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  • Qu'est-ce qu'un modèle Centre-périphérie ?

    Le modèle centre-périphérie décrit le monde comme « un système dans lequel un noyau donne des impulsions, draine des richesses des périphéries qu'il capitalise à son profit, exerce une surveillance politique et économique sur les auréoles » (Brunet, Dollfus 1990).
  • Comment fonctionne le mécanisme Centre-périphérie ?

    Les périphéries intégrées profitent des retombées tout en alimentant le centre (en main d'oeuvre, en matières premières, etc., selon les situations et l'échelle). Les périphéries délaissées sont entièrement dominées par le centre : elles sont polarisées par lui mais reçoivent très peu en retour.5 oct. 2022
  • Quels sont les trois types de périphéries ?

    Tous ces Etats sont plus ou moins intégrés au système monde, aucun n'est totalement exclu.

    Des périphéries en difficulté : les PMA. A/ Qu'est-ce qu'un PMA ? Des périphéries dynamiques : A/ Les périphéries fortement intégrées à la mondialisation. Vers un monde meilleur.
  • Lorsqu'en 1826 von Thùnen construit le schéma de l'Etat Isolé, il réalise le premier modèle où l'espace est structuré selon la logique duale centre-périphérie.
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II 3

Sommaire

SOMMAIRE ...................................................................................................... 3

REMERCIEMENTS........................................................................................ 10

TRANSCRIPTION ET TRANSLITÉRATION............................................... 12 L'ÉTHIOPIE À LA " PÉRIPHÉRIE » DU MONDE ...................................... 13 L'ÉTHIOPIE À L'" ORIGINE DU MONDE »............................................... 14

INTRODUCTION............................................................................................ 15

1. L'É

TAT ÉTHIOPIEN : UNE TRAJECTOIRE MARQUÉE PAR LE RAPPORT CENTRE-

PÉRIPHÉRIE..................................................................................................... 18

1.1. L'émergence impériale et l'État dynastique...................................... 18

1.2. Du socialisme à l'ethnofédéralisme.................................................. 36

2. P

ROBLÉMATISATION................................................................................ 42

2.1. Le prisme centre-périphérie en Éthiopie : une " grande tradition » .. 42

2.2. L'État n'est pas le " centre politique »............................................. 45

2.3. " Centre » versus " périphérie » ?.................................................... 47

3. H YPOTHÈSE : LA DOUBLE CRISE DE L'ÉTAT ÉTHIOPIEN.............................. 50 4. M

ÉTHODE................................................................................................ 53

4.1. Repartir du thème centre-périphérie ................................................ 53

4.2. Sources et difficultés rencontrées..................................................... 56

4.3. Cadre temporel................................................................................ 60

4.4. Zones étudiées................................................................................. 61

4.5. Plan ................................................................................................ 69

1 ÈRE PARTIE : DES CONFLITS " CENTRE-PÉRIPHÉRIE » ? APORIES DES MODÈLES ET NOUVELLE GRILLE DE LECTURE DES CONFLITS

ÉTHIOPIENS .................................................................................................. 72

4 SECTION 1 : FORMATION/CONSTRUCTION DE L'ÉTAT ET THÈME

CENTRE-PÉRIPHÉRIE.................................................................................. 75

1. T RAJECTOIRE DE L'ÉTAT, TRAJECTOIRE DE LA CENTRALITÉ........................ 78

1.1. L'approche par la modernisation..................................................... 79

1.2. L'État comme artefact " périphérique » du " centre » occidental...... 83

1.3. La centralité comme production de l'État et la société ..................... 84

2. L E RAPPORT CENTRE-PÉRIPHÉRIE DANS LA FORMATION IMPÉRIALE, ÉTATIQUE

ET NATIONALE

................................................................................................ 88

2.1. La centralité construite sur les ruines de l'empire : la " carte

conceptuelle » de S. Rokkan........................................................................ 89

2.2. Le rapport centre-périphérie comme carte mentale de l'empire et de

l'État 95

2.3. Le rapport centre-périphérie et la formation/construction nationale101

3. L A CONFUSION DU CENTRE POLITIQUE ET DE L'ÉTAT : UNE VISION DOMINANTE

DES ÉTUDES ÉTHIOPIENNES

............................................................................ 108

3.1. Définir les centres et les périphéries éthiopiennes.......................... 108

3.2. L'espace politique éthiopien vu par le prisme centre-périphérie..... 117

SECTION 2 : LES CONFLITS DANS LA FORMATION/CONSTRUCTION

DE L'ÉTAT ................................................................................................... 121

1. L'

INFLUENCE DE LA TRAJECTOIRE ÉTATIQUE SUR LES CONFLITS ARMÉS.... 123

1.1. De nouvelles guerres sans l'État ?................................................. 125

1.2. La dimension ethnique des conflits................................................. 128

1.3. La dimension économique des conflits............................................ 133

2. L ES CONFLITS EN AFRIQUE : ÉCHEC OU FORMATION DES ÉTATS ? ............. 141

2.1. L'influence internationale.............................................................. 141

2.2. Les limites de l'explication par la souveraineté limitée................... 145

2.3. La " normalité » du conflit : l'explication par la

formation/construction de l'État............................................................... 148

SECTION 3 : DES CONFLITS " CENTRE-PÉRIPHÉRIE » AUX CONFLITS

" SECTORIELS ».......................................................................................... 157

1. L ES CONFLITS VUS PAR LE PRISME CENTRE-PÉRIPHÉRIE............................ 158 5

1.1. Les interprétations des conflits à partir des modèles centre-périphérie

158

1.2. Les conflits éthiopiens lus comme centre versus périphérie............. 164

2. L ES LIMITES DU PRISME CENTRE-PÉRIPHÉRIE APPLIQUÉ À L'ÉTUDE DES

CONFLITS ÉTHIOPIENS

.................................................................................... 169

2.1. Une classification difficile ............................................................. 169

2.2. La récurrence du biais normatif et idéologique .............................. 170

2.3. La confusion des niveaux............................................................... 171

3. L ES CONFLITS " SECTORIELS »................................................................ 179

3.1. " Secteur politique central » et " secteur politique périphérique ».. 180

3.2. De la relation de clientèle à la domination par la force.................. 184

3.3. Conflits intra- et intersectoriels : proposition d'une nouvelle grille de

lecture des conflits ................................................................................... 191

DEUXIÈME PARTIE : HISTORICITÉ DE LA DOUBLE CRISE DE L'ÉTAT : DES FONDEMENTS IMPÉRIAUX À LA RÉVOLUTION (XIX E

SIÈCLE-1974)................................................................................................ 204

SECTION 1 : MÉNÉLIK II ET LA FORMATION DE L'EMPIRE : NAISSANCE D'UNE CENTRALITÉ CONTESTÉE.................................... 206 1. L A NAISSANCE D'UNE SOCIÉTÉ POST-ADOUA........................................... 207

1.1. Conflit et formation de l'empire..................................................... 207

1.2. Naissance et reconnaissance d'une nouvelle centralité................... 224

2. U NE CENTRALITÉ CONTESTÉE................................................................. 230

2.1. Formation/construction des fondements des représentations de l'État

éthiopien.................................................................................................. 231

2.2. Les interprétations de la centralité : Reconquête versus colonisation

interne ..................................................................................................... 233

3. L ES FONDATIONS ENCORE FRAGILES DU SECTEUR CENTRAL CONTEMPORAIN 237

3.1. Le système de contrôle de la " Grande Éthiopie » et la naissance de la

dichotomie Nord-Sud................................................................................ 237

3.2. Un secteur central réduit ............................................................... 241

6 SECTION 2 : CONFLITS ET CONSOLIDATION DES SECTEURS

" MODERNES » (1916-1935) ........................................................................ 253

1. L A CENTRALISATION IMPÉRIALE............................................................. 254

1.1. Les réformes politiques.................................................................. 255

1.2. Les réformes économiques et fiscales............................................. 259

1.3. Les réformes militaires .................................................................. 264

1.4. La résilience du système de valeur : poursuivre le projet impérial

salomonien............................................................................................... 266

2. D ES CONFLITS SECTORIELS ENCORE EMBRYONNAIRES.............................. 270

2.1. Les conflits liés à la monopolisation du pouvoir par Hailé Sélassié 270

2.2. La reconfiguration des rapports de force liée aux réformes impériales

272
SECTION 3 : HAILÉ SÉLASSIÉ ET LA RESTAURATION : ÉCLOSION DE LA DOUBLE CRISE DE L'ÉTAT ET " NOUVEAUX CONFLITS » (1941-

1974)............................................................................................................... 278

1. L ES MÉTAMORPHOSES DU SECTEUR CENTRAL ET LA RÉSILIENCE DU SYSTÈME

DE VALEUR IMPÉRIAL

.................................................................................... 280

1.1. Les réformes politiques du secteur central...................................... 280

1.2. Les réformes économiques et fiscales............................................. 285

1.3. Les réformes militaires .................................................................. 288

1.4. La continuité salomonienne ........................................................... 293

2. D ES CONFLITS IMPÉRIAUX À LA DOUBLE CRISE DE L'ÉTAT........................ 296

2.1. Conflit à forte tendance intersectorielle ......................................... 297

2.1.1. Les derniers conflits impériaux comme révélateurs des

métamorphoses des secteurs.................................................................. 297

2.2. Conflits à forte tendance interne au secteur central sous la

Restauration............................................................................................. 307

2.2.1. Le coup d'état de 1960 ........................................................... 307

2.2.2. Le mouvement étudiant........................................................... 316

2.3. Les conflits à forte tendance à la fois intra- et intersectorielle sous la

Restauration............................................................................................. 325

7

2.3.1. Les conflits érythréens............................................................ 325

2.3.2. Les conflits Afar..................................................................... 338

TROISIÈME PARTIE : UNE DOUBLE CRISE NON RÉSOLUE DE L'ÉTAT

ÉTHIOPIEN (1974-2010) .............................................................................. 356

SECTION 1 : LE DÄRG ET L'ACCENTUATION DE LA DOUBLE CRISE

DE L'ÉTAT (1974-1991)................................................................................ 357

1. L A MILITARISATION DE L'ÉTAT.............................................................. 359

1.1. Les réformes politiques : de la rupture à la poursuite du projet

impérial ................................................................................................... 359

1.2. La militarisation économique......................................................... 366

1.3. Le bouleversement de la relation politico-militaire......................... 374

1.4. Le projet impérial dans l'apparat socialiste................................... 379

2. L ES TROIS TENDANCES DE CONFLIT SOUS LE DÄRG................................... 389

2.1. Conflit à forte tendance interne au secteur central......................... 390

2.1.1. La révolution et la chute de l'Ancien Régime.......................... 390

2.1.2. Le coup d'état de Mengistu et la personnification du secteur

politique central.................................................................................... 392

2.2. Du conflit entre les secteurs (CMAP/Meison vs. PRPE) au conflit

interne au secteur central (CMAP vs. Meison) : " la terreur rouge »......... 394

2.2.1. L'alignement et la montée des tensions................................... 395

2.2.2. CMAP/Meison versus PRPE................................................... 398

2.2.3. CMAP versus Meison............................................................. 400

2.3. Conflits à forte tendance à la fois intra- et intersectorielle : le conflit

au Nord et le conflit Gambella.................................................................. 403

2.3.1. Au Nord................................................................................. 403

2.3.2. Les conflits en région Gambella.............................................. 425

SECTION 2 : L' " ABYOTAWI DIMOKRASSI » : UN IMAGINAIRE NATIONAL PARTIELLEMENT RÉINVENTÉ MAIS TOUJOURS

CONTESTÉ (1991-2010) ............................................................................... 439

1. L A CONCENTRATION DU POUVOIR PAR LE FDRPE ET LA RÉSILIENCE DE L

'ÉTHIOPIANITÉ IMPÉRIALE........................................................................... 443

8

1.1. Les limites du compromis politique et idéologique : la résilience

autoritaire................................................................................................ 443

1.1.1. La nouvelle organisation politique et la monopolisation du secteur

central par le FDRPE ............................................................................ 443

1.1.2. La résilience de la démocratie révolutionnaire (abyotawi

dimokrassi) : héritage et adaptation d'un système antidémocratique....... 453

1.2. Les limites du compromis économique............................................ 464

1.2.1. La démocratisation sacrifiée sur l'autel du

" développementalisme »...................................................................... 465

1.2.2. La lutte ambiguë contre le libéralisme..................................... 468

1.3. Démilitariser le secteur politique central : l'armée au service du

politique................................................................................................... 471

1.3.1. L'armée au service du politique démilitarisé........................... 472

1.3.2. L'armée demeure un instrument politique ............................... 477

1.4. Le compromis identitaire ............................................................... 483

1.4.1. Redéfinir l'éthiopianité........................................................... 483

1.4.2. La contestation de la nouvelle politique identitaire au coeur des

conflits politiques contemporains.......................................................... 491 2. L ES CONFLITS ET LEURS CONSÉQUENCES SUR LA DOUBLE CRISE DE L'ÉTAT

ÉTHIOPIEN

.................................................................................................... 497

2.1. Le fédéralisme multinational atténue mais ne résout pas les conflits497

2.1.1. La ténacité de la perception " développementaliste » : l'exemple

Afar 497

2.1.2. Les Anyoua et l'État éthiopien : échec de l'intégration politique et

radicalisation de la frontière identitaire conflictuelle ............................. 511

2.1.3. La guerre Éthiopie - Érythrée................................................. 525

2.2. Les conséquences du conflit érythréen en Éthiopie ......................... 535

2.2.1. La crise interne au secteur central et la réactivation de idéologie

démocratique révolutionnaire................................................................ 535

2.2.2. Le réajustement nécessaire de l'éthiopianité............................ 547

9

CONCLUSION GÉNÉRALE ........................................................................ 564

1. L A TRAJECTOIRE DE L'EMPIRE-ÉTAT ÉTHIOPIEN : CONFLITS ET FORMATION

DES SECTEURS CENTRAL ET PÉRIPHÉRIQUE

...................................................... 566

1.1. Le règne de Ménélik : les graines des secteurs politiques ............... 568

1.2. Hailé Sélassié : l'éclosion des secteurs politique/ de l'État............. 569

conflits armés........................................................................................... 572

1.4. Le fédéralisme multinational : une " décentralisation conservatrice »

(Planel 2007) ........................................................................................... 573

2. L A RÉSILIENCE DE LA DOUBLE CRISE DE L'ÉTAT ÉTHIOPIEN...................... 577

2.1. Crise " de » l'État éthiopien .......................................................... 578

2.2. La crise " dans » l'État éthiopien................................................... 579

2.3. Articulations et évolutions des crises ............................................. 581

3. L ES CONFLITS SECTORIELS : DES PROCESSUS NON EXCLUSIFS ET CUMULATIFS 583

3.1. Les chevauchements des conflits sectoriels..................................... 585

3.2. Les frontières conflictuelles ........................................................... 587

3.3. Les " acteurs de frontière »............................................................ 590

SOURCES PRIMAIRES................................................................................ 594

TABLE DES CARTES................................................................................... 639

TABLE DES FIGURES................................................................................. 640

TABLE DES SCHÉMAS ............................................................................... 641

PRINCIPAUX ACRONYMES....................................................................... 642 GLOSSAIRE INDICATIF............................................................................. 643

TABLE DES ANNEXES................................................................................ 646

10

Remerciements

Le travail qui suit est moins un aboutissement qu'une première étape vers, je l'espère, d'autres recherches. Néanmoins, sa réalisation n'aurait pas été possible sans l'aide minutieuse et les conseils toujours stimulants de mon directeur de thèse, Dominique Darbon. La confiance qu'il m'a accordée au moment sans doute le plus critique de cette aventure aura permis la poursuite et la finalisation de quatre années de travail. Je le remercie donc pour ses conseils qui ont grandement

amélioré la qualité de cette thèse, mais aussi pour sa disponibilité et ses qualités

humaines qui en font un directeur de thèse tant apprécié de ses doctorants. Je tiens également à remercier le directeur des Afriques dans le Monde, René Otayek, ainsi que Christian Coulon, Christine Deslaurier, Vincent Foucher et Laurent Fourchard pour leur soutien continu, de même que l'ensemble des chercheurs, enseignants et doctorants de ce laboratoire en particulier et de l'Institut d'études politiques de Bordeaux en général. Ces derniers ont représenté un cadre scientifique à la fois confortable et passionnant ces dernières années. L'aide documentaire et administrative de Karine Jenart (bibliothèque de recherche) et de Maryse Ducournau (secrétariat de l'école doctorale) a également été précieuse et déterminante. Je les en remercie vivement. Aussi, mes remerciements vont bien entendu au Centre National de la Recherche Scientifique et à la Mission pour la Recherche et l'Innovation Scientifique de la

Délégation Générale à l'Armement (ministère de la Défense) qui ont financé les

trois premières années de ce travail dans le cadre d'une allocation de recherche.

Certains de mes séjours en Éthiopie ont pu être réalisés grâce au soutien financier

de l'Institut des Hautes Études de Défense Nationale (oct. 2007-mars 2008), de la Fondation de France (Fondation Pierre Ledoux-Jeunesses Internationales, juin- sept. 2008) ou encore de l'Université de Zürich dans le cadre d'un projet de recherche initié et mené par Tobias Hagmann (fév.-mars 2010). Je les remercie pour cette confiance. 11 Mes remerciements vont également à l'ensemble du personnel, des chercheurs et des doctorants, éthiopiens et français, du Centre français des études éthiopiennes Wongélawit, Zani), et à ses directeurs successifs François-Xavier Fauvelle-Aymar et Éloi Ficquet qui, par leur soutien inconditionnel en Éthiopie, ont grandement facilité mes séjours de recherche. Merci aussi à Thibaud Boncourt, Gregory Chauzal, Rozenn Diallo, Patrick Ferras, Alain Gascon, Amandine Gnanguênon, Clélie Nallet, Bertrand Poissonnier, Élodie Riche, Cyril Robinet et tous ceux que j'oublie, pour enrichir continuellement mes connaissances sur l'Éthiopie, le continent africain ou la science politique. Ces quatre années de recherche n'auraient pas non plus été possibles sans toutes les rencontres formelles, informelles et sentimentales qui les ont rythmées et qui m'ont fait parfois aimer, d'autres fois détester l'Éthiopie, mais qui n'ont cessé de la rendre toujours plus mystérieuse, attrayante et passionnante. Merci également à mes courageux et avertis relecteurs qui ont participé bien plus qu'ils ne le croient à l'amélioration de ce manuscrit : Stéphane Ancel, Sylvie Bach, Marie Bach, Gaëlle Bazin, Chloé Josse-Durand et Julien Vaillant. Ce travail doit énormément à Stéphane et Magali Ancel, à Romain Esmenjaud et à Tobias Hagmann en raison de leur aide souvent décisive en France comme en Éthiopie depuis le début de cette thèse. Je leur en suis profondément reconnaissant. Merci de tout coeur à Jone Martinez Palacios pour sa présence quotidienne et pour m'avoir fait découvrir cette séduisante et attachante destination basque, bien connue de certains éthiopisants précurseurs. Merci d'avoir fait voyager cette thèse entre Bordeaux et Rome, en passant par Paris et Bilbao. Merci enfin à mes amis, à mes soeurs Caroline et Marie, ainsi qu'à mes parents Sylvie et Jean-Paul d'être toujours là ; cette thèse leur doit beaucoup. 12

Transcription et translitération

Par souci de lisibilité, les noms des chefs d'États, des capitales et des principales villes sont retranscrits tels qu'ils apparaissent dans le dictionnaire français des noms propres.

1 Les autres transcriptions de l'amharique au français (noms propres,

régions, villes, titres, termes divers) sont réalisées à partir des sept " ordres »

amhariques de la façon suivante :

Ordres 1 2 3 4 5 6 7

Phonétique

[oe] [u] [i] [a] [e] Entre [a] et [e]*

Exemple

amharique, dixième lettre : * Non prononcé en fin de mot. Afin de rendre la lecture plus aisée, et puisque ces sons ne trouvent pas d'équivalent en langue française, les syllabes explosives amhariques ne font pas l'objet d'une notation particulière. Références aux auteurs éthiopiens : le premier nom correspondant au " nom de famille » d'usage, on notera ce premier nom suivi de la première lettre du deuxième nom. Par exemple, pour faire référence à un texte de Bahru Zewde publié en 1993, on notera : (Bahru Z. 1993).

1 Petit Robert des noms propres, Alain Rey (dir.), Paris, Dictinonaires Le Robert, 2002.

13 L"Éthiopie à la " périphérie » du monde

Carte n° 1 : On peut lire à la périphérie inférieure de cette reconstruction de la carte

mentale de l'Odyssée de Homère réalisée par W. E. Gladstone (homme politique anglais (1809-1898), Map of the Outer Geography of the Odyssey, Oxford, 1858) : " THE ETHIOPIANS, Dewelling far away, who are divided into two parts,

The most distant of men ».

14

L"Éthiopie à l"" origine du monde »

Figure n° 1 : Cette carte postale achetée par l'auteur en juillet 2008 au National Museum of Ethiopia présente l'Éthiopie comme l'origine du monde en raison des différentes découvertes paléontologiques réalisées dans la région Afar entre 1974 et 1997 dans la vallée du Rift. Elle illustre un discours politisé considérant l'Éthiopie comme le Berceau de l'humanité. 15

Introduction

La centralité est une question de point de vue. Dès le Moyen Âge, le domaine royal éthiopien, perçu comme le " centre » du pays, varie d'une région à l'autre, selon que les observateurs soient éthiopiens, arabes ou occidentaux. Comme l'écrit M.L. Derat : ainsi que par les musulmans éthiopiens, comme le centre du royaume. Ce qui compte, ce n'est pas tant la justesse de cette perception et son rapport à la réalité, que son existence. Car si une telle image du royaume s'est imposée aux " étrangers », c'est qu'elle leur a été transmise, inculquée par les chrétiens d'Éthiopie, au moins à partir de la fin du XV e siècle. Une fois l'image imposée, les auteurs n'avaient plus qu'à chercher les éléments susceptibles d'expliquer la position originale de 31).
" Pourtant, les sources européennes n'attribuent pas éthiopien. Le [Choa] s'impose parfois comme la région- capitale de l'Éthiopie, dans la mesure où toutes les informations datant du XV e siècle, ou postérieures, placent au [Choa] la capitale du roi éthiopien. Dans cette vision géopolitique de l'espace éthiopien, ce n'est plus tant l'origine du souverain ou la localisation du domaine traditionnellement réservé aux rois qui est importante. Le [Choa] est perçu comme le centre politique du royaume éthiopien parce que le roi y établit la cour qui peut subsister longuement dans la région grâce à ses richesses agricoles. D'un point de vue religieux, le [Choa] apparaît aussi, de l'extérieur, comme une capitale puisque le monastère dont est issu le chef du clergé régulier éthiopien y est implanté » (Derat 2003 : 35). " Les Européens ont cherché à plaquer sur l'Éthiopie leur vision d'un royaume : un État gouverné par un roi qui siège dans la capitale, centre du royaume et du pouvoir. Ils ont fait de la royauté, et du [Choa], une région-capitale. De leur côté, les Éthiopiens musulmans, en quête d'une tête pour décapiter ce qu'ils cherchaient. Quant aux historiens égyptiens, ils ont très vite adopté un titre dont l'usage les satisfait. Mais à partir du XIII dominant dans le royaume, au point qu'ils en ont fait le centre géographique et politique de l'Éthiopie. Quant au [Choa], seules des sources postérieures, datant de la fin du XV e et du début du XVI e siècle, nous informent sur son statut au sein du royaume : c'est la capitale politique et religieuse de l'Éthiopie » (Derat 2003 : 49). 16 L'État éthiopien est puissant car il est " millénaire ». L'Éthiopie n'a-t-elle pas en effet fêté ses 2000 ans d'histoire à l'occasion du " Festival du Millénium » le 11 septembre 2007 ?

2 Les autres pays n'ont qu'à bien se tenir. Mentionné dans les

textes bibliques (comme aiment à nous le rappeler nos interlocuteurs et amis éthiopiens) et présenté comme l'héritier du royaume d'Aksoum (l'une des plus puissantes civilisations florissant au début de notre ère) l'État éthiopien contemporain ne peut être appréhendé qu'à partir de sa longue trajectoire historique. Après avoir souligné les " rapports réciproques entre une nature montagneuse et un État plurimillénaire », J. Gallais note par exemple en 1989 : " L'État éthiopien a conservé sur plusieurs millénaires un schéma géographique similaire » (Gallais 1989 : 195-197). Pourtant, nous nous garderons de considérer cette trajectoire de façon rectiligne.

Car si l'Éthiopie " millénaire » doit être abordée avec modestie, elle doit aussi

l'être avec prudence. Une prudence de rigueur, qui plus est lorsqu'il s'agit de se livrer aux bonds historiques qu'impose cet exercice introductif pourtant nécessaire s'il l'on souhaite situer l'État éthiopien contemporain dans une perspective de long terme. Prudence, aussi, car considérer l'Éthiopie contemporaine comme l'héritière du royaume d'Aksoum relève d'un raccourci historique pour le moins hasardeux, élaboré dans le cadre d'un discours national particulier, d'une rhétorique dérivant de ce que J. Bureau appelait l'" éthiopianité » (Bureau 1987), cette " identité » de la " grande Éthiopie » mythifiée, pour ne pas dire " utopique » (Gascon 1995) et forgée par les bâtisseurs d'un État en quête de légitimité. 3 Si l'on veut donc comprendre l'État éthiopien, sa formation et sa contestation par le conflit armé, il est indispensable de prendre en compte non seulement les processus de concentration de forces coercitives (armée et police), économiques etquotesdbs_dbs29.pdfusesText_35
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