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Un langage clair ça simplifie la vie !

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Distx. GEX3RALE s/gooy- 19 janvier 1970 FRANCAIS ORIGINAL

19 jan. 1970 a causé la mort de nombreuses personnes nja pas été mentionné dans la presse des. Etats-Unis0 Pour les directeurs ... défendre. Le “bastion.



Original : français N° : ICC-01/14-01/21 Date : 12 juillet 2022

Original : français. N° : ICC-01/14-01/21. Date : 12 juillet 2022 empêcher la Défense de présenter sa cause et de se défendre.



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des personnes LGBT c'est défendre des valeurs universelles d' remet pas en cause son identité de ... Il s'agit d'un support pédagogique original pour.



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1IE Distx.

GEX3RALE

s/gooy-

19 janvier 1970

FRANCAIS

ORIGINAL : ANGLAIS

I LETTRE DATEE DU 16 JANVIER 1970, ADRESSEE AU SECRETAIRE GENEFk!% PAR LE REPRESENTANT PERMANENT DE LA JORDANIE AUPRES DE L'ORGANISATION

DES NATIONS UNIES

Comme suite à la lettre dat6e du 2 janvier 1970 (S/9589), que j'ai adressée .au PrBsident du Conseil de s8cuxité au sujet des attaques israéliennes contre des civils, et d'ordre de mon gouvernement, j'ai l'honneur de portes

à votre atkention

la lettre ci-jointe d'un professeur d'universit6 américain, qui décrit un exemple de trag&dle humaine dans le village jordanien de Zahax. Je me pexmets de demander que la présente lettre, avec la pike jointe, soit distribu6e comme document ort'ficiel ae l'Assembl6e génkrale et du Conseil de s&urité, et portée à l"attentlon du Groupe de travail spécial d'experts créé en vertu de la r&olution 6 (XXV) de la Commission des droits de l'homme.

L'Ambassadeur,

Représentant permanent,

(Signé) Muhammad H. EL-FARRA c -X* Pu'bli6 Bgalekent sous la cote A/79&0.

LINCOLN UNIVERSITY

PENNSYLVANIE

19352

Département des sciences politiques

le 13 janvier 190

Monsieur l'ambassadeur,

Jo vous écris avec un sentiment

de grande douleur pour VOUS demander de m'aider en me fournissant tous les renseignements que l'on connaît sur les dernières heures de mon cher ami, Abed Almojeed Mohammed Yousef Haaalmayah, Ch village de Zahar, près d!Irbid. Deux lettres séparées reçues aujourd'hui de Jordanie m'ont informé &e son frère et lui ont été parmi les huit personnes qui ont été tuées dans un abri la veille du Premier de l'An, après que des roquettes israéliennes sont tombées sur leur pauvre village. Je vous serais également reconnaissant de bien vouloir faire connaître comme vous le jugerez bon mes remarques sur Abed, ainsi que les deux notes qui m'ont informé de sa mort<

C'est avec amertume'et aussi avec une angoisse

personnelle profonde que je constate que le bombardement du village d'Abed, qui a causé la mort de nombreuses personnes, nja pas été mentionné dans la presse des

Etats-Unis0

Pour les directeurs de journaux de çe pays, les morts arabes ne sont que des '*pertes'!, ils estiment qu'il suffit de leur consacrer un entrefilet dans les dernières pages. Au contraire, lorsque la guerre fait une victime israélienne, toute l'horreur de la tragédie humaine qui en résulte nous est décrite0 Aucun journal des Bats-Uni.s,ne parlera de mon cher ami Abed, et personne dans ce pays ne connaltra la profondeur des sentiments que j'avais pour lui. C'était un homme réellement bon, un homme dont l'esprit généreux, l'affection pour sa famille et l'amour Pour Dieu frappaient tous ses amis et tous ceux qui le connaissaient,

Abed devait venir ici,

aux Etats-Unis, quelques jours plus tard, pour vivre avec ha 1'Ambassadeur Muhammad H0 El-Farra

Représentant permanent du Royaume de .Tnr&

auprès de l~Organis&ion des Natior.. ~-_---

866 United Nations Plaza

New York, (New York) Y-L,wnie

1s Unies

-3- moi 6. O'xford, OÙ j'avais fait des démarches pour qu'il soit employé comme mécanicien

tout en faisant ~8s études0 Aujourd'hui il est mort, et la place qui lui était réservée depuis longtemps dans cette maison, où des victimes de l'apartheid et du

colonialisme portugais ont trouvé un abri, ne sera jamais remplie. Laissez-moi vous dire quelques mots sur mes rapports avec Abed, 11 ;IT a deux ans je me suis rendu en Jordanie après un voyage en Afrique du Nord,

A Amman j'ai

par hasard lié conversation avec le jeune agent de police jordanien en faction à llextérieur du Centre d'information des Etats-Unis. Ce jeune homme était Abed, Il parlait tres mal l'anglais à l'époque, car il n'avait reçu qu'une Gducation primaire, Nais il y avait chez lui un éclat du regard, une intelligence naturelle et une soif de connaissance qui ne pouvaient pas être contenus. Presque immédia- tement j'ai senti qu'il était une de ces personnes rares que nous cherchons tous, mais que nous ne rencontrons pas souvent0 AU COUTS des cinq ann6es que j'ai * passées & Lincoln University en tant que Directeur du Programne de bourses pour les réfugiés d'Afrique australe, je pouvais me flatter de pouvoir en général reconnaftre un individu exceptionnel au premier contact0 Abed était réellement un de ceu~-l&~ Après mon retour aux Etats-Unis, nous avons correspondu fréquemment y il se faisait aider pour cela par son jeune frère, dont 1~anglai.s éta3.t 1-a mati&re principale à B&ar0 En décembre 196G, je suis a116 voir Abed dans son villago sans le prévenir, Je participais à. ce moment à. la Conférence arabe sur les droits de l'homme a Beyrouth. A Tahar, le vent froid dihiver et la boue m'ont incit6 encore p1.u s vivement à aider ce jeune homme a faire quelque chose d 'autre 9 J'&prouvais aussi des craintes en raison d'attaques israéliennes rAc:entes sur Irbid. Cependant z étant donn6 lrabsence &idente de toute instal- lation milikaire 2 proximitQ, Abed a apais& mes craintes0 Au mois de février 1969
j 'avais rAso1.u d'aider Abed 5 chercher une vie nouvelle. Je savais que sa famille Ctaft pauvre $ et que son salaire d'agent de police lui permettait à peine de payer les 6tudes de son frère et de prendre soin des autres membres de sa famille, en particulier du fait que son pkre était décedeO J'ai donc pris pour lui un billet, pay6 dIavance, à la Pan American Ai.rwayso , I -4- A la fin df août 1969, j 1 ai pu de nouveau m'arrêter en Jordanie apres un voyage en Afrique du Nord. J'ai eu la chance de rencontrer Abed fréquemment, sans diffi- cuité, lorsqu'il n'était pas de service, et le Mlnistére de l'information a eu l'obligeance de me permettre de me rendre dans son village en taxi. Là, j'ai rencontré d'autres amis et d'autres membres de la famille d?Abed, et j 'ai

partagé un charmant dîner pour lequel sa m&xe avait préparé un plat de poulet. APXbS que je leur eus expliqué la

possibilité qui lui était maintenant offerte, les supérieurs d'Abed dans la police ont accepté qu'il CeSSe Ses fonctions. Le seul probl&me & résoudre était celui du visa des Etats-Unis l Dans sa dernikre lettre, datée du 17 décembre, Abed ml a dit que ce visa lui serait accordé peu après le

13 janvier 1970. Dans l'intervalle, toutes les dispositions étaient prises, et nous

venions d'acheter un nouveau lit et quelques vêtements pour lui. /Au moment o& j *étais 3 Amman avec Abed en août, j ' ai vu un film rkalisé par le Ministère de l'information jordanien sur le sort des réfugiés palestiniens et les bombardements et la destruction qui frappaient les kones civiles le 1Gng du

Jourdain.

Fendant que nous assistions à la projection, des larmes coulaient sur le visage d*Abed; il pleurait abondamment.

J'ai été éton& de voir ce jeune homme

vigoureux, si habitué lui-même à la souffrance, être si profondément ému par la douleur des autres. Pendant les quelques jours que nous avons passés ensemble, nous avons parlé de beaucoup de choses en dehors de ses heures de service. Son ardent désir de venir aux Etats-Unis l'avait amené &. améliorer énormément son anglais, et maintenant nous n'avions plus de difficultés à communiquer.

Il pouvait

exprimer S%is peine des sentiments et des idées plus profonds.

C'est alors qu'il

m'a dit une chose que je n * oublierai jamais,

Il mf a dit que jamais, pour aucune

raison, il ne désobéirait à son Dieu.

Nous avions engagé cette conversation parce

qucil avait vu certains touristes étrangers, résidant à ,L'KÔtel intercontinental de Jordanie qui goûtaient visiblement les plaisirs de la vie nocturne.

Sans criti que2

le mcins dh monde la manière de vivre des autres, il affirmait sans hésitation que les valeurs de son village ne seraient pas perdues.

Il parlait avec affection de

son $re, et de la manière dont il lui avait appris & distinguer le bien du mal dons la vie. Etre un homme de bien comme son p&re était, son but. t i I Awjourd'hui, Abed. est mort a Sa vie, celle de son frêre et celles des autres qU.i ont &t6 tués avec lui pan le bombardement israélien ont ét6 une promesse qui ne pourra j amais etre accomy>lis Et, ma maison qui, d'année en année, a accueilli, en nombre de plus en plus grand, des familles de &fugiés vic$imes du racisme d'Afrique austral.e et aussi des étudiants africains et arabes d'origines diverses désireux de se perfectionner

4 ne sera jamais bénie par la présence de ce jeune homme. Mais,

moi, je n'oublierai jamais Abed. Aucun mot ne peut exprimer la col&re que j'éprouve en pensant que mon gouvernement a dépensé l'argent de mes impôts pour équiper

1' aviation de guerre israélienne.

Je ne peux oublier que c'est une roquette

fabriquée aux Etats-Unis qui sIest écrasée sur Zahar et a tué mon cher ami. Et aujourd'hui encore j f apprends que le' sénateur Javitts et d'autres champions d'Israël cherchent à accroltre l'aide des Etats-Unis & Israël. Et tout ceci, dit-on, pour défendre Le "bastion de la démocratie et de l'humanisme" au Moyen-Oyient. Je VOUS demande d'exprimer b la mère et aux amis d'Abed, & Zaha-:, ma profonde compassion et mon affection. Désormais , je 'ferai tout; ce qui est concevable pour aider davantage les peuples de Palestine et de Jordanie. Je ne m'attends pas à ce Clu'aUX Etats-Unis un gouvernement quelconque puisse surmonter le préjugé en faveur d'Israël qui s t est créé au cours des années dans nos, moyens d' information, bien que divers sondages d'opinion aient montré que le peuple des, Etats-Unis dans son , ensemble ne souhaite pas que ce pays continue ?I défendre la cause d'Israël. Je peux cependant vous assurer que l'on n'étouffera pas ma voix, Tant que Le sionisme ne cessera pas d'exister, tant que tous les habitants de la Palestine ou d'Israël ne verront pas leurs droits en tant qu'hommes et leurs droits politiques garantis dans un Etat fait pour tous, la paix ne sera jamais possible. Beaucoup de jeunes hommes comme Abed, et aussi beaucoup de jeunes Juifs, seront encore sacrifiés. Je vous prie de faire savoir aux gens de Zahar que je souhaite être considéré comme . faisant partie de leur village. Bien que je ne puisse pas apporter un réconfort rkel & la m&re d'Abed, je vous demande de bien vouloir lui transmettre le chèque de 420 dollars ci-joint. C'est le prix du billet dt Abed, que la Pan American i.' $.riirays m' a rembours6 * ~a grande famille d'Africains d'Afrique du Sud, du ::J.~mbal~~~e, du Maroc e-l; de Tunisie se joint & moi pour prier Dieu d' apaiser la -6- douleur et de donner le courage nécessaire pour vivre des jours meilleurs. Bien qu'Abed ait été un fidkle musulman , je ne pense pas qu' il s *opposerait à la messe des morts qui sera dite ici, à Oxford, B l'église du Sacr&Coeur, pour Le repos de son &ne, (Signé) Richard F. STEVENS, 2h.D. m----quotesdbs_dbs13.pdfusesText_19
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