[PDF] 1 Dissertation de philosophie Par Justine Debret Sujet : Etre libre

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Dissertation de philosophie

Par Justine Debret

Sujet : Etre libre, est-ĐĞĨĂŝƌĞĐĞƋƵĞů͛ŽŶǀĞƵƚ ?

" Tous les Hommes naissent et demeurent libres et égaux », voici ce que promet la Déclaration des Droits

ĚĞů͛ŽŵŵĞĞƚĚƵŝƚŽLJĞŶĨƌĂŶĕĂŝƐĞĠƚĂďůŝĞĞŶ1789, ainsi que la Constitution française de la Vème République de

1958. Ainsi, la " liberté ͩƐĞŵďůĞġƚƌĞƵŶĞǀĞƌƚƵŶĂƚƵƌĞůůĞĞƚŝŶŶĠĞƋƵĞů͛ġƚƌĞŚƵŵĂŝŶĞƐƚĞŶĚƌŽŝƚĚĞƉŽƐƐĠĚĞƌĚğƐ

sa naissance. Toutefois, comme dans tout texte juridique, ce droit accordĠăů͛ŽŵŵĞŶ͛ĞƐƚǀĂůĂďůĞƋƵĞƐŝcertains

devoirs imposés sont respectés. La " liberté » est donc entourée de normes et de lois qui la définissent au sein

Ě͛ƵŶĞƐŽĐŝĠƚĠĚĠŵŽĐƌĂƚŝƋƵĞ. Néanmoins, on définit communément un être " libre » comme ayant le pouvoir de

" liberté » à la seule " volonté » du sujet. Cette " volonté » pouvant être décrite comme le fait de " désirer » ou

celui de " décider rationnellement » une chose. Toutefois, le " désir » peut sembler posséder un caractère

coercitif qui rendrait toute liberté humaine impossible à atteindre. Il est donc nécessaire de se demander si

ů͛ŽŵŵĞĞƐƚƵŶġƚƌĞůŝďƌĞĐĂƉĂďůĞĚĞĨĂŝƌĞĚĞƐĐŚŽŝdžƌĂƚŝŽŶŶĞůƐŽƵƐ͛ŝůĞƐƚĞƐĐůĂǀĞĚĞůƵŝ-même et de ses désirs ?

Pour répondre à cette question, ŝůĞƐƚƚŽƵƚĚ͛ĂďŽƌĚŶĠĐĞƐƐĂŝƌĞĚĞƐ͛ŝŶƚĞƌƌŽŐĞƌƐƵƌů͛ŽŵŵĞĞŶƚĂŶƚƋƵ͛ŝŶĚŝǀŝĚƵ

considéré comme libre et doté de raison. Puis, ŝůĐŽŶǀŝĞŶƚĚ͛ĠƚƵĚŝĞƌů͛ŽŵŵĞĐŽŵŵĞƵŶġƚƌĞprisonnier qui subit

͛ƵŶĞ part, ů͛Homme est un être vivant doté de raison, ce qui semble lui conférer un état de liberté

ŝŶƚĞůůĞĐƚƵĞůůĞĞƚƉƌĂƚŝƋƵĞƋƵŝůƵŝĞƐƚƉƌŽƉƌĞ͘ŝŶƐŝ͕ů͛ĂĚũĞĐƚŝĨͨ libre » pourrait être utilisé ƉŽƵƌƋƵĂůŝĨŝĞƌů͛ġƚƌĞ

humain et ses actions effectuées rationnellement et consciemment, ce qui souligne le fait que la " liberté » serait

synonyme de " raison » ĐŚĞnjů͛ŽŵŵĞ.

ŽƵƚĚ͛ĂďŽƌĚ͕ů͛ŽŵŵĞĞƐƚƐŽƵǀĞŶƚĚĠĨŝŶŝƚĐŽŵŵĞƵŶĞƉĞƌƐŽŶŶĞͨ libre » et responsable de ses actes

ĞĨĨĞĐƚƵĠƐůŝďƌĞŵĞŶƚ͘ŶĞĨĨĞƚ͕Ě͛ĂƉƌğƐůĞƉŚŝůŽƐŽƉŚĞĞĂŶ-Paul Sartre dans ͛ĞdžŝƐƚĞŶƚŝĂůŝƐŵĞĞƐƚƵŶŚƵŵĂŶŝƐŵĞ,

serait que son " existence précède [son] essence ͕ͩĐ͛ĞƐƚ-à-ĚŝƌĞƋƵĞů͛ŽŵŵĞserait un être libre de devenir ce

ƋƵ͛ŝůǀĞƵƚĞƚƋƵ͛ŝůĚĠĐŝĚĞrait, par des actes effectués librement et en présence de conscience, vers quelle voie il

voudrait se diriger sans que quelque autre élément Ŷ͛ĞŶƚƌĂǀĞ ƐĂ ůŝďĞƌƚĠ ƉĞƌƐŽŶŶĞůůĞ͘ ŝŶƐŝ͕ Ě͛ĂƉƌğƐ ĂƌƚƌĞ

" ů͛ŽŵŵĞŶ͛ĞƐƚƋƵĞĐĞƋƵ͛ŝůƐĞĨĂŝƚ ͕ͩĞŶĚ͛ĂƵƚƌĞƐŵŽƚƐů͛ŽŵŵĞĞƐƚŵĂŠtre de son destin et le contrôle de

ŵĂŶŝğƌĞůŝďƌĞ͕ĐĞƋƵŝůƵŝƉĞƌŵĞƚĚĞĚĞǀĞŶŝƌĐĞƋƵ͛ŝůǀĞƵƚĞƚĚĞƐĞĚĠĨŝŶŝƌĚ͛ĂƉƌğƐdes actes réalisés librement et

consciemment. ĂƌĐŽŶƐĠƋƵĞŶƚ͕Ě͛ĂƉƌğƐĞĂŶ-ĂƵůĂƌƚƌĞů͛ŽŵŵĞserait un être libre, ce qui lui confère une

ƉŽƐƐğĚĞů͛ŽŵŵĞĚĂŶƐůĞĐŚŽŝdžĚĞƐŽŶĂǀĞŶŝƌpourrait le conduire parfois vers une situation assez paradoxale. En

effet, prenons comme exemple un enfant qui nait indéterminé et libre de faire des choix qui le mèneront à sa

fonction déterminée choisie librement. Cet enfant va par exemple, au cours de son éducation, choisir librement et

consciemment de ne pas continuer sa scolarité et de traǀĂŝůůĞƌĂƵƐĞŝŶĚ͛ƵŶƚƌĂĨŝĐĚĞƐƚƵƉĠĨŝĂŶƚƐ͘ĂƌĐŽŶƐĠƋƵĞŶƚ͕

ƐĂůŝďĞƌƚĠĚ͛ġƚƌĞŚƵŵĂŝŶůƵŝĂƉĞƌŵŝƐĚĞĐŚŽŝƐŝƌůŝďƌĞŵĞŶƚ et consciemment cette voie, aussi néfaste soit elle. Au

cours de sa vie, cet enfant devenu homme va enfreindre les normes sociales librement et en connaissance de

cause, pour finalement être arrêté et se retrouver en prison, lieu où la liberté individuelle est niée. Ainsi, il se

retrouve dans une situation assez ƉĂƌĂĚŽdžĂůĞƉƵŝƐƋƵĞůĂůŝďĞƌƚĠŝŶŶĠĞƋƵ͛ŝůƉŽƐƐĠĚĂŝƚů͛ĂĐŽŶĚƵŝƚăĨĂŝƌĞĚĞƐĐŚŽix

libres ƋƵŝů͛ŽŶƚŵĞŶĠĚĂŶƐů͛ĞŶĐĞŝŶƚĞĚ͛ƵŶůŝĞƵŽƶůĂůŝďĞƌƚĠŶ͛ĞdžŝƐƚĞƉůƵƐ͘Dans ce cas, on pourrait se demander si

ů͛ŽŵŵĞreste libre ůŽƌƐƋƵ͛ŝů accepte la ƌĞƐƉŽŶƐĂďŝůŝƚĠĚĞƐĂĐƚĞƐƋƵ͛ŝůĂĐŽŵŵŝƐ͕ĂƵƌŝƐƋƵĞĚĞĚĞǀĞŶŝƌƉƌŝƐŽŶŶŝĞƌĚĞ

cette " liberté » ? L͛ŽŵŵĞƐĞƌĂŝƚdonc ůŝďƌĞĚğƐůŽƌƐƋƵ͛ŝůĂĐĐĞƉƚĞĚ͛ġƚƌĞƌĞƐƉŽŶƐĂďůĞĞƚĐŽƵƉĂďůĞĚĞƐĞƐĂĐƚĞƐ

rationnellement, même si les conséquences peuvent le mener à une perte de liberté personnelle. La véritable

ůŝďĞƌƚĠĚĞů͛ŽŵŵĞƐĞƌĂŝƚĚŽŶĐla capacité de décider ƌĂƚŝŽŶŶĞůůĞŵĞŶƚĚ͛ġƚƌĞƌĞƐƉŽŶƐĂďůĞĚĞĐĞƋƵ͛ŝůĞƐƚĞƚĚĞĐĞ

2

ƋƵ͛ŝů ĨĂŝƚ͕ ƐĂŶƐ ĨĂŝƌĞ ĂƉƉĞů ă ƵŶĞ ĚĠƌĞƐƉŽŶƐĂďŝůŝƐĂƚŝŽŶ ƋƵŝ ƉƌĞŶĚƌĂŝƚ ůĂ ĨŽƌŵĞ ĚĞ ůĂ ŵĂƵǀĂŝƐĞ ĨŽŝ͘ Prendre

ĐŽŶƐĐŝĞŶĐĞ ĚƵ ĐĂƌĂĐƚğƌĞ ŶĠĨĂƐƚĞ Ě͛ƵŶ ĂĐƚĞ ĐŽŵŵŝƐ ůŝďƌĞŵĞŶƚ Ğƚ ĂĐĐĞƉƚĞƌ ůĂ ƉƵŶŝƚŝŽŶ ƋƵŝ Ğn découle

rationnellement seraient donc une forme de liberté innée ĐŚĞnjů͛ġƚƌĞŚƵŵĂŝŶ " libre ». Dans ce sens " vouloir »

Puis, ůĂůŝďĞƌƚĠƚĂŶƚƌĞĐŚĞƌĐŚĠĞƉĂƌů͛ġƚƌĞŚƵŵĂŝŶsemble être une vertu pouvant Ɛ͛ĂĐƋƵĠƌŝƌĚĞŵĂŶŝğƌĞ

culturelle par la raison. Ainsi, la liberté serait le fruit de la sagesse et de la pensée rationnelle qui évolue à

ů͛ŝŶƚĠƌŝĞƵƌĚƵƐƵũĞƚ͘ŶĞĨĨĞƚ͕Ě͛ĂƉƌğƐůĞƉŚŝůŽƐŽƉŚĞŵŵĂŶƵĞůKant ůĂůŝďĞƌƚĠĞƐƚƵŶďŝĞŶƋƵŝƐ͛obtiendrait grâce à

ƵŶĞĨĨŽƌƚĚĞƌĂŝƐŽŶĞƚĚ͛ŚĂďŝůĞƚĠăĚĠĐŝĚĞƌĨĂĐĞăĚĞƐĐŚŽŝdžcornéliens qui opposent raison et désir. Pour ce

philosophe, être " libre » signifie " mettre la raison au fondement de ses actions ». Ainsi, la liberté serait

intimement liée à la notion de " raison » et donc de capacité à choisir et décider ce qui est le mieux pour nous-

mêmes (dans le sens raisonnable). ĂƌĞdžĞŵƉůĞ͕ůŽƌƐƋƵ͛ƵŶġƚƌĞŚƵŵĂŝŶĚĠƐŝƌǀŝǀƌĞĚĞƉĂƌĞƐƐĞĞƚŶĞǀĞƵƚ;ĚĂŶƐůĞ

pour, Ě͛ƵŶĞƉĂƌƚĨĂŝƌĞĚĞů͛ĞdžĞƌĐŝĐĞ͕ĐĞƋƵŝůƵŝĠǀŝƚĞƌĂďŝĞŶĚĞƐŵĂƵdžĚĂŶƐůĞĨƵƚƵƌ͕ĞƚĚ͛ĂƵƚƌĞƉĂƌt pour se

sociabiliser et développer sa capacité à dialoguer avec ses voisins. Par conséquent, la véritable liberté serait de

ne pas être esclave de la nature qui est en nous ĞƚƋƵŝƐ͛ĞdžƉƌŝŵĞƐŽƵƐůĂĨŽƌŵĞĚĞŶŽƐŝŶƐƚŝŶĐƚƐŽƵĚĞŶŽƐĚĠƐŝƌƐ͕Ğƚ

ĚŽŶĐĚ͛écouter notre raison pour notre plus grand bien. Cette capacité à placer la raison au fondement de tous

les actes de la vie quotidienne pour enfin devenir " libre ͩ Ŷ͛ĞƐƚ toutefois guère chose aisée et innée chez

ů͛ŽŵŵĞ ƋƵŝ ƉĞƵƚ ƉĂƌĨŽŝƐƐ͛avérer être prisonnier de la nature qui est en lui. Par conséquent, le travail,

cette nature dont nous pourrions être esclaves, en suivant des règles établies sur la base de la raison. En effet,

quelques ruptures et évolutions ăů͛ŝŶƚĠƌŝĞƵƌĚĞĐĞůůĞ-ci͘ŝŶƐŝ͕ůĞƐůŽŝƐƌĠŐŝƐƐĂŶƚůĂƐŽĐŝĠƚĠĠǀŽůƵĞŶƚŐƌąĐĞăů͛ĂĐƚŝŽŶ

Ě͛ŚŽŵŵĞƐĞƚĚĞĨĞŵŵĞƐƋƵŝǀĞƵůĞŶƚƌĠƚĂďůŝƌůĂůŝďĞƌƚĠ ĚĞů͛ġƚƌĞŚƵŵĂŝŶ lorsque celle-ci semble bafouée. Par

exemple, la Révolution française de 1789, illustrée par la prise de la Bastille le 14 juillet de cette même année, fût

une période de rupture durant laquelle le peuple français a voulu récupérer la liberté dont il était privé. Grâce à

ů͛ĠŵĞƌŐĞŶĐĞĚĞƉŚilosophes tels que Rousseau, Diderot ou Voltaire, appartenant au mouvement du Siècle des

ĐŽŶĚŝƚŝŽŶ ŝŶũƵƐƚĞ ƉŽƵƌ ƋƵ͛ŝů ƐĞ ƐŽƵůğǀĞ Ğƚ ĂĐƋƵŝğƌĞla véritable liberté fondée sur la raison. De même,

actuellement notre société ĐŽŶƚŝŶƵĞĚ͛Ġvoluer vers cet idéal humain de liberté : les manifestations pour les droits

des homosexuels en ƐŽŶƚĚ͛ĂŝůůĞƵƌƐ la preuve. Effectivement, ĐĞƐĐŽƵƉůĞƐĚĞŵĂŶĚĞŶƚůĂůŝďĞƌƚĠĚ͛être reconnus

liberté a été admise le 23 avril dernier, puisque la loi sur le mariage homosexuel, porté par la ministre de la justice

Christiane Taubira, a été validée. ĞƚƚĞŶŽƵǀĞůůĞůŽŝũƵƌŝĚŝƋƵĞĞƐƚůĞĨƌƵŝƚĚ͛ƵŶƚƌĂǀĂŝůĚĞƌĠĨůĞdžŝŽŶďĂƐĠƐƵƌůĂƌĂŝƐŽŶ

et conférant à un groupe de la société la liberté dont il était antérieurement privé. ĂƌĐŽŶƐĠƋƵĞŶƚ͕ů͛ŽŵŵĞ

ƐĞŵďůĞġƚƌĞƵŶŝŶĚŝǀŝĚƵůŝďƌĞƉƵŝƐƋƵ͛il tente de placer la raison au fondement de son comportement et des

liberté recherché par tout individu.

ŽƵƐĂǀŽŶƐĚŽŶĐƉƌĠĐĠĚĞŵŵĞŶƚŵŽŶƚƌĠƋƵĞů͛ŽŵŵĞƉŽƵǀĂŝƚ͕Ɛ͛ŝůĠĐŽƵƚĂŝƚƐĂƌĂŝƐŽŶĞƚ basait tous ses

choix ainsi que ses jugements sur celle-ci, être considéré comme un êtrĞůŝďƌĞ͘ŝŶƐŝ͕ů͛ĞƐƉğĐĞŚƵŵĂŝŶĞĞƐƚƵŶ

peuple où la liberté semble constituer ů͛ŝĚĠĂůƋƵĞƚŽƵƐůĞƐŽŵŵĞƐƉŽƐƐğĚĞŶƚ ou veulent atteindre par des

évolutions conséquentes. Sommes nous néanmoins capables de contrôler la nature qui parfois nous submerge ou

de vivre dans une société où chaque Homme pour être libre doit respecter les règles de manière raisonnable ? Le

ƉƐLJĐŚŝƐŵĞĚĞů͛ġƚƌĞŚƵŵĂŝŶétant complexe, on peut donc se demander si la liberté conférée par la raison est

vraiment réelle ou ƐŝĞůůĞŶ͛ĞƐƚƋƵ͛ƵŶĞŝůůƵƐŝŽŶĐĂĐŚĂŶƚů͛ĂďƐĞŶĐĞƚŽƚĂůĞĚĞĐŽŶƚƌƀůĞĚĞů͛ŽŵŵĞsur lui-même. Il

3

ĐŽŶǀŝĞŶƚĚŽŶĐ͕ĚĂŶƐƵŶƐĞĐŽŶĚƚĞŵƉƐ͕Ě͛ĠƚƵĚŝĞƌů͛ŽŵŵĞĞŶƚĂŶƚƋƵ͛ġƚƌĞhumain esclave de lui-même et de son

environnement.

͛ĂƵƚƌĞƉĂƌƚ͕ŝůƐĞŵďůĞen effet ƋƵĞů͛ŽŵŵĞƉƵŝƐƐĞġtre considéré comme un individu prisonnier de sa

effectivement être très contraignants et constituent une entrave à la liberté personnelle ĚĞů͛ġƚƌĞhumain.

ĨĨĞĐƚŝǀĞŵĞŶƚ͕ŝůƐ͛ĂǀğƌĞƋƵĞů͛ŽŵŵĞƉĂƌĂŠƚġƚƌĞƵŶŝŶĚŝǀŝĚƵƚŽƚĂůĞŵĞŶƚesclave de lui-même et de sa

volonté personnelle. Ainsi, les actions entrainées par ses désirs, ses instincts ou son psychisme ne seraient pas des

actions effectuées " volontairement » dans le sens réfléchies et basées sur la raison. Elles seraient la preuve que

ů͛ŽŵŵĞŶĞƉĞƵƚƐĞĐŽŶƚƌƀůĞƌůƵŝ-ŵġŵĞĞƚĚŽŶĐŶ͛ĞƐƚƉĂƐͨ libre ͩĚ͛ĂŐŝƌ ůŽƌƐƋƵ͛ŝůďĂƐĞƐĂǀŽůŽŶƚĠƐƵƌĚĞƐĚĠƐŝƌƐ

par exemple͘ŽƵƚĚ͛ĂďŽƌĚ͕ů͛ġƚƌĞŚƵŵĂŝŶĂƉƉĂƌĂŝƚĐŽŵŵĞĞƐĐůĂǀĞĚĞůĂŶĂƚƵƌĞƋƵŝĞƐƚĞŶůƵŝ͘ŶĞĨĨĞƚ͕ů͛ŽŵŵĞ

est incapable de résister à ses instincts et ses désirs qui lui sont imposés par sa nature. Par exemple, il assouvit ses

ƋƵ͛ŝůĞĨĨĞĐƚƵĞĂůŽƌƐƋƵ͛ŝůŶĞĨĂŝƚƋƵ͛ŽďĠŝƌĂƵdžůŽŝƐ de la nature, ƋƵŝůƵŝĞƐƚƐƵƉĠƌŝĞƵƌĞ͘ĞŵġŵĞ͕ůŽƌƐƋƵĞů͛ŽŵŵĞ

ŵĂŶŝğƌĞ ŝŶĠůƵĐƚĂďůĞ͘ Ŷ ĞĨĨĞƚ͕ Ě͛ĂƉƌğƐ ƌƚŚƵƌ ĐŚŽƉĞŶŚĂƵĞƌ dans Le monde comme volonté et comme

cette dépendance à ůĂƐĂƚŝƐĨĂĐƚŝŽŶĞƚĂƵƉůĂŝƐŝƌĚƵďŽŶŚĞƵƌƌĞŶĚĞŶƚůĞƐƵũĞƚŝŶĐĂƉĂďůĞĚ͛ĠŵĞƚƚƌĞĚĞƐĚĠĐŝƐŝŽŶƐ

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