliqués est important (de 100,000 à 250,000) et l'implication est mixte, d'ordre matériel et affectif. La dispersion des victimes est étendue, qui obéit à la fois à la répartition et à l'implantation des communautés humaines et a u trajet du cyclone. Le nombre de victimes se chiffre en général à quelques dizaines mais n'est jamais connu avec précision. Ainsi trois semaines après le passage de Gretelle, le ministre de l'intérieur faisait état de 192 morts, alors que le centre national de secours qui dépend de son ministère annonçait 53 victimes ! Le nombre des victimes aurait pu être toutefois grandement limité par une information adéquate des populations et l'existence d'abris anticyclonique en dur. Les victimes sont le plus souvent totalement et immédiatement accessibles quand le cyclone frappe une zone urbaine dont l'aérodrome est accessible au Transall. Elles sont difficilement accessibles dans les zones rurales de rizières inondées ou dans les massifs montagneux (hélicoptère, zodiac). Les lésions psychiques résultant de l'agression psychologique que représente le cyclone sont difficilement compréhensibles pour l'européen de passage. L'âme malgache est insondable et le sourire est de règle même au milieu des décombres. Les conséque nces humaines secondaires se traduise nt vraisemblablement par un e accentuation des tendances pathologiques saiso nnières avec forte mortalité infantile au cours des 2 à 4 mois suivants. Toutefois aucune statistique n'existe concernant les décès secondaires aux épidémies, à la malnutrition et à l'interruption du système de soins, aucune structure ni méthodologie n'étant mises en place. Il convient donc de prévoir l'approvisionnement des hôpitaux en matériel de perfusion et de transfusion ainsi qu'en en solutés de remplissage afin de f aire face au traitement des déshydr atations sévèr es et des états de carence nutritionnelle g rave pédiatriques. Il est également nécessa ire d'approvisionn er les structures sanitaires de base en médicament s essenti els. Le défici t aliment aire n'est pas uniquement liée au phénomène cyclonique, mais trouve son origine dans l'état de décrépitude avancée de l'économie locale. L'aide alimentaire à destination de s enfants et des plus démunis, doit être ci blée en étab lissant soigneusement les filières de distribution afin de ne pas déstabiliser les circuits traditionnels de commerce et de production. Un phénomène de spéculation est habituellement observé sur les denrées de première nécessité et frappe tout particulièrement les populations à faible revenu. Une distribution de semences peut atténuer les conséquences alimentaires à moyen terme. Un appauvrissement net de la population est prévisible avec recrudescence de l a crimina lité liée à la difficulté extrême de vie de la majorité de la population. De nombreux emplois seront perdus par destruction des surfaces cultivables et l'impossibilité de recourir à l'emprunt pour les réparations. L'agression sévère d'un membre de l'équipe rappelle que les périodes cycloniques favorisent l'insécurité en milieu urbain en raison des évasions ou de la libération des prisonniers. Les conséquences matérielles se traduisent par une sidération des régions atteintes dont les

7 moyens de seco urs et de défense n'exi staient p ratiqueme nt pas avant la catastr ophe avec forte inadéquation des moyens de secours dis ponibles lo calement, à ceux néce ssaires. La vétusté des bâtiments et des infrastructures lourdes explique leur vulnérabilité. Quelques bâches et tôles seraient utiles dans l'immédiat pour les écoles et les dispensaires et hôpitaux, bien que la tentation des autorités sera grande de les utiliser en priorité pour les bâtiments administratifs. Fait réconfortant, il est à noter l'absence de catastrophe technologique en raison de la rareté des complexes industriels dans ces régions, hormis les installations portuaires de Tamatave, le plus grand port de Madagascar. Conclusions Les dégâts cycloniques dans les pays en voie de développement et notamment à Madagascar sont majorés par : - In itialement, l'impréparation chronique des autorités et des populations surprises parfoi s de nuit, par l'arrivée et l'ampleur du phé nomène al ors que la Réunion possède l' informati on cyclonique et la diffuse localement et par le degré de pauvr eté des popu lations et de vétusté des infrastr uctures privées et publiques. - Secondairement l'absence de structures de protection civile, de logistique et de communications qui rend aléatoire toute évaluation de s dégâts et imposs ibles tout secours au cours de la première semaine. La carence chronique des services de santé et la médiocrité de l'état de santé antérieur de la population et tout particulièrement des groupes dits vulnérables (enfants de moins de 5 ans, femmes enceintes, vieillards, veuves, malades et handicapés) ainsi que la forte recrudescence des pathologies saisonnières, aggravent le bilan humain. Au plan séméiologique, les cyclones à Madagascar réalisent : - Une situation à risques connus, parfaitement catalogués, correspondant à des situations répétitives, déjà vécues et inventoriées tant par leur origine que par les conséquences immédiates et lointaines. - Une catastrophe longue, de plus de 24 heures correspondant à une grande durée du facteur déclenchant, ou la structure de le communauté est partiellement disloquée, ou les opérations de reconnaissances et de sauvetage font appel à une logistique complexe et coûteuse en raison de la nature des lieux de survenue et de leur grande étendue (rayon supérieur à 100 km). - Un e dominante lésionnelle immédiate de type mécanique (fractures, plaies) et secondaire de type infectieux (gastro-entérites, paludisme, rougeole, infections respiratoires) et nutritionnel . - Une catastrophe de gravité immédiate modérée, mais de gravité secondaire moyenne ou majeure, si on tient compte des victimes secondaires par maladies et malnutrition, dont le nombre exact n'est jamais connu avec précision. Les cyclones exercent donc une action complexe, durable et différée dans le temps sur la communauté, directement proportionnelle à la di slocation antérieure de sa structure. Les secou rs do ivent ven ir de l'extérieur en même temps que ce qui subsiste sur place doit se restructurer pour faire face à l'événement au plus tôt. L'aide internationale, rapide, coordonnée adaptée et intégrant les capacités opérationnelles peut aider à stimuler et restructurer les capacités de réaction locales. Références Le Monde. 26 septembre 2005 Libération. 16 septembre 2005 E. Kerry. Nature. 4 août 2005-10-02 P. Webster et al. Science. 16 septembre 2005 Montfort F. Cyclones. In C atastroph es : de l a stratég ie d'int ervention à la prise en charg e médicale, Huguenard P; ed. Encyclopédie médico-chirurgicale, Poitiers, 1996, 511-520. McDonnell S. Troiano RP. BarkerN. Noji E. Hl ady WG. Hopkin s R. Eval uation of long-term community recovery from Hurricane And rew: sources o f assistance received by popu lation sub-groups. Disasters. 19(4):338-47, 1995 Dec. Department of Humanitarian Affairs, United Nations. China: Typhoon Sally. DHA-01: 12-Sep-96.

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