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  • Quel est le rôle de la rétine dans la perception de l'image ?

    Le fonctionnement des cellules photosensibles consiste donc à transformer de l'énergie lumineuse en énergie électrique, qui elle sera gérée par les neurones des centres cérébraux pour former une image compréhensible pour l'observateur.
  • Quels sont les 2 sortes de capteurs de la rétine et leur fonction ?

    Chez les humains les photorécepteurs sont de deux sortes : les cônes, séparés en trois types sensibles respectivement aux couleurs rouge, verte et bleue ; et les bâtonnets, qui sont impliqués lors des basses luminosités comme lors de la vision crépusculaire.
  • La rétine est un tissu complexe constitué de différents types de cellules nerveuses organisés en couches. Certaines sont capables de convertir les signaux lumineux en signaux électriques : ce sont les cellules photoréceptrices, situées sur la face externe de la rétine.

Universite d'Aix-Marseille

Faculte de Sciences et Techniques et IUT de St Jer^ome

Licence Pro Optique Professionnelle

Annee universitaire 2012-2013

Sensibilite au contraste

Perception spatiale et temporelle

Patrick FERRAND

Institut Fresnel, CNRS UMR 7249

Domaine universitaire de St Jer^ome, 13397 Marseille cedex 20 www.fresnel.fr/perso/pferrand ii

Table des matieres

1 Acuite visuelle, sensibilite au contraste spatial7

1.1 Acuite visuelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7

1.1.1 Denition historique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7

1.1.2 Acuite de detection . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8

1.1.3 Acuite de reconnaissance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9

1.1.4 Mesure de l'acuite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9

1.1.5 Les facteurs in

uant sur l'acuite visuelle . . . . . . . . . . . . 10

1.2 R^ole du contraste . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14

1.2.1 Eet de contraste simultane . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14

1.2.2 Denition du contraste . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14

1.2.3 Les reseaux spatiaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15

1.3 Resolution dans le domaine frequentiel spatial . . . . . . . . . . . . 16

1.3.1 Mesure de la sensibilite au contraste . . . . . . . . . . . . . 16

1.3.2 Courbes de sensibilite au contraste . . . . . . . . . . . . . . 18

1.4 Le modele des champs recepteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20

1.4.1 Structure de la retine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20

1.4.2 Mise en evidence des champs recepteurs . . . . . . . . . . . 21

1.4.3 R^ole des champs recepteurs pour la sensibilite au contraste . 24

1.5 Le modele des canaux spatiaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27

1.5.1 Description . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27

1.5.2 Experiences de mise en evidence . . . . . . . . . . . . . . . . 27

1.6 Acuite au seuil de detection . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28

1.7 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30

2 Sensibilite temporelle31

2.1 Luminosite des lumieres breves, loi de Bloch . . . . . . . . . . . . . 31

2.2 Sensibilite au constraste temporel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32

2.3 Interpretation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34

3 Sensibilite spatio-temporelle35

3.1 Etude d'une cible unique en mouvement . . . . . . . . . . . . . . . 35

3.1.1 Etude du seuil de vitessevmin. . . . . . . . . . . . . . . . . 35

3.1.2 Etude du deplacement absolualim. . . . . . . . . . . . . . . 37

1

2TABLE DES MATIERES

3.2 Reseaux papillottants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37

3.2.1 Realisation d'un reseau papillotant . . . . . . . . . . . . . . 37

3.2.2 Experience et resultats . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38

3.3 Reseaux delants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40

3.3.1 Realisation d'un reseau delant, lien avec un reseau module

dans le temps . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40

3.3.2 Experiences et resultats . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41

4 L'espace visuel45

4.1 Le champ visuel d'un point de vue geometrique . . . . . . . . . . . . 45

4.1.1 Quelques notions et denitions . . . . . . . . . . . . . . . . 45

4.1.2 Coupe du champ visuel dans un plan frontal . . . . . . . . . 45

4.2 Le processus de fusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47

4.2.1 Denition des points correspondants . . . . . . . . . . . . . 47

4.2.2 Experience-type de mise en evidence de la fusion . . . . . . . 48

4.2.3 L'horoptere . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48

4.2.4 Diplopie et aire de Panum . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50

4.3 Vision du relief, appreciation des distances . . . . . . . . . . . . . . 50

4.3.1 Concept de base : la disparite retinienne . . . . . . . . . . . 50

4.3.2 Une perception de profondeur relative . . . . . . . . . . . . . 51

4.3.3 La stereopsie : un module independant de perception . . . . . 51

4.4 Acuite stereoscopique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52

4.4.1 Parallaxe stereoscopique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52

4.4.2 Acuite stereopscopique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52

4.4.3 Theories de l'acuite stereoscopique . . . . . . . . . . . . . . 54

4.4.4 Seuil de vision binoculaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55

4.5 Relief monoculaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55

4.5.1 La parallaxe monoculaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55

4.5.2 L'accomodation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57

4.5.3 Autres facteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57

4.5.4 Principe de non-contradiction . . . . . . . . . . . . . . . . . 57

Introduction

La vision

La perception visuelle est l'ensemble des sensations produites par des stimuli lumi- neux recus par l'il. Elle implique un grand nombre de processus complexes, partant d'une distribution spatiale et temporelle de la lumiere sur la retine et aboutissant a une perception de notre environnament. Precisons la cha^ne de mecanismes mis en jeux a tous les niveaux, ainsi que les disciplines scientiques concernees :

1. Illumination de la retine par une distribution spatiale, temporelle et spectrale

d'intensite lumineuse (optique physique, optique physiologique)

2. Stimulation des photorecepteurs (optique physiologique, photophysique),

3. Premiers traitement neuroniques au niveau de la retine (neurophysiologie),

4. Traitements par le cortex cerebral (neurophysiologie),

5. Mise en relation des informations des dierents sens, construction d'une representation

perceptive (psychologie cognitive) Ce cours se situera entre les niveaux 2 et 3 : En se basant sur la description d'experiences scientiques menees en laboratoires sans rapport direct avec le monde exterieur. on quantiera les caracteristiques spatiales, temporelles des phenomennes qui peuvent ^etre percus, on decrira les processus qui permettent la vision.

Plan du cours

Le cours sera decompose de la facon suivante :

1. Acuite visuelle, sensibilite au contraste spatial

2. Sensibilite temporelle

3. Sensibilite spatio-temporelle, perception du mouvement

4. Espace visuel, vision binoculaire

Les prerequis pour ce cours sont :

{ Les notions d'optique de base : essentiellement la formation des images, { La connaissance de la structure de l'il, du r^ole des dierents photorecepteurs (c^ones, batonnets), { Quelques notions de mathematiques : algebre, trigonometrie. 3

4TABLE DES MATIERES

Rappel : unites de mesure et echelles

Distances angulaires

En sciences de la vision, comme la taille apparente d'un detail d'une scene depend de la distance d'observation, ces tailles sont traditionnellement donnees en valeur d'angle, en degres ou minutes d'arc (1′= 1/60deg). Un objet de tailled, vu a une distanceD, est vu sous un angleαtel quetanα=d/D. Dans le cas d'angles petits (inferieurs a quelques degres), on montre que l'on peut faire l'approximation α≃d/D, si l'on prend le soin d'exprimerαen radians.

Luminance

Concernant l'intensite lumineuse des scenes observees, nous utiliserons la notion de luminance. La luminance en photometrie est exprimee en candela par metre carre (cd/m 2). Dans la mesure ou la luminance percue par l'il sera in uencee par le diametre pupillaire qui est dicilement contr^olable, la plupart des experiences presentees dans ce cours sont menees en placant devant l'il du sujet une pupille articielle. Ainsi l'eclairement retinien variera de la m^eme facon que la luminance de la scene observee.

Echelles logarithmiques

Lorsque l'on souhaite representer graphiquement des donnees numeriques s'etendant sur plusieurs ordres de grandeur, il est judicieux { soit de representer le logarithme des donnees, { soit d'utiliser une echelle logarithmique, ce qui est bcp plus lisible, puisque les veritables valeurs des grandeurs sont alors achees sur l'axe. La Fig. 1 illustre la dierence entre des echelles verticales lineaires et logarith- miques, pour des donnees etalees sur plusieurs decades (0,1; 0,2; 0,5; 2; 5; 500). Alors qu'il est impossible de distinguer les valeurs des premieres donnees sur le trace lineaire, le trace logarithmique permet de pointer les valeurs avec une grande precision.

TABLE DES MATIERES5500

400
300
200
100
00.1 1 10 100
Figure1 { Comparaison de traces en echelle verticale lineaire (gauche) et logarith- mique (droite)

6TABLE DES MATIERES

Chapitre 1

Acuite visuelle, sensibilite au

contraste spatial On se propose de determiner quels sont les plus petits details que l'il peut percevoir. On decrira notamment comment mesurer ces performances limites, et quels sont les parametres qui les in uencent.

Dans tout ce chapitre, les hypotheses sont :

{ que du noir, du blanc, et du gris, pas de couleur, { un seul il, emmetrope, focalise, { phenomenes statiques Dans ce premier chapitre, nous detaillerons ce qui est generalement regroupe sous la notion d'acuite visuelle. Nous distinguerons les dierents types d'acuites visuelles, et nous insisterons particulierement sur le r^ole joue par le contraste. Cela nous amenera a denir la resolution dans le domaine spatial frequentiel. Nous verrrons comment la connaissance actuelle de l'architecture retinienne permet de comprendre l'ecacite du systeme visuel.

1.1 Acuite visuelle

1.1.1 Denition historique

C'est Hooke (1635-1703) qui a introduit la notion d'acuite visuellecomme le pouvoir de distinguer avec un seul il deux etoiles rapprochees. Dans la mesure ou la taille apparente de l'objet depend de la distance a l'observateur, on prefere parler de l'angle apparentde la distance limite detectable a l'il. Par denition, l'acuite visuelle(AV), exprimee en min-1, est l'inverse de l'ecart angulaireαminentre deux points tout juste separables : AV = 1 min 7

8CHAPITRE 1. ACUITE VISUELLE, SENSIBILITE AU CONTRASTE SPATIAL

Une acuite de 1 (ou 10/10) correspond donc a un angle d'une minute d'arc 1. Il s'agit d'un bon ordre de grandeur de l'acuite de l'il d'un sujet jeune et emmetrope. A strictement parler, ils s'agit donc ici d'une acuite deresolution. On distingue aussi les acuites dedetectionet dereconnaissance.

1.1.2 Acuite de detection

Interessons-nous d'abord a la capacite de detecter de petits details lumineux. Nous allons voir qu'il s'agit d'une grandeur qui n'est pas pertinent pour ce qui nous interesse dans ce cours.

Detection d'objets brillants sur fond sombre

Il s'agit du premier cas qui vient a l'esprit. Cette situation intervient par exemple lors de l'observation d'une etoile dans le ciel nocturne. Quelle doit ^etre la taille angu- laire de l'etoile pour qu'elle soit visible? En realite, cette question n'a pas de sens. En eet, en dessous d'une certaine taille angulaire, l'image va ^etre aectee par la limite de diraction

2, les aberrations3.

Ainsi, la taille de l'image ne dependra pas de l'objet considere, mais simplement du systeme optique d'observation. En astronomie, toutes les images d'etoiles (excepte le soleil) ont la m^eme taille. On se souvient qu'un ouverture de diametreDdirace la lumiere avec un angle de l'ordre deθ≃λ/d, ouλest la longueur d'onde (0.4-0.7µm). PourD= 3mm, on a doncθ= 0.5/3000 = 1.610-4, soit une taille de t^ache d'approximativement

3µm, si l'on suppose que la distance pupille - retine est de20mm.

Ainsi, ce qui va determiner qu'un objet lumineux sera detectable, ce n'est pas sa taille apparente, mais sa luminosite. Ceci explique pourquoi la question de la taille minimal n'a pas d'inter^et. En astronomie, les etoiles sont caracterisees par leur ma- gnitude (grandeur tiree de la luminosite). C'est celle-ci qui determine si l'etoile sera visible a l'il nu, et celle-ci que l'on ameliore en observant les astres au moyen de telescopes.

Detection d'objets sombres sur fond clair

Dans ce cas, la situation est dierente. On peut voir un objet sombre sur fond clair comme une succession d'objets ponctuels lumineux (le fond clair), sauf a l'endroit de l'objet. Les zones lumineuses de la scene vont avir comme image une superposition de

1. A titre indicatif, la distance sur la retine est alors de l'ordre de 5µm.

2. Une lentille a toujours une taille nie. Dans ces conditions, d'un point, elle donnera une image

dont l'etendue laterale sera l'eet de la diraction dans son ouverture.

3. On peut avoir des aberrations chromatiques, car la focale du systeme visuel depend de la

longueur d'onde consideree, mais aussi des aberrations de sphericite, car la courbure spherique ne permet pas la convergence des rayons d'un faisceau parralele en un lieu unique.

1.1. ACUITE VISUELLE9

t^aches de diraction qui vont donner une image homogene. En revanche, en bordure de zone illuminee, on retrouvera les contours des t^aches de diraction, comme illustre sur la gue ci-dessous. Au nal, l'image aura donc des transitions de luminances moins marquees. L'objet sera invisible en deca d'une certaine taille angulaire, cette derniere dependant du contraste de la scene. Pour etre distingue, un objet gris devra etre plus gros qu'un objet noir. Ceci montre que le contraste joue un r^ole important.

1.1.3 Acuite de reconnaissance

L'acuite de reconnaissance correspond davantage a l'utilite du systeme visuel dans la vie courante, bien que ne reposant pas sur une denition aussi rigoureuse que l'acuite de resolution. Dans la mesure ou elle joue un r^ole majeur dans le processus de lecture, elle constitue un enjeu de sante publique et c'est elle qui est generalement evaluee par les tests optometriques. De nombreuses methodes de mesures ont ete mises au point. Elles presentent toutes l'avantage d'un examen clinique relativement rapide, qui permet de deceler facilement les principales pathologies, et de les corriger le cas echeant. Ils s'agit principalement de formes geometriques, ou de lettres a reconna^tre. Les objets sont noirs sur un fond clair tres lumineux, et places a un distance reglementaire.

1.1.4 Mesure de l'acuite

Choix des lettres, de l'echelle

Les premiers optotypes on ete proposes par Snellen vers 1861. Snellen proposa des lettres dont la taille fait 5' pour un patient a la vue normale (a.v. 1). L'epaisseur du trait est 1/5 de la taille de la lettre. Certaines lettres (I, J, Q, W, X) sont rapide- ment identiees comme trop aisees a reconnaitre et sont eliminees. Les plus jeunes

10CHAPITRE 1. ACUITE VISUELLE, SENSIBILITE AU CONTRASTE SPATIAL

patients obtiennent souvent une acuite superieure a 1. Concernant les progressions de taille, on utilise en France depuis 1875 l'echelle de Monoyer, illustree sur la Fig. 1.1. Elle presente cependant l'inconvient de privilegier les bonnes acuites a cause de sa progression discontinue du nombre de lettres sur chaque ligne.

Figure1.1 { Optotype de Monoyer.

Il est evident que l'usage des lettres, s'il est tres repandu parce que pratique, n'est able pour des mesures occasionnelles car la deduction joue un r^ole important dans la detection. Nous verrons par la suite que les etudes systematiques utilisent d'autres motifs a identier.

1.1.5 Les facteurs in

uant sur l'acuite visuelle Dans tout ce qui suite, il est important d'insister sur le r^ole joue par l'adaptation : l'acuite optimale ne peut etre obtenue qu'apres un temps d'exposition relativement long.

1.1. ACUITE VISUELLE11

Les facteurs lumineux

Il y a de tres nombreux facteurs qui in

uent sur l'acuite. Le but ici n'est pas d'etre exhaustif mais de donner quelques exemples de ces facteurs. Luninance du fondOn considere un trait sombre traversant un fond lumineux. Une pupille articielle est placee sur l'oeil : le diametre pupillaire est donc xe. On mesure alors (Fig.1.2) qu'une ligne ne est d'autant plus detectable que la lumi- nance du fond est elevee (echelle log). Ainsi,l'acuite augmente avec la luminance du fond. Cette experience permet aussi de mettre en evidence la dualite entre les c^ones et les batonnets. La partie gauche de la courbe, correspond aux faibles luminances (b^atonnets pour la vision scotopique), alors que la partie droite correspond aux fortes luminances (cones pour la vision photopique). Figure1.2 { Relation entre l'intensite du fond et l'angle sous lequel est vu un l juste perceptible. Abscisse : Log de la luminance de fond (mL), ordonnee Log du diametre apparent en minute d'arc. D'apres Buser [Buser].

12CHAPITRE 1. ACUITE VISUELLE, SENSIBILITE AU CONTRASTE SPATIAL

ExcentriciteEn conditions photopiques, l'acuite chute lorsque l'excentricite aug- mente. Elle est constante en conditions scotopiques, avec un leger maximum vers 5 degres, qui peut etre mis en evidence lors de la detection nocturne d'etoiles de faible luminosite. CouleurL'acuite visuelle a ete denie jusqu'a present sur fond blanc. En lumiere monochromatique, elle est sensiblement la meme. Cependant, la differenciation entre couleurs dierentes mais de luminance proche (on peut imaginer un reseaux de traits rouges et verts) est bien moins bonne. Ceci est d^u au fait que l'analyse des couleursquotesdbs_dbs12.pdfusesText_18
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