ALEXANDRE LE GRAND DAPRÈS ULRICH WILCKEN
U. Wilcken Alexandre le Grand
Montesquieu Mably et Alexandre le Grand: aux sources de lhistoire
Voir la citation dans G. Stiffoni Utopia e ragione in Gabriel Bonnot de Mably
Citations historiques expliquées
citation est replacée dans son contexte et décryptée à la lumière de Celui qu'on appellera bientôt Alexandre le Grand apprécie la compa-.
Alexandre le Grand chez les Juifs: un roi modèle?
27 mai 2020 Le point de départ de notre enquête est évidemment la Bible. Pourtant Alexandre le Grand n'y est pas une figure majeure. En effet il n'apparaît ...
Consigner ou fabriquer la légende dAlexandre le Grand? Arrien
6 juil. 2021 Face à cette myriade de citations les critiques se ... compagnons d'Alexandre
CITATIONS ET REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES Guide pour l
23 nov. 2017 Citation secondaire : référence à un texte cité dans un autre document .. 15 ... L'île du grand âge : repenser l'accompagnement en.
Christophe Thierry Maître de conférences Université Lumière Lyon 2
La fabrique d'une fiction sur Alexandre le Grand : citations du Secretum secretorum dans l'Annexe de l'Alexander d'Ulrich von Etzenbach (Alexander-Anhang
Normes éditoriales pour Symposium
Les surnoms : Alexandre le Grand Utilisez les guillemets français (« ») même si la citation est une source de langue étrangère.
Un homme politique désœuvré : Machiavel historien et penseur
devant eux ses gestes et ses actions comme on dit qu'Alexandre le Grand imitait La citation proposée ci-dessus montre l'auteur du Prince.
CODE DE PROCEDURE PENALE
partie a mis en mouvement l'action publique en poursuivant une personne par voie de citation directe devant le tribunal correctionnel et de simple
ALEXANDRE LE GRAND (1697) - theatre-classiquefr
le nom d'Alexandre j'y ajoute encore celui de VOTRE MAJESTÉ c'est-à-dire que j'assemble tout ce que le siècle présent et les siècles passés nous peuvent fournir de plus grand Mais SIRE j'espère que VOTRE MAJESTÉ ne condamnera pas cette seconde hardiesse comme elle n'a pas désapprouvé la première Quelques efforts que
Past day
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1 Alexandre le Grand chez les Juifs : un roi modèle ? Élodie Guillon, ERC MAP (741182), PLH-ERASME, Université Toulouse Jean JaurèsNota Bene
-ERASME) dans le cadre du séminaire des équipes PLH-CRATA et PLH-ERASME, portant sur La fabrication de :" Façonner les normes : émergence et signification des modèles ».Introduction
Le choix de travailler sur Alexandre dans les sources hébraïques et du monde juif antique est venu de plusieurs raisons : - Alexandre est un - Cette tradition est souvent étudiée à partir des textes classiques, grecs et romains. récent de Pierre Briant, Alexandre. Exégèse des lieux communs1, recensant toutes les , invitait, pour ce séminaire, à ouvrir un tel dossier. des sources hébraïques est aussianti-modèle, victime de démesure (hybris). Cette enquête sera donc proche de textes que nous
1 P. Briant, Alexandre. Exégèse des lieux communs, Paris, 2016.
21.- Alexandre dans la Bible
Le point de départ de notre enquête est évidemment la Bible. Pourtant Alexandre le Grand est pas une figure majeure. celui de Daniel et le premier livre des Maccabées.Dans le livre de Daniel, 8, 3-21
bouc conquérant le Proche-Orient enchassant Darius, le roi perse (le bélier de la vision). Le passage, sous forme de vision, décrit la
Diadoques qui suivent la mort du Macédonien.
Dans le premier livre des Maccabées, 1, 1 ; 1, 7 ; 6, 2, les différentes mentions du conquérant
sa prise de pouvoir sur le Proche-Orient et son temps de règne. Ainsi ces passages ne sont pas laudatifs, mais factuels. Ils reviennent toujours sur les mêmesévénem
enquête, il faut donc aller plus loin et regarder en premier lieu les textes rabbiniques, oùAlexandre apparaît bien plus de fois2 : onze épisodes lui sont consacrés, dans lesquels il a un
rôle a priori tout à fait positif. Il arbitre des disputes, converse avec les sages, arrive aux portes
que nous évoquerons en deuxième lieu, notamment les Antiquités judaïques de l ou encore dans le Roman moins " légende rose » 3dans les sources hébraïques, mais bien plutôt de comprendre si Alexandre, au rôle apparemment
positif, y figure comme un modèle, un exemple à suivre.2 I. Fabre, " La
e siècle », [En ligne] 7, 2009, consulté le 20 mars 2018. Voir les notes 3 à 7. Voir aussi M. Sartre,Histoire du Levant antique. IIe siècle av. J.-C. IIIe siècle ap. J.-C., Paris, 2001, p. 79, note 44, p. 80, note 53 et
p. 81, note 55.3 Voir Briant 2016.
32.- Un exemple dans les sources rabbiniques : Alexandre à Jérusalem
rique, un épisode inventé, mais on en trouve différentes versions dans les sources rabbiniques : - Le traité Yoma 69a (une baraïta, autrement dit un enseignement du Talmud babylonien4) en livre une version. - Une scholie du chapitre IX (21 Kislev) de la Megillat en livre également une version. Cette chronique pharisienne du début de notre ère mentionne 35 jours de fête, calendrier qui répertorierait les jours heureux de la communauté juive. - La Genèse Rabba, LXI, 7, un Midrach de la Genèse écrit en Palestine au Ve siècle de notre ère en livre aussi une version. Toutes ces versions possèdent les points communs suivants : - -à-vis des Juifs, dans un premier temps du récit. - Elles rac : en effet,Juifs les plus grands égards.
leur sujet. autre source en témoigne : les Antiquités judaïques de Flavius Josèphe.3. Alexandre à Jérusalem, par Flavius Josèphe
: Flavius Josèphe est un historiographe du Ier s. juive traditionnelle de son époque (il suit un cursus identique à celui que les rabbins suivent ensuite), il se rend aux Romains lors de lapremière Grande Révolte de la Judée contre les autorités romaines. Il obtient plus tard la
4 Pour rappel, le Talmud est la loi orale (par rapport à la Bible Hébraïque, qui représente la loi écrite). Le Talmud
est mis par écrit entre le IIIe et le Ve siècle de n. è. Deux versions sont connues, celle de Babylone et celle de
Jérusalem.
4 la protection de la famille impériale et y rédige ses livres dont les Antiquités judaïques, une source en grec de larégion aux périodes hellénistique et romaine. On se concentrera sur la figure mise en scène du
conquérant macédonien dans le passage Letexte de Flavius Josèphe fait fortement écho aux textes rabbiniques. Dans le passage de Flavius,
les détails sont en revanche plus nombreux. Parmi les ennemis des Juifs figurent les Phéniciens. Flavius a connaissance des textes qui mettent en scène les oppositions entre les voisins juifs et phéniciens. Sa connaissance de la prophétie qui se réalise. mniscience les ennemis sont petits, avec comptant même sur elle. Encore une fois, pourtant, le retournement de la situation se produit. la puissance du dieu des Juifs, de Dieu donc. Il est montré comme un roi pieux et soucieux de , bien plus tard, explique lui-même son comportement, avec les passages au discours direct, participe encore àla dramatisation du récit. Un autre élément est important : le respect des traditions juives. Même
anciennes livrent souvent4.- Alexandre à Jérusalem : comparaison des récits
Ces passages montrent tous Alexandre sous un jour favorable. Ils soulignent en premier lieu : - sa piété -même au Temple, vers les prêtres. - /Chaldéens et Phéniciens, et chez Flavius il offre un certain nombre de privilèges aux Juifs.Flavius Josèphe va encore plus loin et met en fait en scène une relation privilégiée entre
Alexandre et Dieu : le songe, la prédiction de la victoire sur Darius. Il insiste encore sur cette
5 artisan de la victoire du Macédonien sur les Perses5 -il ainsi du roi avec Cyrus6 protéger les Juifs : l En réalité, il faut bien replacer les récits en contexte :Premier élément : e et Ve siècles de
notre ère, il circule auparavant sous forme orale et Flavius a suivi un enseignement juif
traditionnel. Flavius Josèphe connaît donc la tradition et son récit est en fait une réappropriation
Deuxième élément : le récit montre une rivalité forte entre Juifs et Samaritains. Les deux récits
se concluent dans tous les cas de la même manière : la prééminence du Temple de Jérusalem,
la piété des Juifs vs qui est ici mise en scène.Troisième élément : Flavius écrit après la chute du Second Temple en 70. Cet épisode montre
le détail, il est intéressant de voir que le commentaire du est encore plus les Samaritains avaient obtenu " frauduleusementchassés par les Juifs. Le reste du texte repose sur les mêmes ressorts : les Samaritains se tournent
reconnaît le grand prêtre etaux Samaritains et offrent aux Juifs le mont Garizim pour le cultiver. Là encore, les échos avec
le texte de Flavius Josèphe sont très forts. Cet épisode est vraiment une tradition bien vivante
5 Épisode du miracle de la mer Pamphylienne : Dieu
6 Flavius Josèphe, AJ, XI, 1.
6 du Talmud et des commentaires les plus tardifs. Cependant, ce sont cette fois les Samaritains qui font usage de la figure du roi macédonien. Il " inversé : Alexandre ne vient pas à Jérusalem mais à Sichem, un songe, unauté samaritaine. Dans chacun des récits examinés, y compris dans la version samaritaine, Alexandre apparaîtcomme bon, mesuré et surtout pieux, mais faut-il y voir pour autant un modèle de roi ? En effet,
dans les sources rabbiniques, la mise en scène du r-t-elle pas plutôt pour objectif de jeter le discrédit sur un groupe dissident, dont les membres apparaissent comme des opportunistes jaloux ? Chez Flavius, en revanche, peut--il effectivement un modèle de roi, mais, comme o- aux Romains, de leur fournir un modèle de gouvernance ? reprend exandre à Jérusalem : le .5.- Alexandre à Jérusalem dans le Roman d'Aledžandre
-même. Le R est en fait une appellation médiévale désignant un recueil de légendes sur les de ses biographe CallisthènePseudo-Callisthène), mais en réalité
le roman est composé au IIe ou IIIe siècle de n. è. Sa version la plus ancienne, notée Į, a disparu.
Trois autres versions sont évaluées comme contemporaines ou légèrement plus tardives (ȕȖ
İet il existe versions encore, bien plus įȜ best-seller, avec un immense succès tant dans les mondes chrétiens que musulmans. On en a trouvé desépisodes jus7, et assez récemment au Mali8.
7 P. Briant, Exégèseop. cit..
8 Le récit est traduit et édité en 2012 : G. Bohas, A. Saguer et A. Sinno, Le roman d'Alexandre à Tombouctou :
histoire du Bicornu : le manuscrit interrompu, Arles/Lyon/Tombouctou, 2012. 7 par un autre milieu juif, celui d. Ils auraient souhaité mettre en avant la bienveillance par de nombreux auteurs chrétiens9. Cette aux ambassadeurs de retourner près de leurs chefs et de r et le dévouementde la paternité du récit favorable aux Juifs, qui semblent aux antipodes des qualités
macédoniennes (couardise etc.). Dans ce passage, la mise en scène est donc fortement favorableà Alexandre :
- : il montre aux Juifs, , la puissance de son armée, il les prévient de son attaque. - : il reconnaît la puissance de Dieu, lui offre des richesses qui lui étaient destinées. Dans ce passage, il apparaît vraiment comme un roi modèle. Cependant, remarquons que une réécriture chrétienne : - chez Flavius Josèphe Alexandre se rendait au Temple, où on lui lisait les prophéties de Daniel (le bouc vainquant le bélier), et adhérait au dieu unique par des promesses de victoire, - Ici, il y adhère comme champion du christianisme qui apparaît ici. Son passage à Jérusalem initialement à mene sert dans cette réécriture converti » au " monothéisme ». 9 8 premier chrétienoù les récits de ses exploits sont très répandus dans des versions sans cesse renouvelées du
6.- Que conclure ?
ne semble pas aussi ambivalent que celui des textes classiques. À peine évoquéconstaté. En outre, les qualités dont il est paré sont des qualités classiques pour ainsi dire du
Proche-Orient, mais également des rois hellénistiques également : dans la région, ce sont
traditionnellement les qualités (la piété, la bonté, le sens de la justice, etc.). présentent pas à proprement parléun roi modèle, ni peut-être la première version du Roman. La figure du roi est absente de la
communauté juive (du moins aux pérLe récit de Flavius, bien
supfait des réécritures chrétiennes du Roman, cette fois-ci adressées aux rois médiévaux chrétiens,
comme un exemple à suivre.Citons également M. Sartre qui, commentan
Flavius Josèphe, conclut ainsi :
" Au total, le seul enseignement que nous apportent ces textes, qui relèvent du mythe les Juifs que chez les Samaritains. En se prévalant de son autorité, chacun fonde son séleucides, puis imperatores romains10 ». Nous rejoignons M. Sartre sur ce point : Alexandre est un modèle dans ces textes, mais onpourrait ajouter un modèle de circonstance. Il est paré de qualités pour tour à tour défendre les
10 op. cit., p. 81.
9Juifs contre les Samaritains ou inversement ou
valeur la sagesse de ses interlocuteurs etc. Même si le mot de faire-valoir est trop fort, : une figure connue," célèbre », adaptée et brandie dans un sens ou son contraire pour mettre en valeur un autre
él : les instrumentalisations successives, les souple et polymorphe. Dans tous les cas, il faut bien voir que ce qui est le plus intéressant pour nous dans ces textes dynamique des textes et leurs objectifs sous-jacents. En effet, nous sommes complètementet qui priment nécessairement sur le caractère historique du roi, dont il reste des traces bien peu
nombreuses et très discrètes par rapport à toutes les sources qui se sont approprié sa légende.
Ces sources doivent en conséquence nous servir à comprendre leur contexte environnant, leurs auteurs et les dynamiquesSuggestions bibliographiques
Bois Henri, " Alexandre le Grand et les juifs en Palestine », Revue de théologie et de
philosophie et compte rendu des principales publications scientifiques, 24 (1891), p. 78-98. Bosworth A. B., Alexander the Great in Fact and Fiction, Oxford, New York, 2000. Bosworth A. B., The Legacy of Alexander, Oxford, New York, 2002. Briant P., Alexandre des Lumières : fragments d'histoire européenne, Paris, 2012. Harf-Lancner L., " Alexandre le Grand dans les romans français du Moyen Âge. Un héros dela démesure », Mélanges de l'Ecole française de Rome. Moyen-Age, tome 112/1. 2000, p. 51-
63 [En ligne], consulté le 20 mars 2018
Hériché-Pradeau S., Étude du roman Lede
Jehan Wauquelin, Genève, 2008.
Jouanno C., , Paris, 2002.
10Textes
Daniel, 8, 3-21.
3Je levai les yeux et regardai : il y avait un Bélier debout devant la rivière. Il avait deux cornes.
lieu. 4 de tenir devant lui, ni de délivrer de son pouvoir. Il agissait à sa guise et grandissait. 5 sans même toucher terre ; ce Bouc avait une corne remarquable entre les yeux. 67Je le vis arriver à proximité du Bélier, et il se mit en rage contre lui. Il frappa le Bélier et brisa
ses deux cornes8Le Bouc grandit énormément
brisée, 9 et vers le Pays magnifique.10 ; elle fit tomber par terre une partie de cette Armée et
11 les fondations de son sanctuaire. 1213 à celui qui parlait : " Jusque à quand cette
vision d foulée aux pieds ? »14Il me dit : " ; puis le sanctuaire sera rétabli dans
ses droits. »15Or, tandis que moi, Daniel, je regardais cette vision et cherchais à la comprendre, voici que
16 : " Gabriel, fais
comprendre la vision à celui-ci ! »17Il vint
contre terre. Il me dit : " »18re terre. Il me toucha et me remit
19Puis il dit : " Je vais te faire connaître ce qui arrivera au terme de la colère, car la fin est pour
une date déterminée.20Le Bélier à deux cornes que tu as vu : ce sont les rois de Médie et de Perse.
21Le Bouc velu
premier roi. -bible.net]. 111 Macchabées 1, 1
1 Macédonien sorti du pays des Kettiim, eut battu Darius,
2 il entreprit de nombreuse guerres, enleva mainte place forte et mit à mort les rois de la région.
(Traduction -bible.net]1 Macchabées 1, 7
7 Alexandre avait régné douze ans quand il mourut.
-bible.net]1 Macchabées 6, 2
1Le roi Antiochus
ville fameuse par ses richesses, son argent et son or, 2laissées par Alexandre, fils de Philippe, roi de Macédoine, qui régna le premier sur les Grecs.
-bible.net]Traité Yoma 69a, Talmud babylonien
les Cuthéens (Samaritains) ont demandé à Alexandre de Macédoine la demeure de notre Dieupour la détruire ; ce qui leur fut accordé. On vint porter la nouvelle à Simon le Juste. Que fit-
il ? Il revêtit sa tenue de grand- : " Qui sont ces gens ? » On lui dit : " DesJuifs qui se sont rebellés contre toi ». À son arrivée à Antipatris, le soleil était levé et ils se
de son char et se prosterna devant lui. On lui dit : " Un grand roi comme toi, te prosterner devant ce Juif ? » Il répondit : " -ci qui remporte la victoire lors de mes batailles ». Il demanda aux Juifs : " Pourquoi êtes-vous venus ? » Ils répondirent : " Serait- païens ? Qui sont-ils (ces païens) ? Ce sont les Cuthéens qui sont devant toi ».(Traduction : Livre II, traité 5 : Yoma, trad. I. Salzer, Paris, CLKH/Presses du temps présent,
1980).
Flavius Josèphe, Antiquités judaïques, XI, 8, 329-339 des Sapha ; ce mot, traduit en grec, signifie " observatoire », car on peut de là voir la ville de 12Jérusalem et le Temple. Les Phéniciens et les Chaldéens qui accompagnaient le roi comptaient
que celui-ci tournerait sa colère contre les Juifs, pillerait la ville et ferait périr le grand-prêtre
; mais lede loin cette foule en vêtements blancs, les prêtres en tête, revêtus de leurs robes de lin, le grand-
de la et, le premier, salua le grand- À cette vue, les rois de Syrie et les autres furent frappés de stupeur et le grand-prêtre des Juifs. " -prêtre. Un jour, à Dion en Macédoine, sais avec confiance : lui- que je vois cet homme etinspiration divine qui a décidé mon expédition, que je vaincrai donc Darius, briserai la
puissance des Perses et mènerai à bien tous les pr » Après avoir ainsiparlé à Parménion, il serra la main du grand-prêtre et, accompagné des prêtres qui couraient à
ses côtés, il se dirigea avec eux vers la ville. Là, montant au Temple, il offrit un sacrifice à Dieu,
suivant les instructions du grand--prêtre lui- -même était par-là désigné, seréjouit fort et renvoya le peuple. Le lendemain, ayant assemblé les Juifs, il les invita à demander
-prêtre demanda pour eux la liberté de vivre suivant les t tous les sept ans : le roi accorda tout. Ils lui demandèrent aussi de permettre aux Juifs de Babylone et de Médie de vivre suivant leurs propres lois, et Alexandre promit volontiers de faire à leur désir. Et comme il disait aux habitants que, si quelques-leurs coutumes nationales et en y conformant leur vie, il était prêt à les emmener, un grand
(Traduction J. Weill 1905).Roman d'Aledžandre II, 17 (version ɸ)
Il [Alexandre] atteignit le pays des Juifs. Ceux-ci, décidés à résister, envoyèrent des espions
Alexandre, et i ordonna à de tout jeunes gens de la phalange macédonienne, particulièrementen effet, les troupes macédoniennes étaient promptes à accomplir ce que leur ordonnait
Alexand : " vous voyez,
13macédonienne. Retirez-vous donc et ménagez votre intérêt. Pour ma part, je vous attaquerai
: " il faut céder à Alexandre, si nous eaux lois de la nature humaine. De fait, si la mort est redoutable à nos yeux, il en va différemment
pour eux un objet de rivalité : aussi dirait-nt accomplir un acte de première peine Alexandre en avait- devant la mort qui nous a effrayés moindre profit -mêmes portés versla mort. Si jamais, de surcroît, ils espèrent un profit, nul ne pourra leur résister. Voilà, nous
toute résolution peu assurée sera sans validité. prêtres des Jui» de leur
ns leur : " combien votre apparence ressemble à celle des dieux ! Indique-moi donc quel dieu vous révérez ordonnancement parmi les prêtres des dieux chez nous déclara : " nous servons undieu unique, qui a créé le ciel, la terre, toutes les choses visibles et invisibles ; mais nul homme
». À ces mots, Alexandre répondit : " puisque vous êtes les dignes serviteurs du véritable dieu, partez en paix, partez ; votre dieu sera mon dieu, et ma paix seracar vous êtes au service du dieu vivant ». Prenant quantité de richesses en or et en argent, ils les
apportèrent à Alexandre. Mais lui ne voulut pas les accepter, et il leur dit : " que ces présents,
de vous ». (Traduction C. Jouanno, Histoire merveilleuse du roi Alexandre maître du monde, Toulouse,2009, p. 143-145).
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