[PDF] Introduction à la sociologie du handicap. Histoire politiques et





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Histoire et étymologie du Handicap - Imaginem

Histoire et étymologie du Handicap. Histoire. A l'Antiquité les personnes handicapées



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histoire a porté sur les personnes en situation de handicap. MOTS-CLÉS pdf. • La loi Elan : Evolution du logement de l'aménagement et du numérique :.



lhistoire du handicap -

Histoire des institutions : pour leur marginalité sociale enfants malades ou présentant des handicaps avérés… Il faut des.



Aspects socio-historiques du handicap moteur *

car la dénomination « handicap moteur » est trop récente trop spécialisée quand on considère l'histoire ou lorsqu'on tente une approche sociologique de la 





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Pour une histoire du handicap au XXe siècle : Approches

Pour une histoire du handicap au XXe siècle : Approches transnationales (Europe et Amériques) par Gildas Brégain. (review). Stéphane Zygart.



Concept de handicap Définitions classifications et

Les historiens du handicap contribuent à transformer d’autres champs: le travail sur les écrits des aveugles de la chercheuse en littérature anglaise de l’Université de Californie Georgina Kleege a fait l’objet de l’une des présentations de la série de conférences Shannon sur l’histoire des sens tenue l’automne



Histoire et étymologie du Handicap - Imaginem

A partir du XIXème siècle les lois concernant le handicap bougent et des associations se créent au niveau national Les infirmes retrouvent une place dans la société et en particulier dans le monde du travail et de la scolarité (loi de 1898 sur la responsabilité de la collectivité et les lois Ferry) Dans les



Introduction à la sociologie du handicap Histoire

du 30 juin 1975 Le troisième chapitre analyse le réagencement du handicap à la fois comme notion et comme champ d’action à partir des années 1970 Il resitue d’abord la révision de la notion de handicap à l’aune de la montée des luttes pour les droits fondamentaux et contre les discriminations



Introduction à la Comment handicap - Furet du Nord

En renouvelant l’histoire intellectuelle du handicap dans la société française cet ouvrage pose les bases d’une meilleure prise en considération des personnes handicapées et des questions contemporaines liées au handicap

Quelle est l’origine des situations de handicap?

l’origine des situations de handicap est bien entendu essentielle, mais le terme de handicap désigne à proprement parler la limitation, l’incapacité, l’entrave et non pas la maladie. C’est en tout cas la proposition des classifications du handicap défendue par l’OMS, qui était de

Qu'est-ce que l'histoire du handicap ?

L'histoire du handicap = une histoire mal assumée ! À l'antiquité, les personnes handicapées, et particulièrement les enfants, étaient totalement exclus de la société. Toutefois, 50 000 personnes handicapées seront déportés (et exterminés) depuis la France pendant la seconde guerre mondiale, d’où l’habitude de cacher les personnes handicapées.

Qui a inventé le handicap?

Bien avant l'invention du mot "handicap", c'est Platon qui pose cette question dans l'un de ses dialogues, le Criton. La réponse à cette question posée par Platon n'est pas la même au fil des... Épisode 1 : Bertrand Quentin, y a-t-il un concept de handicap ?

Quel est le modèle social du handicap ?

Il faut rappeler ici que parallèlement à la publication de la CIH, les années 1980 ont vu naître et s’intensifier un modèle social du handicap, à la faveur de l’évolution des représentations sociales du handicap et de la représentation politique des personnes handicapées.

ALTER, European Journal of Disability Research 8 (2014) 295-300

Disponible en ligne sur www.sciencedirect.com

ScienceDirect

et également disponible sur www.em-consulte.com

Note de lecture

Introduction à la sociologie du handicap. Histoire, politiques et expérience, I. Ville, E. Fillion,

J.-F.

Ravaud. De Boeck, Louvain-la-Neuve (2014)

L"Introduction

à la sociologie du handicap proposée par Isabelle Ville, Emmanuelle Fillion et

Jean-Franc¸

ois Ravaud est le premier ouvrage en langue franc¸ aise, comme le soulignent les auteurs en

introduction, à élaborer un état des lieux et des savoirs en sciences sociales sur le handicap. Les

auteurs

refusent d"adopter une définition catégorielle du handicap qui soulève des problèmes de défi-

nition et de mesure de la population handicapée pour appréhender le handicap comme un " objet socio-politique

aux frontières instables » (p. 219). Ils excluent " les difficultés qui relèvent de situa-

tions sociales, comme la pauvreté ou l"immigration » (p. 18), même si la notion de handicap social est

évoquée à plusieurs endroits, notamment autour de la question du périmètre du champ du han-

dicap, et apparaît en filigrane dans certains développements, sur l"assistance sexuelle par exemple.

Organisé

autour du prisme principal de l"approche sociologique, cet état des savoirs est néanmoins ouvert aux autres disciplines des sciences sociales. Les auteurs s"appuient principalement sur la situa- tion

franc¸ aise, même s"ils évoquent d"autres situations nationales, tout en mobilisant d"autres niveaux

de gouvernance tels que les organisations internationales et l"Union européenne. Comme l"indique le sous-titre

Histoire, politiques et expérience, cet ouvrage tente d"articuler trois dimensions : l"évolution

de

la problématisation du handicap, les réponses apportées par les politiques publiques et l"expérience

des personnes visées par ces politiques. À travers cet état des connaissances, ce sont également les conditions d"une " meilleure prise en considération des personnes handicapées » (p. 9) qui sont inter- rogées selon Gary Albrecht dans sa préface. Cet ouvrage s"adresse véritablement à " tous ceux qui s"intéressent au handicap » (p. 23) par une écriture simple, une structuration claire, et des dispositifs pédagogiques remarquables tels que les résumés et orientations bibliographiques à la fin de chaque chapitre,

ainsi que les nombreux encadrés sur des points précis. Cet état des lieux et des savoirs ambi-

tieux

constitue un point d"entrée précieux sur le handicap dans la mesure où il interroge les différentes

facettes de cet objet, identifie les acteurs et institutions importants, pose les jalons historiques et poli- tiques structurant ce champ et recense les ressources bibliographiques existantes. L"originalité de l"ouvrage tient à ce qu"il aborde les questions encore peu investies par la sociologie franc¸ aise de la vie affective, sexuelle, procréative et parentale des personnes handicapées. Les auteurs font enfin un effort particulièrement appréciable de contextualisation : l"histoire du handicap et l"évolution des cadrages théoriques de cet objet sont toujours resituées dans leur contexte social, économique, politique et institutionnel.

L"ouvrage

s"organise en trois grandes parties. La première partie - les institutions et leur histoire

commence par retracer la genèse de la notion de handicap (chapitre 1) : l"institutionnalisation de

l"assistance traversée par la volonté ambivalente de secourir et de contrôler les indigents jusqu"au grand renfermement au XVII e siècle, l"émergence de la notion d"éducabilité au XVIII e siècle qui vise d"abord

les sourds et les aveugles avant de s"étendre aux déficients intellectuels, le redressement des

populations par la médecine du XIX e siècle et la naissance de la réadaptation comme nouveau mode

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296 Note de lecture / ALTER, European Journal of Disability Research 8 (2014) 295-300

de traitement des infirmes au XX e siècle avec l"avènement de la société industrielle. Le deuxième cha- pitre revient sur la naissance d"une politique unificatrice du handicap pendant les trente glorieuses (1945-1975). Il montre d"abord comment la réadaptation s"est imposée comme un modèle qui fédère différents secteurs professionnels à travers le développement d"une médecine de l"insertion sociale, l"unification du champ de l"enfance inadaptée et l"invention du secteur médicosocial. Ce chapitre montre ensuite comment la notion de handicap s"est imposée comme un concept unificateur cen- tré

sur la valeur du travail, de la loi du 23 novembre 1957 qui fait disparaître les différents régimes

d"invalidité au profit du terme unique de handicap jusqu"à la loi d"orientation en faveur des personnes handicapées du 30 juin 1975. Le troisième chapitre analyse le réagencement du handicap à la fois comme notion et comme champ d"action à partir des années 1970. Il resitue d"abord la révision de la notion de handicap à l"aune de la montée des luttes pour les droits fondamentaux et contre les discriminations. Il étudie ensuite le positionnement intermédiaire de la loi du 11 février 2005 entre

modèle individuel » et " modèle social » du handicap. Puis il analyse les implications des notions

de

compensation et d"accessibilité introduites par la loi de 2005 avant d"identifier les défis actuels,

parmi lesquels on peut retenir l"effectivité de la loi et la gouvernance de cette question transversale entre différents champs d"action publique. Ce chapitre montre enfin comment l"internationalisation et l"européanisation du handicap a engendré un recentrage de cette question sur les droits des personnes. La deuxième partie - les personnes et leurs collectifs - débute par un chapitre sur les diffé- rentes approches théoriques de l"expérience du handicap (chapitre 4) : l"analyse du handicap comme déviance dans la sociologie interactionniste américaine des années 1960 ; l"analyse de la maladie chronique comme expérience disruptive dans les approches narratives développées en sociologie de

la santé dans les années 1990 ; la prise en compte controversée de l"expérience à l"intérieur des

disability

studies dans les années 1990 sous l"impulsion des travaux féministes. Après avoir souligné

l"apaisement des dissensions entre les tenants des disability studies et les sociologues de la santé, les

auteurs invitent à prendre en compte les différentes facettes de l"expérience - ses dimensions

phénoménologique, identitaire, sociale et politique - pour tendre vers une perspective intégrée. Le cinquième chapitre retrace l"évolution des mobilisations relatives au handicap depuis la fin du XIX e

siècle jusqu"à la période actuelle. Plusieurs agencements historiques et politiques des collectifs sont

identifiés

: la création des premières ligues caritatives avant la Première Guerre mondiale ; l"émergence

d"associations qui oscillent entre la demande de réparation et d"entraide dans l"entre-deux-guerres ; le développement des associations gestionnaires qui coexiste dans les années 1960-1970 avec la naissance d"un activisme contestataire s"appuyant sur le paradigme de la vie autonome (independant living)

; l"internationalisation d"un mouvement handicapé caractérisé par la mobilisation du droit à

partir des années 1980-1990. Ce chapitre identifie enfin les défis communs aux collectifs de malades et

de personnes handicapées avant d"analyser le défi spécifique que représente la notion d"identité

handicapée. La

troisième partie - vivre avec un handicap - commence par un chapitre qui traite de l"expérience

du

handicap dans la sphère privée. Après avoir montré comment s"est organisée en France une préven-

tion

plus ou moins systématique des handicaps d"origine congénitale, les auteurs analysent la manière

dont

le handicap reconfigure les familles, à travers notamment la production du care. Ce chapitre traite

ensuite

de la vie affective, sexuelle, procréative et parentale des personnes handicapées en soulignant

qu"elle

est traversée par un double mouvement de contrôle des corps et d"affirmation des droits, la vie

sexuelle

étant moins frappée d"interdits que la procréation, et la parentalité demeurant particulière-

ment

invisible et marquée par l"oscillation entre stigmatisation et victimisation. Le septième et dernier

chapitre

aborde le handicap à travers les différents âges de la vie, de l"éducation vers le vieillissement

en

passant par le travail. Les auteurs soulignent plus particulièrement les difficultés liées à l"extension

de

la notion de handicap et à l"imposition de la norme d"inclusion. Ils interrogent également les motifs

de convergence et de divergence entre les politiques du handicap et de la dépendance pour finalement envisager la convergence comme la poursuite du processus d"unification du champ du handicap quelle que soit l"origine et la nature de la déficience. Les auteurs ouvrent en conclusion deux pistes de recherche : le fait que les care studies pourraient apporter à la sociologie du handicap une approche relationnelle de la dépendance et de l"autonomie, et le fait que le handicap pourrait nourrir les questionnements de la recherche sur l"approche par les capabilités, la conception universelle (universal design) ou encore le transhumanisme. Note de lecture / ALTER, European Journal of Disability Research 8 (2014) 295-300 297 Les auteurs soulignent avec justesse au fil de l"ouvrage les manques existant dans les travaux scientifiques sur le handicap. Le fait d"aborder la vie sexuelle, procréative et parentale des personnes handicapées permet de souligner le déficit d"enquête sur ces questions et notamment l"absence de recherches intégrant le point de vue des personnes handicapées. Les auteurs soulignent également deux angles morts dans l"étude des mobilisations relatives au handicap : la participation de l"action collective à la construction des États providence européens au nom de la dette sociale et de la soli- darité nationale, et le rôle des associations de personnes malades et handicapées dans la fabrique des

politiques sociales européennes. Le manque de travaux sur d"autres enjeux aurait pu être souli-

gné. Des recherches sur le vote permettraient par exemple d"interroger la citoyenneté des personnes handicapées en pratique. En épousant l"impératif de participation sociale et l"injonction au maintien des

personnes dans le milieu ordinaire, la recherche en sciences sociales tend également à délaisser

la

vie quotidienne des personnes en institutions alors même que c"est une réalité partagée par un

grand nombre d"entre elles. Le travail des personnes handicapées demeure essentiellement abordé au prisme

de la discrimination à l"embauche ou de la réalité statistique des taux d"emploi. Des enquêtes

sur

l"expérience de travail des personnes handicapées, autant en milieu ordinaire qu"en milieu protégé,

pourraient utilement compléter les conclusions des travaux existants. Les auteurs concluent en soulignant leur volonté de montrer non seulement ce que les sciences sociales apportent au handicap, mais également ce que le handicap apporte à d"autres champs des sciences

sociales, qu"ils s"intéressent au corps, aux mobilisations, à l"action publique, à la famille, à la

sexualité,

à l"éducation ou encore au travail. Néanmoins, certaines articulations théoriques ne sont que

peu,

voire pas évoquées. L"analyse des mobilisations de personnes handicapées et malades n"est pas

mise en regard avec les travaux sur les mobilisations de personnes qui dénoncent une autre forme de discrimination, de même que les travaux sur l"intersectionnalité - notion forgée par Crenshaw (2005)

pour désigner la situation de personnes subissant simultanément plusieurs formes de discrimina-

tion

dans une société donnée - ne sont pas mobilisés. Les questions de la vie familiale et parentale

des

personnes handicapées sont l"occasion de références allusives aux travaux sur le genre, à pro-

pos

de l"inégale répartition du care ou encore de la responsabilisation maternelle. La question de la

vie

sexuelle des personnes handicapées est le lieu d"une référence rapide aux mobilisations gays, les-

biennes

et transsexuelles qui participent également de l"élaboration d"une culture sexuelle alternative.

Ces

références ne sont cependant pas suffisamment approfondies pour montrer la fécondité de la ren-

contre

des travaux sur le genre, la sexualité et le handicap. On peut également regretter l"absence de

référence à la perspective du social care défini par Claude Martin, qui reprend la définition de Daly et Lewis, (1998), comme " l"ensemble des activités que suppose la satisfaction des besoins physiques et

émotionnels d"adultes ou d"enfants dépendants, et les cadres normatifs, sociaux et financiers à

l"intérieur desquels ce travail est effectué et assuré » (Martin, 2008). L"approche en termes de social care permet de souligner que la production des arrangements pratiques de soin pour les personnes handicapées

doit être resituée dans un contexte caractérisé par un certain nombre de choix politiques

qui

définissent la frontière entre privé et public et la répartition des responsabilités individuelles et

collectives. Les auteurs témoignent enfin d"une telle volonté de ne pas faire du handicap un " objet de la

médecine ou relevant du seul champ de la santé » (p. 18) qu"ils n"envisagent pas les apports du pos-

sible rapprochement entre sociologie du handicap et sociologie médicale pour décrire l"engagement des

professionnels de santé dans le soin apporté aux personnes handicapées, problématiser la question

du diagnostic, qui demeure déterminant dans la reconnaissance administrative du handicap (Borelle, 2014

), ou encore théoriser les modalités de traitement de la subjectivité des personnes handicapées

selon les postures de soin. Cet

ouvrage présente également une limite qui tient sans doute au format : une tendance à lisser

les

aspérités du réel. L"analyse des mobilisations relatives au handicap suggère l"évolution linéaire

et

homogène d"un " modèle de protection sociale » à un " modèle des droits » (Heyer, 2013) sans

se montrer particulièrement attentive au pluralisme de l"action collective. Les auteurs ont parfois tendance

à épouser le sens de l"histoire en appréhendant l"évolution comme un progrès, au risque de

tomber

dans l"anachronisme quand ils décrivent par exemple la naissance de l"" éducation spéciale »

au XVIII e

siècle " à distance du droit à l"instruction » (p. 37). Certaines analyses évacuent par ailleurs

les tensions qui traversent des questions complexes comme celle de la reconfiguration de la relation entre

" expert » et " profane » analysée en ces termes : " Les collectifs portent dans l"espace public

298 Note de lecture / ALTER, European Journal of Disability Research 8 (2014) 295-300

une personne handicapée experte, témoignant de la fin de l"autorégulation des professionnels,

de l"obligation de rendre compte de leur action de la part des pouvoirs publics, de processus de co-décision et de négociation qui existent désormais entre l"usager et l"expert, le professionnel, l"institution » (p. 155). Certaines conclusions semblent enfin peu étayées empiriquement, comme cette

idée, belle au demeurant, selon laquelle " le handicap est devenu le lieu d"une mise à l"épreuve

des sociétés contemporaines et de leur capacité à "vivre ensemble" » (p. 73). Mais la limite principale de cet ouvrage tient au fait que cet état des savoirs demeure un état des

résultats » existants sur le handicap en sciences sociales. Les apports du handicap aux sciences sociales

sont uniquement envisagés au prisme des interrogations théoriques, pour analyser des questions - dont il est parfois difficile de voir comment elles peuvent être construites comme objets d"enquête

plutôt que pour " affûter certains outils sociologiques » (p. 156). On peut regretter que cet ouvrage

ne

soulève pas la question des enjeux méthodologiques de la recherche sociologique sur le handicap.

La

première partie de l"ouvrage démontre l"intérêt explicité par les auteurs d"une mise en perspective

historique du handicap sans pour autant que cette historisation d"un objet sociologique puisse être présentée comme un apport du handicap aux sciences sociales. L"enquête sur le handicap pose-t-elle des

difficultés spécifiques ? Le handicap est-il un objet susceptible de créer des innovations en termes

de

dispositifs d"enquête ? Le chapitre 7 sur le handicap à travers les âges de la vie invite par exemple

penser que cet objet suscite de manière particulièrement pressante le recours à des approches

permettant de saisir les trajectoires des personnes et d"articuler entre elles les différentes étapes de la vie, que ce soit par l"approche biographique, l"analyse longitudinale ou encore le suivi de cas.

Références

Borelle, C. (2014). La place de l"expertise psychiatrique dans l"évaluation du handicap psychique. L"Information Psychiatrique,

90(4),

259-266.

Crenshaw, K. W. (2005). Cartographies des marges : intersectionnalité, politique de l"identité et violences contre les femmes de

couleur (1994). Cahiers du Genre, 39, 51-82.

Daly, M., & Lewis, J. (1998). Introduction: Conceptualising social care in the context of welfare state restructuring. In J. Lewis

(Ed.), Gender, social care and welfare State restructuring in Europe (pp. 1-24). Aldershot: Ashgate.

Heyer, K. (2013). Droits ou quotas ? L"American with Disabilities Act (ADA) comme modèle des droits des personnes handicapées

(2005).

Terrains & Travaux, 23(2), 127-158.

Martin, C. (2008). Qu"est-ce que le social care ? Une revue des questions. Revue Franc¸ aise de Socio-économie, 2(2), 27-42.

Céline Borelle

ISP, bâtiment Laplace - 4 e étage, 61, avenue du Président-Wilson, 94235 Cachan, France

Adresse

e-mail : cborelle@yahoo.fr

Disponible sur Internet le 5 octobre 2014

Feminist, queer, crip, A. Kafer. Indiana University Press, Bloomington (2013)

Alison

Kafer propose dans Feminist, queer, crip de revenir sur les liens entre disability studies, théories

féministes

et queer et ce qu"elle nomme - avec d"autres - la " crip theory ». " Feminist », " queer » et " crip »

sont

les trois qualificatifs utilisés par la professeur associée au département d"études féministes de la

Southwestern

University pour s"autodéfinir. Elle-même en situation de handicap, son ouvrage permet une

réflexion sur la fac¸ on dont le handicap croise le genre et la sexualité. Le thème principal du livre

est

l"avenir des personnes en situation de handicap : de quelle fac¸ on peut être envisagé leur futur ?

Pendant

que sont institutionnalisés des diagnostics prénataux pour dépister les éventuels handicaps,

comment arriver à vivre en tant que personne handicapée alors que tout semble dire autour d"eux que le

handicap ne peut être désiré ? L"originalité de l"approche de Kafer réside dans le lien qu"elle tisse

entre

cette question et les mouvements féministes et queer. Ces derniers ont souligné depuis longtemps

la

naturalisation et la pathologisation de leur corps. Il faut, selon elle, tenter de faire la même chose

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