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1464 : Sonni Ali Ber prince songhaï de Gao



Data - Empire songhaï

Empire songhaï. Origine : RAMEAU. Autres formes du thème : Empire de Gao. Empire songhaï. Gao (Empire). Royaume songhaï. Songhaï (Empire). Songhaï (royaume).



Tomb of Askia

7 juil. 2004 File Name: 1139.pdf ... capital of the Songhai Empire and after Askia Mohamed had returned from Mecca and made Islam the official religion ...



163 LA CHUTE DE LEMPIRE DES ASKIA : RECONSIDERER LA

La question des causes de l'effondrement de l'empire songhay n'est pas à propre- ment parler nouvelle. En effet depuis la découverte des tarikhs de Tombouctou 



MISE AU POINT SUR LES EMPIRES DU GHANA MALI

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Les songhay

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LÉCONOMIE RURALE DANS LE BILAD AL-SUDAN OCCIDENTAL

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«USURPATIONS DE FONCTIONS ET APPROPRIATIONS DE

29 mai 2013 dans l'empire Songhay : l'exemple du CADI MAHMOUD BEN OMAR BEN MOHAMMED ... Songhai empire Askiya Muhammad Toure



Economic and Political Factor of Songhay Empire the Emergence

Songhay was the last of the great Empires of the Western Sudan It is quintessential to construe that the Almoravids occupation was one of the external factors that effectuates the polity which spawned the collapsed of Ghana Empire in c 1076



Empire songhaï - databnffr

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What was the Songhai Empire?

The Songhai Empire (also transliterated as Songhay) was a state located in the western part of the Sahel during the 15th and 16th centuries. At its peak, it was one of the largest African empires in history. The state is known by its historiographical name, derived from its largest ethnic group and ruling elite, the Songhai people.

How did the Songhai economy work?

A universal system of weights and measures throughout the empire was implemented by Askia Muhammad I. The Songhai economy was based on a clan system. The clan a person belonged to ultimately decided one's occupation. The most common were metalworkers, fishermen, and carpenters.

Why is Gao called a Songhai state?

The state is known by its historiographical name, derived from its largest ethnic group and ruling elite, the Songhai people. Sonni Ali, sometimes referred to as Sonni Ali Ber, established Gao as the capital of the empire, although a Songhai state had existed in and around Gao since the 11th century.

Who were the lower caste participants in the Songhai dynasty?

Lower caste participants consisted of mostly non-farm working immigrants, who at times were provided special privileges and held high positions in society. At the top were noblemen and direct descendants of the original Songhai people, followed by freemen and traders.

Jean-Chanrles DEDE (2013), La chute de l"empire des Askia. Reconsidérer la question ... 163

Référence de cet article : Jean-Chanrles DEDE (2013), La chute de l"empire des Askia. Reconsidérer

la question des causes par l"étude des structures et représenta tions du pouvoir monarchique, © EDUCI

2013. - GODO GODO - Rev Hist Arts Archéol Afr, ISSN 1817-5597, n° 23, pp 163-185.

LA CHUTE DE L"EMPIRE DES ASKIA : RECONSIDERER LA

QUESTION DES CAUSES PAR L"ETUDE DES STRUCTURES ET

REPRESENTATIONS DU POUVOIR MONARCHIQUE

Dr Jean-Chanrles DEDE

Enseignant-chercheur

UFR Communication-Milieu-Société

Université Alassane Ouattara - Bouaké-Côte d"Ivoire ddjch_2005@yahoo.fr

RESUME

Dans cet article, nous abordons la question des causes profondes de la ruine de l "empire son-

ghay. L"étude, basée sur le corpus habituel des sources soudanaises, a pour but d"expliciter le

processus de dépérissement de cet Etat soudanais, mais en portant cette fois ci une attention plus particulière aux structures et aux représentations du pouvoir monarchique songhay. Il analysera en effet la responsabilité de la désubstantialisation de ce pouvoir dans l"effondre- ment de l"empire en 1591. Il insistera notamment sur les phénomènes de désagrégation des structures de légitimation et de domination qui ont précipité sa décadence.

Mots-clés

: Pouvoir, Désubstantialisation, Structure, Empire songhay, Askia, Légitimité,

Domination, Autorité, Relation de pouvoir.

ABSTRACT

In this paper, we address the question of the true causes of the ruin of the Songhai Empire. The study, based on the usual corpus of Sudanese sources, aims to explain the process of decline of the Sudanese state, but this time with more attention to the structures and representations of

Songhai monarchy. It will analyze in fact the responsibility of this authority desubstantialization in

the collapse of the empire in 1591. It will focus in particular on the phenomena of disintegration of domination and legitimation structures which precipitated its decline

Keywords:

Power, Desubstantialization, Structure, Songhai empire, Askia, Legitimacy,

Domination, Authority, Power relationship.

164
© EDUCI 2013. - GODO GODO - Rev Hist Arts Archéol Afr, ISSN 1817-5597, n° 23, pp 163-185.

INTRODUCTION

La question des causes de l"effondrement de l"empire songhay n"est pas à propre- ment parler nouvelle. En effet, depuis la découverte des tarikhs de Tombouctou à la

ème

siècle, une certaine unanimité s"est construite autour de quatre ou cinq facteurs qui expliqueraient la disparition de cet ensemble politique sou danais en 1591.

Les historiens comme Sékéné Mody Cissoko

1 ou Georges Niamkey Kodjo 2 qui ont

consacré quelques feuillets à l"histoire de cet empire répètent tous à l"envie que les

crises dynastiques, les crises frumentaires, les épidémies, la conjoncture économique

du dépérissement de l"Etat dans le contexte précolonial africain, ces réponses méritent

d"être reconsidérées car elles ne rendent pas véritablement compte de la complexité

du phénomène déstructurant qui a précipité la débâcle de 1591. Notre approche qui

emprunte à des savoirs théoriques et problématiques anthropo-historiques priorise donc l"analyse des structures et des représentations du pouvoir monarchique dans le champ sociopolitique songhay aux XV

ème

et XVI

ème

siècles pour expliciter la disparition de l"empire des Askia. Nous pensons en effet que ce phénomène est le résultat d"un long processus de désubstantialisation du pouvoir royal amorcé au lendemain de l"éviction de la dynastie des Sonni en 1493. Notre article entreprend donc d"analyser cette évolution historique en rappelant dans un premier temps la structure et les elle, consistera à préciser ce que revêt ce concept de désubstantialisation du pouvoir et sa responsabilité dans l"effondrement de l"empire songhay. I- LE POUVOIR MONARCHIQUE SONGHAY : STRUCTURES, FONDEMENTS ET CARACTERES DE LA ROYAUTE DE GAO Le pouvoir monarchique songhay, tel qu"il se dépeignait au XV

ème

-XVI

ème

siècles, était en réalité le résultat de la fusion de deux système s : le régime traditionnel com- biné au système islamique, en vigueur dans une société hautement inégalitaire qui connait depuis ses origines une différenciation sociale fondée sur la naissance et

l"hérédité. Il est doté de caractères permanents que l"observation de la réalité sociale

droit successoral songhay qui n"est pas qu"une simple accumulation de lois, mais une systématisation en un ensemble cohérent de différentes règles, usages et principes souvent fort immémoriaux. Cette armature structurale, que nous présenterons dans les lignes suivantes, organise la royauté sous une forme parfaitement institutionna- lisée et formalise ainsi la possibilité de ce pouvoir monarchique de s"exercer et de légitimer sa capacité de commander dans l"unité sociale dont il est une émanation. 1 S. M. CISSOKO, 1975, Tombouctou et l"empire songhay, Abidjan/Dakar, NEA, 1975, 246 p. 2

G. N. KODJO, , Thèse de doctorat de 3

e cycle, Université de Paris I-Sorbonne, 1971,

325 p.

Jean-Chanrles DEDE (2013), La chute de l"empire des Askia. Reconsidérer la question ... 165

I.1- Légitimité royale dans l"empire de Gao

: caractères notionnels et structures de légitimation Le pouvoir de l"empereur constitue dans l"Etat songhay le pouvoir suprême. Son existence est marquée par le fait que sa légitimité s"ancre surtout dans une antique tradition de patrimonialisation constituant un des principaux fondements de l"idéologie royale songhay. Cette matérialité est par ailleurs indissociable de l"existence d"un groupe social dont les membres sont collectivement et coutumièrement dépositaires du pouvoir royal et pour qui l"exercice apparaît comme un phénomène aussi naturel qu"habituel. L"État monarchique se pense donc en termes dynastiques de perpétua- tion lignagère et aucune autre famille de la collectivité ne peut y prétendre. Cela est clairement attesté par les longues listes dynastiques de Dia et des Sonni publiées dans le Tarikh es-Sudan 3 . C"est dans ces dispositions que résident toute la portée et le sens des symboles qui légitiment le pouvoir royal : le din tuuri, " le tison éteint » les douze étendards, le tambour royal, le trésor royal et les chevaux de la couronne 4 La conservation et la transmission de cet héritage immatériel au sein de ces lignées revêtent dans la culture songhay un enjeu mémoriel et identitaire important car elles bâtissent une part importante de la légitimité du pouvoir royal. Olivier de Sardan rappelle à cet effet cette proclamation immémoriale encore admise dans l"univers de la noblesse songhay et qui précise bien le pouvoir de référence des dynastes Le noble possède un héritage. Il appartient à une lignée. Ne dit-on pas que la preuve d"une condition noble consiste à pouvoir citer le nom de ses ancêtres jusqu"à la 7è génération 5 nautaire, révèlent un large pan de ce vaste système symbolique générateur d"ide n- tité collective en vigueur chez les Songhay. Notons en effet que cette transmission patrimoniale établit une relation verticale intergénérationnelle, un parcours dans le temps qui s"estompe visiblement quand on remonte aux origines des Songhay. Elle nous plonge notamment dans l"univers des mythes fondateurs qui cristallisent alors l"affect collectif, religieux et intellectuel de ces populations qui se repr

ésentent, comme

nous l"ont démontré quelques célèbres études anthropologiques 6 , le monde et ses objets avec une forte charge émotionnelle et symbolique. Cette patrimonialisation revendique donc un caractère de permanence et d"éternité. Le pouvoir monarchique chez les Songhay n"est cependant pas une notion abs- traite, générale et systématique. Quand bien même il appartienne à une lignée, il n"est pas une propriété commune à laquelle chacun doit participer mais dont aucun n"est exclusivement et personnellement titulaire ou responsable. La puissance poli- tique demeure en effet " la chose » de l"empereur seul. Le pouvoir royal se trouve l"individu. Il domine les membres du groupe qui n"ont pas alors de destin personnel. Cette conception patrimoniale de la chose publique relève en réali té de cette tradition ancestrale, assez commune d"ailleurs dans les civilisations traditionnelles africaines, 3 4 M. KATI, Tarikh el-Fettach, Maisonneuve & Larose, Paris, 1981, pp. 273-274 5 O. DE SARDAN, Les Sociétés songhay-zarma, Paris, Karthala, 1984, p. 29-30 6

Cf. O. DE SARDAN, Concepts et conceptions songhay-zarma (histoire, culture, société). Paris, Nubia, 1982, 447 p. /

J. ROUCH, " Aperçu sur l"animisme songhay », Notes Africaines, Dakar, IFAN, 1943, pp. 4-8 / " Le

calendrier mythique chez les Songhay-Zarma (Niger) », Systèmes de pensée en Afrique noire, 1 | 1975, 52-62. 166
© EDUCI 2013. - GODO GODO - Rev Hist Arts Archéol Afr, ISSN 1817-5597, n° 23, pp 163-185. ont fermement réprouvé cette mentalité parce qu"ils l"assimilaient à de l"incroyance. une forte emprise sur le souverain régnant, ces lettrés ont tenté d"in valider cette idée théorie plus conforme à la Sunna. Dans son épitre à Askia Mohammed, Al Maghili a

en effet été très clair sur ce point. Il dit ceci : " C"est ton Maître qui t"a élevé au-des-

sus de beaucoup de ses serviteurs pour que tu reformes leur pratique religieuse et leur comportement dans ce monde et non pour que tu sois leur maître et seigneur. Tu es sur toute l"étendue de ton royaume un pasteur et nullement un propriétaire » 7 La singularité de ce pouvoir relève également de la régularité de l"ensemble du processus institutionnel qui administre la dévolution de pouvoir au sommet de l"Etat et de sa conformité au système normatif. Quand bien même elle ne s"y réduit pas, la légitimation des familles coutumièrement désignées pour r

égner.

ème

- XVI

ème

siècles a hérité de son passé un ensemble de valeurs qui organisent la matérialité du pouvoir, sa transmission et sa perpétuation. Elles revêtent un caractère ration- selon ce que précisent les tarikhs soudanais et les traditions recueillies dans le pays songhay par les anthropologues 8 , les usages prévoient deux modes de dévolution du pouvoir au sommet de l"État : celui de la lignée par primogéniture masculine puis

celui par germanité. La primogéniture désigne l"antériorité de naissance et les droits

qui en découlent. Dans l"ensemble des rituels songhay qui organisent la perpétuation à la succession des héritiers présomptifs. On parle aussi quelques fois de succession linéale agnatique, ou de mâle en mâle par ordre de primogéniture. Ce mécanisme successoral et dévolutif est permanemment associé à celui de germanité qui, dans une position structurale auxiliaire, sert de substitut en cas de défaut ou d"absence de descendance masculine ou quand aucun de ses enfants n"est jugé apte, parce qu"il ne serait pas majeur. Ce lien détermine la relation de parenté qui existe entre

frère et sœurs issus de mêmes parents, les siblings si on se réfère à la terminologie

anthropologique anglo-saxonne. Dans l"univers songhay, ce mécanisme dévolutif n"intègre cependant pas tous les consanguins dans un schéma indifférencié puisqu"il exclut de la succession les germains de sexe féminin ; et encore, sa structure interne se construit en fonction de l"ordre de naissance. Cet ordre est d"ailleurs traduit en termes sociaux par la distinction entre aîné et cadet. L"épisode de l"accession au trône songhay d"Askia El Hadj en 1582 est assez révélateur de cette construction com- concernant l"Afrique occidentale du VIII

ème

ème

siècle, Paris, CNRS, 1975, p. 400 8 Cf. les nombreux travaux de spécialistes du pays songhay tels que Jean Rouch ou encore Olivier de

Sardan.

Jean-Chanrles DEDE (2013), La chute de l"empire des Askia. Reconsidérer la question ... 167
binatoire primogéniture-germanité. Les tarikhs rappellent en effet qu"à la disparition des enfants de Askia Daoud - son père d"ailleurs, à en croire le Tarikh el-Fettach, ne préférait pas le voir à cette charge 9 - mais parce que le légataire naturel, le faran Mohammed Benkan ou Boukan, qui était alors le premier-né de tous les descen- dants, était absent de Gao quand le roi vint à mourir. Ses frères ne manquèrent pas en effet de le lui rappeler : " N"écoute pas les avis de ce dénonciateur ; ne prends aucune mesure fâcheuse contre personne, car ici nul ne te conteste le pouvoir. Nous ce jour, le pouvoir ne te serait pas échu... » 10 . La réponse du nouvel Askia fut, elle, toute aussi révélatrice. El Hadj reconnait en effet que son couronnement n"aurait pu se faire si les frères de son père avaient été encore vivant s pour hériter conformément retrouvait de fait au rang d"aîné dans l"ordre de succession 11 . Si la dévolution dans cette succession fut assez exceptionnelle, elle répond cependant à une forte exigence celle qui consiste à éviter, à tout prix, une longue vacance de pouvoir, porte ouverte à toutes les aventures. C"est ce même principe qui a poussé le hikoy Laha Sorkiya à devant les troupes marocaines. Il lui a rappelé cette directive inscrite dans les usages coutumiers qui défend au roi déposé ou chassé de s"enfuir avec son héritier car ce dernier devait, selon ce qu"impose la tradition, lui succéder 12 Ces exemples foisonnent dans les deux tarikhs soudanais. On pourra donc les motivations de tels procédés. Il est clair que ces deux mécanismes de dévolution du pouvoir visent un objectif précis : restreindre les prétentions multiples sur le trône impérial et préserver ainsi l"autonomie du patrimoine royal. Parce que les fonctions de rois ne sont pas d"accessibilité démocratique. Le seul droit que la compétition pourquotesdbs_dbs4.pdfusesText_7
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