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Candide ou lOptimisme

RÉPONSES AUX QUESTIONS ET PISTES D'ACTIVITÉS . Questionnaire p. 109. Le jardin de Candide. (chap. 30



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e Francia stipulata in data 4 novembre 1949 e ratificata con Legge 30 met de donner des éléments de réponse à la question donnée



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Candide Chapitre 30 humaines interrompu par un bref commentaire de Candide et de Martin Candide renonce une fois pour toutes aux questions



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Septembre

2013GUIDE PRATIQUE DU

PROFESSEUR ESABAC

Un parcours intégré franco-italien

Sous la direction du MIUR et de l'Institut français d'Italie/ ambassade de France en Italie Sessione ordinaria 2012 2/208

Table des matièresIntroduction ................................................................................................................................3

EDITORIALE : La politica delle lingue e l'EsaBac..................................................................3

Aspetti culturali dell'EsaBac..................................................................................................6

Il percorso formativo EsaBac in Italia....................................................................................8

Il Progetto EsaBac................................................................................................................13

L'EsaBac : non è cosa da poco !.........................................................................................19

L'EsaBac in Francia .............................................................................................................20

L' esperienza di un liceo internazionale per la formazione bilingue e biculturale..............23

Liste des contributeurs (par ordre alphabétique)................................................................25

I. Langue et littérature..............................................................................................................26

1. Le sens du programme et l'approche didactique en langue et littérature......................26

2. Quelle programmation annuelle adopter ? .....................................................................31

3. Méthodologie de l'essai bref ...........................................................................................42

4. Comment intégrer l'étude du document iconographique ? ............................................46

4. Le commentaire dirigé : la méthodologie par l'exemple ...............................................56

5. Comment évaluer en littérature ? ...................................................................................62

6. Comment se préparer au " colloquio » ? ........................................................................65

7. Quelles autres ressources utiliser (image, cinéma, oeuvre intégrale) et comment ? ....69

II. Histoire comme Discipline Non Linguistique........................................................................76

1. Du programme d'histoire à la programmation ...............................................................76

2. Comment intégrer la storia et l'histoire EsaBac ? ..........................................................82

3. Quelles sont les spécificités didactiques de la DNL ? .................................................126

4. Mise en pratique : de la prise de notes à la fiche de cours............................................130

5. Rôle de la langue et outils linguistiques dans l'apprentissage de l'histoire..................139

6. Comment évaluer en histoire ? ......................................................................................143

III. Interdisciplinarité...............................................................................................................147

1. Comment intégrer les didactiques française et italienne et dépasser les clichés ?.....147

2. Comment construire une séquence ? ............................................................................154

3. Comment travailler en interdisciplinarité ? ..................................................................157

4. Comment utiliser le TBI (la LIM) en classe ?..................................................................161

5. Le site internet Vizavi : des ressources pour l'enseignement ......................................164

IV. Annexes didactiques...........................................................................................................167

1. Sitographie générale des ressources didactiques ........................................................167

2. L'analyse de l'image, méthode et outils d'analyse ........................................................172

3. Principes pour la prise de notes.....................................................................................175

4. Le format des épreuves..................................................................................................177

5. Les critères d'évaluation en littérature .........................................................................179

6. Les critères d'évaluation en histoire DNL......................................................................183

7. Le " discours régulatif » en histoire DNL.......................................................................185

8. Proposition de corrigé d'Histoire - sujet 2011 ...............................................................187

9. Proposition de corrigé d'Histoire - sujet 2012 ...............................................................192

3/208

10. Proposition de corrigé de Littérature - sujet 2011.......................................................197

11. Proposition de corrigé de Littérature -sujet 2012........................................................202 Introduction EDITORIALE : La politica delle lingue e l'EsaBac

Dott.ssa Carmela PALUMBO

Direttore generale

Dipartimento per l'istruzione

Direzione generale per gli ordinamenti scolastici e per l'autonomia scolastica (MIUR)La politica delle lingue e l'EsaBac L'attenzione alla qualità dell'insegnamento e dell'apprendimento delle lingue straniere rappresenta da tempo una preoccupazione e un impegno costante del MIUR e della Direzione degli Ordinamenti in particolare. Tutti i processi innovativi, in qualsiasi ordine e grado di istruzione e tutte le proposte di

riforme che si sono succedute negli anni hanno posto in rilievo il problema degli

apprendimenti linguistici, e non solo quello della lingua materna, come strumenti di sviluppo del pensiero, di accesso al sapere e di esercizio di una cittadinanza attiva e consapevole. L'affermazione di una dimensione europea nella struttura e cornice culturale degli Stati del vecchio continente, la globalizzazione dell'informazione e dei prodotti culturali, lo sviluppo economico delle tecnologie hanno reso tutti consapevoli della necessità di padroneggiare altre lingue, al di là di quella materna e di scolarizzazione, e di saperle usare non solo per le più comuni esigenze di comunicazione pratica. I rapporti interpersonali che sempre più frequentemente vanno al di là dei tradizionali confini nazionali, le esigenze di studio e di lavoro che sempre più richiedono mobilità e disponibilità al cambiamento fanno della conoscenza delle lingue una necessità e al tempo stesso una ricchezza. La conoscenza di più lingue è sempre stata un arricchimento dell'anima. Solo per restare nel mondo latino, Ennio, l'antico poeta, diceva di possedere "tria corda", tre anime, perché conosceva tre lingue importanti per il mondo d'allora. Giulio Cesare aveva imparato molte lingue galliche non solo per comunicare più agevolmente, ma per capire "i nemici" che aveva di fronte. 4/208 Ai nostri tempi, credo che siamo tutti ormai consapevoli che anche se ragioni economico- politiche hanno ormai fatto dell'inglese una lingua franca da cui non si può prescindere ai fini

della comunicazione e della comprensione di fatti e fenomeni di diversa natura, la

conoscenza dell'inglese, per quanto accurata, da sola non basta per comprendere il mondo in cui viviamo nella sua complessità. Le differenze culturali, vissute come ricchezza, come valore aggiunto alla percezione di noi stessi e degli altri, si esprimono attraverso altre lingue e altre culture, che dovremo imparare a conoscere. La scuola dovrebbe offrire gli strumenti per farlo e intende farlo al meglio, con gli strumenti

che ha a disposizione, nonostante la crisi economica e la scarsità delle risorse a

disposizione. L'introduzione di una I lingua nella scuola primaria, la possibilità di una II lingua comunitaria nelle scuole medie di I grado, lo spazio, sia pur limitato, di una II lingua in alcuni indirizzi delle scuole superiori, l'introduzione del CLIL (ossia dell'insegnamento di una disciplina in lingua straniera nell'ultimo anno di ogni percorso di studi superiori) sono stati pensati come strumenti per migliorare il sistema, modificare i metodi di insegnamento e rendere più produttivo l'apprendimento. Certamente l'indirizzo privilegiato per lo studio delle lingue (comunitarie e non) è il liceo linguistico, ove il monte ore dedicato alle 3 lingue nel corso di

tutto il quinquennio è di tutto rispetto e ove la veicolazione in lingua è prevista fin dal III anno

di corso. È qui che la metodologia del CLIL può trovare la sua migliore applicazione ed è in questo indirizzo quindi che possono reindirizzarsi più agevolmente gli indirizzi più significativi. Situazioni particolari d'eccellenza per quanto riguarda le lingue si riscontrano tuttavia anche nei licei classici europei e nei cosiddetti "settori ad opzioni internazionali". In questo variegato panorama italiano l'EsaBac rappresenta il percorso d'eccellenza a livello

linguistico e culturale. Si tratta, com'è noto, di un percorso triennale, caratterizzato, a livello

curricolare, dallo studio della lingua e letteratura francese (per 4 ore settimanali) e dalla presenza di una disciplina (la storia) veicolata in francese. Realizza l'obiettivo di una compiuta educazione linguistico-culturale (almeno al livello B2) attraverso programmi integrati di storia, anche attraverso una notevole esposizione alla lingua del paese partner, accresciuta considerevolmente attraverso la veicolazione in lingua di una disciplina non linguistica (la storia). È un ottimo esempio di "CLIC" prolungato nel tempo (3 anni). L'attribuzione del doppio diploma (diploma italiano e Baccalauréat francese) è il formale riconoscimento delle competenze acquisite e garantisce la spendibilità sia in Italia che in

Francia sia a fini universitari che lavorativi.

Il percorso, i programmi integrati, le modalità d'esame e la corrispondenza dei diplomi sono stati il frutto di un intenso lavoro di progettazione congiunta fra il nostro Ministero e quello corrispondente francese, che è cominciato nel 2009, con la sottoscrizione di uno specifico Accordo tecnico ed è proseguito alacremente in questi anni. Se nel primo periodo della fase provvisoria il progetto ha riguardato scuole che avevano già sperimentato percorsi simili di 5/208 eccellenza, il successo dei primi esami e le grandi potenzialità formative insite nel progetto stesso hanno indotto sempre più scuole a richiedere l'adesione al progetto. Tale adesione è subordinata, come è giusto, al vaglio degli USR di competenza. Le scuole richiedenti, nella loro autonomia, fanno ogni sforzo per realizzare le condizioni necessarie per il progetto, soprattutto per quanto riguarda le risorse umane; il Ministero tutto e la Direzione degli Ordinamenti in particolare cercano di fare del loro meglio per

sostenere il progetto attraverso l'accuratezza dell'informazione, il monitoraggio e la

formazione dei docenti coinvolti. 6/208

Aspetti culturali dell'EsaBac

Luciano FAVINIDirigente tecnico - Capo struttura esami di Stato (MIUR)Il Progetto Esabac è nato dalla comune volontà di due Paesi europei, che pretendono di avere

alle spalle una grande tradizione culturale e scolastica. Almeno questo vale per la Francia, un po' meno per l'Italia, considerato che l'Italia rifugge ormai dal vantarsi della propria

storia, non amata e non rispettata. A torto, probabilmente, perché non c'è motivo di dolersi di

ciò che ha fatto l'Italia almeno nei campi della dell'arte e della letteratura, e almeno in certi periodi della sua storia. Fortunatamente, quando si stipulano accordi internazionali, le Parti sono forzate ad esibire il meglio di sé. Pertanto, l'Italia deve almeno mostrare di credere ancora in un futuro che rispecchi un degno passato. Secondo l'accordo, Italia e Francia riconoscono senza riserve i pregi dei rispettivi ordinamenti scolastici e delle rispettive pratiche scolastiche. Ben volentieri rilasciano i rispettivi diplomi di istruzione secondaria agli studenti del Paese partner, ovviamente a patto che siano rispettate alcune condizioni nell'ambito di alcuni percorsi di studio. Le condizioni non sono in realtà particolarmente onerose. Riguardano la conoscenza della lingua, della letteratura e della storia dei Paesi interessati, secondo obiettivi e programmi concordati. Non è il caso di dilungarsi sui motivi che possono avere indotto Italia e Francia a stipulare i loro accordi. Vale il principio che i risultati sono in genere migliori delle intenzioni e dei propositi degli uomini, sempre appesi al filo degli interessi contingenti. Non sono in grado di pronunciarmi sul grado di affezione per la lingua e la cultura italiana nel mondo. Le valutazioni variano a seconda dei punti di vista. È però interessante notare che la difesa dell'Italiano nel mondo costa non poco al contribuente e che, in questi tempi di crisi, si fa sempre più forte la voce di chi vorrebbe ridimensionare i relativi impegni finanziari. Evidentemente l'italiano non è in grado di difendersi da sé e necessita del costoso traino

ministeriale. Ciò si afferma senza nulla togliere alla benemerita Società Dante Alighieri. C'è

anche da considerare che la lingua e la cultura italiana non reggono il confronto con la lingua e la cultura francese in fatto di diffusione e prestigio nel mondo. Né consola certo il fatto che la lingua e la cultura francese, al pari, peraltro, delle lingue e delle culture di altri Paesi europei, come la Germania e la Spagna, siano ormai da tempo alle prese con la devastante aggressività della lingua inglese (ivi comprese le sue varietà) e delle culture

anglosassoni, dominanti in ogni settore della vita politica, economica e culturale

dell'Occidente almeno dalla fine della seconda guerra mondiale. Notoriamente

Schopenhauer (in

Parerga e paralipomena, vol. II, § 283, verso la fine), che non era tenero nemmeno con il tedesco in uso tra i suoi contemporanei, prende in giro un professore universitario che ebbe l'ardire, a metà dell'Ottocento, di chiamare il francese una lingua

classica, cioè la terza lingua classica dopo il greco e il latino1. E si lancia poi all'attacco della

1 Cf. E. Egger,

Notions élémentaires de grammaire comparée pour servir à l'étude des trois langues

classiques, Ouvrage rédigé sur l'invitation du Ministre de l'instruction publique conformément au

nouveau programme officiel, August Durand Libraire, Paris 1852. L'opera ebbe più edizioni nel giro di

pochi anni. Giunse alla settima nel 1875. Ovviamente, Ferdinand Sommer si guardò bene dal chiamare

lingue classiche quelle studiate nella Vergleichende Syntax der Schulsprachen: Deutsch, Englisch, 7/208 lingua francese, censurando le sconcezze fonetiche e morfologiche di questo "miserrimo gergo romanzo" che "dovrebbe guardare con profondo rispetto alla più vecchia e assai più nobile sorella, la lingua italiana". Altri tempi. Oggi, siamo in presenza dell'alleanza culturale tra due Paesi che rinsaldano, all'interno dell'Unione europea, i loro legami linguistici, storici e culturali mediante un accordo che li pone su un piano di assoluta parità giuridica. Chiude gli occhi davanti alla realtà chi si lamenta del preponderante numero di alunni italiani coinvolti nel Progetto Esabac rispetto ai loro colleghi d'Oltralpe. I rapporti dell'Italia o degli Stati italiani con la Francia non sono sempre stati idilliaci. Anzi, non sono mancate controversie e persino guerre tra Italiani e Francesi. La Francia ha combattuto per l'egemonia in Europa, ha fatto la Grande Rivoluzione esportandola nel mondo, ha costruito un impero coloniale con effetti che tuttora perdurano. Mentre la storia d'Italia è piuttosto la

storia della Chiesa in Italia e dei piccoli e litigiosi Stati italiani. La prospettiva unitaria, ancora

recente, è insidiata dai particolarismi. Gli Italiani sono propensi a vilipendere, piuttosto che ad onorare, il loro Risorgimento, che fu indubbiamente favorito dall'intervento o dalle manovre di potenze esterne. Non è poi lecito all'Italia assumere le pose di maestra della Francia in materia di cultura e di arte. Almeno a partire dal Settecento, l'Italia è piuttosto andata a scuola in Francia. E poi anche altrove, massimamente in Germania e nei Paesi anglosassoni, tanto nella scienza quanto nell'arte e nella letteratura. Eppure ha dato all'Europa e al mondo le "tre corone" del Trecento, l'Umanesimo con il Rinascimento e la nuova scienza di Galilei. Poi non sono mancati scienziati, scrittori ed artisti di rango. Per

secoli il francese è stato in Italia lingua di cultura e di scuola. Ora combatte per restare tale.

Gli italiani vantano una bella tradizione culturale, che fu anche segnata da originalità e dinamismo. Sarebbero solo ridicoli se manifestassero propositi egemonici. Devono però essere rispettati, e trattati da pari a pari, specialmente sotto il profilo culturale. L'alleanza con la Francia nel settore della formazione scolastica è un'occasione imperdibile. La contingenze economico-finanziarie non sono purtroppo favorevoli all'espansione di progetti culturali. In particolare, per quanto riguarda il Progetto Esabac, le scuole italiane non possono contare su interventi del Ministero finalizzati all'assegnazione di ulteriori

risorse professionali e finanziarie. Si devono sbrigare da sé. In effetti, c'è il timore che il

Progetto possa diventare il grimaldello per l'introduzione o la reintroduzione della seconda

lingua straniera nelle scuole secondarie e, in particolare, nei licei. È curioso che, in Italia, sia

previsto lo studio della lingua inglese e di un'altra lingua comunitaria solo nella scuola secondaria di primo grado (ex scuola media), dove, peraltro, le ore di insegnamento della seconda lingua comunitaria potrebbero essere integralmente utilizzate per potenziare lo studio della lingua inglese. Nelle scuole secondarie superiori, a parte indirizzi particolari che

privilegiano l'insegnamento delle lingue, si studia una sola lingua straniera, che è,

Leipzig-Berlin 1921 (sesta ed. 1989). Si noterà che manca l'italiano tra le lingue che si studiano a

scuola (in Germania). È appena il caso di ricordare che lo stesso comportamento di Sommer tenne J.

Wackernagel nelle sue famose e fortunate

Vorlesungen über Syntax mit besonderer Berücksichtigung von Griechisch, Lateinisch und Deutsch, I-II, Birkhauser, Basel 1920-24 (trad. ingl.: Lectures on

Syntax with special reference to Greek, Latin, and Germanic, edited and translated by David Langslow,

Oxford University Press, Oxford etc. 2009). Da tempo, comunque, l'ebraico era fuori gioco come terza lingua classica. 8/208 difendersi. È auspicabile che la situazione non resti per troppo tempo quella attuale, determinata, almeno suppongo, dalla necessità di contenere le spese anche con la riduzione dell'orario complessivo di insegnamento nelle scuole. Per quanto è lecito dedurre dai dati che pervengono al Ministero, il bilinguismo è in genere considerato con favore dalle scuole, anche se non mancano posizioni di assoluta contrarietà da parte di quanti vorrebbero perseguire obiettivi connotati da forte specializzazione nelle materie tecniche e tecnologiche e considerano una perdita di tempo lo studio delle materie umanistiche in genere e delle lingua straniere in particolare, fatta naturalmente eccezione per l'inglese. Il Progetto Esabac ha un fondamento culturale. Perciò merita l'apprezzamento di chi prova ancora qualche interesse per i valori dell'Umanesimo, nato in Italia e amorosamente nutrito in Francia.

Il percorso formativo EsaBac in Italia

Anna PIPERNO, Dirigente tecnico, MIUR

Nicoletta BIFERALE, Dirigente scolastico

Viviana DUC, referente EsaBac in Valle d'Aosta

Perché e quando è nato l'ESABAC (Anna Piperno) Il progetto ESABAC è stato il coronamento di un vecchio sogno: quello di attribuire un doppio diploma agli alunni delle istituzioni scolastiche, che in Italia e in Francia avevano per anni seguito percorsi d'eccellenza nell'apprendimento della lingua e della letteratura dell'altro Paese. Inizialmente non erano tantissimi. In Italia apparivano destinate ad un doppio diploma certamente le cosiddette "sezioni ad opzione internazionale francese", ossia le cinque scuole

che fin dagli anni Novanta avevano iniziato a sperimentare un percorso innovativo,

arricchendo lo studio della lingua e letteratura francese con quello della storia veicolate nella lingua del paese partner. La scelta della disciplina da veicolare non era stata casuale:

attraverso la storia si arricchiva la conoscenza della civiltà dell'altro. L'esposizione

prolungata alla lingua rappresentava un valore aggiunto di notevole rilevanza ai fini degli apprendimenti linguistici, che si evidenziavano, anche in sede di esame, in eccellenti. A queste scuole si erano aggiunte, nel corso degli anni, i convitti nazionali, impegnati nell'attuazione del "Liceo classico europeo". In questo percorso, le discipline da veicolare in lingua straniera erano ben due ma per il francese si privilegiava, nel solco della traduzione, prevalentemente la storia. Anche la "formula" dell'esame finale era stata a lungo sperimentata e, coerentemente con l'ordinamento italiano, era stata introdotta una "quarta" prova (solo di lingua e letteratura) che "faceva media" con la terza . Interessate al doppio-diploma erano poi, naturalmente, le istituzioni scolastiche della Valle d'Aosta, tradizionalmente bilingui, nelle quali da anni si realizzava un cosiddetto modello "valdostano", secondo il quale l'insegnamento della lingua e letteratura francese era 9/208 valorizzato dai soggiorni degli alunni, più o meno prolungati, in scuole francesi(secondo il sistema di un gemellaggio paritetico). Quando, nel 2007, a seguito dell'Accordo Quadro italo-francese, si cominciò a ragionare sulle possibilità di studiare un percorso di studi specifico, che potesse portare ragionevolmente ad un doppio diploma valido in entrambi i Paesi, le pregresse esperienze si rivelarono molto utili. L'impegno, però, era sicuramente di più ampio respiro. L'obiettivo era quello di realizzare un percorso di studi nuovo, realmente integrato, in cui le discipline caratterizzanti seguissero programmi comuni e condivisi e, pur nel rispetto degli specifici ordinamenti nazionali, rendessero realmente consapevolezza dell'identità culturale dell'altro Paese. Quell'impegno, assunto a livello diplomatico grazie proprio alle realtà già esistenti nelle scuole italiane e francesi si tradusse nell'arco di pochissimo tempo in un vero Protocollo d'intesa. Nel Febbraio 2009 fu firmato l'Accordo Bilaterale. Nel 2010 cominciò la cosiddetta "fase transitoria", sulla base della quale le prime 26 scuole affrontarono il primo esame ESABAC nella sessione estiva 2011. Erano, appunto, le scuole che sia in Italia che in

Francia erano state già abituate ad uno studio più intenso della lingua e letteratura del Paese

partner e della storia veicolata nella stessa lingua. Affrontavano l'esame, però, sulla base di regole e modalità nuove (indicate, per l'Italia, dal DM 91, del Novembre 2010) e soprattutto, di nuovi programmi, elaborati insieme dalle due parti. Il fervore di quegli anni ci sorprende tuttora. Nel corso del 2009 gli incontri degli esperti e il lavoro svolto, anche per via telematica, hanno portato alla condivisione dei contenuti, delle metodologie, delle modalità di esame, dei criteri di valutazione, tenendo sempre presenti non solo i vincoli ordinamentali, ma gli stessi presupposti culturali dei due Sistemi di

Istruzione.

Il percorso ESABAC, come è noto, si sviluppa negli ultimi 3 anni di corso, presupponendo un livello linguistico di partenza pari ad almeno il B1 per arrivare ad un livello di competenze pari ad almeno B2. In quest'ottica sono stati elaborati i programmi integrati di italiano e francese (lingua e letteratura) e di storia, così da assicurare una padronanza linguistica e culturale che permetta agli alunni di iscriversi alle Università di entrambi i Paesi oltre che a poter accedere agevolmente al mondo del lavoro, senza barriere linguistiche. A livello letterario sono stati elaborati percorsi rappresentativi di generi e registri letterari, che fossero espressione della cultura e civiltà dei due Paesi, dal Medioevo alla modernità e tali da offrire spunti di riflessione sugli apporti reciproci, sui punti di incontro e di divergenza

nei vari periodi. A livello linguistico sono state fornite indicazioni contenutistiche e

metodologiche dettagliate e motivate per aiutare gli alunni all'acquisizione della padronanza linguistica necessaria per affrontare con sicurezza il proprio studio e proseguirlo a livello universitario. Il programma di storia, che intende fornire agli allievi "chiavi di comprensione del mondo contemporaneo" per prepararli a "esercitare le loro responsabilità di cittadini" si sviluppa secondo moduli tematici di particolare rilevanza, privilegiando, ai fini dell'esame, argomenti di storia recente secondo la tradizione curricolare francese.

10/208

Anche per la scelta delle modalità d'esame si è tentato di valorizzare le peculiarità più

significative dei due ordinamenti, con uno scambio reciproco di approcci metodologici che potessero arricchire i due sistemi.

Avviato così il Progetto, lo sforzo è stato quello di accompagnarlo con un'adeguata

informazione e formazione di presidi e docenti. I primi esami hanno avuto risultati

confortanti in termini di percentuali di promozioni e valutazioni. Si è aperta così la strada all'estensione ad altre scuole ed al superamento della fase transitoria, con uno sviluppo organico su tutto il territorio nazionale. Il valore del percorso formativo integrato e del diploma finale (Viviana Duc) Il percorso di formazione triennale EsaBac rappresenta per i giovani una formazione d'eccellenza, da far valere come valore aggiunto comprovato sia nella prosecuzione degli studi sia nell'avvio di una carriera professionale. Questi giovani sono in grado di pensare in due lingue, cimentarsi con due codici, mettere in atto una pratica intellettuale dalla duplice valenza, biculturale e bilingue. Un'originale e concreta marcia in più per gli studenti italiani e francesi, a cui vengono rilasciati simultaneamente i due diplomi nazionali, in uno spirito di fiducia reciproca tra i due paesi e di cooperazione rafforzata nel settore dell'istruzione, con l'obiettivo di fornire alle nuove generazioni molteplici chiavi di lettura e di comprensione della contemporaneità e del mondo in cui si inseriscono, in una prospettiva efficacemente europea ed internazionale. Vera consacrazione delle relazioni italo-francesi, l'EsaBac favorisce la mobilità orientata e consapevole degli studenti e dei futuri lavoratori e afferma un'identità di cittadini dalla mente aperta e flessibile, per mezzo dell'internazionalizzazione di tali percorsi di alto livello, volti a garantire consapevolezza e opportunità maggiori. L'interazione tra metodi e approcci diversi favorisce in effetti lo sviluppo di una molteplicità di prospettive, particolarmente utile per i ragazzi che si troveranno nel loro futuro a vivere in una società sempre più complessa e dinamica, espressione di differenti culture ed identità dinamicamente riconosciute e valorizzate. In Italia l'EsaBac viene considerato dagli studenti e dalle loro famiglie come un percorso d'eccellenza che sviluppa valide competenze interculturali, apre delle prospettive interessanti nella prosecuzione degli studi a livello universitario e permette l'accesso al mondo del lavoro, in Italia come in Francia, con un atout ulteriore che permea la formazione personale e arricchisce un curriculum vitae. Per un giovane italiano, conoscere la lingua francese e la sua cultura apre interessanti prospettive professionali. La Francia è, in effetti, il secondo partner economico dell'Italia. Inoltre, utilizzato da più di 200 milioni di persone sui cinque continenti, il francese rimane una delle principali lingue di lavoro dell'Unione europea e dell'ONU. Con tale doppio diploma gli studenti che beneficiano di questa formazione d'eccellenzaquotesdbs_dbs29.pdfusesText_35
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