[PDF] [PDF] LINCIDENCE DU TAUX DE CHANGE SUR LINFLATION A





Previous PDF Next PDF



[PDF] ANNUAIRE DES STATISTIQUES DU SECTEUR SANTE

Hospitaliers Universitaires y compris les Établissements Spécialisés (RMA 128 1 101 65 1 967 117 Sofia 65 838 35 690 542 10 960 166



[PDF] INSTAT_JMS10_10-2011pdf - INSTAT Madagascar

12 Foulpointe MAHAVELONA 13 Mananara Nord MANANARA 14 Baie d'Antongil HELODRANO MANGABE 15 Tananarive ANTANANARIVO 16 Fenoarivo Centre FENOARIVOBE



[PDF] RCC-Final-STAT-CAP-Cloture-PPApdf - World Bank Document

de la Banque Mondiale au référentiel comptable en vigueur à Madagascar et aux L'UGP-INSTAT est responsable de l'établissement et de la présentation 



[PDF] resultat_globaux_rgph3_tome_01pdf - UNFPA Madagascar

RÉSULTATS GLOBAUX DU RGPH-3 DE 2018 DE MADAGASCAR INSTAT-CCER DÉCEMBRE 2020 V CARTE ADMINISTRATIVE DE MADAGASCAR ANTANANARIVO I FIANARANTSOA I



[PDF] TROISIEME RECENSEMENT GENERAL DE LA POPULATION ET

RÉSULTATS GLOBAUX DU RGPH-3 DE 2018 DE MADAGASCAR INSTAT-CCER DÉCEMBRE 2020 V CARTE ADMINISTRATIVE DE MADAGASCAR ANTANANARIVO I FIANARANTSOA I



[PDF] COMPTES DE LEAU À MADAGASCAR : WAVES

les comptes eau pour l' établissement d' une feuille croissance plus forte de 46 est prévue pour 2016 (Voir tableau en 12 Eaux souterraines



[PDF] STATECO - AFRISTAT

Source : Yaoundé Stateco 78; Antananarivo Stateco 95-6-7; Madagascar INSTAT 2002; Lima ENAHO 2002-IV calculs J Herrera DIAL 2005



[PDF] LINCIDENCE DU TAUX DE CHANGE SUR LINFLATION A

UNIVERSITE D'ANTANANARIVO INSTAT : Institut National de Statistique Figure 2 : Evolution de la balance commerciale de Madagascar

[PDF] LINCIDENCE DU TAUX DE CHANGE SUR LINFLATION A (Domaine : Sciences de la société)

Département ECONOMIE

(Mention Economie) -Sciences

Economiques

Option :

" MACROECONOMIE, FINANCE ET MODELISATION »

IZH1FHG(1F( G8 7$8; G( F+$1*( 685

IZH1)I$7H21 $ 0$G$*$6F$5 $1$IK6( 3$5 81

MODELE MCO

Par : RAKOTOMALALA Haritsima Voarinomeny

Encadreur : Monsieur LAZAMANANA André Pierre (Maître de conférences) Promotion : Fandresena Date de dépôt : 10 janvier 201 7

Date de soutenance : 19 janvier 201

7 AU : 2015 / 2016 1 Je guidé et corrigé pour en arriver à ce moi.

Je tiens à remercier aussi tous les enseignants qui se sont succédé durant ces années au

indirectement dans mon cur ou de simples collègues qui m -nt aidé directement ou 2

BCM : Banque Centrale de Madagascar CREAM CPP : Concurrence Pure et Parfaite IDE : Investissement Direct Etranger INSTAT : Institut National de Statistique IPC : Indice des prix à la consommation LCP : Local Currency Pricing MCO : Moindres Carrés Ordinaires

MID : Marché Interbancaire de Devises PCP : Producer Currency Pricing PTM: Pricing To Market TCEN : Taux de Change Effectif Nominal

3

Les graphiques : Figure 1 : Evolution du taux de croissance annuel du PIB aux prix du marché basé sur les

devises locales constantes sur la période de 1961 au 2015 ...................................................... 26

Figure 2 : Evolution de la balance commerciale de Madagascar ............................................. 27

............................................ 28 ............ 29 ......... 29 .............................. 31 .................................. 32

Figure 8 :

monétaire .................................................................................................................................. 35

Les annexes : Annexe I : Tableau des valeurs des IPC, du TCEN

Annexe II

Annexe III

4

Introduction ................................................................................................................................ 5

Partie 1 : Théories ...................................................................................................................... 8

Chapitre 1 : Définitions et concepts ....................................................................................... 8

Chapitre 2 : Fondements théoriques ..................................................................................... 17

Partie 2 : Analyse empirique .................................................................................................... 25

Chapitre 3 : La situation macroéconomique ......................................................................... 25

Chapitre 4 : Modélisation ..................................................................................................... 32

Conclusion ................................................................................................................................ 40

Bibliographie ............................................................................................................................ 41

5

En économie, la monnaie peut ou ne pas, selon les théories économiques, affluer sur la

machine économique et sur les comportements des agents. Les Classiques et Néoclassiques affirment que la monnaie est neutre. Toute variation monétaire contre, les keynésiens sont d

performance économique. Les monétaristes quant à eux reconnaissent bel et bien que le

is ils estiment que sa manipulation entraine de conséquences plus négatives que positives. roduit quand la -à-dire que la même quantité de monnaie vaut moins. En Si la monnaie nationale vaut moins, le taux de change augmente alors. Ou inversement. C'est- à-dire que si une monnaie extérieure monte en valeur, la monnaie nationale va baisser de valeur, relativement.

sans cesse continue. Parallèlement on observe aussi que Madagascar est un pays qui en

apparence est un pays qui est dépendant des importations. Que ce soit en produits brut comme comme les présents partout sur le marché malagasy. de valeur. Tous les pays en possèdent mais . Pour commercer ou pour faire des transactions entre différents

pays qui ne partagent pas la même unité monétaire alors, on a besoin de convertir les

frontières. Le 6 obtenir

1$, il faudra 3100Ar. Ou simplement que 1$ vaut 3100Ar. Selon leur

valeu monétaires étrangères sont appelés devises.

Le prix des devises peuvent être amenés à varier selon la situation. Cette variation de la valeur

Mais on observe pourtant dans les pays en voie de développement et dans les pays les moins avancés que malgré leur monnaie qui ne cesse de perdre en valeur, la situation économique : le taux de change et ses cherchera à répondre à la question : Est--t-elle Pour mieux faire le point sur cette question, on va répondre à deux questions : le lien entre

taux de change et inflation est-il réel ? Dans quelle mesure le taux de change affecte-il les prix

locaux ? dagascar.

On présume à priori que les prix locaux dépendent beaucoup du prix des importations.

Puisque Madagascar dépend beaucoup de produits importés. Et aussi, une augmentation du taux de change fait augmenter les prix as immédiate.

Dans notre étude, on optera pour une approche économétrique. On aura recours à un modèle

employé dans une étude menée au sein du CREAM dans ses recherches sur le taux de change et la dépréciation du franc malgache1. Le choix du modèle

est justifié par les mutations économiques qui sont survenus depuis cette étude. On a décidé

-il de la situation actuelle.

1 Rasolofo A. A. (2004), " Le taux de change et la dépréciation du Franc Malgache », CREAM,

Cahier de recherches en analyse économique N°02/2004 7 Du fait des contraintes de temps et contraintes financières qui nous incombent, le présent

BCM et de la Banque Mondiale.

seulement est une des monnaies de pivot sur le MID, mais aussi la plupart des transactions que Madagascar effectue sont envers les pays européens. Pour mener notre analyse, ce devoir sera structuré comme suit : Dans une première partie, nous allons nous familiariser avec les concepts et exposer les différentes théories concernant

le taux de change et leurs répercussions dans une partie théorique. Ensuite, dans une

deuxième la situation macroéconomique de Madagascar suivi de notre modélisation de du cas de Madagascar. 8

inéluctable au système économique actuel. Dans un contexte de globalisation des échanges, le

Dans un premier chapitre, on va essayer de

faire peut graviter autour et influencer son mécanisme. Ensuite dans un second chapitre on i les raccorde.

Chapitre 1 : Définitions et concepts

convient donc de rappeler des concepts fondamentaux dans les deux cas.

I. La monnaie

Avant de tout de suite aborder le sujet sur , il convient de parler en quelques lignes au sujet de la monnaie. En effet, afin de mieux appréhender les concepts de taux de change et

substance utilisée dans ces mécanismes. On peut parler de monnaie tous les moyens de

paiement dont dispose les agents économiques pour régler les transactions. Elle assure les remplissant ces trois fonctions peuvent être considérés comme monnaie.

Elle est une uni

des transactions économiques. Elle est acceptée par tous. Aucun marché ne peut exister sans 9

Au fil de

: des pièces de métaux rares et : pièces de monnaie, billets de monnaie... Cette monnaie ne

possède plus de valeur intrinsèque. Les agents font confiance aux institutions qui émettent ces

monnaies. Ces dernières matériel. Ce sont juste des lig se doivent entre eux et font leurs comptes. peuvent disposer. On distingue principalement trois niveaux dans la masse monétaires : - M1 : elle désigne toutes les pièces et billets de monnaie en circulation avec les comptes bancaires à vue. - M2 livrets et les dépôts à terme inférieur à deux ans. - M3 : elle englobe M2 plus divers placements comme les dépôts à plus de deux ans, bons des institutions financières, avoirs en devise.

- M4 : en plus de M3 elle regroupe aussi les bons de trésor et billets de trésorerie émis par

des sociétés non financières. Le marché financier est un marché où se rencontr qui demandent de la monnaie sont les agents qui ont un besoin de financement. Et ceux qui offrent la monnaie sont ceux qui ont de la monnaie à faire fructifier. Les acteurs ici peuvent

être des entreprises, des banq

La monnaie est alors empruntée moyennant un coût 10

II. Le taux de change

taux de change. On va aussi voir entre taux de change et inflation est-il possible.

1. Définition Chaque pays ayant sa propre monnaie. Pour pouvoir faire des tra

nt suivant le taux de change. une autre à un moment donné.

Le taux de c

est dit au certain quand le taux de change est exprimé comme suit : la valeur de la monnaie e lorsque le taux de change évolue dans un sens, la valeur externe de la monnaie évolue dans le même sens. Cette méthode est surtout utilisée dans les pays développés. e par

la quantité de monnaie locale équivalente. Cette cotation est cohérente avec le fait que le taux

de change et la valeur réelle de la monnaie évoluent dans le sens contraire. Contrairement à la

cotation au certain, son augmentation signifie une baisse de la valeur de la monnaie locale. étrangère gagne en valeur par rapport à la monnaie nationale.

2. Les régimes de changes Le marché des changes

est le marché où les monnaies (ici appelés devises)

s'échangent les unes contre les autres, le change étant précisément l'opération de conversion

d'une monnaie dans une autre monnaie. 11

Dans le marché des changes, une baisse de

Et inversement.

monnaie sur le marché des changes. -à-dire, si on vient avec une monnaie (le dollar US contre leur monnaie.

Le régime de change flottant Les changes sont dits flottants si les autorités monétaires laissent libre cours aux variations de

La valeur des devises dépendra alors des participants ir acheter de la monnaie dans cette situation et laisse la valeur des devises varier librement. Dans un système de taux de change flottants, une baisse de cours d'une monnaie sur le marché baisse.

Les avantages du taux de ch

chocs externes. Ce qui contrairement au taux de change fixe est difficile à obtenir. La libre la situation économique du pays. Mais aussi, les politiques menées par les autorités sont taux de change peut entrainer des difficultés économiques pour le pays. Il peu inflation si le pays est dépendant des importations. La devise du pays peut aussi inspirer une moins grande confiance qu'une devise à taux de change fixe. 12 Le régime de change fixe Dans lte monnaie) fixent le taux de change. Ils

centrale par le recours à son stock de devises qui va combler les déséquilibres éventuels de la

balance des opérations de change du pays. Si les devises étrangères affluent sur le marché des

de devises étrangères sur le marché, le banque centrale puise dans ses réserves pour aller les

Pour expliquer ça plus simplement, on reprend

-dessus dans laquelle les agents locaux vont être nombreux à demander de la suffit pas pour satisfaire la demande, il y a alors augmentation de la valeur de la monnaie étrangère. cette augmentation de la valeur de la monnaie étrangère, la banque centrale va se mettre à vendre de la monnaie étrangère puisée il reste fixe.

La baisse ou la hausse de cours est décidée par les autorités officielles du pays émetteur de

cette monnaie. Une baisse de la parité officielle est qualifiée de dévaluation et une hausse est

appelée réévaluation. Lorsque le marché des changes est contrôlé, la monnaie est

inconvertible, la parité est définie arbitrairement et soutenue artificiellement. Il existe des

variantes dans lesquelles on laisse le taux de change varier mais de façon contrôlée. La

banque centrale autorise la monnaie à varier dans une certa au- -à-dire que la monnaie ne va pas varier du jour au lendemain et ainsi notamment pour les pays en développement. Car les prix des biens importés sont invariables et ne cau

banque centrale doit assurer la crédibilité de la monnaie du pays. Les inconvénients sont que

monnaie doit être cohérente avec la situation économique du pays. Sinon il en résultera un

13

déséquilibre. La banque centrale doit posséder des réserves conséquentes en devises pour

défendre la monnaie nationale contre les attaques spéculatives.

Régimes de change intermédiaires Entre ces deux régimes de change, on peut aussi avoir le régime de change intermédiaire. Le

taux de change peut varier mais dans une mesure contrôlée par la banque centrale. Il existe de variation de cette fourchette peut à elle aussi varier.

Le régime de change avec une parité glissante est un régime où le taux de change est fixé

principalement des ajustements à la baisse, soit des dévaluations. Le taux de dévaluation est

olution des prix interne et chez les divers partenaires

commerciaux, de façon à maintenir les prix des biens exportés à un niveau stable. Il favorise

ainsi les exportateurs, en même temps, il décourage la spéculation car les profits ou les gains

sont plus faibles sur des pourcentages de dévaluation et des intervalles très réduits. dévaluation pour les mois futurs. Le régime de change avec flottement administré consiste dans un taux de change flottant

auquel les banques centrales informent les marchés sur la parité considérée comme

souhaitable et pour laquelle elles vont intervenir pour réaliser ce taux. Ces interventions se font de manière ponctuelle et coordonnée.

Nous avons vu alors que pour commercer entre des pays à unités monétaires différents on a

ges

change peut être amené à varier selon le temps ou la situation. Les autorités ont le pouvoir de

concernant le régime choisi. 14 III. mal vue par les consommateurs. Mais aussi les producteurs car ils achètent eux aussi des

matières nécessaires à leur production. Beaucoup de politiques économiques menés par

différents gouvernements tentent de le maitriser, négligeant même les objectifs de croissance

et son mécanisme.

1. Définition Du latin inflare

généralisée et auto-entretenue des prix. Les prix dont on parle ici sont les prix des biens et

-à-quantité la consommation. - Cette hausse doit être généralisée (hausse sur tous les biens et services) - Cette hausse est continue

2. Mesure Le moyen le plus répandu pour

Consommation

(entre t

0 et t1 par exemple). Cette unité mesurée est le niveau général des prix. Le niveau

général ndance de

Cette méthode consiste à calculer les prix moyens à partir du PIB. Cette dernière méthode

prend en compte ainsi tous les prix mais pas juste ceux qui concernent les consommateurs. économétriques des institutions malagasy dans leur recherche. 15

Mais avant de continuer, on va faire un petit point sur les prix, de comment ils sont

déterminés. Les prix dépendent de plusieurs facteurs comme :

Les coûts de production : le prix est le résultat du prix des matières, de la rémunération

des facteurs de p augmenter, cette augmentation viendrait à se répercuter sur les prix de vente du produit final.

De la demande ter

leurs prix et écouler leurs produits. Tandis que quand la demande est faible, les

producteurs sont obligés de baisser leurs prix pour attirer les consommateurs et ainsi

écouler leurs produits.

De la concurrence : dans une situation à forte concurrence, les prix sont les plus bas possibles pour gagner des parts de marché. par contre dans une situation monopolistique,

les prix ne reflètent pas du tout de la valeur du bien. Les prix sont les plus élevés

possibles. ises locales dépendent de produits importés dans augmentation des prix des produits vendus par cette entreprise.

On distingue différen

- Stabilité des prix - Inflation rampante : 3 à 4%. - Inflation ouverte : 5 à 10% (parfois culmine à 20%). - Inflation galopante ou hyperinflation : plus de 20%.

3. Causes :

- : une augmentation de la demande ou une insuffisance de services. 16

supérieurs à celle de la productivité, rareté des ressources, recherche du profit

maximal par les détenteurs du capital Trop de monnaie en circulation fait perdre la valeur de la monnaie. La même monnaie achète

4. Conséquences Contrairement à ce que : le

déséquilibre la répartition des revenus : elle favorise les emprunteurs et pénalise les

cr : la croissance est plus incertaine. -à-vis de on a tout de même quelques côtés positifs, par exemple monnaie empruntée diminue après un certain temps car le montant nominal ne change pas. Ainsi, la valeur réelle à devoir va donc faire diminuer la courbe de Philli On a vu alors que toute augmentation de prix ne peut être considérée comme inflation. Pour ure particulièrement ici par les biens importés. Mais il ne faut pas o 17

Chapitre 2 : Fondements théoriques

pass-through » et ses -through est le degré de transmission du taux de

I. Théories sur le taux de change

Pour expliquer comment le taux de change est-il formé, il est indispensable de connaitre les théories

suivantes : 1.

Ricardo, cette approche a été popularis

monde. pouvoir m

Soit le cours

Į : PLe prix du produit aux USA : P$. En

monnaie américaine, le produit vaut donc : P P /P$Į Į /P$. Si nous supposons la concurrence pure et parfaite, ainsi que

l'absence de coût de déplacement des échangesĮȉ qui est le taux de change de la parité du

Įȉ, Įȉ est inférieur, le $ est

sous-Dans cette version au commerce international (taxes douanière, barrières non tarifaires...) et on néglige les coûts de transport ainsi que les coûts d'information.

Dans sa version relative, il n'est plus nécessaire, que le taux de change soit égal au rapport des

18 nts t et t+1 t+1Įt) = (Pt+1/Pt) / (P$t+1/P$t) = (Pt+1/P$t+1) (P$t/Pt).

La théorie de la PPA peut donc être vérifiée sous sa forme relative mais non sous sa forme

absolue. En termes réels, le taux de change est constant au cours du temps: ȉt+1=Tt. Bref, on peut simplifier comme suit /P) - ǻ$/P$ normal que le taux de change PPA augmente aussi.

Dans un régime à taux de change fixe, la théorie du PPA veut que dans le pays où les prix

2. érêt (PTI) La théorie de la parité des taux d'intérêt fut introduite par Keynes. Selon lui, la PTI, s'appuie sur des comportements d'arbitrage, non pas entre biens comme le suppose la théorie de la

PPA, mais entre placements financiers. Elle a pour fondement les relations entre les marchés des changes au comptant et à terme. Comme pour la PPA, on distingue deux approches : la

parité des taux d'intérêt non couverte (PTINC) et la parité des taux d'intérêt couverte (PTIC).

du taux de change. En ce qui concerne la PTINC, un agent économique a le choix entre placer son argent dans

son pays ou la placer ailleurs. Selon ces anticipations, qui ici seront supposés correctes,

baisse ou de hausse) pour placer son argent. Pourtant, selon la théorie du PTINC, ses gains

change. En effet, selon l'approximation de Fisher, le taux d'intérêt nominal est égal à la

somme entre le taux d'intérêt réel et le

Pour le cas de la PTIC, les agents se couvrent des risques en utilisant le marché à terme. Ici,

on connait le taux de change à terme contrairement au PTINC. On suppose que les taux appréciation de la 19

selon la théorie de la PTIC, à condition que le marché soit efficient, le taux de change va alors

baisser de sorte à ce que le gain de ces opérations soit nul.

3. Conséquences des fluctuations du taux de change

déséquilibre de la balance commerciale. Les importations pèsent plus cher que les

des produits importés. Ce qui fera croitre la vente des produits locaux et ainsi faire baisser va stimuler la demande de produits locaux et ainsi faire croitre les exportations.

Dans un autre cas où les produits importés ne sont pas substituables, voire même

indispensables, un autre scénario se présente. Une dépréciation de la monnaie locale entraine

la hausse de prix des produits importés. Leur grand nombre et leur caractère indispensable fait

baisse des importations ni à une augmentation des exportations. Les exportations eux-mêmes peuvent comporter des composants importés. Ce qui rend les exportations moins compétitifs

encore. Contrairement au cas observé plus haut, le déficit ne se résorbe pas de lui-même. Le

phénomène peut parfois être amené à se perpétuer et se fortifier encore plus. II.

Les auteurs et écoles de pensées qui se sont succédés ont tous apporté une explication selon

leur p

1. Théorie Classique Jean Bodin (1568) a inspiré les classiques sur la théorie quantitative de la monnaie. Cette

M.V=P.T

Cette équation égalise la quantité totale de la monnaie en circulation (M.V) et la valeur

globale des transactions réalisées (P.T). 20

M : masse monétaire

V : vitesse de circulation de la monnaie

P : prix

T : volume des transactions

eut être expliquée que par une augmentation de M. Plus tard, Irving Fisher (1911) présente une nouvelle formulation

Il a distingué les différentes monnaies.

M : masse monétaire fiduciaire avec V sa vitesse de circulation : masse P.

Ainsi, i

2. Théorie monétariste

M d/P = F (y, w, RM, RB, RE, Gp, u) M d : la demande de monnaie

P : le niveau général des prix

Y : le revenu

w : le rapport du revenu du capital non humain au revenu du capital humain RM : le taux de rendement nominaux anticipé de la monnaie RB : le taux de rendement nominaux anticipé des obligations RE : le taux de rendement nominaux anticipé des actions Gp : 21
u : les autres facteurs qui influent sur la demande de monnaie production. Trop de monnaie en circulation et qui ne correspond pas au niveau de la : une origine monétaire et unequotesdbs_dbs29.pdfusesText_35
[PDF] DOSSIER CANDIDATURE LP DISTRISUP 2015-2016 avec charte

[PDF] Dit des oiseaux

[PDF] dire - Conjugaison du verbe dire - Le conjugueur - Le Figaro

[PDF] Formation complémentaire en gynécologie et obstétrique pour les

[PDF] Formation complémentaire en gynécologie et - UPMC-FC

[PDF] Entretien diagnostique pour le TDAH chez l adulte - DIVA Foundation

[PDF] Pourquoi une entreprise cherche-t-elle ? se diversifier ?

[PDF] Diaporama sur le Monde microbien - Espace pédagogique

[PDF] MICROBIOLOGIE I) DIVERSITÉ DU MONDE MICROBIEN 1

[PDF] CORRIGE SVT OBLI + SPEC

[PDF] TP 3: LES GENES HOMEOTIQUES: architectes des organismes

[PDF] Diversité génétique et variabilité des caractères phénotypiques - Hal

[PDF] Diversity Visa 2019 Information

[PDF] lignes du réseau Divia les transports du grand Dijon Plan 2010

[PDF] Paiement du dividende en actions Mode d 'emploi - Bourbon Offshore