LES MARGES STATUTAIRES DANS LE JAPON PRÉMODERNE
30 août 2016 La place dominante longtemps occupée par le marxisme dans l'histoire du Japon ... Souhaitons seulement que ce résumé sommaire ne semble pas trop ...
Bibliographie sélective jeunesse :
Histoire du Japon en images / Shigeo Nishimura. - Circonflexe. 1991. Un documentaire richement illustré qui résume l'histoire du Japon depuis la préhistoire
Le développment de léconomie japonaise et les relations algéro
un aperçu de l'histoire du développement de l'économie japonaise de l'après-guerre. En 1945 après la fin de la seconde guerre mondiale
DE LIDÉE À LA CRÉATION
L'executive summary. 15. Le créateur et l La démarche de construction du BP se matérialise par un document de synthèse qui raconte une histoire et sa traduc-.
Traductions de textes occidentaux en japonais et transferts culturels
9 juil. 2018 Et lorsque au chapitre suivant
INTELLIGENCE ÉCONOMIQUE ET STRATÉGIE DES ENTREPRISES
Japon. Histoire/culture/émergence du système. Le Japon est le premier pays Comme l'a parfaitement résumé le japonais Morita la réussite économique du Japon ...
2022 B 09 Robin v3 BàT 220325
28 févr. 2022 RÉSUMÉ. Après avoir recherché les causes de la Révolution Meiji ... Reichauer : Histoire du Japon et des Japonais : Tome 1 : Des origines à 1945.
Les villas réalisées par Antonin Raymond dans le Japon des
24 juil. 2020 Résumé de thèse: ”Les villas réalisées par Antonin Raymond dans le Japon des ... France et le Japon relève de l'histoire de l'architecture ...
Résumé Générique
Lors de sa sortie au Japon le film inspira des psychologues. Notamment
Explorons le Japon
Autrefois capitale du Japon statut qu'elle obtint à la fin du VIIIème siècle
1 Histoire du Japon moderne et contemporain – chronologie
1 sept. 2021 Histoire du Japon moderne et contemporain – chronologie (Nobutaka Miura). 1840-?1842 Guerre de l'opium. I Construction d'un Etat moderne ...
Histoire de lenseignement de lhistoire au Japon Autour de la
civilisation françaises à l'Université Meiji (Tokyo Japon). catholicisme en France
FranceAgriMer
28 mars 2017 L'histoire du chocolat au Japon est plus courte qu'en Europe. Le chocolat reste pratiquement inconnu au Japon jusqu'à la création de Meiji ...
Petite histoire du tabac
Petite histoire du tabac. Tabac Info Service vous aide à arrêter de fumer. en Corée au Japon
Chômage et réformes du marché du travail au Japon
RÉSUMÉ. Jusqu'au début des années 1990 le Japon était le seul pays industrialisé à Une page de l'histoire des négociations collectives paraît donc.
Le Japon dans lordre mondial. Une position perpétuellement précaire
RÉSUMÉ : Les dirigeants du Japon de Meiji partageaient une vision « réaliste » de À s'en tenir à cette thèse on peut dire que l'histoire du Japon est.
Traductions de textes occidentaux en japonais et transferts culturels
9 juil. 2018 apparaissent plusieurs traductions adaptations ou résumés de Buckle et de Guizot ... représentation de l'histoire japonaise qui en découle
Histoire du Judo
histoire adapta ou incorpora les arts martiaux chinois. Au cours de l'histoire du Japon les Samouraïs jouèrent un grand rôle. Hommes d'épée
Le développment de léconomie japonaise et les relations algéro
un aperçu de l'histoire du développement de l'économie japonaise de l'après-guerre. En 1945 après la fin de la seconde guerre mondiale
Corée Lhistoire mouvementée du « pays du Matin calme »
Une péninsule de l'Asie du Nord-Est entre Chine et Japon. • Des origines au royaume de Koryo. • La Corée sous la domination japonaise.
Histoire du Judo
L'art de la guerre remonte à la préhistoire comme la chasse.Peut-on penser que les développements des techniques de guerre primitives (développement de différentes
armes) soient une ébauche des arts martiaux ? Sans doute, non.Néanmoins, elles ont été une première étape. Elles ont dû être concomitantes avec la naissance de formes
de lutte entre individus d'un même clan ou d'une même tribu contrairement à la guerre tournée contre
d'autres clans.L'art du combat remonte donc sans doute au début de l'humanité. Mais qui se rappelle son premier croche-
patte ? Les premières descriptions de combat sont sans doute celles : - que Gilgamesh, roi légendaire d'Orouk, livre dans sa quête de l'immortalité. Ces écrits sumériens datent de 1800 ans av. J-C. - des descriptions des jeux olympiques de la Grèce antique et le Pancrace (lutte primitive) - des jeux du cirque romain.Ces combats bien qu'inscrits dans la vie sociale
d'une civilisation sont encore loin des arts martiaux tels que nous les connaissons aujourd'hui.Néanmoins des statuettes babyloniennes (- 5000
à - 3000 ans av. J-C.) nous montrent des
combattants en position de lutte avec des saisies à la ceinture comme l'actuel " Sumo » japonais ou des blocages de coups de poings avec l'avant bras comme au karaté ou au Kung FuCes statuettes peuvent représenter des
techniques d'arts martiaux primitifs. De plus, les civilisations mésopotamiennes étaient suffisamment riches pour avoir des combattants professionnels. Des échanges commerciaux entre la Mésopotamie et l'Inde existent depuis 2500 ans av. J-C. Une propagation de ces techniques vers l'Inde est donc possible.Après la civilisation mésopotamienne, deux
grandes civilisations se développèrent en Orient vers 500 av. J-C. en Chine et en Inde. Toutes les
deux eurent des périodes de guerres et de paix sans doute plus favorables au foisonnement d'idées. Ainsi vers 500 av. J-C. , Confucius développa sa philosophie et vers 300 avant J-C. , Lao Tseu fut à l'origine du Taoïsme en Chine. Tandis qu'en Inde avant le V° siècle avant J-C., Bouddha (prince)Gautama Siddhârta fut à l'origine de la
philosophie bouddhiste. Dès le début de notre ère, les échanges commerciaux puis, religieux s'établirent entre les deux civilisations. Des caravanes de marchands contournaient l'Himalaya sans doute accompagnées de gardes du corps (les routesétaient dangereuses) et de moines bouddhistes
indiens qui allaient porter la philosophie deBouddha en Chine et dans l'autre sens, de moines
chinois qui venaient en pèlerinage en Inde sur les lieux de naissance de Bouddha. Il se peut d'ailleurs que certains moines faisaient aussi office de gardes du corps. De nombreux documents attestent que les chinois affectionnaient particulièrement les spectacles des acrobates venus d'Inde et de Méditerranée orientale. Quoi qu'il en soit, même s'il est probable que des formes de combats soient nées spontanément en Inde ou en Chine, les échanges philosophiques des arts de combat (bouddhisme, confucianisme, taoïsme) sont à l'origine des arts martiaux modernes.La légende veut que ce soit un moine indien
Bodhidharma qui en 520 se rendit de Madras au
monastère de Shaolin où il enseignât les premiers préceptes des arts martiaux et du bouddhismeChan (Zen au Japon), notamment à travers des
exercices respiratoires. Légende ou pas, la diffusion des arts martiaux se fit dans tout l'Extrême Orient sur les traces de celles du bouddhisme ( à l'ensemble de a Chine, à la Corée, au Japon, et au sud-est asiatique. De nombreux arts martiaux semblent s'apparenter à la boxe du temple Shaolin.Chaque pays, chaque région, en fonction de son
histoire adapta ou incorpora les arts martiaux chinois. Très influencé par la Chine, par la langue, par la religion Zen, la philosophie, le commerce, l'organisation politique, le Japon, durant sa période féodale développa de nombreux arts de combat, notamment par les Samouraïs, et par les paysans contre les Samouraïs.Historique des Budo Japonais
Au cours de l'histoire du Japon, les Samouraïs jouèrent un grand rôle. Hommes d'épée, vaillants et
solitaires, c'est le dernier des guerriers partant seul à la bataille et c'est aussi l'esthète qui peut apprécier
la beauté d'une fleur de cerisier (symbole du judo). Il est aussi chef de troupe, défenseur de la paix,
aristocrate, administrateur et le bras vengeur de son maître. C'est au IX°, XI° siècle, qu'apparut le mot
"Samouraï" qui signifie "ceux qui servent".Cependant, les origines des samouraïs sont bien plus anciennes. Au début de notre ère, un clan (uji) prit le
dessus sur les autres après moultes batailles et alliances. Aux environs de 200 avant J-C., son chef
deviendra l'empereur du Japon, prétendant descendre de la déesse soleil, les autres seigneurs devenant des
servants de l'empereur (en théorie) et donc des Samouraïs. La réalité du pouvoir est en fait exercée depuis
toujours par un dictateur militaire Samouraï que l'on nommait Shogun.Jusqu'à la période Tokugawa au XVII° siècle, le Japon vécut constamment en guerre. Le samouraï partait
conquérir de nouveaux territoires pour son maître et les rônins (samouraïs sans maître) se livraient au plus
offrant ou vivaient d'expédients. Cette période de paix permit aux samouraïs de développer philosophie, art et savoir vivre. La nécessité des jeunes hommes de la classe des guerriers de s'entraîner au bujutsu (les arts de combat à mains armées) commença à disparaître.Des activités aux antipodes des arts martiaux,
comme la cérémonie du thé, l'art des arrangements floraux, la calligraphie se répandirent dans cette classe. La dégradation de l'éthique du samouraï durant cette période fit naître le bushido (voie du guerrier). Yamaga Soko (1622-1685) écrit "le samouraï est un être qui ne cultive ni ne produit ni ne commerce. Mais il est impensable qu'il n'ait aucune charge en tant que telle. Celui qui satisferait à ses seuls besoins personnels sans accepter de responsabilité serait à juste titre qualifié d'oisif. Aussi, doit-on se concentrer sur l'examen approfondi de son rôle.... Sa mission consiste à méditer sur sa condition, à rendre de bons et loyaux services à son maître, s'il en a un ; à cultiver sa fidélité dans des associations amicales et, eu égard à son propre état à se dévouer corps et âme à son devoir"Certains recherchèrent donc la perfection
spirituelle dans leur exercice d'entraînement martial. C'est ainsi que la perfection de la forme commença à l'emporter sur les aspects pratiqueset fonctionnels des écoles de combats armés. Les "do" se développèrent au dépens des "jutsu". Le
bushido touche essentiellement aux attitudes mentales et aux objectifs spirituels du guerrier.La signification du bushido est de faire quelque
chose de sa vie, de laisser quelque chose derrière soi, puis d'être capable de rejeter son enveloppe humaine et d'accepter la mort. En aucun cas il ne s'agit d'aller au devant de la mort.Les arts martiaux classiques du Japon ont
toujours eu leurs écoles de combat à main nue mais le plus souvent comme forme auxiliaire des disciplines de combats armés. Vers le milieu du XIX° siècle, divers styles de ju-jutsu (art de la souplesse) dominaient les systèmes de combats à main nue (projection et atemi).Une des conséquences de la domination Samouraï durant la période Tokugawa fut que les classes inférieures
se retrouvèrent désarmées. En effet, si le samouraï se promenait avec, à la ceinture, ses deux sabres
caractéristiques, les autres citoyens se voyaient interdire le port d'arme. Certes, un ancien baroudeur
empâté et bureaucratisé ne devait pas constituer une bien grande menace, surtout si (comme c'était
souvent le cas) un sabre de bois avait remplacé dans la gaine son arme déposée en gage. Par contre, il était
particulièrement terrifiant de se trouver à nez à nez dans une ruelle sombre avec un rônin crevant de faim.
Chacun craignait en effet ces samouraïs en mal de maître et prêts à tout (même au crime) par pauvreté ou
désespoir. D'autant plus que ces samouraïs-là étaient capables de se battre...Les arts martiaux classiques
du Japon ont toujours eu leurs écoles de combat à main nue mais le plus souvent comme forme auxiliaire des
disciplines de combats armés. Vers le milieu du XIX° siècle, divers styles de ju-jutsu (art de la souplesse)
dominaient les systèmes de combats à main nue (projection et atemi). L'apparition, suite aux exactions de
certains rônins, d'une série de techniques de combat destinées aux classes dominées, faisaient appel, non à
des armes, mais à des objets familiers et aux mains nues. Ces techniques nous sont parvenues sous la forme
des budo ou arts martiaux samouraïs. En réalité, l'expression anti samouraïs aurait été plus exacte.
En 1867, l'empereur Meiji fit sortir le Japon de son monde post féodal. Il bouleversa de fond en comble
l'ancien ordre social du Japon. L'une de ses premières décisions fut en 1876 de désarmer la classe des
samouraïs. Date à laquelle le Satsuma "groupe politique terroriste" comptait 7 000 étudiants samouraïs
armés jusqu'aux dents. Lors de la bataille de Kagoshima, les samouraïs furent défaits par l'armée impériale
régulière. C'en était fini des samouraïs.L'esprit samouraïs s'était infiltré dans le rang de la nouvelle armée impériale et de toute la société
Japonaise.
Les premiers pas du Judo
Le judo a été créé par Kano après plusieurs années de Tenjinshinyo-ryu avec maître Fukuda.
A la mort de maître Fukuda, il crée dès 1882 le judo du Kodokan (institut du grand principe).
Le Judo Kodokan est basé sur trois grands principes: l'instruction physique, l'habileté et le mental.
Maître Jigoro Kano (1860-1938)
Maladif et faible au cours de son enfance, il s'inscrit à une école de ju-jutsu sur les conseils de son
médecin; quelques années plus tard, il créera son propre style qui deviendra le Judo. Il meurt d'une
pneumonie en 1938 à l'âge de 78 ansSon premier dojo compte neuf disciples, le Kodokan déménagera à plusieurs reprises. Au cours des années
qui suivirent entre 1886 et 1889, le Kodokan s'imposa comme l'école dominante grâce à la victoire de cette
école au cours d'un grand tournoi contre l'école yoshin-ryu-ju-jutsu. Kano impatient d'ouvrir son école et
n'ayant pas de diplôme avait déchaîné la colère des autres écoles qui étaient venu l'affronter. Il avait du
pour ça loué les services de grands champions de l'époque tels que Shiro Saigo. Au cours de ces mêmes
années, la fusion des vieilles techniques s'établit. (Kano fit une synthèse des meilleures techniques de Ju-
Jitsu, la nouvelle forme du Judo se vit débarrassée de l'esprit féodal et des techniques dangereuses
(l'atémi-waza disparaît au profit des projections et immobilisations plus propices à l'assaut sportif). De
nouvelles méthodes d'entraînement furent ainsi établies, les ukémi firent leur apparition et le judogi est
utilisé pour l'entraînement.Le judo prend véritablement son essor à partir de 1905 où les universités et écoles commencent à
l'enseigner, Jigoro Kano continuera à promouvoir le Judo à travers le monde au cours de plusieurs voyages à
travers l'Europe et les Etats-Unis et ceci jusqu'à sa mort en 1938.Maître Jigoro Kano
Né le 18 octobre 1860 à
Mikage, dans le district de Hyogo, il était le
troisième fils d'un intendant naval. De nature chétive et ayant une santé plutôt fragile le jeune homme décide de fortifier son corps grâce à la pratique de sports tels que la gymnastique et le base-ball. Ces activités s'avèrent vite trop dures pour sa faible constitution. En 1877, il décide alors d'étudier le Ju-Jitsu, son premier professeur est maître Hachi-Noske Fukuda de l'école Tenjjin-Shinyo-Ryu. Il entre la même année à l'université impériale deTokyo. Sous la conduite de maître Fukuda, Kano
s'initia aux mystères du Ju-Jitsu de l'Ecole duCoeur de Saule.
A la mort de Fukuda, Kano hérita de ses archives et devint l'élève de maître Iso de l'école Tenjin- Shingo. Jigoro Kano continue ses études tout en s'entraînant et devint bientôt vice directeur de l'école, mais malheureusement son maître mourut et Kano se retrouva de nouveau sans professeur. Il étudia tous les documents possibles mais un bon professeur lui restait indispensable, ce fut le maître Likubo de l'école de Kito. C'est là qu'il apprit l'art du combat en armure.Peu à peu Kano fit la synthèse des diverses écoles et voulut créer sa propre discipline, il s'entraînera avec
le maître Likubo jusqu'en 1885.En 1881 il obtient sa licence de lettres. En 1882 à l'âge de 22 ans alors qu'il a terminé ses études de
sciences esthétiques et morales; il s'installe dans le petit temple bouddhique d'Eishosi, secte Jôdo. C'est
dans ce temple berceau du Judo, que Jigoro Kano installa son premier Dojo (salle où l'on étudie "la voie") ou
le Kodokan. Il décide de se distinguer des autres écoles en changeant le nom de la discipline en "Judo". Mais
en créant cette école il déchaîne la colère des autres maîtres car il n'a aucun diplôme l'autorisant à le faire.
Comme le veut l'usage les élèves des autres écoles vont venir affronter ses élèves. Kano n'a pas les moyens
techniques de le faire, il loue alors les services des plus grands champions de Ju-Jitsu de l'époque comme
Shiro Saigo qui défendra avec succès la nouvelle école, il en deviendra même l'instructeur.
Durant cette même période, Kano est nommé professeur au Collège des Nobles, en 1888 il en deviendra
recteur.En 1889 commence son parcours à travers l'Europe en tant qu'attaché au ministère de la maison impériale.
En 1891 il est nommé conseillé du ministre de l'éducation nationale. En 1893 il obtient le poste de secrétaire
du ministre de l'éducation nationale; il obtient le 5eme rang impérial en 1895.Il fonde l'institut Zenyo Seiki et édite la revue "kokusai". En 1898 il devient directeur de l'Education
primaire au sein de l'Education nationale. Un an plus tard, il devient président du comité butokukai (centre
d'étude des arts militaires). Après deux missions en Chine et l'obtention du 5eme rang impérial il fonde au
Butokikai les trois premiers katas de Judo en 1907.En 1909 il modifie les statuts du Kodokan pour en faire une société publique. C'est aussi le premier japonais
membre du comité olympique, il est élu premier président de la fédération sportive du Japon.
En 1912 et 1913, il est envoyé en mission culturelle en Europe et en Amérique, deux ans après il crée le
revue Kodokan et reçoit du roi de Suède la médaille des septièmes jeux olympiques.A partir de 1920 il se consacre entièrement au Judo. En juin il assiste aux jeux olympiques d'Anvers et en
profite pour visiter l'Europe. En 1921 il démissionne de la présidence de la fédération sportive du Japon, en
1922 il siège à la chambre haute, puis en 1924 est nommé professeur honoraire de l'école normale
supérieure de TokyoEn 1928, il participe à l'assemblée générale des jeux olympiques et aux jeux eux-mêmes. Il se rend aux
Etats-Unis en 1932 pour assister aux jeux olympiques. Il devient conseiller au cabinet de l'éducation
physique du Japon, il participe à deux reprises au conseil des jeux olympiques. Il assiste en 1936 aux jeux
olympiques de Berlin.Le 4 mai 1938, il meurt d'une pneumonie sur le
navire qui le ramène du Caire où avait lieu l'assemblée générale du comité international des jeux olympiques, il recevra le 2 ème rang impérialà titre posthume.
Le Kodokan
Le judo fut enseigné dès 1882, au Dojo de Jigoro Kano, baptisé "Kodokan" ou "école pour étude de la voie".
Le premier élève s'inscrivit le 5 juin 1882; Ces premiers élèves étaient âgés de 15 à 18 ans. Kano les
hébergeait et s'occupait d'eux comme un père. Ce fut une période passionnante, mais difficile; le jeune
professeur était sans argent et le tapis mesurait à peine 20 m2. L'année suivante le dojo avait grandi et son
tapis mesurait quelques 40m2.Le KODOKAN à la fin du XIX siècle
Deux ans plus tard Kano fit construire un Dojo dont le tapis mesurait près de 80 m2. Les rencontres entre
diverses écoles de Ju-jitsu se multiplièrent. Le Kodokan remporta sa première victoire en 1886 et en
remporta de nombreuses autres grâce à Shiro Saigo dont Kano avait loué les services. Des sections du
Kodokan se fondèrent à Nirayama.
Lorsque Kano entreprit ses premiers voyages autour du monde, il confia à ses meilleurs élèves la direction
du Kodokan.En 1887 une école nationale de tous les arts martiaux est crée par le gouvernement japonais, c'est le
Butokukai. Bien que placée sous l'égide de Kano cette école ne tardera pas à devenir rivale du Kodokan.
Quelques années plus tard apparaît le Kosen créé par l'université impériale de Tokyo.
Malgré la concurrence le Kodokan continue son ascension, son dernier dojo est le plus grand du Japon : 185
m2, peu de temps après cette surface est portée au double.En 1909 le Kodokan devient institution publique, c'est à cette époque que les katas établis pour le Butokukai
sont enseignés. Par la suite une section féminine est ouverte, de plus le Kodokan se voit doté d'associations
culturelles et de comités de recherche. C'est en 1934 que le Kodokan est logé dans un nouveau bâtiment de trois étages. Il possède 2000 m2 de tapis. On dit désormais du Kodokan qu'il est la Mecque du Judo.Après la défaite du Japon en 1946, les Américains interdirent toutes les activités inspirées du Bushido, les
arts martiaux furent prohibés et les professeurs du Kodokan furent seulement autorisés à enseigner aux
troupes américaines. Le judo fut permis plus tard avec la dénomination sport et non art martial.En 1958 un nouveau bâtiment héberge le Kodokan, il est beaucoup plus spacieux et moderne que le
précédent, en outre son tapis immense. Il abrite des salles spéciales réservées aux femmes, aux enfants,
aux élèves particuliers, il héberge aussi des instructeurs à demeure.Le KODOKAN aujourd'hui
Si l'on néglige les quelques démonstrations qui furent organisées en France, au début du siècle, on peut
affirmer que le Judo et le Jujitsu firent leur apparition en 1925, à Paris. En effet, à cette date, Aida, un
japonais 5ème dan, l'enseignait à l'un de ses compatriotes, Ishiguro, donnait des cours au Sporting Club à
quelques élèves qui ne persévérèrent d'ailleurs pas.Quelques temps après, une salle de Judo fut créée dans le cadre d'un club d'escrime, le cercle Hoche et
d'Anjou. Le professeur Hirama, 4ème dan, était japonais lui aussi. Il enseignait le Judo " à la japonaise ",
sans chercher à appliquer une pédagogie avec le tempérament français. Le résultat ne se fit pas attendre :
après des débuts prometteurs, ce fut l'échec.Cependant, quelques hommes en France s'intéressaient au Jujitsu, parmi lesquels un jeune savant d'origine
israélite et de nationalité britannique : Feldenkrais. Il avait eu le privilège de rencontrer Jigoro Kano en
1933 lors d'un des voyages de ce dernier en France. Feldenkrais partageait son enthousiasme avec quelques
autres scientifiques dont Frédéric Joliot-Curie et Paul Bonet-Maury qui devaient devenir le premier
président de la Fédération Française. La prodigieuse aventure du Judo français devait commencer à
l'arrivée d'un japonais 4ème dan, Kawaishi, ancien élève de l'Université de Waseda, qui après avoir parcouru
une grande partie du monde, décida de se fixer en France.Kawaishi ouvrit donc le Club franco-japonais à
Paris, 62, rue Beaubourg, dans une salle où déjà quelques adeptes de Jujitsu tentaient de s'initier.Le premier élève qui vint s'inscrire fut un
boulanger, nommé Maurice Cottereau, quelques autres suivirent.Feldenkrais fonda le Jujitsu club de France dans
les locaux de l'école des Travaux publics, 1, rueThénard. Kawaishi y donnait des leçons
particulières. Il n'appliquait pas encore de méthode et enseignait en faisant appel à son bon sens et à sa grande psychologie, veillant surtout à rendre ses leçons attrayantes et variées.1938 fut marqué par deux événements : le
premier fut la fusion de Jujitsu Club de France et du Club franco-japonais ; le second, la nomination de Kawaishi au grade de 5ème dan par Jigoro Kano, lors de son dernier voyage en France. Puis la guerre arriva, Feldenkrais partit ainsi que beaucoup d'autres élèves et Kawaishi devait rester seul au Jujitsu Club de France avec quelques pratiquants.Pendant cette période de contraintes et de
privations, le Judo était, pour ses rares adeptes,à la fois une distraction et presque une
espérance, ce qui permit à Kawaishi de continuer son oeuvre. Le Jujitsu Club de France dut déménager et s'installer 10 bis, rue deSommerard. Dès 1942 et 1943, Kawaishi avait
formé une vingtaine de ceintures noires, dont certaines ouvraient à leur tour, des salles. L'intelligence de Kawaishi lui permit d'analyser et de comprendre la mentalité des occidentaux et ainsi d'adapter son enseignement. Sa fameuse méthode, tour à tour, admirée et critiquée, lui permit, c'est un fait, d'implanter le judo dans un grand nombre de pays d'Europe. Kawaishi avait surmonté les difficultés devant lesquelles ses compatriotes avaient succombé avant lui : il avait su révéler, le premier, et diffuser largement en occident une discipline dont les principes différaient des conceptions établies et des idées reçues concernant le sport dans notre pays. En 1946, la Fédération Française de Judo et Jujitsu voyait le jour, présidée par Paul Bonet- Maury. En 1947, le Collège des ceintures noires était officiellement créé. En 1948, il n'y avait pas encore 100 ceintures noires ; dix ans après, il en avait 1 000. En 1974, on compte près de 20 000 ceintures noires, 5000 clubs répartis sur le territoire métropolitain, les TOM et DOM. Aujourd'hui, la FFJDA a dépassé le demi-million d'adhérents licenciés (580 000 en 2002) et compte plus de 35 000 ceintures noires.quotesdbs_dbs1.pdfusesText_1[PDF] histoire du maroc henri terrasse pdf
[PDF] histoire du maroc livre gratuit
[PDF] histoire du maroc livre pdf
[PDF] histoire du maroc video
[PDF] histoire du niger pdf
[PDF] histoire du protestantisme pdf
[PDF] histoire du système éducatif espagnol
[PDF] histoire du théâtre antique
[PDF] histoire du tourisme pdf
[PDF] histoire en images ? remettre dans l'ordre
[PDF] histoire fantastique courte vampire
[PDF] histoire générale de l afrique tome 1
[PDF] histoire générale de l'afrique tome 1 pdf
[PDF] histoire générale de l'afrique tome 2