PEDAGOGIE-62
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Comment être solidaire à l’École?
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Comment développer la solidarité ?
La solidarité passe nécessairement par l’éducation du “sens social”, une éducation qui devra instruire les jeunes des faits objectifs d’interdépendance, mais aussi faire en sorte qu’ils ressentent affectivement les bienfaits de l’union. “Socialiser les hommes”, tel est le programme éducatif qu’il s’agit de mettre en œuvre.
Pourquoi enseigner les solides à l’école primaire?
L’objectif de l’enseignement des solides à l’école primaire est de permettre aux élèves de s’abstraire des propriétés qualitatives des objets sociaux et des maquettes qui les représentent pour ne considérer que les objets mathématiques caractérisés par un ensemble de propriétés géométriques.
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Spécialité
Normandie
REFLEXION SUR LA TOLERANCE ET LE VIVRE ENSEMBLE AUBURKINA FASO. ESQUISSE POUR UNE EDUCATION A LA
préparée au sein de l parSouleymane YAGO
Thèse dirigée par Pr Hubert VINCENT, laboratoire CIRNEF (EA 7454)Version corrigée après soutenance
Thèse soutenue publiquement le 18 décembre 2019 devant le jury composé de M. Jean-François GOUBET Professeur des Universités, UniversitéRapporteur
M. Georges SAWADOGO
Professeur des Universités, Université
Norbert Zongo de Koudougou (Burkina
Faso)Rapporteur
M. Jacques BEZIAT Professeur des Universités, Université deCaen Examinateur
M. Hubert VINCENT Professeur des Universités, Université deRouen Directeur de thèse
iiRESUME
Le Burkina Faso, pays de diversité ethnique, culturelle, linguistique et religieuse, vitactuellement une crise du vivre ensemble liée à un déséquilibre social et sociétal. Ce
déséquilibre tire ses causes lointaines dans la colonisation et ses causes récentes dans le modèle
de société postcolonial. La , de la haine et des violences multiformesdans la coexistence des communautés interroge la cohérence du modèle de société burkinabé
mais également son système éducatif, précisément coexistence. ducation aux valeurs se sont effrités omment alors assurer une prise en compte des valeurs traditionnelles de tolérance laire primaire, afin que lesjeunes générations apprennent à vivre-ensemble en tolérant leurs différences. Nous avons mené
une réflexion en deux phases ncadreurs pédagogiques. La première phase a consisté, aux moyens groupes premier groupe , à analyser la crise de lacoexistence des Burkinabé, à identifier les facteurs sous-jacentes à cette crise, ainsi que les
valeurs cardinales communes et partagées à promouvoir pour restaurer le vivre ensemble dans la tolérance des différences. savoir-être, la justice et la paix, le dialogue social, le civisme, le respect mutuel des différences, le respect de la dignité humaine et de l . ne éducation à la tolérance à e primaire au Burkina Faso doit être construite à partir de ces valeurs. La deuxième phase de notre réflexion a consisté, aux moyens de panels avec enseignants et encadreurs pédagogiques icipé à la première phase, à esquisser les éléments ion à la tolérance dans les programmes scolaires à partir des valeurs cardinales, communes et partagées. des approches -apprentissage favorisant le réinvestissement des compétences scolaires dans la société. Elle commande, en outre, ssocier à tion formative.Cependant, le rehausser
le niveau de recrutement actuel des enseignants, revoir le contenu de la formation initiale, et de formation continue des enseignants et des encadreurs pédagogiques. Mots-clés : tolérance, vivre ensemble, éducation, valeurs, diversité. iiiJe dédie cette thèse à ma famille.
ivREMERCIEMENTS
Je remercie agner dans la réalisation de
cette thèse. Je ne peux passer sous silence ce témoignage. Travailler avec Pr Hubert VINCENT apprentissage académique pour moi mais surtout une école de la vie. Cette extrême patience et compréhension dont il a fait montre à mon égard. deux fois à Paris VINCENT , à domicile, pour échanger avec moi sur mon travail de recherche. cette thèse. Ses remarques méliorer la version finale. Je remercie également Abdoul Zidabou ZOURE, mon " parent à plaisanterie »1 affectueusement " le vieux », pour la lecture et et de grammaire de ce document. Je dis merci à Claudie BOBINEAU pour son assistance permanente et sa prompte réactiontoutes les fois que je me suis adressé à elle pour des informations et orientations dans le cadre
de mes études doctorales.Je remercie les amis et collègues pour nos multiples échanges sur mon thème de recherche qui
est une préoccupation actuelle au Burkina Faso. Ces échanges ont été d la réalisation de la présente thèse. Je remercie mon cousin Abdramane YAGO et son amie Marie-Laure SANDY qui ont hébergé mes déplacements en France ; leur entière disponibilité à mon égard a agréables. Je termine cette note de remerciements à tous les membres du CIRNEF.1 Pratique culturelle interethnique de paix et de coexistence sur laquelle, je reviendrai plus loin.
vLISTE DES TABLEAUX
Tableau 1: ...................... 119
................................................................... 179 Tableau 3 : .......................................................................... 180Tableau 4 : esquisse sur la justice et la paix .......................................................................... 180
Tableau 5 : esquisse sur le savoir-être ................................................................................... 181
Tableau 6 : esquisse sur le respect mutuel des différences .................................................... 181
Tableau 7 : ........................................... 182Tableau 8 : esquisse sur le dialogue social ............................................................................ 182
Tableau 9 : esquisse sur le civisme ........................................................................................ 183
Tableau 10 : domaines de compétences spécifiques à développer* ...................................... 202
LISTE DES FIGURES
Figure 1 : Modèle de tolérance au Burkina Faso ................................................................... 149
viSOMMAIRE
RESUME ................................................................................................................................................. ii
REMERCIEMENTS .............................................................................................................................. iv
LISTE DES TABLEAUX ....................................................................................................................... v
LISTE DES FIGURES ............................................................................................................................ v
INTRODUCTION ................................................................................................................................... 7
PREMIERE PARTIE : PROBLEMATISATION DE LA RECHERCHE .................................... 13 CHAPITRE I. DE LA COEXISTENCE PRECOLONIALE AUX PROBLEMES ACTUELS DE COEXISTENCE : LA RESPONSABILITE COLONIALE ET POSTCOLONIALE .......................... 13CHAPITRE II.
TOLERANCE ET LA PAIX AU BURKINA FASO ............................................................................ 35
CHAPITRE III. -INDEPENDANCE :
ENTRE DIFFICULTES ET TATONNEMENTS ................................................................................. 48
CHAPITRE IV. LE SYSTEME EDUCATIF BURKINABE APRES JOMTIEN ET DAKAR :QUELLES REFORMES ? .................................................................................................................... 60
CHAPITRE V. : UNE ALTERNATIVE POUR UNE EDUCATION A LA TOLERANCEDANS LE VIVRE ENSEMBLE ........................................................................................................... 72
DEUXIEME PARTIE : THEORIES ET APPROCHE METHODOLOGIQUE .......................... 84CHAPITRE VI. THEORIES ET PRAXIS SUR LA TOLERANCE .................................................. 84
CHAPITRE VII. APPROCHE METHODOLOGIQUE ................................................................... 114
CHAPITRE VIII. PRESENTATION, ANALYSE ET DISCUSSION DES RESULTATS ............. 123 TROISIEME PARTIE : REFLEXION OPERATIONNELLE .................................................... 153 CHAPITRE IX. GENERALITE SUR LES HUIT VALEURS CARDINALES, COMMUNES ETPARTARGEES ................................................................................................................................... 153
CHAPITRE X.
TOLERANCE DANS LES PROGRAMMES SCOLAIRES AU PRIMAIRE ................................... 175CHAPITRE XI
TOLERANCE DANS LES PROGRAMMES SCOLAIRES .............................................................. 196
CONCLUSION ................................................................................................................................... 208
BIBLIOGRAPHIE .............................................................................................................................. 213
7INTRODUCTION
néité, du fait des fluxmigratoires. Aucune société, semble-t-il, ne peut se réclamer homogène, même celles réputées
renfermées et conservatrices. Malheureusement cette hétérogénéité se conjugue avec la haine,
la violence et l Nombre de sociétés sont affectées par cette situation dévastatrice devenue le vécu quotidien dindividus et de groupes condamnés pourtant, à jamais, à vivreensemble dans leur diversité. Une réalité qui remet en question les acquis de notre modernité,
voire notre postmodernité. Paradoxalement, au même moment, la tolérance est évoquée au
quotidien pour asseoir notre hétérogénéité dans la coexistence pacifique. Politiques, éducateurs, chercheurs, religieux, parents, etc., semblent prendre conscience que la culture de la tolérance et la paix sont, , une question de survie. n adoptant la convention mondiale UNESCO (Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture) traduisait une prise de conscience des pays que nous vivons dans un monde déchiré par la guerre, la violence, la haine et . Cette convention traduisait également une volonté des dirigeants politiques , afin que les peuples vivent ensemble et de façon durable dans la paix et dans le respect mutuel de leurs différences. Les stabilités sociales sont de plus en plus précaires si bien que les crises socio-politiques se transforment très rapidement en violences intercommunautaires ou identitaires. Nous avons en exemple la crise politico-militaire en Centrafrique de 2012. D e à Bangui, la crise ensuite répandue très rapidement dans tout le pays entraînant des clivages identitaires et des violences meurtrièresentre musulmans et chrétiens. La même année, la crise socio-politique malienne est née à la
suite de la revendication du Nord du Mali par le MNLA (Mouvement National de Libération de intercommunautaire et inter- identitaire qui a affecté progressivement le Niger et le Burkina Faso. Si la convention UNESCO sur la tolérance et la paix est salutaire, il reste que politique ne suit pas toujours la volonté politique. Les stratégies actions culture de la tolérance peinent à se mettre en place dans la plupart des pays. Et quand les politiques et les stratégies pour des raisons majeures part, ces stratégies ne prennent pas toujours en compte les réalités 8 sociologiques et historiques des pays ; alloués. De nombreux pays ont mis en place des instruments pour promouvoir la coexistence pacifique, mais continuent de sombrer dans le chaos social. Les tensions et conflits inter- Des communautés, qui coexistaient paisiblement dans leurs différences dans le même espace hier, es sociétés, réputées sociétés étrangers. Rien ne semble freiner la fracture sociale dans laquelle notre monde .Ntre espèce, deviennent la cause même de
nos problèmes de coexistence, ethniques, culturelles, sociales a atteint un seuil critique. fondamentalisme, le régionalisme cisme, la xénophobie sont autant de maux qui gangrènent nos sociétés et engendrent des exactions de tout genre. Des communautés sont persécutées du fait de leurs différences librement leurs différences. Il suffit de jeter un sur ces dix dernières années dans quelques pays pour constater que la coexistence des peuples traverse une crise profonde. Les violencesmeurtrières intercommunautaires et interreligieuses au Nigéria orchestrées par la secte Boko
Haram, la guerre politico-religieuse qui déchire le monde arabe, la persécution de la minorité
musulmane Rohingyas en Birmanie, la persécution de la minorité chrétienne Coptes en Egypte,la difficile cohabitation des minorités tibétaines et ouïgours et la majorité chinoise, les violences
du Sud affecte notre existence commune. Les des différences : les espaces de cultes et les espaces publics sont constamment barbares et meurtrières.Le Burkina Faso2, étymologiquement signifie " pays des Hommes intègres ». Il est composé
de deux langues : " burkindi » en langue mooré qui signifie " intégrité, honneur » et " faso »
en langue dioula qui veut dire " territoire, terre, patrie ou république ». Les ressortissants du
burkinabé » ; le suffixe " bé » invariablesignifie " homme et femme » en langue " fulfuldé ». Le nom Burkina Faso est évocateur de sa
diversité. qui regroupe ethnies avec une diversité culturelle, linguistique et religieuse...2 -Volta a été créée en 1919, puis supprimée en
Faso en 1984 à la faveur de révoluti
9 Malheureusement, le Burkina Faso ne fait pas exception à cette réalité monde affecté par des crises liées aux différences. La coexistence qui transcende facteurs historiques fut sans doute la colonisation qui -à-et de fonctionnement des sociétés traditionnelles et imposé des systèmes de valeurs occidentaux
très souvent inadaptés aux réalités locales. Cette conquête coloniale a fragilisé les équilibres
sociaux traditionnels. Le deuxième facteur la gouvernance post-indépendance. Les nouveaux dirigeants t pas été capables de restaurerles équilibres sociaux en adoptant une gouvernance qui valorise les systèmes de valeurs
systèmes traditionnels burkinabé et systèmesoccidentaux tout en détruisant les premiers au profit des seconds. Le troisième facteur qui est
une conséquence des deux premiers facteurs, est la fragilisation sociales et sociétales de tolérance et de coexistence. On ne peut nier que le Burkina Faso vit une crise du vivre ensemble. Descommunautés qui ont, pendant des générations, partagé paisiblement le même espace et
coexisté dans leurs différences, ont du mal à cohabiter. Les conflits intra et la radicalisation, les tensions et les violences liées aux différences ont Les sont de plus en plus fréquents et violents. Certains appellent ouvertement aux clivages identitaires. Les campagnes électorales deviennent des moments de durcissement du discours à communautaire et de violences. Let multiforme. Toute chose qui interpelle à desréflexions sur le futur du vivre ensemble dans la tolérance dans un pays historiquement pluriel.
Des organisations de la société civile naissent un peu partout avec la volonté de promouvoir la
tolérance et la coexistence pacifique. Les religions appellent au dialogue interreligieux, créent
des cadres de dialogue pour promouvoir la tolérance religieuse afin de préserver la paix sociale.
Cette fois, Locke3 à la tolérance religieuse semble avoir trouvé écho. e même que nous avons entamé une réflexion sur la tolérance et le vivre ensemble La pertinence de notre réflexion tient du fait que la tolérance est une vertu, un ensemble de valeur En choisissant de réfléchir au thème : " Réflexion sur la tolérance3 Jean-Marie Tremblay, John Locke, lettre sur la tolérance, 1686, (traduction française de Jean Le Clerc, 1710),
les classiques des sciences sociales. http://sbisrvntweb.uqac.ca/archivage/13901049.pdf 10 et le vivre ensemble au Burkina Faso. Esquisse pour primaire », nous marquons notre convi un rôle capital à jouer dans la reconstruction du vivre ensemble. Nous pensons que, dans un contexte où les canaux aux valeurs sociales de coexistence , ldoit assurer la relève et éduquer les générations futures aux valeurs de tolérance et du vivre
ensemble principale forme des jeunes générations au Burkina Faso. Il est donc tout à fait normal de repenser lde prendre en compte les réalités sociales et existentielles de la société burkinabé dans ses
finalités. La 2007 recommande cela. argumentaire selon le est une institution imposée par la colonisation et les contenus éducatifs ne sont pas adaptés aux besoins plus soutenable à notre avis. Nous trainons, certes, les lourdes conséquences colonial, mais nous devons sortir de ce pessimisme historique pour assumer notre responsabilitépostcoloniale dans la construction de notre modèle de société démocratique et la réforme de
nos systèmes éducatifs actuels nos aspirations. nous avons mené une réflexion sur la possibilité dole qui des valeurs traditionnelles et modernes, afin de préparer les jeunes générations àvivre ensemble dans le respect de leur diversité. Notre réflexion est structurée en trois grandes
parties. La première partie problématise la recherche. Elle pose dans le chapitre 1 comment le Burkina Faso est passé déséquilibre postcolonial. Les systèmes de valeurs imposés par la colonisation et les bouleversements que cela a entrainés ganisation et le fonctionnement des sociétés. a continuédétruisant les survivances traditionnelles. Cette indépendance caractérisée par la mal
gouvernance postcoloniale a plongé progressivement le Burkina Faso dans un déséquilibre social marquée estune réalité. Le chapitre 2 fait un état des lieux de la politique de la tolérance et du vivre ensemble
que le Burkina Faso a développée pour analyse les engagements pris par le Burkina Faso au niveau international pour construire unesociété respectueuse de la diversité de la famille humaine. Il pose un regard critique sur la
e culture de la tolérance et la paix adoptée en 2008 pour agir concrètement contre la dégradation de la vie commune. Ce chapitre revient sur le contexte socio-politique burkinabé après 2014 caractérisé par insurrection populaire et une 11 exacerbation des tensions, des conflits et des violences. Le chapitre 3 analyse les rapports entre lécole et les réalités sociales.dans ses contenus que dans ses finalités. Il présente les tentatives de réformes postcoloniales
Le chapitre 4
du système éducatif burkinabé. Il rappelle les recommandations des rencontres de Jomtien en1990 et celles de Dakar, une décennie plus tard, en 2000.
dans ses contenus, ses méthodes et ses finalités ainsi quesa cohérence avec les réalités des sociétés. Pour donner suite aux recommandations issues de
a entrepris des réformes majeures de son système éducatif. Le chapitre 5 pose e repenser cole, devenue de toute évidence, . surtout dans un contexte où les canaux traditionnels ont étéméthodiquement détruites par la colonisation, mais aussi par la post colonisation car les élites
politiques postcoloniaux ont également leur part de responsabilité.La deuxième partie aborde quelques théories et praxis sur la tolérance et la méthodologie de la
réflexion. Dans cette deuxième partie, le chapitre 6 jette un regard critique sur les réflexions
Locke, Walzer, Kymlicka et Taylor, leurs apports, leurs convergences, leurs divergences ainsisouligné la dimension politique de la tolérance et la responsabilité des Etats de construire des
modèles de tolérance. Le chapitre 7 présente la posture de réflexion qualitative adoptée, le choix
du paradigme interprétatif pour comprendre et expliquer la réalité sociale. Il justifie le choix
encadreurs pédagogiques et denseignants pour participer à la réflexion ainsi que les techniques et outils de collecte des informations. Le chapitre 8 analyse et interprète les résultats issus du traitement des informations collectées auprès deIl présente un modèle de tolérance basé sur des valeurs communes et partagées à développer au
Burkina Faso pour répondre aux problèmes du vivre ensemble dans la diversité.La troisième partie aborde la réflexion opérationnelle. Le chapitre 9 fait une présentation
sommaire des valeurs communes et partagées à développer dansquotesdbs_dbs44.pdfusesText_44[PDF] projet citoyen jeunes
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