[PDF] Explorations en Afrique centrale 1790-1930 : apport des





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6.Les Grands explorateurs du XVè au XIXè siècle

Les grands explorateurs du XV e au XIX e siècle. Descriptif. Les premières découvertes du monde aux XVe et XVIe siècles évoquent à tous Colomb ou Magellan 



Les explorateurs en Afrique au début du XIXe siècle: lexemple des

8 déc. 2014 l'explorateur. Les premiers à partir dans l'intérieur de l'Afrique furent les Britanniques à la fin du XVIIIe siècle.



EXPLORATEURS MULHOUSE VOYAGE EN PATRIMOINE

à la fin du 15e siècle ou dans d'autres hôtelleries des rues avoisinantes. Sur cette place se dresse l'hôtel de ville



Le temps des découvertes

Au 15ème siècle les rois d'Europe organisent des expéditions maritimes vers Les premiers explorateurs ont été envoyés par des rois et des marchands ...



Explorations en Afrique centrale 1790-1930 : apport des

6 févr. 1989 siècle et demi - le temps où le cœur du Continent africain était inconnu de l'Occident. Pourquoi des aventuriers des explorateurs n'y ...



éVEIL V FORMATION HISTORIQUE ET GéOGRAPHIQUE

en 2016 et Au 15e Siècle. Planisphère de Martellus Photo aérienne 21e siècle. Carte 21e siècle ... Navigateur et explorateur norvégien. 20e siècle.



EXPLORATEURS DINAN

EXPLORATEURS. DINAN. ACTIONS ÉDUCATIVES vocations chez nos jeunes « explorateurs ». Didier LECHIEN ... de Dinan remontent au 15e siècle. Cette.



Aux XV e et XVIe siècles

expliquer des éléments de la vie quotidienne des grands explorateurs leurs moyens Empires espagnol et portugais à la fin du XVIe siècle.



Séquence 1 les grands explorateurs

https://data.over-blog-kiwi.com/1/95/02/32/20211027/ob_9a4a43_seance-3-christophe-colomb.pdf



Lexplorateur le guide et linterprète dans les forêts de la Basse

La fin du XIXe siècle fut riche en mission d'explorations françaises en. Afrique de l'Ouest dont la plus célèbre fut sans doute la grande randonnée de. Binger 



Les grands voyages d'exploration des XVème et XVIème siècles

Le fond de carte est issu du site histoire-géographie de l'académie d'Aix-Marseille 3000 km (équateur) Les grands voyages d'exploration des XVème et XVIème siècles Jacques Cartier 1534 1535 1541 Asie Afrique Amérique du Nord Amérique du Sud * Fernand de Magellan est tué aux Philippines le 27 avril 1521

Qui sont les grands explorateurs ?

La fin des explorations terrestres clôt la liste des grands explorateurs. 1. Les principaux explorateurs de l'Europe Vers - 330 : Pythéas voyage dans le nord de l'Europe et atteint peut-être les îles Féroé. Ie siècle après J.-C : Agricola explore le nord de la Grande-Bretagne. 1786 : Paccard et Balmat sont les premiers à escalader le mont Blanc.

Qui a découvert le monde en XVe siècle ?

Le xve siècle est marqué par l'exploration chinoise de Zheng He et le début des grandes découvertes européennes. Vasco de Gama arrive en Inde en 1498. Mais l'exploit majeur est à l'ouest, où Christophe Colomb arrive aux Antilles (1492). En 1522, l'expédition de Magellan achève le premier tour du monde.

Quels sont les explorateurs de l'Amérique ?

Les principaux explorateurs de l'Amérique 4.1. Les côtes de l'Arctique et de l'Atlantique jusqu'à la Floride 982 : Erik le Rouge atteint le sud du Groenland. 1000 : Leiv, fils d'Érik, explore le littoral américain du « Vinland » (Terre-Neuve). 1477 : voyage de Christophe Colomb « au-delà de Thulé » : il atteint peut-être le Groenland.

Quels sont les voyages les plus importants de l'histoire du monde ?

Des voyages comme celui de Marco Polo, permettent de mieux connaître l'Asie centrale et la route de la soie. Le xve siècle est marqué par l'exploration chinoise de Zheng He et le début des grandes découvertes européennes. Vasco de Gama arrive en Inde en 1498. Mais l'exploit majeur est à l'ouest, où Christophe Colomb arrive aux Antilles (1492).

Explorations en Afrique Centrale

1790
-1930 Apports des explorateurs à la connaissance du milieu

Yves BOULVERT

L'Oubangui à l'étiage, le 6 février 1989, rapides de Bangui-Zongo (ph. Y. Boulvert) 2019
2

Avant-propos

Avertissement personnel

En ce début du XXIe siècle, l'on peut s'étonner que ne soit pas si lointain - moins d'un

siècle et demi - le temps où le coeur du Continent africain était inconnu de l'Occident. Pourquoi

des aventuriers, des explorateurs n'y avaient-ils jamais pénétré ?

Ingénieur agronome, spécialisé en pédologie, passionné d'histoire et de géographie, je

me suis intéressé à cette question depuis un demi-siècle, mais par des voies détournées. Ce

fut par le biais, à la sortie de mes études scientifiques, d'un recrutement par l'ORSTOM (Office

de la Recherche Scientifique et Technique Outre-Mer) devenu IRD (Institut de Recherche pour

le Développement), spécialisé dans la recherche tropicale, puis d'une affectation au coeur de

l'Afrique, en République Centrafricaine, et enfin par le programme de travail qui me fut assigné à savoir la mission

1 de réaliser, dans les années 70-80, un vaste travail cartographique

1 Après des études d'ingénieur agronome à Grignon, devenu aujourd'hui "Agro Paris Tech", parallèlement à une

licence de " Sciences de la terre » en Sorbonne, j'ai choisi - attiré par les grands espaces - la spécialisation en

pédologie, science du sol, pour être admis à l'O.R.S.T.O.M. (Office de la Recherche Scientifique et Technique

Outre-Mer), devenu aujourd'hui I.R.D. (Institut de Recherche pour le Développement). Cet Institut de Recherche

d'Etat (E.P.S.T.) est spécialisé dans la recherche tropicale outre-mer sous de multiples aspects, de la géophysique

à l'océanographie, de la linguistique à la musicologie ... Après un an de spécialisation en métropole, chacun était

affecté en fonction des postes disponibles dans l'un des Centres de Recherche Outre-Mer. Pour ma part, après

des stages de terrain au Niger, je venais d'être nommé au Sénégal quand, en août 1964, je fus déplacé à Bangui,

petite capitale de l'ex-Oubangui-Chari devenu, en 1958, République Centrafricaine, indépendante en 1960. Je

dus m'initier progressivement à la géologie, à la botanique ... de ce pays demeuré à l'écart du développement

étant donné son éloignement, son enclavement. Le pays disposait depuis les années 50-60 d'une couverture

photographique aérienne à 1/50 000 et de cartes à 1/200 000, où les " courbes figuratives » étaient

progressivement remplacées par des " courbes de niveau ». Les cartes géologiques de reconnaissance à

1/500 000 venaient d'être dressées pour la plupart sans photo-interprétation ; elles demeuraient assez

sommaires et la couverture du territoire restait incomplète. Dans un premier temps, je fus chargé de dresser les

cartes pédologiques de quatre " degrés carrés », soit 50 000 km², (Bossangoa, Batangafo, Bouca, Kouki). En dépit

de l'appui apporté par un technicien européen, A. BLETON, puis A. FORGET (1927-2017), auteur de " 50 000

kilomètres à pied de prospections pédologiques en Afrique noire (1962-1979) »), in " Mille et une histoires Outre-

mer », ORSTOM, Paris 1997, il nous fallut quatre ans pour remplir ce programme, et encore un an pour la feuille

Bangui. Notre direction récriminait au motif que nous avancions lentement, contrairement à nos collègues

travaillant en région sahélienne qui pouvaient sillonner en véhicule 4x4 tout leur terrain d'action. Pour le

Centrafrique tout particulièrement, j'ai dû étendre les prospections à l'ensemble du pays pour dresser des cartes

3

dans l'optique de la recherche pour le développement, que j'eus à connaître et à parcourir de

vastes zones dont certaines : " terrae » presqu' " incognitae », sur les pas de prédécesseurs

mus par des objectifs variés. En Centrafrique, la végétation constituée de forêts denses, de savanes arborées ou arbustives, ne permet pas le " tout-terrain » ; le réseau hydrographique est souvent dense et infranchissable. Comme au début du siècle, de même que les prospecteurs et les chasseurs, nous, jeunes chercheurs, recourions au portage, emportant, sans armes, nos bagages pour plusieurs jours, échelonnant les manoeuvres chargés de creuser des fosses pédologiques que nous devions au retour décrire en prélevant des échantillons pour analyses. Sachant qu'en

règle générale, nous ne reviendrions jamais dans ces endroits perdus, nous en profitions pour

noter tout ce que nous rencontrions : accidents de terrain, affleurements rocheux, végétaux nouveaux ou non, faune sauvage encore abondante ... Je songeais alors qu'il nous arrivait de

croiser des itinéraires d'explorateurs, nous frottant aux mêmes incidents de parcours :

marécages à traverser, végétation urticante ou épineuse (cram-cram), insectes (tsé-tsé,

fourous, mellipones, magnans ...) au risque d'un accident ou d'un accès de fièvre.

Partageant la vie des explorateurs qui nous avaient précédés moins d'un siècle

auparavant, nous étions mieux à même de comprendre leurs difficultés. Les repères au sol :

confluents, petits lacs, inselbergs ou arêtes rocheuses, qu'ils notaient, devenaient au fil de nos

marches, des indices de leurs propres cheminements. Cependant, énorme handicap pour eux :

ils avaient des difficultés à apprécier leur position ; énorme avantage pour nous : grâce aux

photographies aériennes, nous savions où nous allions et, nous nous dirigions en évitant au

mieux les chausse-trappes de la nature. Les difficultés étaient accrues en forêt dense, où les

travaux de prospection à grande échelle nécessitaient un carroyage de terrain avec un réseau

de layons rectilignes, ouverts à la machette grâce à la boussole

2. La géolocalisation était et

reste fondamentale. Du fait de son importance, j'ai estimé nécessaire de préciser les latitudes

et longitudes des lieux cités ; sans doute ces précisions alourdissent-elles le texte, mais leur

méconnaissance, voire leur fausseté ont été sources, il y a un siècle, d'erreurs graves, parfois

de mises en danger ... Certains explorateurs se sont localement trompés de bonne foi sur leur position ; d'autres ont eu parfois des comportements d'affabulateurs.

de synthèse en pédologie (1983), phytogéographie (1986), orohydrographie (1987), puis géomorphologie (1996),

et, pour cela, effectuer la photo-interprétation par vision stéréoscopique détaillée, thème après thème, des

28 000 photographies aériennes de ce pays couvrant 620 000 kilomètres carrés. Outre la soutenance d'une thèse

de doctorat d'Etat sur

travaux, à l'Université de Dijon (1990) : " Contribution à l'étude du milieu naturel

centrafricain, exploitation et corrélation des données obtenues par photo-interprétation, télédétection et travaux

de terrain pour la réalisation de cartes à 1/1 000 000 de la République Centrafricaine », s'ajoutent à ce travail

cartographique des participations aux études climatologiques (1988) ou hydrologiques (2006), des

relevés héliportés et des observations lors de mes propres survols comme pilote privé.

2 A titre personnel, je n'ai pris contact avec le GPS qu'en 1998 en Guinée forestière.

4 Le travail de recherches historiques que j'ai entrepris il y a déjà 40 ans, ne vise pas aux vastes synthèses comme celle de R. CORNEVIN

3 ou de J.N.L. BAKER4. De même, l'" Histoire de

la République Centrafricaine » a été traitée par P. KALCK

5 et J. SERRE, des ouvrages ont paru

en français sur l'Histoire des Explorations en Afrique Noire mais celui de Catherine COQUERY-

VIDROVITCH (1965) traite des origines au XVIII

e siècle6. Quant à celui de Hubert DESCHAMPS7,

il concerne l'Afrique Occidentale. Mon travail consiste à mettre en lumière l'Afrique centrale,

plus étudiée et finement observée qu'on ne le pense, certes dans bien des cas pour des motifs

non désintéressés mais aussi, on ne peut le nier, par esprit de curiosité, de découverte,

d'ouverture à la diversité du monde, voire peut-être d'idéalisme humaniste. Ma zone de recherche s'étend de l'Equateur au Tropique du Cancer et du Golfe de

Guinée au Nil Blanc, soit approximativement de 0° à 23°27'N et de 10° à 31°E. Le filet des

connaissances acquises à partir du Sahara, du Niger, du Nil mais aussi des côtes d'Afrique

atlantique, orientale et australe s'étant progressivement resserré pour aboutir à ce qui

constituait, encore en 1880, " Le dernier blanc de la carte d'Afrique

8 » correspondant au

Centrafrique et à l'Est du Cameroun, j'ai retenu ce zonage comme périmètre de l'étude plus

approfondie sur laquelle se concentrera la dernière partie. Il y a moins de deux siècles, on ne savait toujours pas si le coeur du Continent africain

était occupé par un désert ou par un grand lac (le " lac Liba »). On a longtemps cru qu'une

chaîne de montagnes s'allongeait au Sud du désert saharien, parallèlement au golfe de

Guinée, depuis le Sénégal jusqu'au Sud de l'Ethiopie. De même, l'exploration à partir du golfe

de Guinée, découragea les rares velléités de pénétration en raison de ses difficultés : climat

équatorial, forêt dense humide, rapides et chutes barrant les cours d'eau, sans oublier les fièvres malignes. Sans nul doute, en Afrique orientale et australe, les voies sur des plateaux plus sains, couverts de savanes, étaient-elles plus faciles. A partir des années 1820, des personnalités hors du commun pénétrèrent ces vastes

espaces inconnus, fermés sur eux-mêmes, par approches progressives vers l'intérieur. Tout de

suite transparut la volonté britannique - qui venait d'écraser les ambitions napoléoniennes -

3 Robert CORNEVIN (1919-1988), Secrétaire perpétuel de l'Académie des Sciences d'Outre-Mer (A.S.O.M.).

Notice biographique par J. SERRE et P. BLANC, p.203-220 in " Hommes et Destins » (H.D.) XI. Auteur entre

autres de : " Histoire de l'Afrique des origines à nos jours », Payot, 1964, 2 e éd., 1966, 455 p.

4 J.N.L. BAKER, " A history of Geographical discovery and Exploration », 1931, London, G. G. Harrap, 544 p.

5 P. KALCK (1924-2004), Not. par J. SERRE, p.407-410 in H.D. XI.

6 " La découverte de l'Afrique ». Coll. Archives, Julliard, Paris, 255 p.

7 Gouv. Hubert DESCHAMPS (1900-1979), Not. par R. CORNEVIN, p.168-169 in H.D. V. Il est l'auteur de

" L'Europe découvre l'Afrique : l'Afrique Occidentale (1794-1900) », 1967, Berger-Levrault, Paris, 282 p.

8 " Exploration, création d'un pays nouveau, découverte scientifique : le cas du Centrafrique de 1880 à 1914 »

par Yves BOULVERT (désormais mentionné : Y.B.), p.89-103, 2 cartes, in " Milieux et Paysages », sous la

direction de Y. CHATELIN et G. RIOU, 1986, Masson, Paris, 154 p.

" Le dernier blanc de la carte d'Afrique », p.298-313, par Y. B. in " Terre à découvrir - Terres à parcourir », D.

LECOQ et A. CHAMBARD (Éd. Sc.), Univ. Paris VII, 1996. 5

d'ouvrir le monde à son commerce. Par la suite, les initiatives individuelles firent place à une

volonté délibérée d'expansion européenne dans ce qui était alors considéré comme un " no

man's land ». Ce sera le rêve africain du roi des Belges, LEOPOLD II, la volonté du Britannique

Cecil RHODES (1853-1902) souhaitant pour sa nation relier Le Cap au Caire, le désir de

revanche des Français après la défaite de 1870. L'objet de cet ouvrage s'inscrit dans la continuité de mon travail professionnel. Ce n'est pas l'histoire de la colonisation, documentée par de nombreuses études, souvent

passionnées, tant politiques que géopolitiques. Il aurait fallu dès lors traiter des Congrès

internationaux (Berlin, 1885) ou des accords bilatéraux comme celui franco-britannique de

1899 après la crise de Fachoda, ou celui germano-français de 1911 après la crise d'Agadir...

L'optique retenue n'est pas non plus la mise en exergue du volet militaire des expéditions, telle la Mission MARCHAND (1897-1898) ou la conquête du lac Tchad par trois colonnes. Certes l'apport des explorations à la connaissance de l'Afrique intérieure est un sujet qui a été abordé par maints auteurs, sous des angles divers. Dans son " Anthologie (1790-

1890). Voyages de découvertes en Afrique », Alain RICARD

9 (2000) a choisi une approche par

bassin (Niger, Zambèze, Nil et Congo). Son étude s'arrête en 1890 : les Français viennent à

peine de fonder Bangui. Jean DE LA GUÉRIVIÈRE

10 en 2002, évoque " les découvreurs de

civilisations » jusqu'au milieu du XX e siècle. Olivier LOISEAUX et France DUCLOS11 (2004) ont exploité le riche fonds d'archives de la BNF. Gilbert GRELLET

12 (2011) a dépouillé la revue des

Voyages au XIX

e siècle : " Le Tour du Monde ». Isabelle DION13 (2014) a, quant à elle, interrogé

les archives écrites et iconographiques du fonds outre-mer, transféré du Ministère de la Rue

Oudinot à Aix-en-Provence, concernant la marche au Tchad de la décennie 1890-1900. Ma démarche est autre. C'est l'histoire des explorations d'après les témoignages

glanés dans les archives et confrontés à la vérité-terrain, chaque fois que cela a été possible.

Si, étymologiquement, explorer veut dire " battre le terrain », " parcourir un terrain inconnu ou peu connu en l'observant avec soin », cet objectif a été assumé par des hommes aux

personnalités et aux motivations diverses dans un laps de temps réduit au regard de l'Histoire :

à peine un siècle. Ces " explorateurs », au fil de leurs expéditions souvent périlleuses, ont

dévoilé à l'Occident, les mystères de l'Afrique Centrale. Ils ont apporté leur écot à la

connaissance du milieu. La lecture minutieuse de leurs rapports de mission, de leurs journaux

de route, de leur courrier parfois, s'est vue éclairée par la connaissance personnelle que j'avais

du terrain pour l'avoir arpenté moi-même, dans les conditions parfois difficiles que j'ai

9 Alain RICARD, " Voyage de découvertes en Afrique. Anthologie (1790-1890) », 2010, R. Laffont, 1059 p.

10 Jean de la GUÉRIVIÈRE, " Exploration de l'Afrique noire », 2002, Ed. du Chêne, Hachette, 225 p.

11 Olivier LOISEAUX et France DUCLOS, " L'Afrique au coeur. Carnets d'explorateurs français au XIXe siècle »,

2004, Seuil, Paris, 588 p.

12 Gilbert GRELLET, " Aux frontières du monde. La saga des derniers grands explorateurs », 2011, J. Ricollec.

13 Isabelle DION, " Vers le lac Tchad, Expéditions françaises et résistances africaines, 1890-1900 », 2014, Aix-en-

Provence, Archives Nationales OM, 369 p.

6

mentionnées. Je pouvais mettre en parallèle la connaissance livresque que j'avais des

itinéraires d'explorations et celle, physiquement éprouvée, des lieux que j'avais parcourus.

Tout devenait signifiant : les étonnements des explorateurs ou voyageurs, leurs notations et leurs oublis, les écueils rencontrés, leurs craintes, les conflits humains, etc. Des remarques anecdotiques à un temps T pouvaient devenir pertinentes quelques années plus tard. C'est donc par le prisme d'un double regard sur des documents bibliographiques plus nombreux qu'on ne le pense et sur mes observations in situ que j'ai entrepris ce travail. Notons qu'il touche peu au domaine des traditions orales qui sont l'objet d'étude des ethnologues et anthropologues.

Une fois précisée la visée de cet ouvrage, se posait la question de l'angle de

présentation de ces missions exploratoires au coeur de l'Afrique. Plusieurs options pouvaient

être envisagées : soit adopter une présentation géographique, et procéder par régions en

suivant la progression à partir du Golfe de Guinée, à travers le Sahara, en remontant le Nil ou

à partir de l'Afrique orientale ou australe, soit classer et étudier ces découvertes selon les

thématiques les plus évidentes dans le contexte : description du relief, précision, voire

découverte, des réseaux hydriques, types de végétation, zonage agricole, ressources

minières, et sur le plan humain : populations et ethnies, relations linguistiques ou religieuses, ou, ce qui fut et qui est un domaine sombre : les razzias esclavagistes islamiques dans le coeur du continent noir, soit enfin suivre un ordre chronologique, plus parcellaire, mais plus près du vécu des explorateurs.

C'est cette dernière option que j'ai retenue, par fidélité aux carnets de terrain.

L'avancée des hommes, au fil des jours, révèle les difficultés, les imprévus, le fracas des projets

au contact du réel, les surprises aussi, les supputations et les rêves. Les missions confiées aux

explorateurs pouvaient être brutalement interrompues par des maladies comme la terrible bilieuse hématurique qui a emporté tant de jeunes hommes, les décès par accident, guet- apens ou vengeance. Les documents attestant de mois de travail pouvaient disparaître,

perdus, brûlés, inondés, inexploitables. Une mission non suivie d'une publication était une

mission perdue. Il m'est apparu en outre que la date des publications des découvertes était importante. Dans un premier temps, les explorations furent des entreprises individuelles. Puis vint le temps de la pénétration coloniale. Les missions d'explorations se multiplièrent, se

complétant les unes les autres jusqu'à former un réseau. Constat d'autant plus vrai que, dans

le cadre de l'expansion coloniale, les pays européens se " marquaient » les uns les autres pour

éviter d'être distancés, et se concurrençaient, en essayant souvent de masquer leurs résultats.

La progression des émissaires de LEOPOLD II au Congo sera différée et connue plus tard. Dans

l'Est centrafricain, par exemple, les Français furent précédés par un Allemand, un Grec, un

Anglais et par diverses colonnes belges ! Les découvertes se sont effectuées par à-coups, sans

plan d'ensemble, suivant certains axes, fluviaux notamment - ce qui s'explique aisément. Des zones intercalaires n'ont été parcourues que tardivement. 7

Les journaux du XIX

e siècle et notamment certaines publications spécialisées,

rendaient compte des derniers apports. Membre de la " Société de Géographie » depuis 1982,

et de " l'Académie des Sciences d'Outre-Mer » depuis 1984, j'ai pu, notamment au " Service

des cartes et plans » de la Bibliothèque Nationale (B.N.F.) Richelieu, dépouiller ces revues : le

" Bulletin de la Société de Géographie » (B.S.G. -1821), " La Géographie », " Acta

Geographica

», les " Annales de Géographie » ..., la " Revue des deux Mondes » (RDM -

1829), " Le Tour du Monde » (TdM. 1860), " Le Mouvement géographique de Bruxelles » (MG.

- 1880), " L'Année géographique » (1890), le " Bulletin du Comité de l'Afrique française »

(B.C.A.F. - 1891), " A travers le Monde » (A.T.M. 1895), la " Revue coloniale » (Rev. Col. -

1895) ... Ces comptes-rendus sont essentiels. Ils annoncent les départs d'expéditions,

signalent et relatent leurs retours, en font la publicité, et permettent de confronter les points de vue, de signaler la nouveauté des observations ... Leurs relations reflètent une époque1 , et sont un outil précieux pour la comprendre. Lorsqu'on est enfant, on dévore les voyages d'explorations comme des romans d'aventures. Or, il s'agit de récits parsemés certes d'aventures, mais aussi d'expériences heureuses ou malheureuses. Dans ce travail, l'on a sélectionné les observations nouvelles faisant progresser la connaissance des hommes et des milieux. Les références, nombreuses,

permettront à ceux qui s'intéressent à un pays, à une ethnie, à un homme, de préciser leur

recherche. Il en résulte une somme de données qui agrège des observations multiformes et rend compte des progrès tâtonnants d'hommes confrontés à des mondes inconnus. Cette histoire n'est pas hagiographique. Elle témoigne des faiblesses et des contradictions des explorateurs qui sont des hommes comme les autres, mais le plus souvent animés d'une grande curiosité et d'une indéfectible volonté dans leur attirance pour l'inconnu.

Remerciements

Je tiens à remercier Christian SEIGNOBOS, François BART pour leur relecture et leurs remarques constructives. Je remercie également Didier CARITÉ pour sa relecture patiente et ses corrections minutieuses. Merci également au service IST de l'IRD, pour la mise à disposition pour consultation sur la Base Horizon de l'IRD.

Merci enfin à mon épouse, Jacqueline, sans

qui ce travail conséquent n'aurait pu être mené à bien. 1

Précisons que nous avons adopté le point de vue de E.F. BERLIOUX (1870) : " Les noms des points cardinaux

dans les livres de géographie où l'on veut attirer l'attention sur la position des lieux, prennent souvent des majuscules ». Il en de même ici, par convention, pour les noms propres. 8

Introduction

L'Afrique centrale, source d'interrogations et de curiosité à l'orée du XIXe siècle : un " carré inconnu » voire mythique au centre, des observations fragmentaires et éparses sur les pourtours côtiers. Pour les marins, la grande période des explorations s'achève au tournant du XVIII e au XIX e siècle. Avec BOUGAINVILLE (1766-69), COOK (1768-71, 1772-75, 1776-79), LA PÉROUSE (1785-88), on sait qu'il n'existe pas, dans le Sud de l'Océan Pacifique, de grand continent austral. Les contours de l'Australie se dessinent progressivement comme ceux des glaces antarctiques.

MONTESQUIEU

15, au XVIIIe, est l'un des rares à s'étonner : de l'Afrique, " on ne peut

guère parler que de ses côtes parce qu'on n'en connaît pas l'intérieur ». J.J. ROUSSEAU

16

s'avère visionnaire : " Ne verra-t-on jamais renaître ces temps heureux ... où les PLATON, les

THALÈS et les PYTHAGORE, épris d'un ardent désir de savoir, entreprenaient les plus grands voyages uniquement pour s'instruire ? » Tous ne sont pas aussi désintéressés. Ainsi, en 1821, E. GAUTHIER

17 écrit-il : " Malgré

les efforts et les pénibles travaux de tant d'hommes intrépides, l'Afrique est encore peu connue

des Européens. Un ciel d'airain, un océan de sable sont des obstacles immenses, et cependant

partout l'homme est plus à redouter que le climat ... ». Ceci avant d'appeler à multiplier les

échanges commerciaux pour assurer le bonheur des habitants " en augmentant celui dont l'Europe doit jouir ». Plus de cinq siècles après le roi LOUIS IX ou Saint LOUIS

18, NAPOLÉON, exilé à Sainte-

Hélène, continuait à s'intéresser à l'Afrique

19. Le comte de LAS CASES, auteur du " Mémorial

15 MONTESQUIEU, " Les Lettres Persanes », 1721, CXVIII.

16 J.J. ROUSSEAU, " Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes », 1755.

17 E. GAUTHIER, Avant-propos à la traduction française d'" Un voyage en Afrique contenant des particularités

nouvelles sur les moeurs et les usages des habitants du Dahomey » (1820) par J. MAC LEOD (1782 -1820), Paris.

18 LOUIS IX (1215-1270) partit en croisade en Egypte (1249-50), puis en Tunisie (1270) où il mourut de la peste.

19 Napoléon BONAPARTE (1769-1821) se remémorait sa campagne d'Egypte en 1798-99.

9

de Sainte-Hélène » (1823), relate20 que dans sa première année d'exil, l'Empereur lui fit

remarquer, un jour, qu'il était " étonnant qu'on n'eût pas de notions certaines sur l'intérieur

de l'Afrique ». LAS CASES lui dit que lui-même avait eu précédemment l'idée d'une folle

expédition militaire : " Attaquer l'Afrique par les quatre points cardinaux .... On eût facilement

trouvé cinq ou six cents bons soldats, des chirurgiens, des médecins, des botanistes, des chimistes, des astronomes, des naturalistes, tous de bonne volonté ... L'Empereur me répondit,

note-t-il, qu'il regrettait fort de n'avoir pas eu lui-même le temps, durant son séjour en Egypte,

d'accomplir quelque chose de cette espèce. Il avait des soldats tout propres à braver le désert.

Il avait reçu des présents de la Reine du Darfour (sic) et lui en avait envoyé. S'il fut demeuré

plus longtemps, il allait pousser fort loin nos vérifications géographiques dans les parties

septentrionales de l'Afrique et cela avec la plus grande simplicité d'exécution ... ». De telles

illusions peuvent coûter cher ! R. de CHATEAUBRIAND qui avait assisté à tant de bouleversements politiques et qui fut un grand voyageur pour son temps, écrit en 1841, au soir de sa vie

21: " La géographie

entière a changé pendant ma vie ... l'Afrique a ouvert ses mystérieuses solitudes, enfin il n'y a

pas de coin de notre demeure qui soit actuellement ignoré ... On verra sans doute bientôt des vaisseaux traverser l'isthme de Panama et peut-être l'isthme de Suez ... La marine emprunte

du feu le mouvement » (machine à vapeur) ... " Les distances s'abrègent ... En traçant ces

derniers mots, le 16 novembre 1841, ... on dirait que l'ancien monde finit et que le nouveau commence ... Il ne me reste qu'à m'asseoir au bord de ma fosse ». Afrique Centrale : nombreux mystères et inconnues encore au milieu du

XIXe siècle

L'on a du mal à percevoir aujourd'hui à quel point les connaissances de l'Occident sur

le coeur du Continent africain étaient - il y a encore un siècle et demi - réduites. On peut s'en

rendre compte en dépouillant, près de trente ans avant la " Géographie Universelle » d'Elisée

RECLUS, la " Géographie Universelle de MALTE-BRUN revue, rectifiée et complètement mise au niveau de l'état actuel des connaissances géographiques » par E. CORTAMBERT

22, 1863-64.

Dans le langage d'époque dont la morgue et la condescendance nous heurtent, cet auteur explique : " L'Afrique dont nos vaisseaux font le tour depuis plus de trois siècles est connue dans l'histoire depuis plus de trois mille ans ... Elle échappe en grande partie aux

regards de la science ... elle attend de la main des Européens le joug salutaire de la législation

et de la culture ... C'est dans sa forme physique qu'il faut chercher la cause principale de cet

isolement. Sa forme est compacte... ses côtes très régulières, peu d'enfoncements, d'abris

20 Cf. " NAPOLÉON Ier et l'exploration de l'Afrique Centrale », p.41-42 in " Le Mouvement Géographique » (M.G.),

Bruxelles, n°4, 24 janvier 1897, p.41-42.

21 in " Mémoires d'Outre-Tombe », La Pléiade, p. 926-934.

22 Tome V, éd. Boulanger et Legrand, Paris, 1864, 240 p.

10 portuaires ... peu de fleuves larges qui permettent aux explorateurs d'avancer facilement jusqu'au coeur du pays ... Aux dangers d'un climat insalubre et d'un ciel de feu, vient se joindre la barbarie des populations africaines ... »

Il ajoute : " Tantôt aride à l'excès, tantôt marécageux ou noyé sous les eaux, le sol de

l'Afrique offre des contrastes singuliers ... Presque tous les fleuves considérables forment des cataractes ou de nombreux rapides : les montagnes rangées en gradins (en) donnent l'explication ... Tout l'ensemble des montagnes d'Afrique ne forme qu'un seul grand plateau

qui, de tous côtés, présente des terrasses contiguës ... ». En Afrique, la stérilité des déserts

contraste avec la fécondité ailleurs : " Partout où l'humidité s'unit à la chaleur, la végétation

étale une vigueur et une magnificence extrême ... Le règne animal présente encore plus

d'originalité que le règne végétal ... ».

Au milieu du XIX

e siècle, l'intérieur du continent demeure très mal connu. Il est évidemment peuplé d'ethnies indigènes qui connaissent leurs terroirs, notamment les cours d'eau qui les alimentent. Dans ces pays de tradition orale, chaque cours d'eau porte autant de

noms que d'ethnies sur ses rives. Mais, à la différence de l'Afrique septentrionale sillonnée

par les voyageurs arabes : IBN BATTUTA (v.1304-1377)

23, LÉON l'Africain (v.1483-ap.1554),

l'intérieur du continent reste à l'écart des routes des voyageurs au long cours, du moins de

ceux ayant relaté leur parcours. Un expert reconnu de l'Afrique tropicale, le Dr Georges SCHWEINFURTH, déclare en 1886, dans un discours au " Congrès des Naturalistes allemands » : " Longtemps, l'Afrique, dans l'imagination de tous, reste entourée d'un cercle

magique ; pendant des siècles, cet effrayant rempart de côtes qui semblait armé de toutes les

horreurs de la nature, détourne les peuples énergiques de l'Europe ; le désert au nord et au

sud, l'océan à l'est comme à l'ouest, partout le spectacle peu consolant d'un littoral rocheux,

plein d'écueils, dépourvu de ports, ou bien de désolantes plages sablonneuses ... ». En 1863, Jules VERNE faisait paraître " Cinq semaines en ballon » sous-titré : " Voyage de découverte en Afrique », livre que l'on a souvent lu dans son enfance comme un simple roman d'aventures. L'idée d'une traversée Sud-Est /Nord-Ouest de l'Afrique en ballon depuis

l'île de Zanzibar jusqu'à Saint-Louis-du-Sénégal devait paraître relever de la pure imagination.

Pourtant, le 10 juillet 1825, " The Times » de Londres avait annoncé la création d'une société

" pour faire exécuter un voyage en ballon dans l'intérieur de l'Afrique ». L'idée fut reprise à

Paris en 1830

24 dans le " Bulletin de la Société de Géographie » : " De l'utilité des ballons pour

la Géographie ... en vue de la reconnaissance de terres inconnues avant d'y aborder ». Les héros de l'ouvrage sont sur le point de mourir de soif après un éprouvant survol du désert saharien, lorsqu'ils parviennent enfin au lac Tchad. Or leur ballon arrive du Sud-Est

23 IBN BATTUTA in Not. Hommes et Destins V, A.S.O.M., p.244-246.

24 Article signé PARCEVAL-DESCHENE, p.96 in B.S.G., 1830.

11 c'est-à-dire du Centrafrique bien arrosé25 ! Jules VERNE26 ne fait que relayer une opinion fréquemment répandue à cette époque : la diminution des pluies en fonction de l'éloignement des côtes. Opinion que l'explorateur d'Abyssinie, Antoine d'ABBADIE, n'hésite pas à généraliser en 1845, écrivant

27 : " La sécheresse est le caractère général de l'Afrique

centrale ». A l'inverse, en 1853, le comte d'ESCAYRAC DE LAUTURE

28 perçoit correctement le

zonage écologique de l'Afrique septentrionale. En janvier 1868, dans la sérieuse " Revue des Deux Mondes », H. BLERZY écrit

29 encore :

" La sécheresse est une calamité dont souffre fatalement l'Afrique d'un bout à l'autre ... La

cause en est extérieure. Cela tient à l'ensemble même de la circulation aqueuse autour du

globe. Les côtes sont orientées de telle sorte que les courans (sic) atmosphériques saturés de

vapeur d'eau ne doivent pas pénétrer à l'intérieur. Les moussons (vents pluvieux) soufflent

parallèlement à la côte et les alizés (très humides) s'écartent de la côte occidentale. Il n'y a

que les bords de mer ... qui reçoivent la pluie en abondance. Le reste du continent est soustrait à l'influence bienfaisante des brises marines ... ».

Plus surprenant encore, Guillaume LEJEAN

30, diplomate-reporter, alors en poste à

Khartoum, présente en 1862 dans " Le Tour du Monde

31», un article intitulé : " L'Afrique

inconnue », accompagné, qui plus est, d'une " Esquisse des régions centrales inexplorées de

l'Afrique en 1861 » (Carte 1). Il fallait l'oser ! Sur cette carte couvrant l'Afrique Centrale entre

le Nil et la côte gabonaise, on peut être surpris par l'abondance de noms d'ethnies,

d'agglomérations, de voies de communications, ceci à partir d'une documentation orale recueillie sur la côte de Sierra Leone par le Pasteur allemand KOELLE

32 qui avait interrogé des

esclaves affranchis ! Sans entrer dans les détails, G. LEJEAN évoque au centre du Continent,

" un énorme vide qui doit former un bassin intérieur » et qui serait drainé par une grande

rivière : " La Deba s'appelle aussi Liba et Riba et coule à l'est où elle tombe dans le grand lac

Liba ... Il s'agit ici d'un bassin central bien distinct, à moins que le lac n'ait un déversoir, ce dont

il n'est fait mention nulle part ». A noter que sur la première carte (1854) dressée par

25 Y.B., 2004. " Jules VERNE et le Centrafrique » in " La Géographie », n° 1515, p.43-53

26 Jules VERNE ne sera membre de la Société de Géographie qu'à partir de décembre 1864 jusqu'en mars 1898,

cf. J.Y. PAUMIER : " Jules VERNE, voyageur extraordinaire ». Soc. Géo.- Glénat, 2005, 226 p.

27 Dans une lettre à la Société de Géographie, p.316 in B.S.G.

28 Pierre Henri Stanislas d'ESCAYRAC DE LAUTURE (1826-1868).

29 " L'Afrique moderne d'après les derniers explorateurs », p.312-344 in R.D.M., 15 janvier 1868.

30 Guillaume LEJEAN (1824-1871), Notice par Y. B., in H.D., tome XI, p. 461-466 ; M. T. LORAIN : " Guillaume

LEJEAN, voyageur et géographe (1827-1871) », 2016, Rennes.

31 Célèbre revue de vulgarisation géographique, éd. Charton, Hachette, Paris, tome 5, p. 173-176.

32 S.W. KOELLE (1820 -1902), Polyglotta africana, 1854, London, Church Missionary House, 188 p. Il y identifie

156 langues !

12 A. PETERMANN33 d'après KOELLE, le lac Liba est placé dans une position plus occidentale que centrale.

Déjà en 1851, Francis de CASTELNAU, ayant interrogé au Brésil " des Nègres du

Soudan, esclaves à Bahia » avait présenté une première esquisse cartographique de l'Afrique

centrale

34. Trois ans auparavant, Fulgence FRESNEL, consul de France à Djeddah en Arabie35,

avait essayé d'interroger de s'enquérir de l'intérieur du continent, en interrogeant de

malheureux esclaves amenés par la caravane du Waday (Ouadaï). La lecture permet de se rendre compte combien pouvaient être aléatoires les renseignements ainsi recueillis auprèsquotesdbs_dbs44.pdfusesText_44
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