UNIVERSITÉ DU QUÉBEC MEMOIRE PRESENTE A LUNIVERSITÉ
une autre une force s'exerce sur chaque dipôle formé et a tendance à entraîner ce dernier
TS 89/6SEI / 0 0 9 7
n'y a pas d'interaction électrostatique donc ce rayonnement est atome se comportent comme un ensemble d'oscillateurs harmoniques induisant un dipôle.
Aqueous solutions of complexes formed by model polyelectrolytes of
Apr 26 2018 de clusters de dipôles électrostatiques dont l'existence est due à une forte décroissance de la constante diélectrique du milieu.
Noyaux et Modèles
l'énergie de surface ou l'énergie électrostatique . est constituée de dens dipoles- Les sélerlions .supplémentaires perme/cul de trier physiquement les.
Auto-assemblage de polysaccharides fonctionnalisés: une étude
Jan 13 2022 Équation 1 : Mécanisme théorique d'attraction électrostatique entre polymères de ... molécules polarisables par un dipôle permanent) ;.
Structure des solutions aqueuses de polyélectrolytes fortement
Nov 30 2012 Polyélectrolytes faiblement chargés : blobs électrostatiques................... ... [21] M.N. Spiteri
1111111111111111111
Noyaux et Modèles
2001-2003
DEA Champs, Particules, Matières
Notes decoursde J.L.Sida
DAM/DPTA/SPN
CEABruyères-le-Chatel
Remerciements
./erouets»sremercierlowerluspersontes quim-cruaidé ceinslapréparationdccesnar. crupurniculiermescritiques Sophie Heinrich, Elias khan, )res Le Coe. alciundre Ohetc/Iicl :Varie-Geucri2rr Parquet.hennipour/curs nombrcnses renul'qu(s rl corrcctiorze. ./'uidiscuté arecheaurnupd'tlseigrunrls de cc nuodnde.Lourent ]Coron-Gutet 1}crickBlumenfeld terccqui ferai partagéeet enseignrcnteai inaisnosed hl u ic-Generirrc. Olivier Sorlin rr
JccotDuprat. ilsincant urns appurlé des cur/mils et critiquesprécieuxpour/clahorUGun du conc.. J'ai aussirerrcourtr& cumuli?? de aperialistes pourbiencrnrprendr'e a'quechucuv hnsial. Outils soientmu.Lapon'.
F.SkeenclRicrurcln. (InclindTeil it Robertque jetiaural,pas rnnnpuc d rmh2ucr'_ Ai/.SPhT. men]ClT. Duque'Aue.S)I/c mICILIfiJliehr(qui nese!Csarpus dc lapoésiede lm science et de lahennédes mots. tern ~r H. Gaulle. M.(»roilS.Périre1.1 F. Bergerquiout !amours rcepandn ér
nounattente iraDPTAS'P.S.Jr Siris Irl-s corvem de (es colorer rpunidirnnrne-Sir ceujourd'lui..-1 /'II''Uwe.nmrci G.1Sauvage.B. Rous,sicrc P. Lehcrrt. A. PurlgtftlrrciL Luc el Yves de In 2nerir ldil cordremmr_ AuGand. mercia P. ('homar el M. Red../Silorfs»revu/'alit( dc collegues eurapccrra. P. Jcen Happen. Al. !inose_ G.Ancronsit Leuven until qac F. Gevrnernrcirr et.1. /Johace~aiakl'. Excuses ~r cent,-purlgotoubliée!merci. Jern'hublierui pas non pluslesdims promosqui ontdeja,Suivio cams. en punicr/ier/2001.Je/cursrndurilcfitons de rcassir el de realise( ere panic de /curs Fives.
I.C.cuurertues soul ibis Utialiona dr SlurnGce/hl/imp:YIIrcr1r./e kremercieponcese,
inter prétafions de la physique dons /csqucllesrie-science, homilies l termme& hcaautc2semélangent.
.1 hi lom,gtcntps hesiIc it /es bmlurc..Fout-i/ qu'un c'ou'sSirsoir queri,vucurcluratérité dent»tas»à (7n ishne AhIrteau el.Séverine Lebrun. Je',moviele serviceclinupre,ssion de Brugrrc.c-le-('rente(clenparticulierLaurent'Cillo(.Sommaire
1. Panorama de la physiquenucléaire7
2. Lenoyau, unensemble defermionsen interaction27
3.Modèlesetdéformations63
4.Noyauxet rotation89
5. Isospin etExotisme111
6. La fission, du pointselleau point de scission137
7. InterfacesKron cc, ir)158
CoursdePh
Vucléairc200/-2003
DE:-I C'hanps.Particules.:Maliércs
Lnsei nants
Jean-Luc Sida
01 6926 47 16lemluc.sidaiv'a.ir
LaurentTussau-(ort
01 69 15 72 55tassango@ipno.in2p3.tr
Ce cours de physique nucléaire s'adresse aux étudiants du DEA Champs. Particules. Matières ainsi qu'à ceux du MIP. qu'ils aient déjà reçu un enseignement de physique nucléaire ou pas. Nous allons donc reprendre à la base en essayant une approche un peu différente pour ne pas ennuyer ceux qui ont déjà une bonne formation en ce domaine. Lnparticulier, nous allons chercher à être le plus proche possible des recherches et découvertes
récentes. Les deux enseignants de cette année sont des chercheurs expérimentateurs: Jean Luc Sida dépend de la Direction des Applications Militaires du CGA (Département de Physique Théorique et Appliquée/ Service de Physique Nucléaire) et Laurent Tassan-Got du CNRS (Institut de Physique Nucléaire, Orsay). Ces notes ne couvrent que les cours présentés par J.L. Sida. (.'année de DEA est une année de transition entre un statut d'étudiant et celuide chercheur. N'hésitez pas à poser des questions. discuter. critiquer. Ces cours comprennent des exercices qui permettentdemieux comprendre la cours. Les questions posées demandent dela réflexion sansqu'ily ait nécessairement de calculs à faire. Elles sont là pour générer des
interactions qui enrichirontlecours. Certains des exercices demanderont cependant l'utilisation d'un ordinateur pour des calculs simples mais non réalisables analytiquement. N'espérez pas une description claire. unique du noyau propre à un enseignement linéaireet analytique. Cette description n'existe pas. Nous n'avons pas de théorie générale qui sous-
tende l'ensemble de nos travaux avec des expériences tests qui permettraient d'infirmer ou de confirmer cette théorie. Le noyau a de multiples facettes qui ne sont pas forcémentconciliables les unes avec les autres. Il est un univers qui reste à découvrir et dont nous allons
vous présenter quelques aspects. Sujets développés lorsdesdifférentesséancesAvant la pauseAprès la pause
Cours IPanorama (jls)Masses (LT)
Cours 2Rayons (LT)Radioactivités (LT)
Cours 3Modèle en couches sphériqueCils)Spin-orbite/pairingOh) Cours 4Modèles etdéfnrnationsCils)%Iodèles etdéformationsCils) Cours 5Mesure déf (LT)Modèle statistique(LT) Cours 6Les réactions nucléaires(LT)Désexcitation(LT)Cours 7Rotation 1Cils)Rotation 2 (ils)
Cours 8Vibration(LT)Lsospin et ExotismeCils)
Cours 9La fissionCils)Gicle ducombustible(LT)
Cours IO(LT)InterfacesCils)
Bibliographie sommaire
EnFrançais:
Luc Valentin.Lemondesubatomique+Noyauxetparticules.Ed. I lermannCoursdesécoles Joliot-Curie
Coursdesannées précédentes:1996-1997 Marie-Geneviève Porquet (CSNSMOrsay)_2001Yorick Blumenfeld (IPNOrsay)
Enanglais:
Kenneth S. K rant Introductory Nuclear Physics,H.John Wiley & Sons Shapes and Shells in Nuclear structure.S.G.Nilsson and I. Ragnarsson Bohr et Mottelson_ Nuclear Structure. W.A. Benjamin Inc. Publisher Bernard L. Cohen. Concept of nuclear physics. Ed.TataMcGraal-Ililt Ashok Das andThomasFerbeI. Introduction le nuclear and particles physics. Ed. John WileySrSons Richard F. Casten. Nuclear structure from a simple perspective 1990. Oxford 11. Press Atam P. Area. Fundamentals of nuclear physics. Allyn and Bacon Inc.Toutelasériedes Advances in Nuclear Physics
Panorama del'univers nucléaire
A.Sous l'atome, une goutte de liquide
9B.Limitations du modèle de goutte
B.I.Anomalie des rainas
B. Détail des masses(les noyaux
B.3. La fission
B.4 Dépassé ruaisala pointe
C Sousl'atome, un autremondequantique
18 D. Limitations de la description entermedenucléonsen interaction 20D.I. Disparitiondesnombres magiques
D3Des nororergonflésartjusdc neutron.les noyauxahalo1)_3.Des',acure arecdesmorceaux dedans. lesclusters
D_4.Collectivité dans lenovau
DS. Sous lenoyau,
D_6Dépassé maisala pointe
14Panorama del'univers nucléaire
Les multiples facettes et descriptions du noyau sont souvent déroutantes. Elles sont un constat d'échec
pour les physiciens nucléaires qui souhaiteraient une compréhension dans un cadre unique. Force est
de constater que nous n'en sommes pas làetque la science du noyau en est encore aux balbutiements.
Iainde nous décourager. mêmesilpeut y avoir des périodes de doute, s'interroger sur desphénomènes incompris est la base de la curiosité de l'homme. cherchera comprendre dans le cadre
d'une démarche scientifique est la base du travail du phcsieieri.Pour celte introduction.j'aipris le parti de descendre dans les échelles en allantdel'atome aux quarks.
Il s'agit du chemin historique des découvertes où l'augmentation de l'énergie des faisceaux de
particules a permis de sonder la matière à des dimensions de plus en plus petites. La constructiondela
matière lors du big-bang et dans les objets célestes s'est faite par le chemin inverse. Ce premier cours est une introduction qui permet de replacer l'ensemble des cours dans le cadregénéral de la physique nucléaire. 'Foutes les notions introduites ici seront reprises et détaillées par la
suite.A.Sousl'atonie, une goutte de liquide
Quand on regarde les échelles de taille, depuis celle de l'univers jusqu'à celle des particules
élémentaires. on est frappé par le gouffre qui existe entrelemonde atomique et le monde nucléaire. lie
noyau est 100 000 fois plus petit que l'atome. Pour des électrons atomiques. le noyau n'est présent
qu'à travers le champ électromagnétiquequ'ilcrée. Cette découverte. faite par E. Rutherford en 1911
en anal sail la diffusion de panicules alpha par une cible d'or. a permis de comprendre la structureatomique en introduisant la notion de noyau, particule portant une charge positive de petite taille par
rapport à l'atome. On peut calculer la probabilité pour une particule alpha d'être diffusée à un angle
donné en prenant seulement en compte l'interaction électromagnétique ( dilfusionchieRutherford).
Exercice 1.1. Calculer la section efficace de diffusion Rutherford à un angle de 60' pour le systèmelle'Pb
avec des particules alpha d'énergie entre 10 et 50 MeV. [Valentin]. Comparer avec les mesures effectuées par
Parcell et al.. Phys Re'. 95 (1954) 1212 [voir Ana. p. 153]. Comment expliquer les différences ", Comment
extraire un rayonnucléaireenétudiantladiffusionélastiquedeparticulesalpha°A partir de la diffusion de particules alpha, on peut extraire les rayons nucléaires. Au premier ordre. le
rayon d'un noyau évolue régulièrement avec son nombre de constituants. figure ci-dessous. Chaque
nucléon amène son propre volume. de l'ordre de I0-" m'.FigureLI:Evolutionéluratand'un norme
avec lumasse decelui-ci.Levolume augmenteLiteclenombredeconstituantset dorm le
rationarec.V '. LesrasionscornextraitsdeIo diUjieeiolélastiquede porlierdes alphasur di)]encules cibles. ('este ligure est extraitedeAtone].
Il existe différents métiers de physicien suivant les disciplines. Nous sommes tous en train de marcher dans une
forêt sombre. L'un se ballade avec une carte et il sait où il doit aller pour vérifier la validité de sa carte, un autre
se promène en regardant les étoiles sans se rendre compte qu'il a les pieds dans la houe, le dernier est perdu dans
la forêt et touille au voisinage de ces pieds crottés. I.e physicien nucléaire s'apparente assez à la derniére espèce.
Elle est. A mon sens- l'espèce la plus susceptible de bouleverser la compréhension que l'on peut avoir de la forêt.
Figure1.2:Evolution desrayonsdos atom
enJDnrlioudumm~éro mnmiytte. Exercice 1.2 Quelles différences peut-on observer par rapport à l'évolution des rayons nucléaires? En quoi [évolution des rayons est liceal'évolution de l'interaction entre les constituants? Quelle est la différence fondamentale entre les évolutionsde l'interaction électromagnétique et l'interaction nucléaire en fonction du nombredeconstituants?L'augmentation régulière du façon avec la masse est une premièreindicationquel'interaction
nucléaire n'augmente pas avec le nombre de constituants. On sait d'autre partqu'elleest attractive et
d'une intensité supérieure à la répulsion électromagnétique qui s'exerce entre les protonsd'oùson
appellationd'interactiontone.Exercice 1.3: Calculer la valeur minimale de l'interaction nucléaire pour qu'un noyaudeplomb soit lié. Iltaut
pour cela calculer la valeur moyenne de l'énergie é lectromaen étique en faisant I'hy poth èse quelenoyau est une
sphère uniformément chargée de charge totale 7. et derayon A'Le noyau est le siège de l'interaction forte Pourquoilenoyau ne s'écroule pas sur lui-mémo comme on pourrai
t1s'yattendre en présence dune force attractive intense"Les informations les plus précises sur les rayons et plus généralement sur la densité de charge des
noyaux proviennent des mesures dedillitsiond'électrons. Les analyses sont plus simples car. A ladifférence des particules alpha, les électrons ne subissent qu'une seule interaction et ils sont ponctuels.
Rayons et densités seront discutées plus en détail lors du cours 2. L'autreinformationglobale quel'onpeut avoir sur le noyau concerne sa masse. Ce seral'objetdu cours 1. Elle est au premier ordre la somme des masses de ses constituants. Un noyau de masseApossédant Z protons et N neutrons a une masse (Lsmasse du proton - Nsmasse du neutron) à un détail
pris,[énergiede liaison du système. notée généralement B pourBinding.C'est la différence entre la
masse du noyau et celle de ses constituants. Si B est nul ou négatif. le noyau n'est pas liéetilne peut
pas exister. On reviendra sur cette notion d'existence des noyaux(cours 3)et on verra comment lesphysiciens nucléaires peuvent étudier des noyaux qui n'existent pas. Sur la figure 1.3, on représente
Il/Aen fonction du nombre de niasse A pour l'ensemble des noyaux quel'ontrouve sur Terre.Exercice 1.4: Si on ne lient pas compte de l'énergie de liaison et en faisant l'hypothèse que proton et neutron
Lontlamêmemasse de1(eVcalculer ladensiténucléaire en Ag/ni'. Estimerlevolumenucléairedel'humanité.
Figure 1.3: bnergiae de liaisonpur
nudiUi? pool'lasnoruuc/errtrlrer.Farre I a:ore er 17lzrnnM.ILS
ruriuGona Sarre lisihlev. L'encrgie drIiUiYOUR,HUClCOlrd'unHOP[nl caldc "N
A/el'~i IAle ['prés.Figuredouairedu
L'énergiedeliaison par nucléon est constante dans les noyaux. Pour mieux comprendre lesimplications de cette observation. construisons des noyaux avec des nucléons et une forte constante
(F>)qui permettraitachaque nucléon d'interagir avec un nombre N fini de nucléons. Avec une force
de type F2, on construit des noyaux griice A ce type de géométrie. A-2 •-0 Chaque nucléon a deux liaisons {excepté le cas A 2) et épuise les possibilités de la force de ope Cette limitation n'impose aucune restriction sur la taille des objetsaconstruireeton peut imaginer des ediiices aussi gros que l'on veut. stabilisés par ce type de force A - 3 A=y A - 5 A -ASi oncalcule l'énergie totalede liaison. on aura £ pourA=2 où Eest l'énergiede liaisonapportéepar
uneliaison. Demême.on aura 3Epour A - 3.4E pourA=d. 5Epour A=5. etc.L'énergiede liaison par nucléonsera£/2pourA - 2puisEpourtoutes les autresmasses, pouruneforceconstanteF2.Si onprend uneforce de typeFion aura:
A-2•-0
A-3Pouruneforce de type F3,qui admet3liaisons pour
chaquenucléon. onépuise les possibilitésde liaison de la force auvoisinagede A-4. A=5 A=8Si on calcule l'énergie lolale de liaison. on aura £ pour A - 2. 3Epour A - 3, 6Epour A=4, 12Cpour
A=8. etc- L'énergie de liaison par nucléon sera 8/2 pour A=2: £ pour A - 3. 1.5 £ pour A - 5. 1.5
E pour A = R,_.I.avaleur asymptotique de l'énergie de liaison par nucléon sera 1.5C.pour une Force
constante F3. On peut continuer avec des forces incluant de plus en plus de nucléons pour obtenir la
ligure ci-dessous estrade de Icustenl. Dans le cas dune Force où tous les nucléons peuvent interagir
avec lotis les autres.ilapparaitra un terme en A(A-1) pour l'énergiedeliaisonetdonc un comportement en (A-I) dans l'énergie de liaison moyenne.Figure1.4Fm/ut/ondel'énrrgirde liaison
par nucleon en Junction dr lumusse/courtirs fmce.i acceptant ut nombre rnae de portrnuires.Pou- N - 2. la valeurasymptotique 7 i est tie 1. pour V-3 de 1.5, admettant um nombre fini deLes fin-ces
purmnune suturent etIener,gie
de liaisonU7112hn5euleur usrmproGyue_
2-IEr/raitdefCuslenf.
A N 0 2 4 6 8 10 12 -12-Retournons maintenant aux valeurs mesurées et cherchons à les comprendre dans le cadre simple de ce
modèle:•Valeur constante de l'énergie de liaison moyenne. Ceci est directement corrélé à une force
ayant un nombre limité de partenaires comme les forces F2 etH.On dit que la force suture. L'interaction forte est une force de courte portée. Chaque nucléon interagit avec ses seuls proches voisins, de l'ordre d'une dizaine pour le noyau. •Augmentation de l'énergie de liaison par nucléon pour les faibles masses. Cest unquotesdbs_dbs29.pdfusesText_35[PDF] Cours d 'électrostatique
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