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Histoire du Judo

L'art de la guerre remonte à la préhistoire comme la chasse.

Peut-on penser que les développements des techniques de guerre primitives (développement de différentes

armes) soient une ébauche des arts martiaux ? Sans doute, non.

Néanmoins, elles ont été une première étape. Elles ont dû être concomitantes avec la naissance de formes

de lutte entre individus d'un même clan ou d'une même tribu contrairement à la guerre tournée contre

d'autres clans.

L'art du combat remonte donc sans doute au début de l'humanité. Mais qui se rappelle son premier croche-

patte ? Les premières descriptions de combat sont sans doute celles : - que Gilgamesh, roi légendaire d'Orouk, livre dans sa quête de l'immortalité. Ces écrits sumériens datent de 1800 ans av. J-C. - des descriptions des jeux olympiques de la Grèce antique et le Pancrace (lutte primitive) - des jeux du cirque romain.

Ces combats bien qu'inscrits dans la vie sociale

d'une civilisation sont encore loin des arts martiaux tels que nous les connaissons aujourd'hui.

Néanmoins des statuettes babyloniennes (- 5000

à - 3000 ans av. J-C.) nous montrent des

combattants en position de lutte avec des saisies à la ceinture comme l'actuel " Sumo » japonais ou des blocages de coups de poings avec l'avant bras comme au karaté ou au Kung Fu

Ces statuettes peuvent représenter des

techniques d'arts martiaux primitifs. De plus, les civilisations mésopotamiennes étaient suffisamment riches pour avoir des combattants professionnels. Des échanges commerciaux entre la Mésopotamie et l'Inde existent depuis 2500 ans av. J-C. Une propagation de ces techniques vers l'Inde est donc possible.

Après la civilisation mésopotamienne, deux

grandes civilisations se développèrent en Orient vers 500 av. J-C. en Chine et en Inde. Toutes les

deux eurent des périodes de guerres et de paix sans doute plus favorables au foisonnement d'idées. Ainsi vers 500 av. J-C. , Confucius développa sa philosophie et vers 300 avant J-C. , Lao Tseu fut à l'origine du Taoïsme en Chine. Tandis qu'en Inde avant le V° siècle avant J-C., Bouddha (prince)

Gautama Siddhârta fut à l'origine de la

philosophie bouddhiste. Dès le début de notre ère, les échanges commerciaux puis, religieux s'établirent entre les deux civilisations. Des caravanes de marchands contournaient l'Himalaya sans doute accompagnées de gardes du corps (les routes

étaient dangereuses) et de moines bouddhistes

indiens qui allaient porter la philosophie de

Bouddha en Chine et dans l'autre sens, de moines

chinois qui venaient en pèlerinage en Inde sur les lieux de naissance de Bouddha. Il se peut d'ailleurs que certains moines faisaient aussi office de gardes du corps. De nombreux documents attestent que les chinois affectionnaient particulièrement les spectacles des acrobates venus d'Inde et de Méditerranée orientale. Quoi qu'il en soit, même s'il est probable que des formes de combats soient nées spontanément en Inde ou en Chine, les échanges philosophiques des arts de combat (bouddhisme, confucianisme, taoïsme) sont à l'origine des arts martiaux modernes.

La légende veut que ce soit un moine indien

Bodhidharma qui en 520 se rendit de Madras au

monastère de Shaolin où il enseignât les premiers préceptes des arts martiaux et du bouddhisme

Chan (Zen au Japon), notamment à travers des

exercices respiratoires. Légende ou pas, la diffusion des arts martiaux se fit dans tout l'Extrême Orient sur les traces de celles du bouddhisme ( à l'ensemble de a Chine, à la Corée, au Japon, et au sud-est asiatique. De nombreux arts martiaux semblent s'apparenter à la boxe du temple Shaolin.

Chaque pays, chaque région, en fonction de son

histoire adapta ou incorpora les arts martiaux chinois. Très influencé par la Chine, par la langue, par la religion Zen, la philosophie, le commerce, l'organisation politique, le Japon, durant sa période féodale développa de nombreux arts de combat, notamment par les Samouraïs, et par les paysans contre les Samouraïs.

Historique des Budo Japonais

Au cours de l'histoire du Japon, les Samouraïs jouèrent un grand rôle. Hommes d'épée, vaillants et

solitaires, c'est le dernier des guerriers partant seul à la bataille et c'est aussi l'esthète qui peut apprécier

la beauté d'une fleur de cerisier (symbole du judo). Il est aussi chef de troupe, défenseur de la paix,

aristocrate, administrateur et le bras vengeur de son maître. C'est au IX°, XI° siècle, qu'apparut le mot

"Samouraï" qui signifie "ceux qui servent".

Cependant, les origines des samouraïs sont bien plus anciennes. Au début de notre ère, un clan (uji) prit le

dessus sur les autres après moultes batailles et alliances. Aux environs de 200 avant J-C., son chef

deviendra l'empereur du Japon, prétendant descendre de la déesse soleil, les autres seigneurs devenant des

servants de l'empereur (en théorie) et donc des Samouraïs. La réalité du pouvoir est en fait exercée depuis

toujours par un dictateur militaire Samouraï que l'on nommait Shogun.

Jusqu'à la période Tokugawa au XVII° siècle, le Japon vécut constamment en guerre. Le samouraï partait

conquérir de nouveaux territoires pour son maître et les rônins (samouraïs sans maître) se livraient au plus

offrant ou vivaient d'expédients. Cette période de paix permit aux samouraïs de développer philosophie, art et savoir vivre. La nécessité des jeunes hommes de la classe des guerriers de s'entraîner au bujutsu (les arts de combat à mains armées) commença à disparaître.

Des activités aux antipodes des arts martiaux,

comme la cérémonie du thé, l'art des arrangements floraux, la calligraphie se répandirent dans cette classe. La dégradation de l'éthique du samouraï durant cette période fit naître le bushido (voie du guerrier). Yamaga Soko (1622-1685) écrit "le samouraï est un être qui ne cultive ni ne produit ni ne commerce. Mais il est impensable qu'il n'ait aucune charge en tant que telle. Celui qui satisferait à ses seuls besoins personnels sans accepter de responsabilité serait à juste titre qualifié d'oisif. Aussi, doit-on se concentrer sur l'examen approfondi de son rôle.... Sa mission consiste à méditer sur sa condition, à rendre de bons et loyaux services à son maître, s'il en a un ; à cultiver sa fidélité dans des associations amicales et, eu égard à son propre état à se dévouer corps et âme à son devoir"

Certains recherchèrent donc la perfection

spirituelle dans leur exercice d'entraînement martial. C'est ainsi que la perfection de la forme commença à l'emporter sur les aspects pratiques

et fonctionnels des écoles de combats armés. Les "do" se développèrent au dépens des "jutsu". Le

bushido touche essentiellement aux attitudes mentales et aux objectifs spirituels du guerrier.

La signification du bushido est de faire quelque

chose de sa vie, de laisser quelque chose derrière soi, puis d'être capable de rejeter son enveloppe humaine et d'accepter la mort. En aucun cas il ne s'agit d'aller au devant de la mort.

Les arts martiaux classiques du Japon ont

toujours eu leurs écoles de combat à main nue mais le plus souvent comme forme auxiliaire des disciplines de combats armés. Vers le milieu du XIX° siècle, divers styles de ju-jutsu (art de la souplesse) dominaient les systèmes de combats à main nue (projection et atemi).

Une des conséquences de la domination Samouraï durant la période Tokugawa fut que les classes inférieures

se retrouvèrent désarmées. En effet, si le samouraï se promenait avec, à la ceinture, ses deux sabres

caractéristiques, les autres citoyens se voyaient interdire le port d'arme. Certes, un ancien baroudeur

empâté et bureaucratisé ne devait pas constituer une bien grande menace, surtout si (comme c'était

souvent le cas) un sabre de bois avait remplacé dans la gaine son arme déposée en gage. Par contre, il était

particulièrement terrifiant de se trouver à nez à nez dans une ruelle sombre avec un rônin crevant de faim.

Chacun craignait en effet ces samouraïs en mal de maître et prêts à tout (même au crime) par pauvreté ou

désespoir. D'autant plus que ces samouraïs-là étaient capables de se battre...Les arts martiaux classiques

du Japon ont toujours eu leurs écoles de combat à main nue mais le plus souvent comme forme auxiliaire des

disciplines de combats armés. Vers le milieu du XIX° siècle, divers styles de ju-jutsu (art de la souplesse)

dominaient les systèmes de combats à main nue (projection et atemi). L'apparition, suite aux exactions de

certains rônins, d'une série de techniques de combat destinées aux classes dominées, faisaient appel, non à

des armes, mais à des objets familiers et aux mains nues. Ces techniques nous sont parvenues sous la forme

des budo ou arts martiaux samouraïs. En réalité, l'expression anti samouraïs aurait été plus exacte.

En 1867, l'empereur Meiji fit sortir le Japon de son monde post féodal. Il bouleversa de fond en comble

l'ancien ordre social du Japon. L'une de ses premières décisions fut en 1876 de désarmer la classe des

samouraïs. Date à laquelle le Satsuma "groupe politique terroriste" comptait 7 000 étudiants samouraïs

armés jusqu'aux dents. Lors de la bataille de Kagoshima, les samouraïs furent défaits par l'armée impériale

régulière. C'en était fini des samouraïs.

L'esprit samouraïs s'était infiltré dans le rang de la nouvelle armée impériale et de toute la société

Japonaise.

Les premiers pas du Judo

Le judo a été créé par Kano après plusieurs années de Tenjinshinyo-ryu avec maître Fukuda.

A la mort de maître Fukuda, il crée dès 1882 le judo du Kodokan (institut du grand principe).

Le Judo Kodokan est basé sur trois grands principes: l'instruction physique, l'habileté et le mental.

Maître Jigoro Kano (1860-1938)

Maladif et faible au cours de son enfance, il s'inscrit à une école de ju-jutsu sur les conseils de son

médecin; quelques années plus tard, il créera son propre style qui deviendra le Judo. Il meurt d'une

pneumonie en 1938 à l'âge de 78 ans

Son premier dojo compte neuf disciples, le Kodokan déménagera à plusieurs reprises. Au cours des années

qui suivirent entre 1886 et 1889, le Kodokan s'imposa comme l'école dominante grâce à la victoire de cette

école au cours d'un grand tournoi contre l'école yoshin-ryu-ju-jutsu. Kano impatient d'ouvrir son école et

n'ayant pas de diplôme avait déchaîné la colère des autres écoles qui étaient venu l'affronter. Il avait du

pour ça loué les services de grands champions de l'époque tels que Shiro Saigo. Au cours de ces mêmes

années, la fusion des vieilles techniques s'établit. (Kano fit une synthèse des meilleures techniques de Ju-

Jitsu, la nouvelle forme du Judo se vit débarrassée de l'esprit féodal et des techniques dangereuses

(l'atémi-waza disparaît au profit des projections et immobilisations plus propices à l'assaut sportif). De

nouvelles méthodes d'entraînement furent ainsi établies, les ukémi firent leur apparition et le judogi est

utilisé pour l'entraînement.

Le judo prend véritablement son essor à partir de 1905 où les universités et écoles commencent à

l'enseigner, Jigoro Kano continuera à promouvoir le Judo à travers le monde au cours de plusieurs voyages à

travers l'Europe et les Etats-Unis et ceci jusqu'à sa mort en 1938.

Maître Jigoro Kano

Né le 18 octobre 1860 à

Mikage, dans le district de Hyogo, il était le

troisième fils d'un intendant naval. De nature chétive et ayant une santé plutôt fragile le jeune homme décide de fortifier son corps grâce à la pratique de sports tels que la gymnastique et le base-ball. Ces activités s'avèrent vite trop dures pour sa faible constitution. En 1877, il décide alors d'étudier le Ju-Jitsu, son premier professeur est maître Hachi-Noske Fukuda de l'école Tenjjin-Shinyo-Ryu. Il entre la même année à l'université impériale de

Tokyo. Sous la conduite de maître Fukuda, Kano

s'initia aux mystères du Ju-Jitsu de l'Ecole du

Coeur de Saule.

A la mort de Fukuda, Kano hérita de ses archives et devint l'élève de maître Iso de l'école Tenjin- Shingo. Jigoro Kano continue ses études tout en s'entraînant et devint bientôt vice directeur de l'école, mais malheureusement son maître mourut et Kano se retrouva de nouveau sans professeur. Il étudia tous les documents possibles mais un bon professeur lui restait indispensable, ce fut le maître Likubo de l'école de Kito. C'est là qu'il apprit l'art du combat en armure.

Peu à peu Kano fit la synthèse des diverses écoles et voulut créer sa propre discipline, il s'entraînera avec

le maître Likubo jusqu'en 1885.

En 1881 il obtient sa licence de lettres. En 1882 à l'âge de 22 ans alors qu'il a terminé ses études de

sciences esthétiques et morales; il s'installe dans le petit temple bouddhique d'Eishosi, secte Jôdo. C'est

dans ce temple berceau du Judo, que Jigoro Kano installa son premier Dojo (salle où l'on étudie "la voie") ou

le Kodokan. Il décide de se distinguer des autres écoles en changeant le nom de la discipline en "Judo". Mais

en créant cette école il déchaîne la colère des autres maîtres car il n'a aucun diplôme l'autorisant à le faire.

Comme le veut l'usage les élèves des autres écoles vont venir affronter ses élèves. Kano n'a pas les moyens

techniques de le faire, il loue alors les services des plus grands champions de Ju-Jitsu de l'époque comme

Shiro Saigo qui défendra avec succès la nouvelle école, il en deviendra même l'instructeur.

Durant cette même période, Kano est nommé professeur au Collège des Nobles, en 1888 il en deviendra

recteur.

En 1889 commence son parcours à travers l'Europe en tant qu'attaché au ministère de la maison impériale.

En 1891 il est nommé conseillé du ministre de l'éducation nationale. En 1893 il obtient le poste de secrétaire

du ministre de l'éducation nationale; il obtient le 5eme rang impérial en 1895.

Il fonde l'institut Zenyo Seiki et édite la revue "kokusai". En 1898 il devient directeur de l'Education

primaire au sein de l'Education nationale. Un an plus tard, il devient président du comité butokukai (centre

d'étude des arts militaires). Après deux missions en Chine et l'obtention du 5eme rang impérial il fonde au

Butokikai les trois premiers katas de Judo en 1907.

En 1909 il modifie les statuts du Kodokan pour en faire une société publique. C'est aussi le premier japonais

membre du comité olympique, il est élu premier président de la fédération sportive du Japon.

En 1912 et 1913, il est envoyé en mission culturelle en Europe et en Amérique, deux ans après il crée le

revue Kodokan et reçoit du roi de Suède la médaille des septièmes jeux olympiques.

A partir de 1920 il se consacre entièrement au Judo. En juin il assiste aux jeux olympiques d'Anvers et en

profite pour visiter l'Europe. En 1921 il démissionne de la présidence de la fédération sportive du Japon, en

1922 il siège à la chambre haute, puis en 1924 est nommé professeur honoraire de l'école normale

supérieure de Tokyo

En 1928, il participe à l'assemblée générale des jeux olympiques et aux jeux eux-mêmes. Il se rend aux

Etats-Unis en 1932 pour assister aux jeux olympiques. Il devient conseiller au cabinet de l'éducation

physique du Japon, il participe à deux reprises au conseil des jeux olympiques. Il assiste en 1936 aux jeux

olympiques de Berlin.

Le 4 mai 1938, il meurt d'une pneumonie sur le

navire qui le ramène du Caire où avait lieu l'assemblée générale du comité international des jeux olympiques, il recevra le 2 ème rang impérial

à titre posthume.

Le Kodokan

Le judo fut enseigné dès 1882, au Dojo de Jigoro Kano, baptisé "Kodokan" ou "école pour étude de la voie".

Le premier élève s'inscrivit le 5 juin 1882; Ces premiers élèves étaient âgés de 15 à 18 ans. Kano les

hébergeait et s'occupait d'eux comme un père. Ce fut une période passionnante, mais difficile; le jeune

professeur était sans argent et le tapis mesurait à peine 20 m2. L'année suivante le dojo avait grandi et son

tapis mesurait quelques 40m2.

Le KODOKAN à la fin du XIX siècle

Deux ans plus tard Kano fit construire un Dojo dont le tapis mesurait près de 80 m2. Les rencontres entre

diverses écoles de Ju-jitsu se multiplièrent. Le Kodokan remporta sa première victoire en 1886 et en

remporta de nombreuses autres grâce à Shiro Saigo dont Kano avait loué les services. Des sections du

Kodokan se fondèrent à Nirayama.

Lorsque Kano entreprit ses premiers voyages autour du monde, il confia à ses meilleurs élèves la direction

du Kodokan.

En 1887 une école nationale de tous les arts martiaux est crée par le gouvernement japonais, c'est le

Butokukai. Bien que placée sous l'égide de Kano cette école ne tardera pas à devenir rivale du Kodokan.

Quelques années plus tard apparaît le Kosen créé par l'université impériale de Tokyo.

Malgré la concurrence le Kodokan continue son ascension, son dernier dojo est le plus grand du Japon : 185

m2, peu de temps après cette surface est portée au double.

En 1909 le Kodokan devient institution publique, c'est à cette époque que les katas établis pour le Butokukai

sont enseignés. Par la suite une section féminine est ouverte, de plus le Kodokan se voit doté d'associations

culturelles et de comités de recherche. C'est en 1934 que le Kodokan est logé dans un nouveau bâtiment de trois étages. Il possède 2000 m2 de tapis. On dit désormais du Kodokan qu'il est la Mecque du Judo.

Après la défaite du Japon en 1946, les Américains interdirent toutes les activités inspirées du Bushido, les

arts martiaux furent prohibés et les professeurs du Kodokan furent seulement autorisés à enseigner aux

troupes américaines. Le judo fut permis plus tard avec la dénomination sport et non art martial.

En 1958 un nouveau bâtiment héberge le Kodokan, il est beaucoup plus spacieux et moderne que le

précédent, en outre son tapis immense. Il abrite des salles spéciales réservées aux femmes, aux enfants,

aux élèves particuliers, il héberge aussi des instructeurs à demeure.

Le KODOKAN aujourd'hui

Si l'on néglige les quelques démonstrations qui furent organisées en France, au début du siècle, on peut

affirmer que le Judo et le Jujitsu firent leur apparition en 1925, à Paris. En effet, à cette date, Aida, un

japonais 5ème dan, l'enseignait à l'un de ses compatriotes, Ishiguro, donnait des cours au Sporting Club à

quelques élèves qui ne persévérèrent d'ailleurs pas.

Quelques temps après, une salle de Judo fut créée dans le cadre d'un club d'escrime, le cercle Hoche et

d'Anjou. Le professeur Hirama, 4ème dan, était japonais lui aussi. Il enseignait le Judo " à la japonaise ",

sans chercher à appliquer une pédagogie avec le tempérament français. Le résultat ne se fit pas attendre :

après des débuts prometteurs, ce fut l'échec.

Cependant, quelques hommes en France s'intéressaient au Jujitsu, parmi lesquels un jeune savant d'origine

israélite et de nationalité britannique : Feldenkrais. Il avait eu le privilège de rencontrer Jigoro Kano en

1933 lors d'un des voyages de ce dernier en France. Feldenkrais partageait son enthousiasme avec quelques

autres scientifiques dont Frédéric Joliot-Curie et Paul Bonet-Maury qui devaient devenir le premier

président de la Fédération Française. La prodigieuse aventure du Judo français devait commencer à

l'arrivée d'un japonais 4ème dan, Kawaishi, ancien élève de l'Université de Waseda, qui après avoir parcouru

une grande partie du monde, décida de se fixer en France.

Kawaishi ouvrit donc le Club franco-japonais à

Paris, 62, rue Beaubourg, dans une salle où déjà quelques adeptes de Jujitsu tentaient de s'initier.

Le premier élève qui vint s'inscrire fut un

boulanger, nommé Maurice Cottereau, quelques autres suivirent.

Feldenkrais fonda le Jujitsu club de France dans

les locaux de l'école des Travaux publics, 1, rue

Thénard. Kawaishi y donnait des leçons

particulières. Il n'appliquait pas encore de méthode et enseignait en faisant appel à son bon sens et à sa grande psychologie, veillant surtout à rendre ses leçons attrayantes et variées.

1938 fut marqué par deux événements : le

premier fut la fusion de Jujitsu Club de France et du Club franco-japonais ; le second, la nomination de Kawaishi au grade de 5ème dan par Jigoro Kano, lors de son dernier voyage en France. Puis la guerre arriva, Feldenkrais partit ainsi que beaucoup d'autres élèves et Kawaishi devait rester seul au Jujitsu Club de France avec quelques pratiquants.

Pendant cette période de contraintes et de

privations, le Judo était, pour ses rares adeptes,

à la fois une distraction et presque une

espérance, ce qui permit à Kawaishi de continuer son oeuvre. Le Jujitsu Club de France dut déménager et s'installer 10 bis, rue de

Sommerard. Dès 1942 et 1943, Kawaishi avait

formé une vingtaine de ceintures noires, dont certaines ouvraient à leur tour, des salles. L'intelligence de Kawaishi lui permit d'analyser et de comprendre la mentalité des occidentaux et ainsi d'adapter son enseignement. Sa fameuse méthode, tour à tour, admirée et critiquée, lui permit, c'est un fait, d'implanter le judo dans un grand nombre de pays d'Europe. Kawaishi avait surmonté les difficultés devant lesquelles ses compatriotes avaient succombé avant lui : il avait su révéler, le premier, et diffuser largement en occident une discipline dont les principes différaient des conceptions établies et des idées reçues concernant le sport dans notre pays. En 1946, la Fédération Française de Judo et Jujitsu voyait le jour, présidée par Paul Bonet- Maury. En 1947, le Collège des ceintures noires était officiellement créé. En 1948, il n'y avait pas encore 100 ceintures noires ; dix ans après, il en avait 1 000. En 1974, on compte près de 20 000 ceintures noires, 5000 clubs répartis sur le territoire métropolitain, les TOM et DOM. Aujourd'hui, la FFJDA a dépassé le demi-million d'adhérents licenciés (580 000 en 2002) et compte plus de 35 000 ceintures noires.quotesdbs_dbs1.pdfusesText_1
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