Je viens darrêter de fumer
Quand on arrête de fumer les premiers temps sont les plus difficiles
Attitude des fumeurs en période de crise sanitaire liée à la Covid-19
19 mai 2022 Les trois principales motivations à l'arrêt du tabac déclarées en ... période d'enquête étant plus susceptibles d'avoir été difficiles à ...
Jeunes et tabac : prévenir réduire les risques et accompagner vers l
la quasi-totalité des fumeurs actifs la période d'entrée dans le tabagisme : L'arrêt du tabac est l'objectif le plus sûr du point de vue de la santé.
Le tabagisme est un problème de santé publique qui prend une
La période péri-opératoire est une véritable opportunité pour générer une L'arrêt du tabac plus de 8 semaines avant l'intervention diminue de près de ...
PROGRAMME NATIONAL DE LUTTE CONTRE LE TABAC
Alors que le sevrage du tabac est un processus difficile les fumeurs français
La dépression - En savoir plus pour en sortir
la reconnaissance de la maladie peut être plus difficile à faire L'arrêt du traitement pendant cette période critique fait courir un ris-.
Synthèse thématique. Consommations de produits psychoactifs
la consommation d'alcool arrêt du tabac) était jugée pertinente par les n'a pas été le bon moment pour arrêter ou a rendu encore plus difficile l'arrêt ...
Le tabagisme en France. Analyse de lenquête Baromètre santé 2010
d'aide à l'arrêt du tabac sur la période 2005-2010. 50 l Mise en regard des appels traités par la est plus difficile (OR = 05 ; p<0
Cesser de fumer : est-ce plus difficile si lon a commencé jeune?
En 1990 21 % des jeunes de 15 à 19 ans fumaient alors qu'en 1994-1995
Conférence de consensus Grossesse et tabac 7 et 8 octobre 2004
Elle souligne tout l'intérêt de mettre à profit la période de la taux d'arrêt du tabagisme était plus élevé chez les femmes ayant un score bas au test ...
QUESTIONS / RÉPONSES : SEVRAGE TABAGIQUE
Il est plus difficile d’arrêter de fumer que d’arrêter de consommer de l’alcool du cannabis ou de la cocaïne L’arrêt du tabac : quelques chiffres le point sur quelques idées reçues Les dernières recommandations sur le sevrage tabagique dataient de 2003 Dans sa nouvelle recommandation la
à l’abandon du tabagisme
Plusieurs experts recommandent des dosages plus élevés que ce qui est inscrit dans les monographies en se basant sur le fait que 1 cigarette procure environ 1 mg de nicotine Ils suggèrent aussi d’ajuster la posologie et la durée du traitement en fonction des symptômes de sevrage
Les Bienfaits de l’abandon Du Tabac Sur La Santé
Saviez-vous que les bienfaits de l’abandon du tabac se font ressentir dès les 20 premières minutes ?
Fumeur Passif
Les deux tiers de la fumée qui s’échappe de la cigarette se répandent dans l’air ambiant et sur les surfaces. Les non-fumeurs sont donc affectés indirectement par celle-ci. Le fait d’ouvrir les fenêtres, de fumer dans une autre pièce la porte fermée ou sous la hotte de la cuisine, ne protège pas les occupants de la maison contre les effets néfastes...
CE Que Dit La Loi
La loi 44 vise à renforcer la lutte contre le tabagisme, protéger les enfants et la population contre l’exposition à la fumée secondaire et prévenir l’initiation à l’usage du tabac. Le non-respect de cette loi peut engendrer des amendes variant entre 250-750$ pour une première offense et entre 500-1500$ pour une récidive. Endroits où il est interdi...
Se Préparer à Cesser de Fumer
Félicitations !
Quels sont les bénéfices de l’arrêt du tabagisme ?
Les bénéfices de l’arrêt du tabagisme sont importants en termes de mortalité comme de morbidité pour l’en- semble des maladies liées au tabac. Arrêter de fumer réduit la mortalité totale et particulièrement la mortalité liée aux maladies cardio-vasculaires et au cancer bron- cho-pulmonaire.
Comment le tabagisme affecte-t-il la durée de vie des fumeurs ?
Le tabagisme affecte la durée de vie et la qualité de vie des fumeurs. En moyenne, ils vivent 10 ans de moins que les non-fumeurs. La consommation de tabac détériore leur bien-être de plusieurs façons : elle diminue le sens du goût et de l’odorat, ce qui affecte l’appétit et le choix des aliments ;
Quels sont les symptômes de l'arrêt du tabac ?
Généralement, les trois premiers jours d'arrêt du tabac sont les plus pénibles pour la plupart des fumeurs qui arrêtent. Ils ressentent violemment l'intensité du sevrage physique et psychologique. Après le troisième jour, les symptômes de sevrage physique et psychologique vont continuer de se manifester avec une certaine intensité.
Quels sont les effets du tabagisme sur la santé ?
Fumer peut donner l’impression de réduire l’anxiété, l’ennui et le stress, mais en réalité réduit seulement les symptômes de sevrage quand le corps est en manque de nicotine. Ainsi, la dépendance à la nicotine associée au plaisir de fumer fait du tabagisme une habitude dont il est difficile de se défaire.
ÉTUDES ET ENQUÊTES
20SANTÉ PUBLIQUE FRANCE / Attitudes des fumeurs en période de crise sanitaire liée à la Covid-19 :
synthèse d'études qualitatives et quantitatives / p. 2Points clés
Évolution de l'envie d'arrêter de fumer et des comportements tabagiques des fumeurs en temps de crise sanitaireLa proportion de fumeurs quotidiens souhaitant arrêter de fumer était évaluée à près de
60% au premier semestre 2020, au cours duquel le premier confinement de la population
liée à la Covid-19 a été mis en place. Cette proportion était similaire à celles des années
précédentes.La majorité des fumeurs résidant en France métropolitaine (entre la moitié et les deux tiers selon les enquêtes prises en compte dans le cadre de cette étude) ont déclaré que la crise
sanitaire n'avait pas influencé leur consommation, ni leur motivation à arrêter de fumer. Au sein de la minorité restante, l'évolution de la consommation de tabac pendant lapandémie était très dépendante de la situation professionnelle (télétravail, perte d'emploi)
et du niveau de stress ressenti pendant la crise sanitaire.Si les personnes habituées à fumer lors de moments de convivialité ont réduit leur consommation du fait de l'amenuisement des occasions sociales, les fumeurs qui
identifiaient la cigarette comme un moyen de soulager le stress ont eu tendance à davantage fumer en temps de crise. Motivations et freins en période de pandémieLes trois principales motivations à l'arrêt du tabac déclarées en 2020 et 2021 étaient la
santé, le coût de cette consommation - davantage marqué chez certains fumeurs en raison des difficultés économiques induites par la pandémie - et la lassitude vis-à-vis de la dépendance. Les fumeurs souhaitant arrêter craignaient principalement les symptômes de sevrage(prise de poids, irritabilité...), une réduction des liens sociaux et la perte du soutien procuré
par la cigarette. Malgré une perception très solitaire et fataliste de l'arrêt, reposant sur la
volonté seule, ils étaient très sensibles au soutien de leur entourage et à la mise à disposition d'outils d'accompagnement. Opportunité d'une campagne antitabac pendant la crise Covid -19 Si les fumeurs interrogés déclaraient être conscients du risque que pose le tabac sur le développement de formes graves de la Covid-19, la plupart étaient néanmoins hostiles à l'utilisation de ce levier dans des campagnes de prévention . Les fumeurs interrogés peinaient à considérer la crise sanitaire comme une bonne opportunité pour mettre un terme à leur consommation. Ils estimaient quasi-unanimement qu'il était utile et légitime de poursuivre les campagnes antitabac pendant cette période de crise.MOTS CLÉS
: FUMEURS, COVID-19, ARRÊT DU TABAC, MOTIVATIONS, FREINS,COMMUNICATION
Citation suggérée : Jartoux C, Guignard R, Quatremère G, Andler R, Pasquereau A, Nguyen Thanh V. Attitudes des
fumeurs en période de crise sanitaire liée à la Covid -19 : synthèse d'études qualitatives et quantitatives. Saint-Maurice : Santé publique France, 2022. 29 p. Disponible à partir de l'URL : www.santepubliquefrance.frEt http://portaildocumentaire.santepubliquefrance.fr/exl-php/vue-consult/spf___internet_recherche/SPF00003824
ISSN : 2609-2174 / ISBN-NET : 979-10-289-0781-5 / RÉALISÉ PAR LA DIRECTION DE LA COMMUNICATION, SANTÉ
PUBLIQUE FRANCE / DÉPÔT LÉGAL : MAI 2022
SANTÉ PUBLIQUE FRANCE / Attitudes des fumeurs en période de crise sanitaire liée à la Covid-19 :
synthèse d'études qualitatives et quantitatives / p. 3 Key points Changes in the desire to quit smoking and in smoking behaviour during the health crisis The proportion of daily smokers wishing to quit was estimated at nearly 60 % in the first half of 2020, at which time the first COVID-19-related lockdown was implemented. This proportion was consistent with previous years. The majority of smokers residing in metropolitan France (between half and two thirds depending on the surveys included in this study) declared that the health crisis had not influenced their tobacco consumption, nor their motivation to stop smoking. Among the remaining minority, the evolution of smoking during the pandemic was highly dependent on the professional situation (remote working, loss of job) and the level of stress experienced during the health crisis. While social smokers reduced their consumption because they attended fewer social events, smokers who identified cigarettes as a means of relieving stress tended to smoke more during the crisis.Motivations and barriers during the pandemic
The three main motivations for quitting smoking declared in 2020 and 2021 were health, the cost of smoking - a more significant factor among some smokers following the economic crisis that resulted from the pandemic - and weariness regarding the addiction.Smokers wishing to stop mainly feared withdrawal symptoms (weight gain, irritability, etc.), reduced social connections and the loss of support provided by cigarettes. Despite a very
solitary and fatalistic perception of quitting, which was based on willpower alone, smokers were very sensitive to the support of those around them and to the provision of support tools. Timeliness of an anti-smoking campaign during the COVID-19 crisis While smokers interviewed said they were aware of the risk that tobacco poses to developing severe forms of COVID-19, most were hostile to using this lever in prevention campaigns. Smokers struggled to see the health crisis as a good o pportunity to stop smoking. They almost unanimously felt that it was useful and legitimate to continue anti- smoking campaigns during this period of crisis. KEYWORDS: SMOKERS, COVID-19, QUITTING TOBACCO, MOTIVATIONS,COMMUNICATION, RELUCTANCE TO SMOKING CESSATION
SANTÉ PUBLIQUE FRANCE / Attitudes des fumeurs en période de crise sanitaire liée à la Covid-19 :
synthèse d'études qualitatives et quantitatives / p. 4Auteurs
Cécile Jartoux, direction de la prévention et de la promotion de la santé, Santé publique
France
Romain Guignard, direction de la prévention et de la promotion de la santé, Santé publiqueFrance
Guillemette Quatremère
, direction de la prévention et de la promotion de la santé, Santé publique FranceRaphaël Andler, direction de la prévention et de la promotion de la santé, Santé publique
France
Anne Pasquereau
, direction de la prévention et de la promotion de la santé, Santé publiqueFrance
Viêt Nguyen Thanh
, direction de la prévention et de la promotion de la santé, Santé publiqueFrance
Relectrice
Jalpa Shah,
direction scientifique et International, Santé publique FranceRemerciements
À Félicie David, Justine Avenel et Olivier Smadja pour l'élaboration des dispositifs de communication et leur appui à la conception et à l'analyse des évaluations menées.À l'unité Enquêtes de la Data (direction appui, traitements et analyses de données) pour la
réalisation du Baromètre de Santé pu blique France et la mise à disposition des bases de données. Aux instituts Ipsos Observer, BVA et Kantar pour la réalisation des terrains d'études.SANTÉ PUBLIQUE FRANCE / Attitudes des fumeurs en période de crise sanitaire liée à la Covid-19 :
synthèse d'études qualitatives et quantitatives / p. 5Sommaire
Points clés ......................................................................................................................... 2
Key points .......................................................................................................................... 3
Auteurs .............................................................................................................................. 4
Relectrice ........................................................................................................................... 4
Remerciements .................................................................................................................. 4
1. Éléments de contexte
...................................................................................................... 6
2. Méthodes ......................................................................................................................... 8
2.1 Baromètre
de Santé publique France 2020 .................................................................. 8
2.2 Post-test quantitatif : Mois sans tabac .......................................................................... 8
2.3 Post-tests qualitatifs : Mois sans tabac et la campagne Opportunité ............................ 9
2.3.1 Campagne Mois sans tabac (MST) ....................................................................... 9
2.3.2 Campagne Opportunité
3. Attitudes des fumeurs vis
-à-vis du tabagisme en 2020-2021 et facteurs associés ...133.1 Envie d"arrêter de fumer en 2020 et lien avec l"épidémie de Covid
-19 ...........................................133.2 Motifs d'évolution des consommations fin 2020 - début 2021 : apports des post-tests
qualitatifs ..........................................................................................................................15
3.3 Quels facteurs de risque pour une augmentation de la consommation de tabac ou une
diminution de la motivation d'arrêt ? ......................................................................................16
4. Freins et leviers à l"arrêt du tabac en 2020
-2021 : quel impact de la crise sanitaire ?Résultats d"études qualitatives
4.1 Leviers à l"arrêt du tabac .............................................................................................17
4.2 Freins à l'arrêt du tabac ..............................................................................................18
4.3 Désir d'accompagnement ...........................................................................................20
4.4 La crise sanitaire : un argument en faveur de l'arrêt convaincant dans les campagnes
de prévention? .................................................................................................................21
4.4.1 Risque accru lié à la Covid
-19 ..............................................................................214.4.2 La crise
comme " opportunité » ? .........................................................................22
5. Implications pour l"action ..............................................................................................23
5.1 En temps de crise sanitaire
5.2 Et l'après-crise ? .........................................................................................................23
6. Conclusion ......................................................................................................................24
Annexe .............................................................................................................................25
Références bibliographiques ............................................................................................26
SANTÉ PUBLIQUE FRANCE / Attitudes des fumeurs en période de crise sanitaire liée à la Covid-19 :
synthèse d'études qualitatives et quantitatives / p. 61. ÉLÉMENTS DE CONTEXTE
Les conséquences sanitaires du tabagisme sont considérables comme le souligne l'estimation de 75000 décès attribuables au tabac en France métropolitaine en 2015, ce qui correspond à
13% des décès et à la première cause de mortalité évitable, hors période de pandémie [1].
Entre 2014 et 2019, la prévalence du tabagisme en France a connu une baisse historique,représentant près de 2 millions de fumeurs quotidiens en moins [2]. L'année 2020 a marqué
une rupture dans cette tendance, puisque la prévalence du tabagisme quotidien s'est stabilisée au premier semestre à un niveau de 25,5 % de la population adulte résidant enFrance métropolitaine
[3]. Chez le tiers de la population aux revenus les plus modestes, la prévalence du tabagisme quotidien a même augmenté depuis 2019, non pas du fait du confinement du printemps 2020 mais plutôt en amont de celui-ci, probablement en raison d'un contexte social déjà difficile.Les années 2020 et 2021 ont été marquées par un contexte de crise économique, sociale et
psychologique renforcé qui a résulté de l'épidémie de Covid-19. Deux confinements nationaux
ont été mis en place, au printemps et en fin d'année 2020, suivis d'un couvre-feu national jusqu'à la mi-2021 (des couvre-feux locaux ont pu s'ajouter à ces mesures nationales sur cette période). Ces contextes sanitaire et réglementaire exceptionnels ont fortement affecté les situations personnelles et professionnelles, et en conséquence les modalités individuelles d'usage du tabac. Il était à craindre, par exemple, une recrudescence du tabagisme passif, avec des adultes fume urs confinés avec leurs enfants [4]. Les situations suscitant des tensions psychologiques étant associées à une augmentation des comportements addictifs, la surveillance de l'évolution des comportements des fumeurs pendant la crise sanitaireétait
particulièrement importante [5, 6].Dans ce contexte
, Santé publique France a diffusé deux campagnes de prévention du tabagisme, le dispositif annuel " Mois sans tabac » en octobre-novembre 2020 et la nouvelle campagne " Opportunité » en février 2021. L'enjeu de ces dispositifs de prévention était de contribuer à réduire le nombre de fumeurs en déclenchant des tentatives d'arrêt tout en s'adaptant au quotidien des Français, modifié par le coronavirus. En amont et en aval de ces campagnes, Santé publique France a mobilisé plusieurs enquêtes pour suivre les indicateurs relatifs au tabac les plus signifiants. L'objectif du présent rapportest de présenter les résultats disponibles concernant les attitudes des fumeurs vis-à-vis de
l'arrêt du tabac en cette période particulière et les déterminants de leur évolution (facteurs
associés, motifs d'évolution des consommations, freins et motivation sà l'arrêt), à partir de
différentes études réalisées entre début 2020 et début 2021 (Figure 1). Nous présenterons ces données dans l'ordre chronologique de leur recueil.De premiers
éléments sur l'évolution de
la quantité de tabac fumé e, ses facteurs associés et les motifsd'évolution avaient été relevés par Santé publique France lors du premier confinement de la
population au printemps 2020, dans le cadre des études CoviPrev et ViQuoP [7, 8]. Une estimation de la prévalence du tabagisme au premier semestre 2020 a également été faite grâce au Baromètre de Santé publique France [3]. Notre rapport présente des indicateurs complémentaires issus de cette dernière enquête, dont le terrain a eu lieu en tout début d'épidémie, ainsi que des observations faites lors de la deuxième vague de l'épidémie (automne -hiver 2020-2021) à l'occasion des évaluations (post-tests qualitatifs et quantitatif)des deux campagnes de prévention précédemment citées. Ces résultats sont mis au regard
d'une sélection d'observations faites sur la même période dans des pays occidentaux ou comparables à la France au niveau socio-économique (Europe, États-Unis, Australie, Canada,Israël, Japon), à partir d'une
recherche non-systématique dans la base de données Pubmed.SANTÉ PUBLIQUE FRANCE / Attitudes des fumeurs en période de crise sanitaire liée à la Covid-19 :
synthèse d'études qualitatives et quantitatives / p. 7Figure 1. Frise chronologique représentant les périodes de terrain d'enquête du Baromètre de
Santé publique France, les confinements, les deux campagnes de Santé publique France et leurévaluation
SANTÉ PUBLIQUE FRANCE / Attitudes des fumeurs en période de crise sanitaire liée à la Covid-19 :
synthèse d'études qualitatives et quantitatives / p. 82. MÉTHODES
2.1Baromètre de Santé publique France 2020
Le Baromètre de Santé publique France est une enquête par sondage aléatoire réalisée
auprès d"individus francophones résidant en France et âgés de 18 à 85 ans, portant sur les
comportements de santé. Le terrain de l"enquête 2020 a été confié à l"institut de sondage
Ipsos. La constitution de l"échantillon repose sur la génération aléatoire de numéros de
téléphone mobiles et fixes [9]. Les estimations sont pondérées pour prendre en compte laprobabilité d"inclusion, puis redressées sur la structure de la population par sexe croisé avec
l"âge, région, taille d"unité urbaine, taille du foyer et niveau de diplôme. La population de
référence utilisée pour le redressement provient de l"enquête Emploi de l"Insee la plus récente
au moment de la constitution de la base de données (2018).En 2020, du fait du confinement au printemps, le terrain d"enquête a dû être fractionné. Du 8
janvier au 16 mars, 9178 participants ont été interrogés, avec un taux de participation révisé
de 40 % pour un questionnaire durant en moyenne 33 minutes. Du 4 juin au 28 juillet, 5 695
individus ont répondu à un questionnaire réduit à 19 minutes, pour un taux de participation
révisé de 47,6% [3].
L"analyse statistique a été effe
ctuée sur le logiciel Stata®. Les tests de comparaison de proportions sont des tests de Wald et le risque de première espèce est fixé à 5 %.quotesdbs_dbs22.pdfusesText_28[PDF] 5 jours sans tabac
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