[PDF] Fiche 5 : Maths et Poésie Devinettes… pour Géopoètes Calligram

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Fiche 5 : Maths et Poésie

Découvrir une figure géométrique ă partir d'un poème

Cycle 1, 2 et 3

Enjeux mathématiques Mobiliser ses connaissances en géométrie pour deviner la figure dont parle le poème

Proposition la forme

géométrique

Mises en possibles

- Chaque jour, lire un poème. Faire deviner la forme géométrique évoquée dans le poème. sur les indices du poème.

Pour aller plus loin

On peut rédiger collectivement un poème ou demander camarades

Ressources

Matériels - Poèmes ci-dessous

Rq : Nous avons laissé les poèmes sous leur forme originale, il nous semble assez aisé formulés en devinettes.

Calligram'maths

Mettre en scène une figure géométrique par un calligramme

Cycle 1, 2 et 3

Pré-requis

Enjeux mathématiques Tracer des figures géométriques, les représenter de manière ludique Proposition Produire un calligramme de forme géométrique possibles

Ressources

Matériels

- Impression de gabarits - Poèmes ci-dessous Documents proposés par le Groupe Dép Math 63 - Docs de référence Ac. de Lyon pour GĠo'poğtes

Ron, ron, ron macaron

Ron, ron, ron, macaron,

Tout est rond comme un ballon.

Ré, ré, ré, macaré,

Un carré a quatre côtés.

Tangle, tangle, macatangle,

Deux carrés forment un rectangle.

Iangle, iangle, maca-iangle,

Rond, tout rond

J'ai un ǀisage tout rond,

rond, rond, rond comme un ballon

Mais il ne peut pas rouler

Car il est bien accroché,

Car il est bien accroché.

Marie Claude Clerval

Carré, rectangle, triangle

Et danse, danse petit carré.

Et danse, danse, ô gué !

Le bleu, le ǀert et puis l'orangĠ,

tous ensemble, dansez, dansez.

Le bleu, le ǀert et puis l'orangĠ,

tous ensemble, dansez, dansez.

Et vole, vole petit rectangle.

Et vole, vole, ô gué !

Le bleu, le ǀert et puis l'orangĠ,

tous ensemble, volez, volez.

Le bleu, le ǀert et puis l'orangĠ,

tous ensemble, volez, volez.

Et tourne, tourne petit triangle.

Et tourne, tourne, ô gué !

Le bleu, le ǀert et puis l'orangĠ,

tous ensemble, tournez, tournez.

Le bleu, le ǀert et puis l'orangĠ,

tous ensemble, tournez, tournez.

Les formes

Le carré a quatre côtés

Le triangle en a trois

Le cercle est tout embêté

Car il n'en a pas.

La comptine des formes

Monsieur CarrĠ s'est arrġtĠ

Pour nous montrer ses quatre côtés égaux

Monsieur Triangle cherche son sommet

Et il découvre trois bouts pointus

Monsieur Rectangle s'Ġtire un peu

Et il dĠcide de s'allonger

Madame Cercle est étourdie

Elle tourne toujours en rond

Carré, rectangle, triangle

Et danse, danse petit carré.

Et danse, danse, ô gué !

Le bleu, le ǀert et puis l'orangĠ,

tous ensemble, dansez, dansez.

Le bleu, le ǀert et puis l'orangĠ,

tous ensemble, dansez, dansez.

Et vole, vole petit rectangle.

Et vole, vole, ô gué !

Le bleu, le ǀert et puis l'orangĠ,

tous ensemble, volez, volez.

Le bleu, le ǀert et puis l'orangĠ,

tous ensemble, volez, volez.

Et tourne, tourne petit triangle.

Et tourne, tourne, ô gué !

Le bleu, le ǀert et puis l'orangé,

tous ensemble, tournez, tournez.

Le bleu, le ǀert et puis l'orangĠ,

tous ensemble, tournez, tournez. Documents proposés par le Groupe Dép Math 63 - Docs de référence Ac. de Lyon

Eugène Guillevic "Euclidiennes" - 1967

Parallèles

On ǀa, l'espace est grand,

On se côtoie,

On veut parler.

depuis l'origine

Effacée, oubliée,

C'est la mġme aǀenture.

En rêve on se rencontre,

On s'aime, on se complğte.

On ne va plus loin

Yue dans l'autre et dans soi.

Losange

Un carré fatigué,

Yui s'est laissĠ tirer

Par ses deux angles préférés,

Lourds des secrets.

Losange maintenant,

Il n'en finira plus

De comparer ses angles.

- S'il allait regretter

L'ancienne prĠfĠrence ͍

Carré

Chacun de tes côtés

S'admire dans les autres.

Où va sa préférence ?

Vers celui qui le touche

Ou vers celui d'en face ?

Mais j'oubliais les angles

Où le dehors s'irrite

Au point de t'enlever

Les doutes qui renaissent.

Hexagone régulier

Pour me former, six triangles

Se sont groupés côte à côte

Et puis se sont effacés,

Ne gardant que ce qui borde,

Renonçant à leur nature,

Ont perdu sommets, côtés,

Me les ont donnés peut-être

Pour me faire une conscience.

Pyramide

Il me semble que j'imite

Et pourtant je cherche qui.

J'ai vu le sable et le vent

Essayer de faire un corps.

J'ai vu l'eau se soulever

Mais le plan est fait pour elle.

J'ai vu durer les rochers

Plus informes que le ciel.

Moi j'ai la stabilité,

J'ai la force dans ma base,

La patience dans mes faces

Et l'esprit dans mon sommet.

J'ai de coupantes arêtes.

Je suis on ne peut plus nette.

Et puis qui n'imite pas.

Qui n'est pas un peu pareil

À tout cela qu'il n'est pas,

Qui ne lui ressemble pas ?

Nous, figures, nous n'avons

Après tout qu'un vrai mérite.

C'est de simplifier le monde.

D'être un rêve qu'il se donne

Parallélogramme

On pourrait m'aplatir,

Aussi me redresser.

Je n'ai pas d'idée fixe.

Que deviennent aigus mes deux angles obtus, Je ne

tremblerai pas.

Mais s'il me faut passer,

Un instant de raison,

En forme de rectangle,

Alors j'ai peur,

Car un rectangle

Est autre chose.

Comme si ma surface

Pouvait ne plus m'appartenir,

Comme si quelque vent

M'ouvrait sur le volume

Si mes angles veillaient

Sur quelque chose d'autre

En moi-même que moi.

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Est-ce que tu connais la forme ?

Est-ce que tu connais la forme ?

Connais la forme ? Connais la forme ?

Est-ce que tu connais la forme ?

Devine et dis-le-moi

Mes quatre côtés sont pareils

Mes quatre côtés sont pareils

Je m'appelle le carrĠ

4a tourne et ĕa n'finit plus

Finit plus

Finit plus

4a tourne et ĕa n'finit plus

Je m'appelle le cercle

Je possède trois côtés

Avec trois coins

Avec trois coins

Je possède trois côtés

Je m'appelle le triangle

Les amours de la règle et du compas (extraits)

Le Compas glorieux se réveille en sursaut,

Ému de cette vue et d'un espoir si haut.

Il rend grâce au Soleil, et ferme comme un Aigle Le regarde et s'en va : Puis rencontre la Règle ;

Droite, d'un grave port, pleine de majesté,

Inflexible et surtout observant l'équité

Il la suit, elle fuit d'une égale vitesse

Il double en son ardeur ses efforts vainement

Tous les coeurs s'opposaient à son contentement

Il pense la tenir, sans la voir il la touche

De ses rayons aigus il joint cette farouche

Charles Perrault

La géométrie en vers technique

Qui vers le point quitté bien souvent me ramène ; Mais elle a des vertus qui partout font du bruit : C'est le cercle d'abord qui me plaît et m'instruit.

Voyez l'astre du jour en sa vaste carrière ;

Il promène avec pompe un cercle de lumière,

Forme parfaite aux yeux, dont l'art du Créateur

Sur nos savants esprits revendique l'honneur.

Parallèles

On ǀa, l'espace est grand,

On se côtoie,

On veut parler.

L'autre le sait dĠjă,

Car depuis l'origine

Effacée, oubliée,

C'est la même aventure.

En rêve on se rencontre,

On s'aime, on se complğte.

On ne va plus loin

Yue dans l'autre et dans soi.

Perpendiculaire

Facile est de dire

Que je tombe à pic.

Mais c'est aussi sur moi

Que l'autre tombe à pic.

Le rond et l'étoile

Pour faire une étoile à cinq branches

Ou à six ou même davantage

Il faut d'abord faire un rond

Pour faire une étoile à cinq branches...

Un rond!

On n'a pas pris tant de précaution

Pour faire un arbre à beaucoup de branches

Arbres qui cachez les étoiles!

Arbres!

Vous êtes pleins de nids et d'oiseaux chanteurs

Couverts de branches et de feuilles

Et vous montez jusqu'aux étoiles!

Robert Desnos

Triangles

Isocèle :

J'ai réussi à mettre

Un peu d'ordre en moi-même

Equilatéral :

J'ai tendance à me plaindre.

Je suis allé trop loin

Avec mon souci d'ordre

Rien ne peut plus venir.

Rectangle :

J'ai fermé l'angle droit

Qui souffrait d'être ouvert

En grand sur l'aventure.

Je suis une demeure

Où rêver est de droit.

Eugène Guillevic

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La métamorphose du parallélogramme

Quel poète dira les charmes délectables

de l'insaisissable parallĠlogramme, polymorphe dans l'ąme, qui se déforme, se transforme au gré des humeurs d'un crayon ?

On le croit rectangle,

lui, rêve d'azur ; il se fait losange, cerf-volant et s'enǀole dans le ǀent.

Carré, on le nomme

quand on oublie son nom,

à ce sacré polygone !

Tous les cancres vous le diront.

Quand, - aǀec l'ąge ͍ - il devient obèse, ce n'est plus qu'un trapèze, un parallélogramme handicapé, sur sa grande base, affalé.

Si on pousse un peu

sur ses articulations, le voilà tout aplati qui se cache sous un trait.

Quadrilatère, vous disiez ?

Yuand l'ignorance sΖen mġle,

et, les sommets emmêlés,quotesdbs_dbs11.pdfusesText_17

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