[PDF] Oraux blancs de français Descriptif des lectures et activités Classe





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Cendrillon - dossier pédagogique

Bibliothécaires puis écrivains passionnés de lecture



Oraux blancs de français Descriptif des lectures et activités Classe

farce et tragédie par par Joël Jouanneau (1991)



Théâtre

Dans cet extrait de Cendrillon texte écrit et mis en scène par Joël Pommerat



Séquence 5 Etude dune œuvre intégrale Cendrillon de Joël

Etude d'une œuvre intégrale Cendrillon de Joël Pommerat – Actes Sud Babel 2013 lecture analytique : dénouement de Dom Juan de. Molière



Cendrillon

(Joël Pommerat Carnet de lecture



Habiter la scène. Représentations de la maison et imaginaires

21 oct. 2022 Cendrillon Joël Pommerat/Cie Louis Brouillard. Crédit photo : Cici Olsson. Si



Théâtre en acte – Cendrillon : présentation

Sur la lecture que fait Joël Pommerat du conte Cendrillon regarder l'interview à partir de 3'10. Résumé. Genèse de l'œuvre. Cadre spatiotemporel. Structure.



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« Cendrillon » Joël Pommerat Edition « Babel ». Page 3. SOMMAIRE. 1ère Partie une lecture de Cendrillon : Cendrillon (SUJET) Le Prince (OBJET)



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11 oct. 2011 Joël Pommerat. Carnet de lecture n°10. 21. Page 22. Regard ... Après “Le Petit Chaperon rouge” et “Pinocchio”



Séquence 5 Etude dune œuvre intégrale Cendrillon de Joël

Problématique : comment Joël Pommerat réactualise-t-il le conte de en écho à la première lecture analytique : scènes d'exposition du XVIIe au XXe.



Oraux blancs de français Descriptif des lectures et activités Classe

Pommerat Cendrillon. LECTURE ANALYTIQUE. ÉTUDE D'UN CORPUS. 5 : Jean de La Fontaine



Cendrillon - DOSSIER PEDAGOGIQUE

Ecriture originale et mise en scène Joël Pommerat Cendrillon version Perrault ou du film de Walt Disney qui en est issu : une Cendrillon beaucoup.



Théâtre

Dans cet extrait de Cendrillon texte écrit et mis en scène par Joël Pommerat



Conte et théâtre: quand le récit hante les dramaturgies jeunesse.

26 nov. 2018 Le cas de Cendrillon de Joël Pommerat ... Quoiqu'il en soit mes lectures de ce corpus me permettent d'avancer une autre donnée



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du deuil » dit Joël Pommerat à propos de l'écriture de son spectacle Cendrillon. Plusieurs personnages doivent en effet affronter le deuil d'êtres



Texte et mise en scène de Joël Pommerat

13 oct. 2011 ment cruelle telle est la lecture de “Cendrillon” que propose actuelle ment le grand auteur et metteur en scène Joël Pommerat. Associé à.



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Joël Pommerat réécrit transforme et nous donne une version très personnelle de ce personnage



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Joël POMMERAT CENDRILLON Illustrations de Leslie Auguste Heyoka jeunesse · ACTES SUD-PAPIERS 3 Page 4 4 Page 5 PERSONNAGES



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Joël Pommerat auteur et metteur en scène p 5 Le conte définition et caractéristiques p 7 Le cas de Cendrillon p 10 La scénographie d'Eric Soyer



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Etude d'une œuvre intégrale Cendrillon de Joël Pommerat – Actes Sud Babel 2013 Objet d'étude : le texte théâtral et sa représentation du XVIIe siècle à 



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Dans cet extrait de Cendrillon texte écrit et mis en scène par Joël Pommerat vous vous demanderez ce qu'apporte le hors-scène à l'action représentée Votre 

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Oraux blancs de français Descriptif des lectures et activités Classe de 1ère ES3 NOM et Prénom de l'élève :Année 2014-2015

/11Séquence I : L'homme face au sentiment de l'absurdité DANS LE ROMAN : Comment l'expression de l'absurde renouvelle-t-elle l'écriture romanesque ? Objet d'étude : Le personnage de roman, du XVIIe siècle à nos jours 1. Le héros et la guerre - Quelle image du héros la littérature offre-t-elle ? 2. Étude de L'Étranger de Camus en oeuvre intégrale - Comment cette oeuvre renouvelle-t-elle le genre romanesque, entre " écriture blanche » et expression du bonheur ? AU THÉÂTRE : Comment l'expression de l'absurde renouvelle-t-elle

l'écriture théâtrale ? Objet d'étude : Le texte théâtral et sa représentation, du XVIIe siècle à nos joursÉTUDE D'UN CORPUSACTIVITÉS COMPLÉMENTAIRESDEVOIRS DE TYPE EAFCorpus sur le héros au combat

•Voltaire, Candide, chap. 3, la guerre entre Bulgares et Abares, 1759. •Stendhal, La Chartreuse de Parme, Fabrice à Waterloo, 1839. •Ernest Hemingway, L'adieu aux armes, l'extrait sur les mots de la guerre, 1929.

•Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit, Bardamu au front, 1932.Étude d'images : combat épique contre guerre absurde •Clément-Auguste Andrieux, La bataille de Waterloo, le 18 juin 1815. •Eugène Delacroix, La Liberté guidant le peuple (détail). •Jacques Tardi, illustrations pour Voyage au bout de la nuit.

Héros et récit épique : une vision parodique Projection de l'épisode La Poétique II de la série Kaamelott d'Alexandre Astier.

Mise en voix : l'impossible retour à la vie après les camps Mise en voix d'extraits de La peau et les os de Georges Hyvernaud.

Devoir à la maison

à partir du premier corpus •Commentaire du texte de Céline.

•Dissertation : Le romancier doit-il nécessairement faire de ses héros des êtres extraordinaires ?

Question sur corpus faite en classe Quelles sont les caractéristiques des héros de ce corpus (travail sur les personnages paradoxaux et les antihéros) ?

LECTURES ANALYTIQUESLECTURES & ACTIVITÉS COMPLÉMENTAIRESDEVOIRS DE TYPE EAFLECTURES CURSIVESL'Étranger, 1942. 1 : L'incipit (I, I). 2 : Meursault, Marie et les autres " couples » (I, IV). 3 : Le meurtre

(I, VI). 4 : La plaidoirie de l'avocat (II, IV).

5 : La fin du roman (II, 5)Parcours du roman Lecture des épisodes

de la " petite femme automate » et du " Tchécoslovaque ». Lectures échos •Extrait du début du Procès de Kafka. •Incipit de Molloy de Beckett. •Extrait de Pour un nouveau roman de Robbe-Grillet (le personnage, une notion périmée). •La pens ée de l'absurde chez Camus : extraits du Mythe de Sisyphe.

Sortie au théâtre L'Étranger, mise en scène de Benoît Verhaert, au Théâtre 14 (fév. 2015).Devoirs sur table Sur la mort du personnage

•Hugo, Les Misérables, 1862. •Zola, L'Assommoir, 1877 [Commentaire]. •Beckett, Malone meurt, 1951. •Cohen, Belle du Seigneur, 1968.

Dissertation sur le héros, qui selon Camus courrait " jusqu'au bout de [son] destin », contrairement aux hommes.

Sur le portrait du héros et le rapport

du roman au réel •Balzac, Le Chef-d'oeuvre inconnu, 1832 [Commentaire]. •Hugo, L'Homme qui rit, 1869. •Zola, L'Assommoir, 1877. •Proust, Le Temps retrouvé, 1927. Dissertation sur le rapport entre le roman et le réel.

Entraînement à la dissertation en classe Faut-il que le personnage de roman éprouve des sentiments passionnés pour intéresser le lecteur ?Un roman mettant en scène un héros paradoxal, au choix : Stendhal, Le Rouge et le Noir.

Flaubert, Madame Bovary, L'Éducation sentimentale, Bouvard et Pécuchet.

Céline, Voyage au bout de la nuit.

Giono, Un roi sans divertissement.

Gracq, Le Rivage des Syrtes,

Un balcon en forêt.

Duras, Le ravissement de Lol V. Stein.

Modiano, Villa Triste.

Kourouma : Les Soleils des Indépendances.

Cossery, Mendiants et orgueilleux.

Hyvernaud : La peau et les os.

Calvino, Si par une nuit d'hiver un voyageur. Kafka, La métamorphose.LECTURE ANALYTIQUEÉTUDE ET COMPARAISON DE MISES EN SCÈNELECTURES CURSIVES6 : Eugène Ionesco,

La Cantatrice chauve

Le dialogue absurde entre les époux Smith au suj et de Bobby Watson (sc ène 1), 1950.Étude d'une mise en scène : La Cantatrice chauve par Jean-Luc Lagarce (1991, reprise en 2007).

Comparaison de plusieurs mises en scène : En attendant Godot de Beckett, entre farce et tragédie, par par Joël Jouanneau (1991), Alain Timar (1995) et Luc Bondy (1999).Une pièce au choix :

•Ionesco : La Cantatrice chauve, Les chaises,

La leçon, Rhinocéros.

•Beckett : En attendant Godot, Fin de partie.

Séquence II : L'homme et ses masques AU THÉÂTRE : En quoi Dom Juan, comédie morale ambiguë, fait-elle tomber les masques ? Objet d'étude : Le texte théâtral et sa représentation, du XVIIe siècle à nos jours Étude de Dom Juan de Molière en oeuvre intégrale DANS LES GENRES DE L'ARGUMENTATION :

Comment les écrivains du XVIIe siècle dénoncent-ils les masques de la Cour ? Objet d'étude : La question de l'Homme dans les genres de l'argumentation, du XVIe au XXe s.LECTURES ANALYTIQUESÉTUDE

DE MISES EN SCÈNEDEVOIRS DE TYPE EAFLECTURES CURSIVES1 : L'éloge du tabac par Sganarelle, Acte I, scène 1. 2 : La tirade d'un séducteur,

Acte I, scène 2.

3 : La conq uête d'une paysanne, Acte II, scène 2. 4 : La scène du pauvre,

Acte III, scène 2. Étude de la mise en scène de Daniel Mesguich (2003). Autres mises en scène La scène du Pauvre (Acte III, scène 2) vue par Marcel Bluwal (1965). La fin de la pièce (Acte V, scènes 5 et 6) vue par Armand Delcampe (1999). Repères sur la pièce •Son histoire et sa réception. •Sa dimension baroque.

Sur la question de la mise

en scène Lecture d'un extrait de Lire le théâtre d'Anne Ubersfeld, 1977.Devoirs sur table

Sur l'affrontement au théâtre

Question sur le corpus suivant :

•Molière, Dom Juan, Acte IV, scènes 4 et 5, 1665. •Anouilh, Antigone, 1944. •Koltès, Le retour au désert, 1988.

Sur l'illusion théâtrale

•Shakespeare, Le Songe d'une nuit d'été, monologue final de Puck, 1595. •Corneille, L'illusion comique, Acte V, scène 5, 1635. •Marivaux, Les acteurs de bonne foi, scène 2, 1757. •Claudel, L'Échange, version de 1952. •Commentaire du texte de Claudel. •Dissertation : Peut-on dire que le théâtre est fidèle au réel ?

•Invention : Dialogue argumenté sur le rapport entre théâtre et réalité.Une pièce au choix : Corneille, L'Illusion comique.

Molière, Le Tartuffe, Le Misanthrope.

Racine, Phèdre.

Marivaux, Le Jeu de l'amour et du hasard, L'Épreuve. Beaumarchais, Le Barbier de Séville, Le Mariage de Figaro.

Musset, Lorenzaccio.

Hugo, Ruy Blas.

Pirandello, Six personnages en quête d'auteur. Giraudoux, La guerre de Troie n'aura pas lieu.

Anouilh, Antigone.

Cocteau, La Machine infernale.

Camus, Caligula, Les Justes. Sartre, Huis clos.

Koltès, Combat de nègre et de chiens, Le retour au désert. Pommerat, Cendrillon.LECTURE ANALYTIQUEÉTUDE D'UN CORPUS5 : Jean de La Fontaine, " Les obsèques de la Lionne », Fables, Livre VIII, 14, 1678.Corpus sur les masques de la Cour, et sur l'hypocrisie au XVIIe siècle. •Texte ci-contre.

•Jean de La Fontaine, " La cour du Lion », Fables, Livre VII, 6, 1678. •Madame de Sévigné, extrait d'une lettre au marquis de Pomponne (1664), Lettres, 1726.

•Saint-Simon, extrait du chapitre XVI des Mémoires consacré au roi, 1830.SORTIES AU THÉÂTRESorties proposées

•Le Porteur d'histoire d'Alexis Michalik, mise en scène de l'auteur, au Studio des Champs-Élysées (oct. 2014)

•L'affaire de la rue de Lourcine d'Eugène Labiche, mise en scène de Yann Dacosta, au Théâtre 13 (février 2015).

•La discrète amoureuse de Félix Lope de Vega, mise en scène de Justine Heynemann, au Théâtre 13 (mars 2015).

•Voir également : L'Étranger, mise en scène de Benoît Verhaert au théâtre 14, dans le cadre de la séquence I et de l'étude du roman (février 2015).

Séquence III : L'homme entre civilisation et barbarie Comment les écrivains affirment-ils la valeur de l'homme en s'interrogeant sur l'Autre ? Objet d'étude : La question de l'Homme dans les genres de l'argumentation,

du XVIe au XXe s. 1. Étude de l'essai " Des Cannibales » : comment Montaigne invite-t-il

le lecteur à réfléchir aux notions de civilisation et de barbarie ? 2. De la dénonciation de l'esclavage au chant de la Négritude, comment les écrivains

défendent-ils la valeur de l'homme ? Objets d'étude : La question de l'Homme dans les genres de l'argumentation du XVIe au XXe s. /

Écriture poétique et quête du sens, du Moyen Âge à nos joursLECTURES ANALYTIQUESLECTURES ET ACTIVITÉS COMPLÉMENTAIRESDEVOIR DE TYPE EAF" Des Cannibales », Essais, Livre I, 30/31, édition de 1595. 1 : Une affaire de langage :

la réflexion sur " barbare » et " sauvage » (pp. 16-19)

2 : Des cannibales chez le roi de France

(pp.31-32).

Les numéros de pages renvoient à l'édition Folio plus classiqu e, Gallimard. Lectures échos

La relativité des cultures •Montaigne, " Des Cannibales », Essais, Livre I, 30/31, édition de 1595 : descri pti on du rituel anthropophage.

•Hérodote, Enquête, Ve s. av. J-C : extrait sur la folie du r oi perse Cambyse et sur la relativité des coutumes.

Étude d'un corpus sur " l'impossible voyage vers l'autre » au XXe siècle Manuel L'écume des lettres, pp . 324-325.

Extraits des oeuvres suivantes :

•Paul Nizan, Aden Arabie. •Michel Leiris, L'Afrique fantôme. •Blaise Cendrars, " Passagers », in " Feuilles de route », 1924.Images

Une vision contemporaine

de la rencontre de l'Autre

Projection d'un extrait de J'irai dormir à Hollywood , d'Antoine de Maximy : la rencon tre avec les Indiens Navajos.Devoir sur table

sur le pouvoir

Corpus :

•Montaigne, fin du chapitre " Des Cannibales », Essais, 30/31, 1595.

•La Font aine, " Le Loup et l'Agneau », Fables, livre I, fable 10, 1668. •Rousseau, Du cont rat social, extrait du chapitre 4, 1762.

•Jarry, Ubu roi , Acte III, scène 2, 1896.LECTURES ANALYTIQUESLECTURES & ACTIVITÉS COMPLÉMENTAIRESLECTURES CURSIVES3 : Voltair e, la rencontre entre Candide et le nègre de Surinam, Candide, chapitre XIX, 1759.

Pour les oraux du 20 et du 27 mai seulement : 4 : Lé opold Sédar Senghor, " Poème liminaire », extrait de Hosties noires, 1948.

Pour les orauxLectures échos

De la dénonciation de l'esclavage

à la célébration de la Négritude •Montesquieu, " De l'esclavage des nègres », extrait du chapitre XV de L'esprit des lois, 1748.

•Aimé Césaire, Discours sur le colonialisme, 1950. Mise en voix du texte. •Aimé Césaire, Discours sur la Négritude, 1987 (lecture à la maison).

•Léopold Sédar Senghor , " Femme noire », Chants d'ombre, 1945 (lecture à la maison).

Images

L'invention du mythe du Sauvage et sa représentation •Observation d'une image extraite de la Cosmographie universelle d'André Thevet, 1575 : la représentation du cannibalisme.

•Projection en classe de deux vidéos sur l'exposition L'invention du sauvage au Musée du Quai Branly (2012).

•Projection d'un extrait de Vénus noire , d'Abdellatif Kechiche, 2010.

•Étude d'image : affiche de promotion pour l'Exposition coloniale de Lyon de 1894.Une oeuvre au choix : Romans, contes philosophiques, récits Voltaire, L'Ingénu Erich Maria Remarque,

À l'ouest rien de nouveau Céline, Voyage au bout de la nuit

Vercors, Les animaux dénaturés

Édouard Glissant, Le quatrième siècle

Jorge Semprun, Le Grand voyage

Harper Lee, Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur

Didier Daeninckx, Cannibale

Hubert Haddad, La Cène ou Le der nier festin des Cannibales

Jorge Semprun, L'écriture ou la vie

Primo Levi, Si c'est un homme

John Howard Griffin, Dans la peau d'un noir Essais Robert Antelme, L'espèce humaine

Claude Lévi-Strauss, Race et histoire

1ère ES3 - Séquence I

L'homme face au sentiment de l'absurdité

Lecture analytique n°1

I

Aujourd'hui, maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas. J'ai reçu un télégramme de

l'asile : " Mère décédée. Enterrement demain. S entiments distingués. » Cela ne veut rien dire.

C'était peut-être hier.

L'asile de vieillards est à Marengo, à quatre-vingts kilomètres d'Alger. Je prendrai l'autobus à

deux heures et j'arriverai dans l'après-midi. Ainsi, je pourrai veiller et je rentrerai demain soir. J'ai

demandé deux jours de congé à mon patron et il ne pouvait pas me les refuser avec une excuse

pareille. Mais il n'avait pas l'air content. Je lui ai même dit : " Ce n'est pas de ma faute. » Il n'a pas

répondu. J'ai pensé alors que je n'aurais pas dû lui dire cela. En somme, je n'avais pas à m'excuser.

C'était plutôt à lui de me présenter ses condoléances. Mais il le fera sans doute après-demain,

quand il me verra en deuil. Pour le moment, c'est un peu comme si maman n'était pas morte. Après

l'enterrement, au contraire, ce sera une affaire classée et tout aura revêtu une allure plus officielle.

J'ai pris l'autobus à deux heures. Il faisait très chaud. J'ai mangé au restaurant, chez Céleste,

comme d'habitude. Ils avaient tous beaucoup de peine pour moi et Céleste m'a dit : " On n'a qu'une

mère. » Quand je suis parti, ils m'ont accompagné à la porte. J'étais un peu étourdi parce qu'il a fallu

que je monte chez Emmanuel pour lui emprunter une cravate noire et un brassard. Il a perdu son oncle, il y a quelques mois.

J'ai couru pour ne pas manquer le départ. Cette hâte, cette course, c'est à cause de tout cela

sans doute, ajouté aux cahots, à l'odeur d'essence, à la réverbération de la route et du ciel, que je

me suis assoupi. J'ai dormi pendant presque tout le trajet. Et quand je me suis réveillé, j'étais tassé

contre un militaire qui m'a souri et qui m'a demandé si je venais de loin. J'ai dit " oui » pour n'avoir

plus à parler.

L'asile est à deux kilomètres du village. J'ai fait le chemin à pied. J'ai voulu voir maman tout

de suite. Mais le concierge m'a dit qu'il fallait que je rencontre le directeur. Comme il était occupé, j'ai

attendu un peu. Pendant tout ce temps, le concierge a parlé et ensuite, j'ai vu le directeur : il m'a

reçu dans son bureau. C'est un petit vieux, avec la Légion d'honneur. Il m'a regardé de ses yeux

clairs. Puis il m'a serré la main qu'il a gardée si longtemps que je ne savais trop comment la retirer. Il

a consulté un dossier et m'a dit : " M me Meursault est entrée ici il y a trois ans. Vous étiez son seul

soutien. » J'ai cru qu'il me reprochait quelque chose et j'ai commencé à lui expliquer. Mais il m'a

interrompu : " Vous n'avez pas à vous justifier, mon cher enfant. J'ai lu le dossier de votre mère.

Vous ne pouviez subvenir à ses besoins. Il lui fallait une garde. Vos salaires sont modestes. Et tout

compte fait elle était plus heureuse ici. » J'ai dit : " Oui monsieur le Directeur. » Il a ajouté : " Vous

savez, elle avait des amis, des gens de son âge. Elle pouvait partager avec eux des intérêts qui sont

d'un autre temps. Vous êtes jeune et elle devait s'ennuyer avec vous. »

C'était vrai. Quand elle était à la maison, maman passait son temps à me suivre des yeux en

silence. Dans les premiers jours où elle était à l'asile, elle pleurait souvent. Mais c'était à cause de

l'habitude. Au bout de quelques mois, elle aurait pleuré si on l'avait retirée de l'asile. Toujours à

cause de l'habitude. C'est un peu pour cela que dans la dernière année je n'y suis presque plus allé.

Et aussi parce que cela me prenait mon dimanche - sans compter l'effort pour aller à l'autobus, prendre des tickets et faire deux heures de route.

Albert Camus, L'Étranger, première partie,

chapitre I (extrait), 1942.

1ère ES3 - Séquence I

L'homme face au sentiment de l'absurdité

Lecture analytique n°2

J'ai bien travaillé toute la semaine, Raymond est venu et m'a dit qu'il avait envoyé la lettre. Je

suis allé au cinéma deux fois avec Emmanuel qui ne comprend pas toujours ce qui se passe sur

l'écran. Il faut alors lui donner des explications. Hier, c'était samedi et Marie est venue, comme nous

en étions convenus. J'ai eu très envie d'elle parce qu'elle avait une belle robe à raies rouges et

blanches et des sandales de cuir. On devinait ses seins durs et le brun du soleil lui faisait un visage

de fleur. Nous avons pris un autobus et nous sommes allés à quelques kilomètres d'Alger, sur une

plage resserrée entre des rochers et bordée de roseaux du côté de la terre. Le soleil de quatre

heures n'était pas trop chaud, mais l'eau était tiède, avec de petites vagues longues et paresseuses.

Marie m'a appris un jeu. Il fallait, en nageant, boire à la crête des vagues, accumuler dans sa bouche

toute l'écume et se mettre ensuite sur le dos pour la projeter contre le ciel. Cela faisait alors une

dentelle mousseuse qui disparaissait dans l'air ou me retombait en pluie tiède sur le visage. Mais au

bout de quelque temps, j'avais la bouche brûlée par l'amertume du sel. Marie m'a rejoint alors et

s'est collée à moi dans l'eau. Elle a mis sa bouche contre la mienne. Sa langue rafraîchissait mes

lèvres et nous nous sommes roulés dans les vagues pendant un moment. Quand nous nous sommes rhabillés sur la plage, Marie me regardait avec des yeux brillants.

Je l'ai embrassée. À partir de ce moment, nous n'avons plus parlé. Je l'ai tenue contre moi et nous

avons été pressés de trouver un autobus, de rentrer, d'aller chez moi et de nous jeter sur mon lit.

J'avais laissé ma fenêtre ouverte et c'était bon de sentir la nuit d'été couler sur nos corps bruns.

Ce matin, Marie est restée et je lui ai dit que nous déjeunerions ensemble. Je suis descendu pour acheter de la viande. En rem ontant , j'ai ent endu une voix de f emme dans la chambre de Raymond. Un peu après, le vieux Salamano a grondé son chien, nous avons entendu un bruit de

semelles et de griffes sur les marches en bois de l'escalier et puis : " Salaud, charogne », ils sont

sortis dans la rue. J'ai raconté à Marie l'histoire du vieux et elle a ri. Elle avait un de mes pyjamas

dont elle avait retroussé les manches. Quand elle a ri, j'ai eu encore envie d'elle. Un moment après,

elle m'a demandé si je l'aimais. Je lui ai répondu que cela ne voulait rien dire, mais qu'il me semblait

que non. Elle a eu l'air triste. Mais en préparant le déjeuner, et à propos de rien, elle a encore ri de

telle façon que je l'ai embrassée. C'est à ce moment que les bruits d'une dispute ont éclaté chez

Raymond.

On a d'abord entendu une voix aiguë de femme et puis Raymond qui disait : " Tu m'as

manqué, tu m'as manqué. Je vais t'apprendre à me manquer. » Quelques bruits sourds et la femme

a hurlé, mais de si terrible façon qu'immédiatement le palier s'est empli de monde. Marie et moi nous

sommes sortis aussi. La femme criait toujours et Raymond frappait toujours. Marie m'a dit que c'était

terrible et je n'ai rien répondu. Elle m'a demandé d'aller chercher un agent, mais je lui ai dit que je

n'aimais pas les agents. Pourtant, il en est arrivé un avec le locataire du deuxième qui est plombier.

Il a frappé à la porte et on n'a plus rien entendu. Il a frappé plus fort et au bout d'un moment, la

femme a pleuré et Raymond a ouvert. Il avait une cigarette à la bouche et l'air doucereux. La fille

s'est précipitée à la porte et a déclaré à l'agent que Raymond l'avait frappée. " Ton nom », a dit

l'agent. Raymond a répondu. " Enlève ta cigarette de la bouche quand tu me parles », a dit l'agent.

Raymond a hésité, m'a regardé et a tiré sur sa cigarette. À ce moment, l'agent l'a giflé à toute volée

d'une claque épaisse et lourde, en pleine joue. La cigarette est tombée quelques mètres plus loin.

Raymond a changé de visage, mais il n'a rien dit sur le moment et puis il a demandé d'une voix

humble s'il pouvait ramasser son mégot. L'agent a déclaré qu'il le pouvait et il a ajouté : " Mais la

1ère ES3 - Séquence I

L'homme face au sentiment de l'absurdité

prochaine fois, tu sauras qu'un agent n'est pas un guignol. » Pendant ce temps, la fille pleurait et elle

a répété " Il m'a tapée. C'est un maquereau. » - " Monsieur l'agent, a demandé alors Raymond,

c'est dans la loi, ça, de dire maquereau à un homme ? » Mais l'agent lui a ordonné " de fermer sa

gueule ». Raymond s'est alors retourné vers la fille et il lui a dit : " Attends, petite, on se retrouvera. »

L'agent lui a dit de fermer ça, que la fille devait partir et lui rester dans sa chambre en attendant

d'être convoqué au commissariat. Il a ajouté que Raymond devrait avoir honte d'être soûl au point de

trembler comme il le faisait. À ce moment, Raymond lui a expliqué : " Je ne suis pas soûl, mon-

sieur l'agent. Seulement, je suis là, devant vous, et je tremble, c'est forcé. » Il a fermé sa porte et

tout le monde est parti. Marie et moi avons fini de préparer le déjeuner. Mais elle n'avait pas faim, j'ai

presque tout mangé. Elle est partie à une heure et j'ai dormi un peu.

Albert Camus, L'Étranger, première partie,

chapitre IV (extrait), 1942.

1ère ES3 - Séquence I

L'homme face au sentiment de l'absurdité

Lecture analytique n°3

Je voyais de loin la petite ma sse somb re du rocher entou rée d'un halo aveuglant par la lumière et la poussière de mer. J e pensais à la source fraîche derrière le rocher. J'avais envie de retrouver le murmure de son eau, envie de fuir le soleil, l'effort et les pleurs de femme, envie enfin de retrouver l'ombre et son repos. Mais quand j'ai été plus près, j'ai vu que le type de Raymond était revenu. Il était seul. Il reposait sur le dos, les mains sous la nuque, le front dans les ombres du rocher, tout le corps au soleil. Son bleu de chauffe fumait dans la chaleur.

J'ai été un peu surpris. Pour moi, c'était une histoire finie et j'étais venu là sans y

penser. Dès qu'il m'a vu, il s'est soulevé un peu et a mis la main dans sa poche. Moi, naturellement, j'ai serré le revolver de Raymond dans mon veston. Alors de nouveau, il s'est laissé aller en arrière, mais sans retirer la main de sa poche. J'étais assez loin de lui, à une dizaine d e mètre s. Je devin ais son regard par instants , entre s es paupières mi-closes. Mais le plus souvent, son image dansait devant mes yeux, dans l'air enflammé. Le bruit des vagues était encore plus paresseux, plus étale qu'à midi.

C'était le même soleil, la même lumière sur le même sable qui se prolongeait ici. Il y

avait déjà deux heures que la journée n'avançait plus, deux heures qu'elle avait jeté l'ancre dans un océan de métal bouillant. À l'horizon, un petit vapeur est passé et j'en ai deviné la tache noire au bord de mon regard, parce que je n'avais pas cessé de regarder l'Arabe. J'ai pensé que je n'avais qu'un demi-tour à faire et ce serait fini. Mais toute une plage vibrante de soleil se pressait derrière moi. J'ai fait quelques pas vers la source. L'Arabe n'a pas bougé. Malgré tout, il était encore assez loin. Peut-être à cause des ombres sur son visage, il avait l'air de rire. J'ai attendu. La brûlure du soleil gagnait mes joues et j'ai senti des gouttes de sueur s'amasser dans mes sourcils. C'était le même soleil que le jour où j'avais enterré maman et, comme alors, le front surtout me faisait mal et toutes ses veines battaient ensemble sous la peau. À cause de cette brûlure que je ne pouvais plus supporter, j'ai fait un mouvement en avant. Je savais que c'était stupide, que je ne me débarrasserais pas du soleil en me déplaçant d'un pas. Mais j'ai fait un pas, un seul pas en avant. Et cette fois, sans se soulever, l'Arabe

a tiré son couteau qu'il m'a présenté dans le soleil. La lumière a giclé sur l'acier et

c'était comme une longue lame étincelante qui m'atteignait au front. Au même instant, la sueur amassée dans mes sourcils a coulé d'un coup sur les paupières et les a

recouvertes d'un voile tiède et épais. Mes yeux étaient aveuglés derrière ce rideau de

larmes et de sel. Je ne sen tais plus que les cymbales du soleil sur mon front et, indistinctement, le glaive éclatant jailli du couteau toujours en face de moi. Cette épée brûlante rongeait mes cils et fouillait mes yeux douloureux. C'est alors que tout a

vacillé. La mer a charrié un souffle épais et ardent. Il m'a semblé que le ciel s'ouvrait

sur toute son étendue pour laisser pleuvoir du feu. Tout mon être s'est tendu et j'ai

1ère ES3 - Séquence I

L'homme face au sentiment de l'absurdité

crispé ma main sur le revolver. La gâchette a cédé, j'ai touché le ventre poli de la crosse et c'est là, dans le bruit à la fois sec et assourdissant que tout a commencé. J'ai secoué la sueur et le soleil. J'ai compris que j'avais détruit l'équilibre du jour, le silence exceptionnel d'une plage où j'avais été heureux. Alors, j'ai tiré encore quatre

fois sur un corps inerte où les balles s'enfonçaient sans qu'il y parût. Et c'était comme

quatre coups brefs que je frappais sur la porte du malheur.

Albert Camus, L'Étranger, première partie,

chapitre VI (extrait), 1942.

1ère ES3 - Séquence I

L'homme face au sentiment de l'absurdité

Lecture analytique n°4

L'après-midi, les grands ventilateurs brassaient toujours l'air épais de la salle et les petits éventails

multicolores des jurés s'agitaient tous dans le même sens. La plaidoirie de mon avocat me semblait ne

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