Système dinformation sanitaire (SIS) Module 9 – Santé Reproductive
Composantes clés du programme de santé reproductive. ? Maternité sans risques. ? Soins prénataux Santé de la reproduction des jeunes gens.
POLITIQUE ET NORMES EN MATIERE DE SANTE DE LA
Volets et composantes de la santé de la reproduction au Burkina Faso . Elle est une composante de la politique sanitaire nationale et un élément de.
POLITIQUE ET NORMES EN SANTE DE LA REPRODUCTION
NORMES DES COMPOSANTES D'APPUI A LA SANTE DE LA REPRODUCTION _______185 Le forum africain sur la santé de la reproduction des adolescents à Addis?.
NORMES ETPROCEDURESEN SANTE DE LA REPRODUCTION
Les composantes prioritaires de la Santé de la Reproduction (SR) sont les suivantes : • la Maternité à Moindre Risque (MMR) et les soins du nouveau-.
République Islamique de Mauritanie
o Retombée sur les composantes prioritaires SR. - Plan stratégique 2008-2012 la santé de la reproduction : une natalité galopante et une mortalité.
République Islamique de Mauritanie
o Retombée sur les composantes prioritaires SR. - Plan stratégique 2008-2012 la santé de la reproduction : une natalité galopante et une mortalité.
POLITIQUES ET NORMES DE SERVICES DE SR
III.2 Normes pour la sante de la reproduction des adolescents et jeunes Au Sénégal la plupart de ces composantes ont été prises en charge à travers ...
b Juin 2019 d
POLITIQUE ET NORMES DES SERVICES DE SANTE DE LA REPRODUCTION x. • VOLUME 2 : Composantes communes o Planification familiale ; o IST/VIH et sida/PTME ;.
SANTE DE LA REPRODUCTION
- Procéder à la relecture de la Loi type sur la SR afin d'y introduire toutes les composantes de la SR y compris les questions liées au VIH/SIDA (
Politique & Normes des Services de Santé de la Reproduction
? Volume 2 : Composantes communes. • Genre et santé ;. • IST/VIH-SIDA. ? Volume 3 : Planification familiale. ? Volume 4
NORMES ET PROCEDURES EN SANTE DE LA REPRODUCTION
Les composantes prioritaires de la Santé de la Reproduction (SR) sont les suivantes : la Maternité à Moindre Risque (MMR) et les soins du nouveau-né la Planification Familiale (PF) etla prise en charge de l’infertilité la Santé de la Reproduction des Adolescents et des Jeunes (SRAJ)
Quel est le concept de santé de la reproduction ?
Par la suite en 1994, il a adopté le concept de santé de la reproduction tel que défini par la Conférence Internationale pour la Population et le Développement (CIPD) de Caire dont « les soins prénatals de qualité » sont l’une des composantes. (17)
Qu'est-ce que la santé reproductive ?
La santé reproductive, dans la stratégie nationale de santé sexuelle, inclut la contraception, les interruptions volontaires de grossesse et la prévention de l’infertilité hors Assistance Médicale à la Procréation (AMP). En décembre 1967, la loi Neuwirth a été promulguée et autorise pour la première fois l’accès à la contraception.
Comment améliorer la santé de la reproduction?
Une santé reproductive nettement améliorée De sa mise en œuvre jusqu’à aujourd’hui, des efforts ont été faits dans le sens de l’amélioration de la santé de la reproduction et principalement celle de la mère et de l’enfant. Cette santé maternelle est appréciée généralement à travers les soins prénatals,
Quels sont les organes du système reproducteur féminin ?
En tant qu'organe du système reproducteur féminin, il est responsable du développement de l'embryon et du fœtus pendant la grossesse. Les ovaires sont les organes de la reproduction chez la femme, ce sont deux deux disques aplatis intrapéritonéaux , de forme ovoïde, qui se trouvent à l'intérieur du bassin.
1MINISTÈRE DE LA SANTÉ BURKINA FASO
------------- Unité - Progrès - JusticePOLITIQUE ET NORMES EN
MATIERE DE SANTE DE LA
REPRODUCTION
Fonds des Nations Unies
pour la PopulationOrganisation Mondiale
de la SantéFonds des Nations
unies pour l"EnfanceMai 2010
2REMERCIEMENTS
Le Ministère de la Santé tient à remercier toutes les institutions, les personnes physiques ou morales qui ont contribué à la révision de ces documents de politiques, normes et protocoles en santé de la reproduction. Il tient particulièrement à adresser ses vifs remerciements à l"UNFPA, à l"OMS, à l"UNICEF, et à l"ensemble des partenaires techniques et financiers du Ministère de la Santé pour leur appui constant. Une mention spéciale est à faire pour l"appui décisif des associations professionnelles de santé (SOGOB, SOBPED, ABSF/ME et ABI) pour leur contribution technique remarquable au cours du processus de cette révision. 3TABLES DE MATIERES
EQUIPE DE REDACTION .......................................................................................... 4
LISTE DES ABREVIATIONS ..................................................................................... 5
CONTEXTE ................................................................................................................ 6
PREMIERE PARTIE : POLITIQUE EN MATIERE DE SANTE DE LAREPRODUCTION .................................................................................................... 12
Introduction ............................................................................................................ 12
I. Principes de base .......................................................................................... 13
II. But et objectifs ............................................................................................... 13
III. Concept de santé de la reproduction ............................................................. 14
IV. Volets et composantes de la santé de la reproduction au Burkina Faso ....... 14V. Politique par composante .............................................................................. 18
DEUXIEME PARTIE : NORMES DES SERVICES DE SANTE DE LAREPRODUCTION .................................................................................................... 48
Introduction ............................................................................................................ 48
I. Normes par composante ................................................................................ 48
II. Composantes d"appui .................................................................................... 75
4EQUIPE DE REDACTION
SOGOB (gynécologues obstétriciens) : Pr. KONE Bibiane, Pr. LANKOANDE Jean, Pr. DAO Blami, Pr. Agr. THIEBA Blandine, Dr OUEDRAGO Charlemagne, Dr OUEDRAOGO Ali, Dr KIEMTORE Sibraogo, Dr SOME Der Adolphe, Dr LILIOU Sabine SOBPED (Pédiatres) : Pr. TALL François, Pr. KAM Ludovic, Pr. Agr. YE Diarra, Dr TRAOREAntoinette
Association des sages femmes/ME : COULIDIATI Claire, ZOUNGRANA A. Myriam Amicale des Infirmières : Mme SARE Marie Joseph UFR/SDS : Pr. Agr. THIEBA Blandine, Pr. Agr. OUEDRAOGO T. Laurent ENSP : Mme OUEDRAOGO Kadidia, M. BIKABA Emmanuel, M. ZANZE DiadomaABBEF: Mme KONATE Hadissa
FCI : Mme DIALLO Diénéba
Médecine interne : Dr TRAORE René
OMS : Pr. Agr. OUANGO Jean Gabriel, Dr OUEDRAOGO Léopold (OMS)UNFPA : Dr ZOUNGRANA Thomas, Dr SANKARA Olga
UNICEF: Dr BANGAGNE Yemdame
Secrétariat général : Pr. TRAORE Adama
Directions générales et centrales du ministère de la santé: SANOU Souleymane, ZAMPALIGRE Fatimata, NARE Narcisse, SANOU Zézouma Philippe, SANON Djénéba, OUEDRAOGO Elise, DOMO Yakouba, OUEDRAOGO W. Ernest SANKARA Salif, ZERBO Aoua, NOUGTARA Jeanne, M. MAIGA Fatimata, SAWADOGO Issaka, OUEDRAOGO Francine, KY André Yolland, TRAORE Augusta B, KABORE Ferdinand, BONKOUNGOU Gisèle Hortense, SAWADOGO Nobila, GNANGAO Karidiatou Carine. Personnes ressources : BELEM Justine, KANGOYE L. Théodore Secrétariat : DIAKITE Binta, ZIDOUEMBA Patoin Yalba, BANCE Sylvie Gestion financière de la révision : NONGUIERMA Alfred, OUOBA Adjima, COMPAOREPascal
5LISTE DES ABREVIATIONS
ARV Anti-rétroviral
BCG Bacille de Calmette et Guérin
CCC Communication pour le Changement de Comportement CIPD Conférence Internationale sur la Population et le DéveloppementCM Centre Médical
CMA Centre Médical avec Antenne chirurgicale
CPNR Consultation Prénatale recentrée
CSPS Centre de Santé et de Promotion Sociale
DEP Direction des Etude et de la Planification
DRS Direction Régionale de la Santé
DSF Direction de la Santé de la Famille
ECD Equipe Cadre de District
EDS Enquête Démographique et de Santé
IEC Information- Education- Communication
INSD Institut National de la Statistique et de la DémographieIST Infection Sexuellement Transmissible
MEG Médicament Essentiel Générique
MMR Maternité à Moindre Risque
MPE Malnutrition protéino-énergétique
ONG Organisation Non gouvernementale
PCIME Prise en charge intégrée des maladies de l"enfantPEV Programme Elargi de Vaccination
PTME Prévention de la Transmission Mère-EnfantPvVIH Personne vivant avec le VIH
SIDA Syndrome d"Immunodéficience Acquise
SNIS Système National d"Information Sanitaire
SONE Soins Obstétricaux et Néonatals Essentiels SONU Soins Obstétricaux et Néonatals d"UrgenceSR Santé de la Reproduction
VIH Virus de l"immunodéficience humaine
6CONTEXTE
Contexte international
Au plan mondial
Au cours des années 1990, s"est tenue une série de conférences internationales qui ont inspiré un changement fondamental dans la façon dont le monde percevait les problèmes de population, de promotion de la femme et de l"enfant ainsi que la manière d"améliorer la santé de la population. • En 1990, le sommet mondial pour les enfants à New York s"est fixé des objectifs pour la survie, la protection et le développement des enfants ; • En 1994, la Conférence Internationale sur la Population et le Développement (CIPD) du Caire a défini le concept de SR et les stratégies de mise en uvre du plan d"action ; • En 1995, le sommet mondial sur le développement social de Copenhague a mis l"accent sur la place centrale de l"homme dans le processus de développement social ; • En 1995, le sommet mondial de Beijing sur la femme a insisté sur la promotion et l"autonomie de la femme.Au plan régional
• les conférences de Naïrobi (1987) et de Niamey (1989) ont marqué le point de départ de l"initiative pour la maternité sans risque visant la réduction des taux de mortalité maternelle et infantile ;• en 1995, la conférence régionale sur la maximalisation de l"accessibilité et la
qualité des services (MAQ) de Ouagadougou a défini le cadre logique de l"assurance de qualité et les critères de qualité des soins ;7• en 1996, le Forum régional sur l"enseignement de la santé de la reproduction
dans les facultés et les écoles de santé d"Afrique centrale et Occidentale (Forum SR/ACO) de Ouagadougou a permis l"élaboration d"une stratégie commune de formation en SR à travers des plans nationaux de formation ; • en 1998 à Ouagadougou, la première conférence des pays francophones d"Afrique sur la participation des hommes à la santé de la reproduction a permis de situer de rôle de l"homme dans la SR en tant qu"acteur et bénéficiaire. Toutes ces conférences ont permis de percevoir la santé et les droits des hommes, des femmes, des enfants et des jeunes en matière de SR comme des questions essentielles ayant un impact sur le développement humain durable. Les orientations et recommandations issues de ces rencontres servent de guide au Burkina Faso dans l"élaboration de la politique et des normes de SR, dans le cadre global de la politique sanitaire nationale (PSN) et du plan national de développement sanitaire (PNDS).Contexte national
Pays sahélien situé au cur de l"Afrique de l"Ouest, le Burkina Faso qui s"étend sur274 200 km2 est peuplé de 14 017 262 d"habitants (RGPH 2006). Cette population
croît au rythme 3,1% par an et 77,3% vit en milieu rural. Les femmes représentent51,7% de la population totale.
Au plan économique, le Burkina Faso reste confronté à un défi majeur qui est
l"éradication de la pauvreté. En effet, en 2003, 46,4% de la population se trouvait en dessous du seuil de pauvreté absolu estimé à 82 672 F CFA (INSD 2003). La pauvreté a essentiellement un visage rural (52,3% de la population vit en deçà du seuil de pauvreté en milieu rural contre 19,9% en milieu urbain) et touche plus souvent les femmes (47,1%) que les hommes (46,4%). Les barrières socioculturelles exposent la femme à la pauvreté et limitent son accès aux services sociaux de base, notamment en milieu rural.Sur le plan sanitaire, malgré les progrès réalisés, la situation reste préoccupante
comme le montrent les indicateurs suivants :8• taux de mortalité générale : 15,2 pour mille (EDS BF III, 2003)
• taux de mortalité maternelle : 484 pour 100 000 naissances vivantes (EDSBF II, 1998),
• taux de mortalité infantile : 81 pour mille (EDS BF III, 2003) • taux de mortalité infanto-juvénile : 184 pour mille (EDS BF III, 2003) • Taux de mortalité néonatale : 31 pour mille. (EDS BF III, 2003)Les taux de mortalité élevés traduisent l"ampleur des problèmes de santé des
femmes et des enfants. Les principales causes chez l"enfant sont les maladies infectieuses et parasitaires (paludisme, IRA, maladies diarrhéiques) et la malnutrition auxquelles est venue s"ajouter ces dernières années la pandémie du VIH/SIDA. Les hémorragies, les infections, les dystocies, les avortements et les anémies constituent les principales causes de mortalité chez la femme. Chez les adolescents et les jeunes, la problématique de la santé de la reproduction s"exprime en termes de sexualité précoce, de grossesses précoces et / ou non désirées, d"avortements clandestins, de VIH/SIDA/IST. Les jeunes sont également victimes du tabagisme, de l"alcoolisme et d"autres toxicomanies. Les pratiques traditionnelles néfastes pour la santé des femmes et des filles telles que l"excision, le mariage forcé, le lévirat et le sororat sont encore très répandues dans le pays. Il en est de même des violences sexuelles et domestiques et la surcharge de travail de la femme. Le mauvais état de santé des populations est lié à plusieurs facteurs souvent imbriqués qui contribuent à la faible utilisation des services de SR. Il s"agit entre autres de : - la faible couverture en services SR, comme le montrent la faible couverture prénatale (61 %) et obstétricale (27 %) (EDS BF II, 1998-1999);9- la faible accessibilité financière et géographique des services de SR ;
- l"insuffisance des ressources humaines, matérielles et financières - la mauvaise qualité des soins ; - les barrières socioculturelles, juridiques et médicales ; - la faible implication communautaire. Face à cette situation, le gouvernement a pris un certain nombre de mesures politiques et juridiques parmi lesquelles on peut citer : • ratification de la convention sur l"élimination de toutes formes de discrimination à l"égard des femmes en 1984 • adoption du code des personnes et de la famille en 1989 • adoption d"une politique nationale de population (PNP) en 1991 en vue d"améliorer la qualité de la vie des populations ; • adoption d"un plan d"action national en faveur de l"enfant en 1991 • ratification de la charte africaine des droits de l"enfant en 1992 • adoption en 1993 d"une stratégie de renforcement des soins de santé primaires ou initiative de Bamako faisant une large place à la santé maternelle et infantile, à la planification familiale et à la participation communautaire ;• décentralisation du système de santé faisant du district sanitaire l"entité
opérationnelle ayant la capacité d"assurer entre autres les soins obstétricaux d"urgence ; • adoption d"un code de la santé publique en 1994 ; • l"adoption d"une politique pharmaceutique nationale en 1996 mettant l"accent sur les médicaments essentiels génériques (MEG) ; • révision en 1996 du code pénal qui autorise l"extension de l"avortement thérapeutique aux cas de viol, d"inceste et de malformations congénitales et qui réprime l"excision, le viol et le lévirat ; • adoption d"une politique nationale d"éducation à la vie familiale en 1997. Par ailleurs, dans le cadre de la mise en uvre de sa politique sectorielle, le ministère de la santé a élaboré et mis en uvre de nombreux projets, programmes et stratégies en faveur de la santé de la reproduction :10• le Programme national de santé maternelle et infantile (1994-1998),
• les stratégies d"intervention en IEC/MST-SIDA-VIH, Planification familiale ;Education à la vie familiale, novembre 1996 ;
• la Stratégie nationale de maternité sans risque (1998 - 2000). Les différentes orientations politiques et les interventions en matière de SR tiennent compte de l"évolution internationale dans ce domaine. 11PREMIERE PARTIE : POLITIQUE EN MATIERE
DE SANTE DE LA REPRODUCTION
12PREMIERE PARTIE : POLITIQUE EN MATIERE DE SANTE DE LA
REPRODUCTION
Introduction
La politique en matière de Santé de la Reproduction définit les grandes orientations en matière de santé de la reproduction. Elle répond aux questions importantes sur des thèmes comme les droits en matière de santé de la reproduction, la nature des services qui doivent être disponibles et les règles générales de leur prestation. La politique de SR sert de référence aux décideurs nationaux et aux partenaires du développement socio-sanitaire pour la planification et les interventions. Elle est une composante de la politique sanitaire nationale et un élément de promotion de la santé des groupes vulnérables que sont entre autres les femmes, les enfants, les adolescents et les jeunes.13I. Principes de base
La politique en matière de Santé de la Reproduction au Burkina Faso se fonde sur les principes suivants : • tous les individus y compris les adolescents et les enfants sont égaux en droit et dignité en matière de santé de la reproduction ;• le droit à la santé de la reproduction est un droit fondamental garanti à tout être
humain, tout au long de sa vie, en toute situation et en tout lieu ;• aucun individu ne peut être privé de ce droit dont il bénéficie sans discrimination
aucune fondée sur l"âge, le sexe, la fortune, la religion, l"ethnie, la situation matrimoniale ou sur toute autre considération ;• la famille est l"unité de base de la société et un cadre d"épanouissement pour les
hommes, les femmes et les enfants ;• l"individu, la famille et la communauté ont droit à l"accès aux services de santé de
la reproduction et à l"information objective ; • les individus et les couples ont le droit de décider de façon libre et responsable de la taille de leur famille ;• les choix en matière de santé de la reproduction doivent être guidés par l"éthique,
l"équité, la justice sociale et la solidarité ; • l"approche genre doit être prise en compte dans la mise en uvre et l"évaluation des interventions en matière de SR. • les femmes et les hommes ont une égalité d"accès aux prestations de SR ;• la petite fille et le petit garçon ont les mêmes droits à l"éducation, à l"alimentation
et aux soins de santé ;• une priorité est accordée aux soins de santé primaires et à la protection des
groupes vulnérables : femmes, enfants, adolescents, personnes âgées. • l"implication et la participation du secteur privé, des associations, des ONG sont des éléments fondamentaux de la politique de SR.II. But et objectifs
Le but visé par la politique en matière de SR est de contribuer à l"amélioration de l"état de santé et du bien-être des populations dans la perspective d"un développement humain durable.14 L"objectif général poursuivi est de réduire les taux de morbidité et de mortalité des
groupes-cibles de la santé de la reproduction, notamment la mère et l"enfant.Pour y parvenir, il s"agira :
• de créer un environnement social, économique et juridique favorable à la santé des groupes cibles, en prenant en compte l"approche genre ;• d"améliorer la disponibilité, l"accessibilité et la qualité des prestations des services
de SR en vue d"une meilleure utilisation de ces services.III. Concept de santé de la reproduction
Selon la Conférence Internationale pour la Population et le Développement (CIPD), on entend par santé de la reproduction le bien-être général tant physique, mental que social de la personne humaine pour tout ce qui concerne l"appareil génital, ses fonctions et son fonctionnement et non pas seulement l"absence de maladies et d"infirmités. Le Burkina Faso a adopté ce concept et retenu des volets et des composantes essentiels qui tiennent compte de ses besoins et de ses priorités. IV. Volets et composantes de la santé de la reproduction au Burkina Faso La Santé de la Reproduction comporte 5 volets : - santé de la femme - santé de l"enfant - santé des jeunes - santé de l"homme - santé des personnes âgéesPour les composantes, on distingue :
- des composantes spécifiques à chaque volet, - des composantes communes aux volets, - des composants d"appui. 15COMPOSANTES SPECIFIQUES
Les composantes spécifiques à chaque volet se présentent comme suit :SANTE DE LA FEMME
- Maternité à moindre risque • Consultations prénuptiale et préconceptionnelle • Soins obstétricaux et néonataux essentiels (SONE) o Consultation prénatale recentrée. o Surveillance du travail et de l"accouchement o Prise en charge des accouchements pathologiques o Prévention de la transmission Mère-Enfant du VIH (PTME / VIH) o Soins néonataux essentiels o Consultation postnatale • Soins obstétricaux et néonataux d"urgence (SONU) o Prise en charge des complications de la grossesse o Soins après avortement o Prise en charge des complications de l"accouchement o Soins néonataux d"urgence o Prise en charge des complications du post partum - Prise en charge gynécologique • Prise en charge des infections du tractus génito - urinaire • Prise en charge gynécologique des PV/VIH • Dépistage et prise en charge des tumeurs gynécologiques et mammaires • Prise en charge de l"infécondité et de l"infertilité • Dysfonctionnements sexuels de la femme • Prise en charge de la ménopauseSANTE DE L"ENFANT
Les soins néonataux essentiels et d"urgence sont pris en compte dans le volet santé de la mère. Les autres activités en rapport avec la santé de l"enfant sont : • Surveillance de la croissance • Vaccination16• Alimentation
• Prise en charge des enfants maladesSANTE DES JEUNES
• Consultation prénuptiale / préconceptionnelle ; • Prise en charge de la santé des jeunes ;• Lutte contre les grossesses non désirées, les avortements provoqués et les
maternités précoces ; • Soins préventifs, curatifs et promotionnels pour les jeunes y compris des comportements à risque (alcoolisme, toxicomanie, délinquance et prostitution) ;SANTE DE L"HOMME
• Prise en charge des infections du tractus génito-urinaire • Dépistage et prise en charge des tumeurs génitales • Prise en charge de l"infécondité et de l"infertilité • Dysfonctionnements sexuels de l"homme • Prise en charge de l"andropauseSANTE DES PERSONNES AGEES
o Les dysfonctionnements sexuels de l"homme o Prise en charge de l"andropause. o Les dysfonctionnements sexuels de la femme o Prise en charge de la ménopause. o Dépistage et prise en charge des tumeurs o Prise en charge des affections dégénératives (arthroses, démence sénile, malnutrition) o Prise en charge des maltraitances o Soins préventifs, promotionnels et réadaptatifs 17COMPOSANTES COMMUNES
• Information - Education - Communication / Communication pour le Changement de Comportement (IEC/CCC). • Planification familiale. • Prévention de l"infection. • Lutte contre les IST/VIH/SIDA. • Lutte contre les pratiques traditionnelles néfastes, les violences sexuelles et domestiques • assurance qualité des soins et services de SR.COMPOSANTES D"APPUI
• Plaidoyer • Gestion des services SR - Organisation des services - Coordination / concertation - Gestion des ressources • Formation • Recherche • Supervision • Suivi évaluation • Système d"information sanitaire • Audits • Participation communautaire.18V. Politique par composante
5.1 Santé de la femme
Au Burkina Faso la politique de Santé de la Reproduction a pour but d"assurer unétat de bien
- être général tant physique, mental que social de la personne humaine pour tout ce qui concerne l"appareil génital, ses fonctions et son fonctionnement. Pour la santé de la femme, les composantes sont les suivantes : - Maternité à moindre risque • Consultations prénuptiale et préconceptionnelle • Soins obstétricaux et néonataux essentiels (SONE) o Consultation prénatale recentrée. o Surveillance du travail et de l"accouchement o Prise en charge des accouchements pathologiques o La Prévention de la transmission Mère-Enfant du VIH (PTME / VIH) o Soins néonataux essentiels o Consultation postnatale • Soins obstétricaux et néonataux d"urgence (SONU) o Prise en charge des complications de la grossesse o Soins après avortement o Prise en charge des complications de l"accouchement o Soins néonataux d"urgence o Prise en charge des complications du post-partum - Prise en charge gynécologique • Prise en charge des infections du tractus génito-urinaire • Dépistage et prise en charge des tumeurs gynécologiques et mammaires • Prise en charge de l"infécondité et de l"infertilité du couple • Dysfonctionnements sexuels de la femme • Prise en charge de la ménopause.19La maternité à moindre risque (MMR)
La MMR a pour but d"améliorer la santé maternelle et néonatale au Burkina Faso. Elle consiste à assurer aux femmes des services dont elles ont besoin pour traverser sans danger la période de la grossesse, de l"accouchement et du postpartum afin de mettre au monde un bébé bien portant et continuent de jouir d"une bonne santé pourélever ce bébé.
La maternité à moindre risque contribue à réduire la morbidité et la mortalité
maternelles et néonatales à travers les stratégies suivantes : • l"information et la sensibilisation de la communauté et du personnel de la santé sur l"ampleur du problème et l"urgence de l"action, sur leur rôle dans la réduction de la mortalité maternelle ; • le renforcement des services de santé maternelle ; • la formation des agents de santé et des agents d"autres secteurs ; • l"amélioration des conditions des femmes sur le plan de l"éducation, de l"économie et du travail ; • la promotion de la recherche opérationnelle. Les services à offrir dans le cadre de la maternité à moindre risque sont : • La consultation prénuptiale et préconceptionnelle • les soins obstétricaux et néonataux essentiels : • Consultation prénatale recentrée, • Surveillance du travail et de l"accouchement, • la surveillance du post-partum, • Prévention de la transmission Mère-Enfant du VIH (PTME / VIH), • Consultation postnatale. • Soins obstétricaux et néonataux d"urgence (SONU) • Prise en charge des complications de la grossesse • Soins après avortement • Prise en charge des complications de l"accouchement • Soins néonataux d"urgence • Prise en charge des complications du post-partum205.1.1 La consultation prénuptiale et préconceptionnelle
La consultation prénuptiale et préconceptionnelle ont pour objet de préparer l"individu ou le couple au mariage et à la procréation de façon à : • prévenir les comportements à risques en matière de santé de la reproduction, • dépister et traiter les maladies infectieuses et transmissibles y compris leVIH/SIDA,
• dépister et traiter les carences nutritionnelles • dépister les maladies génétiques et donner des conseils.La consultation prénu
ptiale et préconceptionnelle est fournie à toute personne ou famille qui le désire. La consultation prénuptiale et préconceptionnelle sont fournies par les structures habilitées et par un personnel formé à cet effet. Les services et les activités relatifs à cette composante sont : Le dépistage, la prise en charge et les conseils en matière de • maladies héréditaires, • maladies transmissibles y compris le VIH /SIDA, • vie sexuelle et de procréation ; • carences nutritionnelles et certaines affections a) Soins Obstétricaux Essentiels (SOE) • La consultation prénatale recentrée (CPNR)LE PRINCIPE DE LA CPNR
• Evaluation focalisée à chaque visite prénatale • Soins individualisés • Bon counseling et soutienquotesdbs_dbs44.pdfusesText_44[PDF] definition de la santé de la reproduction selon l'oms
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