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L'Homme au balcon est une huile sur toile du peintre impressionniste français Gustave Caillebotte (1848-1894) datant de 1880 environ
La vision de la ville par les impressionnistes et par Caillebotte
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L'Homme au balcon Le roman d'un crime Traduit de l'anglais par Michel Deutsch Préfaces de Jo Nesbø et d'Andrew Taylor Collection dirigée par
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Par l'analyse de trois points de vue privilégiés (dans la Boulevard vu d'en haut ; Homme au balcon boulevard Haussmann ; Un balcon boulevard
[PDF] Balcon II (Hong-Kong) - Philippe Ramette
Deux zones composent le rectangle de l'image séparées par une verticale nette: - A gauche: un balcon est vu de profil Un homme s'y tient debout lui aussi de
le possible comme voie de sortie du roman dans Un balcon en forêt
Les dernières fictions : « Un balcon en forêt » « La Presqu'île » Caen Lettres modernes Minard 2007 21 Voir à ce sujet l'analyse d'Élisabeth Cardonne-
[PDF] Analyser un tableau de Gustave Caillebotte Comment le peintre
Au 2e plan des hommes qui traversent la chaussée pavée et un réverbère On devine à l'arrière gauche un fiacre : roues et haut de forme du conducteur Au 3eme
Lhomme au balcon de Gustave Caillebotte - Ciné-club de Caen
Un homme barbu de profil vêtu d'une jaquette grise et penché à un balcon au troisième étage d'un immeuble parisien 31 boulevard Haussmann
Argumentation et Analyse du Discours
4 | 2010
Les droits de l'Homme en discours
Emmanuelle
Danblon
etEmmanuel
de Jonge (dir.)Édition
électronique
URL : http://journals.openedition.org/aad/763
DOI : 10.4000/aad.763
ISSN : 1565-8961
Éditeur
Université de Tel-Aviv
Référence
électronique
Emmanuelle Danblon et Emmanuel de Jonge (dir.),
Argumentation et Analyse du Discours
, 4 2010,Les droits de l'Homme en discours
» [En ligne], mis en ligne le 15 avril 2010, consulté le 09 octobre2020. URL
: http://journals.openedition.org/aad/763 ; DOI : https://doi.org/10.4000/aad.763 Ce document a été généré automatiquement le 9 octobre 2020.Argumentation & analyse du discours
est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modi cation 4.0 International.SOMMAIRE
Introduction
Emmanuelle Danblon et Emmanuel de
Jonge À quelles conditions une charte est-elle efficaceEmmanuelle Danblon
Indéfini, modalité et généricité dans la Déclaration des Droits de l'HommeFabienne Martin
"Désormais..." Essai sur les fonctions argumentatives d'un marqueur de rupture temporelleFrancis Chateauraynaud et Marianne Doury
La Déclaration Universelle des Droits de l'Homme comme l'expression d'une vision du monde : une approche topique et génétiqueEmmanuel de
Jonge Prémisses indéniables, mais dialogue de sourds quand même : la liberté d'expression au prisme d'une votation helvétique (initiative " muselièreThierry Herman
Communicabilité des droits de l'homme
: la Déclaration Universelle et sa mise en texteGrégory Corroyer et Valérie Susana
Varia Analyse pragma-énonciative des s/citations du site d'Arrêt sur images
Alain Rabatel
Comptes rendus
Que devient le pamphlet
Mots. Les langages du politique
, n° 91 Sous la dir. de Michel Hastings, Cédric Passard & Juliette Rennes, novembre 2009Maria Brilliant
Danblon, Emmanuelle, Emmanuel de
Jonge, Ekaterina Kissina & Loïc Nicolas (dir.). 2008.Argumentation et narration
. (Bruxelles : Éditions de l'Université de Bruxelles)François Provenzano
Rabatel, Alain. 2008.
Homo Narrans, pour une analyse énonciative et interactionnelle du récit . (Limoges : Lambert-Lucas)Victor Ferry et Benoît Sans
Kochin, Michael S. 2009.
Five Chapters on Rhetoric: Character, Action, Things,Nothing and Art
(University Park: Pennsylvania State University Press)Eithan Orkibi
Argumentation et Analyse du Discours, 4 | 20101
Introduction
Emmanuelle Danblon et Emmanuel de
Jonge1 La pensée des droits de l'homme a fait l'objet de la rédaction de plusieurs déclarations,
principalement trois : la Déclaration d'Indépendance américaine (1776), la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen (1789) et la Déclaration Universelle des Droits del'Homme (1948). Plusieurs textes ont ensuite été rédigés dans le même esprit,
s'inspirant de l'un ou plusieurs de ces documents. Ces textes sont généralement considérés comme des références tant pour les professionnels de ces matières, que pour les simples citoyens qui s'engagent dans des débats de sociétés. Ce constat nous a conduits à nous poser une double question à laquelle ce numéro de la revueArgumentation et Analyse du Discours
se propose de répondre. Dans quelle mesure cestextes peuvent-ils être analysés d'un point de vue rhétorique, et, à ce titre, donnent-ils
lieu à un genre à part entière ? Ensuite, dans quelle mesure les débats de société font-ils référence à l'esprit ou à la lettre de ces textes2 La Déclaration Universelle des Droits de l'Homme adoptée par l'ONU le 8 décembre 1948
constitue le document de référence à la démarche adoptée par les différents auteurs,
même s'il est fait allusion à d'autres textes, à l'occasion. Il s'agit donc, pour une partie
des contributeurs, de traiter ce document comme un corpus linguistique. Il s'agit pour les autres de chercher dans les discours et débats contemporains la façon dont la pensée des droits de l'homme est utilisée ou évoquée, par rapport au texte de référence. Cette double approche permettra, nous l'espérons, de mieux comprendre le statut topique et rhétorique d'une déclaration, tant dans sa lettre que dans son esprit.3 L'idée de réaliser une telle étude est issue d'une réflexion menée déjà depuis quelques
années au sein du GRAL (Groupe de Recherche en Rhétorique et Argumentation Linguistique) de l'Université Libre de Bruxelles où nous cherchons à étudier la rhétorique et les phénomènes discursifs dans leur globalité, en les considérant comme une fonction essentielle de l'intelligence humaine.4 Une telle démarche nous contraint dès l'abord à envisager l'étude des discours dans un
esprit interdisciplinaire. Cela suppose que le fil rouge de nos réflexions est toujours celui de phénomènes rhétoriques et discursifs mais que nous faisons le pari que ceux-ci se verront éclairés par plusieurs disciplines voisines telles que l'histoire des idées, la philosophie, la psychologie sociale ou cognitive, l'anthropologie, mais aussi, du côté desArgumentation et Analyse du Discours, 4 | 20102
sciences du langage, la pragmatique, la sémantique ainsi que l'étude du raisonnement au sens large.5 Nous sommes bien conscients du fait qu'une telle démarche prend le risque de faire le
grand écart entre des données macroscopiques et microscopiques, démarche dont l'écueil possible serait de ne rendre compte en définitive d'aucune réalité tangible. Nous pensons pourtant que tel est le défi à relever pour repenser le système aristotélicien, dans les cadres des sociétés contemporaines avec leurs institutions et leurs visions du monde. Refonder la rhétorique aujourd'hui revient en partie à redécouvrir l'esprit d'une antique " interdiscipline» qui savait penser ensemble la
Rhétorique
, lesTopiques
, laPoétique
, laDialectique
et l'Éthique
. Aristote voulait comprendre qui était cet animal social doué de raison et de conscience, dans l'Athènes de son temps. Il nous a ouvert une précieuse voie à laquelle nous entendons rester fidèles, tout en la repensant à l'ère des droits de l'homme. En outre, en tant que linguistes, nous avons la faiblesse de croire qu'un Aristote contemporain aurait écrit uneLinguistique
comprenant un volet pragmatique et un volet sémantique. Mais tout compte fait, le tour que les études francophones en argumentation et en analyse du discours ont pris au cours de la seconde moitié du 20 e siècle ne nous dément pas.6 De l'autre côté de l'Atlantique, Marc Angenot applique déjà depuis de nombreuses
années une démarche interdisciplinaire qui consiste à articuler inlassablement
l'analyse des idées à l'analyse linguistique pour mieux comprendre l'hommerhétorique. Il le fait avec le succès et la fécondité que l'on sait. Récemment, il nous a fait
l'honneur et l'amitié de s'associer à notre Groupe de Recherche en Rhétorique et Argumentation Linguistique, donnant lieu à des échanges réguliers dans un esprit commun décidément très stimulant. C'est bien dans cet esprit que nous cherchonsdepuis quelques années à analyser les marqueurs linguistiques des liens entre
phénomènes rhétoriques et phénomènes topiques - pour exprimer les choses dans le lexique aristotélicien.7 Ici, nous avons invité des auteurs issus d'horizons très différents à s'emparer de la
notion de droits de l'homme, telle qu'elle se manifeste en discours. Là aussi, notre défi est de taille car tous ne travaillent pas systématiquement dans un esprit interdisciplinaire. Nous leur avons demandé de s'emparer de la thématique des droits de l'homme depuis leur propre champ disciplinaire. Nous avons bien sûr pris soin de nous adresser à des chercheurs qui connaissent la rhétorique et l'argumentation. Mais nous avons pris la liberté que nous donne l'espace de ce numéro de les contraindre le moins possible dans leur démarche. Il en ressort un numéro réellement expérimental dont le lecteur appréciera la construction interdisciplinaire en cours.8 Pour les premiers auteurs, il s'agira de comprendre comment un ensemble de
représentations mentales peuvent se stabiliser dans certains textes qui ont pour fonction institutionnelle d'en garder la mémoire : comment se construit une charte et à quoi sert-elle ? Ce seront là nos premières questions rhétoriques. Pour les seconds, il s'agira de voir comment la charte est utilisée dans les discours et débats réels, soit dans sa lettre, soit dans son esprit.9 Ainsi, nous proposons de voir dans les chartes de la modernité comme autant de
matrices dans lesquelles les citoyens iront puiser de la matière rhétorique, pour prendre des décisions, pour prononcer des jugements, pour débattre d'enjeux politiques au sens large, mais aussi pour garantir le lien social. À ce titre, la charte serait peut-être un macro-genre de discours qui pourra alimenter les genresArgumentation et Analyse du Discours, 4 | 20103
traditionnels pour ne reprendre que ceux de la rhétorique aristotélicienne : le
délibératif, le judiciaire et l'épidictique. Ce texte sera tantôt décrit comme une matrice
qui fournira la matière aux débats et discours classiques, tantôt comme un genre à part entière présentant ses propres caractéristiques qu'il convient de décrire sous l'angle rhétorique.10 Il reste que le défi de l'interdisciplinarité n'est jamais gagné. Ce numéro nous donne
l'occasion de le relever à nouveaux frais en augmentant encore l'empan d'un grand écart qui va ici de la philosophie politique à la micro sémantique.11 Le volume s'inaugure par la contribution d'Emmanuel de Jonge (ULB, GRAL) dont les
travaux nous ont inspirés pour la préparation de ce numéro. Dans l'idée de refonder la notion aristotélicienne de topique à l'ère des droits de l'homme, deJonge propose une
analyse génétique de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme proclamée à l'ONU en 1948 (DUDH). Ce texte a été l'objet de nombreuses discussions avant l'accord qui a précédé sa signature. Or celles-ci nous fournissent de précieuses données pour comprendre l'esprit et la visée qui ont présidé à l'adoption d'un tel texte. De Jonge montre comment s'articule la visée d'un universel abstrait valable pour tous les hommes à une incarnation historiquement très émotionnelle et concrète, qui se donne comme le miroir inversé de l'esprit des droits de l'homme : celle des " actes barbares qui révoltent la conscience de l'humanité» et que chaque rédacteur avait constamment
à l'esprit au cours des discussions.
12 La contribution de Grégory Corroyer et Valérie Susanna se propose d'alimenter la
réflexion sur le statut textuel essentiellement communicationnel de la DUDH, en s'inspirant des travaux de Georges Vignaux. Les auteurs soutiennent ainsi qu'un tel texte, dans sa visée philosophique et politique, ne saurait se comprendre s'il n'est appréhendé dès l'abord comme un geste rhétorique, interactionnel et communicationnel. Ils nous permettent de prendre la mesure du fait que l'action politique ne peut être déconnectée de sa matrice rhétorique.13 Fabienne Martin (Université de Stuttgart) se livre, pour sa part, à une analyse
sémantique des traits pertinents de ce qui fait, linguistiquement, qu'une charte est une charte. Toujours en se penchant sur le texte de la DUDH, elle montre comment etpourquoi un texte à l'esprit juridique préférera tantôt le présent déontique, tantôt le
futur, tantôt un déterminant comme " tout» ou "
aucun», contre d'autres choix qui
auraient été syntaxiquement possibles. Les effets rhétoriques clairement produits par de tels choix sont d'un apport précieux pour comprendre comment se construisent les effets d'évidence nécessaires à la représentation rhétorique d'un monde commun.14 Quant à Emmanuelle Danblon (ULB, GRAL), elle pose la question de savoir à quelles
conditions - rhétoriques et pragmatiques - une charte est efficace. En remettant une fois encore la DUDH sur le métier, elle montre comment s'articulent, au sein du texte, des croyances littérales, conventionnelles, fictionnelles et motivationnelles pour construire l'une des fonctions essentielles de la charte : l'utopie. Elle montre enfin en termes rhétoriques comment, a contrario , la charte qui proclame le droit des animaux, directement inspirée de la DUDH, échoue à produire une telle efficacité.15 Les deux dernières contributions se concentrent, quant à elles, sur les manifestations,
dans des corpus actuels, de l'esprit des droits de l'homme utilisés comme valeurs et arguments au sein des débats. Dans une démarche originale et elle-même à caractère interdisciplinaire, Francis Chateauraynaud (EHESS) et Marianne Doury (CNRS) se livrent à une analyse de détail du connecteur " désormais» dont ils ne manquent pas
Argumentation et Analyse du Discours, 4 | 20104
de rappeler l'intertexte issu de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de1789. On voit comment un connecteur temporel utilisé dans des débats analysés du
point de vue sociologique et linguistique présente une charge rhétorique intrinsèque, mais aussi en partie héritée de la puissance évocatrice de la matrice dans laquelle elle apparaît. Une analyse linguistique de " désormais» montre que le connecteur exprime
l'instauration d'une période temporelle, la décision de tourner une page, qui lui confère une valeur " instituante », voire performative, dont la fonction linguistique renvoie à la fonction institutionnelle de toute charte : (re)fonder un monde commun.16 Enfin, Thierry Herman (Université de Neuchâtel, GRAL) analyse de près un beau
paradoxe, à partir d'un débat qui a fait rage en Suisse, à propos de la liberté d'expression. Il montre tout d'abord que la constitution Suisse s'inspire directement de l'article 19 de la DUDH qui touche à la liberté d'expression. Il illustre un cas d'école de dialogue de sourds dans le sens décrit par Marc Angenot en 2008. Mais tout le paradoxe auquel Herman nous invite est qu'un dialogue de sourds est possible même là où lesparticipants au débat partagent entièrement les prémisses de départ. En effet,
comment être contre la liberté d'expression à l'ère des droits de l'homme? Herman montre de façon spectaculaire qu'un accord sur de telles prémisses n'empêche en aucun cas des prises de positions radicalement différentes, au sein d'une controverse politique houleuse. Il termine en rappelant que la notion perelmanienne de dissociation des notions est un levier fidèle à l'avancée des débats portant sur les valeurs et les notions qu'il qualifiait de " floues ». Ici, il s'agirait de dissocier l'opinion de l'expression.17 Parvenus à l'issue de cette enquête, on est conduit à penser que le texte des chartes en
général peut être décrit comme un genre rhétorique à part entière, en ce qu'il associe
des critères pragmatiques et rhétoriques à une fonction institutionnelle précise. En outre, lorsqu'une charte parvient à remplir sa fonction institutionnelle, celle de fonder un nouveau monde commun, elle acquerra une seconde fonction pour les locuteurs, non plus rhétorique mais topique : elle se donnera alors comme la matrice qui fournira un ensemble de topoï à partir desquels se construiront les discours et débats décrits dans les genres rhétoriques traditionnels.18 Deux choses nous semblent essentielles. Tout d'abord, le fait que la charte des droits de
l'homme de 1948 ainsi que son intertexte de 1789 constituent bien des matrices pour le nouveau monde commun qui est le nôtre. Mais ensuite, que, au-delà de la réalité de cette nouvelle ère, la fonction rhétorique telle que décrite par Aristote conserve toute son efficacité anthropologique même si elle demande aujourd'hui à être entièrement refondée pour rendre compte des pratiques discursives en usage à l'ère des droits de l'homme. La rhétorique d'Aristote n'était pas une discipline séparée des réalités institutionnelles de son temps. Celle qu'il s'agit de refonder aujourd'hui ne l'est pas davantage. Mais elle présente un défi nouveau et particulièrement intéressant pour lesquotesdbs_dbs44.pdfusesText_44[PDF] rue de paris sous la pluie caillebotte analyse
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