[PDF] Histoire des Arts : Zbigniew Libera Camp de concentration Lego





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Histoire des Arts

Objectifs : Appréhender que l'œuvre d'art permet de figer ce que la mémoire des souvenirs ne peut conserver intact et à l'artiste de dénoncer de s'engager.



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HISTOIRE DES ARTS

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Fiche de méthode pour lépreuve HISTOIRE DES ARTS

L'œuvre d'art et la mémoire : Pourquoi cette citation s'inscrit-elle dans notre histoire individuelle et collective ? (Question commune aux 5 objets d'étude).



Histoire des Arts : Zbigniew Libera Camp de concentration Lego

20 mars 2002 Problématique : Quels sont les enjeux de la mémoire du génocide commis par les ... Aborder l'art contemporain (Arts rupture continuité).



MéMoire de Master 1 : Histoire de l’art

Le commerce de l’art entre les Flandres et l’Espagne 1648-1713 MéMoire de Master 1 : Histoire de l’art Université Paris Sorbonne-Paris IV UFR Histoire de l’Art et Archéologie Sous la direction du Professeur Alain Mérot et du Maître de conférences Véronique Gérard-Powell de VRIES Stefan 12 rue du Roi de Sicile 75 004 Paris

Histoire des Arts : Zbigniew Libera, Camp de concentration Lego, provocation ou mémoire ? Titre : Zbigniew Libera, Camp de concentration Lego, provocation ou mémoire ?

Sous-titre : 3e ( 1ere)

Texte :

·Les " coulisses de la leçon » : En tombant sur cette oeuvre au détour d'une lecture sur internet j'ai voulu en savoir un peu plus. Canular, provocation ou une réelle idée artistique ?. En rassemblant les documents, je me suis dis qu'on pouvait essayer d'en faire une séance, l'examen d'Histoire des Arts me donnant un bon prétexte. ·Problématique : Quels sont les enjeux de la mémoire du génocide commis par les nazis ?

·Démarche :

1H , l'oeuvre est présentée puis la fiche distribuée aux élèves. Ensuite

correction et reprise afin d'envisager les enjeux, sujet sensible qui nécessite enfin un cours dialogué afin d'échanger sur les questions qui peuvent venir des élèves. ·Objectifs : Porter un regard critique sur une oeuvre d'art, situer le génocide, expliquer

les enjeux du débat. Aborder l'art contemporain (Arts, rupture continuité).·Bilan : J'ai fait cette séquence, qui n'est pas des plus évidente sur le papier, juste

après une étude sur Nuit et Brouillard d' Alain Resnais, je le signale car cela a eu son importance dans la perception de l'oeuvre. Comme on pouvait s'y attendre, la séance n'a pas laissé les élèves de marbre. J'ai d'abord projeté l'oeuvre au tableau, sans les

textes d'explicitation. Quelques élèves ont immédiatement réagi en disant que c'était

n'importe quoi, que c'était de la provocation...J'ai ramené le calme et j'ai proposé aux élève d'en savoir un peu plus, le support ( le LEGO), proche d'eux, les a intrigué et ils se sont mis au travail. Ils ont donc lu les documents et répondu aux questions, que nous avons corrigé ensuite. La correction a montré qu'ils avaient changé de langage sur l'oeuvre. Si certains ont clairement dit qu'ils ne l'aimaient pas, ils ont reconnu qu'ils la comprenaient. L'autre partie a insisté sur le fait qu'ils l'auraient vu très différemment s'ils n'avaient pas vu le film d'A.Resnais avant. Ils ont trouvé que les 2 oeuvres étaient complémentaires. Pour preuve de la réussite de la séance, 15% de la

classe va présenter ce thème à l'oral d'Histoire des Arts à la fin de l'année, en oeuvre

simple, ou croisée avec " Nuit et Brouillard ».

Document 1 :LEGO - Camp de concentration

" Non, il ne s'agit pas d'un canular ou d'une plaisanterie d'un très mauvais goût. Il s'agit d'une oeuvre d'art de

l'artiste polonais Zbigniew Libera... 7 boîtes de Lego. 2 grandes, 1 moyenne et 4 petites. Toutes avec le logo de

Lego, ainsi qu'un numéro de série. Comme si c'étaient de vrais jeux de construction. Les plus grandes présentent

le camp tout entier et un crématoire ; la moyenne, un dortoir ; les 4 petites, un gardien s'acharnant sur un

prisonnier, un médecin se livrant à des expériences, un groupe de prisonniers avec un pendu, un commandant

entouré de ses gardes.

L'oeuvre (le terme fait bien sûr débat) date de 1996. Et bien sûr elle déclencha des vagues de protestations.

Mais que signifie-t-elle ? Que cherche-t-elle à montrer ?

D'abord, et c'est très important, l'univers concentrationnaire recréé avec des Legos est juste une suggestion de

présentation : à l'intérieur des boîtes, les éléments ne sont pas assemblés. Et il s'agit de pièces que l'on peut

retrouver dans les sets ordinaires des boîtes Lego. Les bonhommes figurant les prisonniers viennent des sets

ayant trait à l'hôpital, les bonhommes figurant les nazis sont des policiers. Donc, à partir de ces éléments

initialement détachés les uns des autres, il y a des possibilités infinies de construction, de jeu. Autre chose peut

naître de ces pièces qu'un univers concentrationnaire. Comme pour toutes les boîtes de Lego, d'ailleurs.

L'oeuvre répond à une question : comment l'Holocauste peut-il germer dans un cerveau humain ? Les pièces

détachées symbolisent les éléments d'une civilisation, d'une culture ; et après tout, l'on retrouve dans toute

culture cette opposition binaire des "méchants", les policiers en noir, et des "gentils", les prisonniers en blanc. A

partir de là, les possibilités de construction - de civilisation - sont ouvertes. Autant d'enfants, autant de

possibilités. Sauf chez quelques uns qui auront l'idée de faire naître un camp de concentration.

L'oeuvre de Zbigniew Libera montre comment quelque chose de tel que l'Holocauste a pu naître des éléments

anodins de toute civilisation. »

Le 17 oct. 2006 20:20 Stéphane vieillard Brave New World http://www.fanopabo.com/?post/2006/10/17/88-

lego-camp-de-concentration

Source: www.ionoi.it

Document 3 : d'après la Biographie de Z.Libera tirée de Wikipedia

Zbigniew Libera (né le 7 juillet 1959 est un artiste polonais. Il est devenu célèbre avec son Camp de

Concentration Lego, qu'il a designé en 1996.. L'entreprise LEGO donna à Libera les briques gratuitement sans

savoir l'utilisation et le but qu'allait en faire Libera. Cet acte permis à Libera de mettre une notice controversée,

" sponsorisé par LEGO systems ». LEGO insiste sur le fait qu'ils ne commandèrent pas cette oeuvre.

Le Jewish Museum de New York City a exposé cette oeuvre en 2002 dans une exposition intitulée Mirroring

Evil: Nazi Imagery/Recent Art. Certains critiques ont dit que les sets de Libera banalisaient l'Holocauste. Les

défenseur argumentèrent que les set renvoyait à l'esprit diabolique qu'il fallait pour construire des camps comme

instrument de terreur. Certains critiques d'art comme Ernst van Alphen, ont argumenté que ces jouets cherchent

a presenter l'Holocaust et que leur registre familier en fait une oeuvre intéressante pour aborder l'Holocauste

dans les programmes scolaires.

Document 4: on en parle dans Libération

Le 20 mars 2002 à 22h38 L'impair du musée juif de New York : Polémique autour d'une exposition censée

dénoncer l'imagerie nazie.

Par ROUSSELOT Fabrice

Dans la première galerie, un panneau noir avec des lettres blanches : "Les visiteurs peuvent estimer que certains

ou tous les travaux de cette exposition sont choquants[...]» Un peu plus loin, une seconde pancarte en guise de

nouvel avertissement: "Certains survivants de l'holocauste ont été troublés par tout ce qui est exposé au-delà de

cette limite. Vous pouvez choisir de quitter l'exposition en empruntant la porte sur la gauche.» Sur une table,

derrière, sept boîtes fermées de Lego, sur lesquelles ont été dessinés des " modèles » de camps de concentration

en plastique. [...]

"Plaies ouvertes». L'exposition du Musée juif de New York, baptisée "Mirroring Evil, Nazi Imagery and Recent

Art», était promise à la polémique. [...] Dimanche, pour le premier jour, des dizaines de personnes ont manifesté

devant le musée, afin de demander à ceux qui se présentaient de ne pas participer à cet "événement dégradant».

"C'est comme jeter du sel dans les plaies ouvertes des survivants des camps, a commenté Simcha Felder, con

seillère municipale d'un quartier juif de Brooklyn. Que ce soit de l'art ou pas, cela n'a pas sa place au Musée juif.

» La controverse, en réalité, est née dès janvier, quand la presse a eu vent de l'initiative du Jewish Museum.

L'idée du commissaire, Norman Kleeblatt, était de rassembler les travaux de treize artistes internationaux qui ne

se concentrent pas sur les victimes de l'holocauste, mais sur ses "auteurs». Le tout afin d'"explorer la nature du

mal et de comprendre comment il s'est propagé afin de mieux le dénoncer», déclarent les officiels du musée.

[...] A côté de son "camp de concentration Lego», l'artiste polonais Zbigniew Libera souligne sur une fiche

explicative que "les nazis endoctrinaient les enfants dès leur plus jeune âge» et qu'il veut démontrer "le danger

potentiel qu'un innocent jeu d'enfant soit perverti pour se transformer en construction du Mal ».

[... ] Les réactions, en fait, sont souvent mitigées, reflétant une appréciation différente selon les générations.

"Moi je suis juive et je ne suis pas gênée, assure Susan Tandler, une New-Yorkaise. Mon beau-père a survécu

aux camps et je suis sûre qu'il viendrait. C'est une autre perspective qui permet de ne pas oublier ce qui s'est

passé et qui intéresse certainement plus les jeunes que des documentaires ou des films.»

" Je ne vois pas l'intérêt de faire une exposition pareille. Les nazis ont décimé la moitié de ma famille, je n'ai pas

besoin de boîtes avec de jolis dessins dessus pour qu'on me le rappelle», lâche un vieil homme qui restera moins

de dix minutes au Jewish Museum. A la sortie, le musée encourage à poursuivre le dialogue en organisant des

discussions sur l'exposition tous les jours en fin d'après-midi. Un livre de commentaires reflète le débat à sa

façon. "Une exposition stupide. Une perte de temps et d'argent», selon une main anonyme. Une autre ajoute:

"Quand je suis arrivé ici, je pensais que j'allais haïr cet art-là. Mais je repars chez moi avec l'envie d'y

réfléchir.».

Questions

1)De quoi est composée/ constituée cette oeuvre ?

2)Quel est le sens de cette oeuvre d'après l'artiste ?

3)Comment l'artiste défend-t-il son oeuvre ? Qu'a-t-il voulu dénoncer ?

4)Comment l'oeuvre fut-elle reçue et perçue par le public ? qu'est-ce qui selon vous peut être

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