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PLATON. GORGIAS. Traduction inédite introduction et notes par. Monique CANTO pelle ces lignes du Gorgias



De la réception au renversement de la rhétorique dans le Gorgias

dans le Gorgias de Platon. Thèse en cotutelle. Doctorat en philosophie. Philippa Dott. Université Laval. Québec Canada. Philosophiæ doctor (Ph. D.).



PLATON GORGIAS

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of Greek philosophy as Zeller and Butler



Stéphane Marchand Pierre Ponchon

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Question 2 : L'éloquence peut-elle s'enseigner ? Texte 1 manuel p. 34. Gorgias. Gorgias est le personnage principal du célèbre dialogue éponyme de Platon.



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Platon Gorgias [ou Sur la Rhétorique réfutatif] Traduction notices et notes par Émile Chambry La Bibliothèque électronique du Québec



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Platon ( - 427 à - 348/347) Gorgias ou sur La Rhétorique

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[PDF] GORGIAS ET LE GORDIAS: LA RHÉTORIQUE EN DIALOGUE1

Le Gorgias de Platon fait partie des témoignages anciens sur la conception gorgiassienne de la rhétorique L'évaluation des témoignages platoniciens en vue

  • Quelle est la thèse de Platon dans Gorgias ?

    Dans Gorgias, deux thèses s'affrontent : celle de Gorgias qui enseigne la rhétorique et considère que « l'art de bien parler » est le meilleur de tous les arts exercés par l'homme ; contre la thèse de Socrate, qui dénonce la rhétorique comme un art du mensonge.
  • Quelle est la pensée de Gorgias ?

    Dans son livre intitulé Sur le Non-Être ou sur la Nature, Gorgias établit successive-ment trois principes : (1) l'un, le premier, qu'il n'y a rien ; (2) le second, que, s'il y a quelque chose, ce quelque chose est inconnaissable à l'homme ; (3) le troisième, que, même si ce quelque chose est connaissable, il ne peut
  • Quel est le principe premier de Gorgias ?

    Pour Gorgias, la rhétorique est le pouvoir de convaincre les masses gr? au discours et de prendre l'ascendant sur le reste des hommes : « ce bien est le bien suprême, il est à la fois cause de liberté pour les hommes qui le poss?nt et principe de commandement que chaque individu, dans sa propre cité, exerce sur

Platon

G G o o r r g g i i a a s s BeQ

Platon

Gorgias

[ou Sur la Rhétorique, réfutatif]

Traduction, notices et notes

par

Émile Chambry

La Bibliothèque électronique du Québec

Collection Philosophie

Volume 11 : version 1.0

2

Aussi, à la Bibliothèque :

Apologie de Socrate

Criton

Phédon

Le Sophiste

Le Politique

Philèbe

Timée

Critias

Théétète

Protagoras

3

Gorgias

Édition de référence :

Garnier-Flammarion.

4

Notice sur le " Gorgias »

Socrate et Khairéphon se rendaient chez Calliclès pour y entendre Gorgias. Ils arrivent après la séance. Néanmoins Calliclès les introduit près de Gorgias, à qui Socrate voudrait poser une question. Il lui demande en effet ce qu'est la rhétorique dont il fait profession. La rhétorique, dit Gorgias, est la science des discours. - De quels discours ? demande Socrate. Est-ce des discours relatifs à la médecine, à la gymnastique et aux autres arts ? - Non, mais de ceux qui ne se rapportent point au travail des mains et qui ont uniquement pour fin la persuasion. - Mais toutes les sciences, dit Socrate, veulent persuader quelque chose. Quel est le genre de persuasion que produit la rhétorique ? - Celle qui se produit dans les tribunaux et les assemblées et qui a pour objet le juste et l'injuste. - Mais, dit Socrate, il y a deux sortes de persuasion, celle qui produit la croyance sans la science, et celle qui produit la science. Quelle est celle qui est propre à la rhétorique ? - C'est la première, et elle assure aux orateurs une telle supériorité que, même dans les matières où les spécialistes sont seuls vraiment compétents, ils 5 l'emportent sur eux et font adopter les mesures qu'ils préconisent. Cependant ce n'est pas une raison pour que les orateurs se substituent aux savants dans les autres arts. Et s'il y a des orateurs qui abusent de leur puissance pour enfreindre la justice, ce n'est pas une raison non plus de s'en prendre aux maîtres de rhétorique. - Mais, reprend Socrate, si l'orateur est plus persuasif, même en médecine et dans les autres arts que le médecin ou l'artiste, et s'il suffit qu'il ait l'air d e savoir, quoiqu'il ne sache pas, en est-il de même lorsqu'il s'agit du juste et de l'injuste, ou faut-il connaître le juste et l'injuste avant d'aborder la rhétorique ? - Il le faut, Socrate. - Mais, quand on connaît la justice, on est juste, et on ne saurait consentir à commettre une injustice. Cependant tout à l'heure tu as avoué qu'un orateur pouvait faire de la rhétorique un usage injuste. Il y a contradiction dans tes paroles. Gorgias pourrait se défendre et dire qu'il n'est pas vrai qu'il suffise de connaître la justice pour ne jamais commettre l'injustice. Mais Platon, comme Socrate, est convaincu qu'il suffit de connaître le bien pour le pratiquer et que le vice se ramène à l'ignorance. Aussi n'a-t-il pas idée qu'on puisse faire à cette doctrine l'objection topique qu'exprimera plus tard le poète latin : Video meliora proboque, deteriora sequor. Gorgias pourrait répondre encore que, pour l'orateur 6 plus encore que pour les autres, il est parfois difficile de discerner où est la justice, qu'il faut se décider sans être sûr qu'on prend le meilleur parti, et que, si l'on se trompe, la rhétorique n'en est pas responsable. Voilà, entre autres choses, ce que Gorgias aurait pu répliquer à Socrate. Mais le jeune Polos ne lui en laisse pas le temps. Indigné que Socrate ose mettre en doute la valeur de la rhétorique, il le somme, puisqu'il a embarrassé Gorgias, de dire lui-même ce qu'il pense de cet art. - Ce n'est pas un art, répond Socrate, ce n'est qu'une routine, une sorte de flatterie, comme la cuisine, la toilette et la sophistique. Il y a en effet deux arts qui se rapportent à l'âme : la législation et la justice, et deux qui se rapportent au corps : la médecine et la gymnastique. Sous chacun de ces arts la flatterie s'est glissée, la sophistique sous la législation, la rhétorique sous la justice, la cuisine sous la médecine, la toilette sous la gymnastique. La rhétorique correspond pour l'âme à ce qu'est la cuisine pour le corps. - Alors tu crois, Socrate, que les bons orateurs sont regardés comme des flatteurs et, comme tels, peu considérés, alors qu'ils sont les plus puissants des citoyens ? - Les plus puissants des citoyens ! Ils ne sont pas puissants du tout. - Comment le tyran qui peut tuer, exiler, dépouiller et faire tout ce qu'il veut n'est pas puissant ? - Non, car il ne fait pas ce qu'il veut, par la raison qu'il ne veut pas ce qu'il fait, mais ce en vue de quoi il fait 7 ce qu'il fait, c'est-à-dire en vue de son avantage ou de son bien. Or, en tuant ou bannissant, il fait tout ce qu'il y a de plus contraire à son bien, puisqu'il fait une injustice. Il n'est donc ni puissant, ni heureux. - Cependant, réplique Polos, tout le monde tient pour un homme heureux le roi de Macédoine Archélaos, qui est parvenu au trône à force de crimes. - L'opinion du grand nombre ne compte pas ici, dit Socrate ; et pour dire si le grand roi lui-même est heureux, il faut connaître le fond de son âme et savoir s'il pratique la justice.

Dans sa discussion avec Polos, Socrate insiste

particulièrement sur ces deux points : qu'il vaut mieux subir l'injustice que de la commettre et que le plus grand des maux est de n'être pas puni quand on a mérité de l'être. Pour démontrer qu'il vaut mieux subir l'injustice que de la faire, Socrate part de l'identité du mal et du laid, du beau et du bien, et voici comme il raisonne. C'est à cause du plaisir ou de l'utilité ou des deux à la fois que les belles choses sont réputées belles, et c'est par les contraires, le douloureux et le mauvais, ou par les deux à la fois que les laides sont telles. Par suite une chose est plus belle qu'une autre en ce qu'elle procure plus de plaisir ou plus de bien ou plus de plaisir et de bien, et une chose est plus laide qu'une autre parce qu'elle cause, plus de douleur ou de mal, ou de douleur et de mal. Or, si le grand nombre croit qu'il est plus 8 avantageux de commettre l'injustice que de la subir, tout le monde, et Polos lui-même, admet qu'il est plus laid de la commettre que de la subir. Comme ce n'est ni par la douleur, ni par la douleur et le mal réunis que l'injustice commise surpasse l'injustice reçue, il reste que ce soit par le mal, d'où la conclusion s'impose qu'il est plus mauvais de commettre l'injustice que de la recevoir. Quant au second point, qu'il y a plus de mal encore à n'être pas puni d'une faute qu'à la commettre, voici comment Socrate en démontre la justesse. Payer sa faute et être châtié justement, quand on est coupable, c'est la même chose. Or ce qui est juste est beau et ce qui est beau est bon et utile. L'utilité consiste ici à être débarrassé de l'injustice et de la méchanceté de l'âme, qui est le plus grand des maux.

Aussi, comme on a recours au médecin pour se

délivrer des maux du corps, il faut se rendre chez le juge pour payer ses fautes, parce que la punition améliore et rend plus juste et que la justice est comme la médecine de la méchanceté. Le plus heureux est donc celui qui n'a point de vice dans l'âme ; au second rang vient celui qu'on délivre du vice, et le plus malheureux est celui qui garde son injustice au lieu de s'en débarrasser, ce qui est le cas du tyran chargé de crimes qui est au-dessus de la punition. Mais, si cela est, où est 9 la grande utilité de la rhétorique ? Elle ne sert à rien, à moins qu'on ne s'en serve pour s'accuser soi-même devant le juge, lorsqu'on a commis une injustice. Si au contraire on veut faire du mal à un ennemi, il faut bien se garder de l'accuser ; il faut le laisser vivre dans son vice, ce qui est le plus grand des malheurs. En entendant développer des idées si nouvelles, Calliclès n'en croit pas ses oreilles. Socrate parle-t-il sérieusement ? demande-t-il. - Le plus sérieusement du monde, répond Khairéphon. Alors Calliclès, imbu des théories sophistiques qui opposaient la nature à la loi, reproche à Socrate sa manière de discuter qui est, dit-il, captieuse. Quand on parle en se référant à la loi, tu interroges en te référant à la nature, et, si l'on parle de ce qui est dans l'ordre de la nature, tu interroges sur ce qui est dans l'ordre de la loi. C'est ce que tu viens de faire au sujet de l'injustice commise ou reçue. Polos parlait de ce qui est le plus laid en ce genre, à consulter la nature ; toi, au contraire, tu t'es attaché à la loi. Selon la nature, tout ce qui est plus mauvais est aussi plus laid. Souffrir une injustice est donc une chose plus laide, tandis que, selon la loi, il est plus laid de la commettre. Mais les lois sont faites par les faibles et le plus grand nombre, et c'est pour eux et dans leur intérêt qu'ils le font, et qu'ils déclarent que c'est une chose laide et injuste de prétendre avoir plus que les autres. Au contraire, la nature proclame que partout, chez les 10 hommes comme chez les animaux, c'est au plus fort à commander au plus faible. La philosophie tient un autre langage ; mais crains qu'elle ne te laisse désarmé devant un accusateur puissant ; étudie plutôt la rhétorique et lance-toi dans la vie publique. Socrate se félicite d'abord d'avoir trouvé en Calliclès un conseiller qui joint à la science la bienveillance et la franchise dans la question la plus importante, celle du genre de vie qu'il faut choisir pour être heureux. Aussi va-t-il l'interroger pour s'éclairer là-dessus. Qu'entends-tu par les plus forts ? demande-t- il. Sont-ce les meilleurs et les plus puissants ? Dans la société, c'est le grand nombre qui fait les lois ; c'est donc lui le plus puissant. Or s'il fait des lois contre l'injustice, c'est qu'il est persuadé qu'il est plus mauvais de commettre l'injustice que de la subir. Calliclès se reprend alors et, pressé par Socrate, il définit successivement les plus forts par les meilleurs, puis par les plus sages et enfin par les hommes qui s'entendent aux affaires publiques et qui sont courageux. Ceux-ci doivent commander et avoir une plus grosse part que les autres. - Ne doivent-ils pas commencer par se commander à eux-mêmes et être tempérants ? - Au contraire, répond Calliclès : pour être heureux, il faut laisser prendre à ses passions tout l'accroissement possible et les satisfaire ensuite. - Il s'ensuit, réplique Socrate, que, quand on a la gale et 11 qu'on peut se gratter à son aise, on est heureux, et de même quand on satisfait les désirs les plus honteux. Ta théorie suppose que l'agréable et le bon sont identiques, ce qui n'est pas. Il y a en effet des choses contraires entre elles qui ne peuvent coexister ensemble dans le même sujet, comme le bonheur et le malheur, la santé et la maladie : quand la maladie vient par exemple, la santé s'en va et réciproquement. Si cela est vrai, il s'ensuit que les choses qui peuvent se trouver ensemble dans le même objet, qui y viennent et s'en retirent en même temps, ne peuvent pas être les bonnes et les mauvaises, puisque le bien et le mal s'excluent réciproquement. Or, quand on satisfait un désir, la perception du plaisir est simultanée au besoin et par conséquent à la peine que cause lequotesdbs_dbs4.pdfusesText_8
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